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3.63/5 (sur 61 notes)

Nationalité : Grenade
Biographie :

Jacob Ross, poète reconnu, est originaire de l’île de la Grenade mais vit au Royaume Uni depuis 1984. C’est pourtant son île natale, rendue célèbre par un pitoyable débarquement des forces américaines en 1983, qui est le cadre de ce roman même s’il raconte ici un bout de caillou imaginaire paumé du sud de l’archipel caribéen nommé Camaho. Alors si on est loin de la furie de James Ellroy ou de Nick Stone évoquant Haïti du même arc antillais, reconnaissons que ce “Lire les morts”, premier volume d’un quartet dont le second “Black Rain Falling” est déjà sorti outre manche devrait ravir les amateurs de polars d’investigation en quête de nouveaux territoires, de mentalités différentes.

Source : http://www.nyctalopes.com
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Au premier abord, ces deux romans avancent sur des chemins bien balisés. Une histoire de tueur à gages chargé d'éliminer un magnat de l'armement pour Mogok d'Arnaud Salaün. Une enquête de police sur la disparition mystérieuse d'un jeune homme dans une île des Caraïbes pour Lire les morts de Jacob Ross. Ces deux romans pourtant sont beaucoup plus originaux qu'il n'y paraît, leur propos comme leur écriture s'aventurant largement hors des sentiers battus. Mogok d'Arnaud Salaün, éd. du Seuil Lire les morts de Jacob Ross, traduit de l'anglais (Grenade) par Fabrice Pointeau, éd. Sonatine. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤20Sonatine11¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
« Mademoiselle Stanislaus, je veux que vous écoutiez ce que j’ai à dire. C’est important. D’un point de vue légal, la vérité, c’est ce qui est soutenu par les faits. La vérité, c’est les preuves, vous comprenez ? En politique, la vérité, c’est tout ce que les gens comme le ministre de la Justice décident de faire croire aux autres, et parfois, pour y parvenir, y doivent mentir. Y doivent cacher les faits. Et pour le moment, y s’agit de politique.
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« L’Anglais, y battait tout le temps sa femme. Ça leur semblait pas bizarre paské c’est ce que font les gars ici. En plus, la femme pouvait pas quitter la maison quand elle voulait paské ce type a dressé son chien à la déchiqueter si elle met un pied dehors, à moins que ce soit lui qui veuille qu’elle sorte. Y était dresseur de chiens dans je sais pas quelle prison d’Angleterre.

« Le voisin mentionne aussi au passage – vous entendez ça ? au passage – que le mari a une tite amie qui vit dans une des maisons d’à côté, et ça fait un bout de temps que ça dure. La fille a dix-sept ans, elle est encore au lycée. »
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« Pourquoi tu veux descendre le type ? »

Malan a marmonné quelque chose à propos de ces foutus étrangers.

« Donc t’estimes que seul un homme de Camaho a le droit de maltraiter une femme de Camaho, c’est ça ? Ma fille aînée te dirait que c’est de notre faute. Le Blanc arrive ici, y voit comment certains d’entre vous se comportent avec les femmes, alors y se dit que c’est normal. Vous lui donnez l’autorisation.
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Je dis pas qu’on est parfaits. Y a pas une police au monde qu’a pas ses casseroles. On est pas une église. Parfois ce qu’y font pour empêcher un crime est pire que le crime lui-même. Autrefois y recrutaient jamais les types intelligents – des gars avec des mains douces et des longs doigts fins comme les tiens. Y z-ont trop de repartie et y posent des questions compliquées, donc y répondaient pas aux critères paské y z-étaient trop qualifiés, si tu vois ce que je veux dire. Nan – en ce temps-là, ce qu’on avait, c’était le genre de policier qu’avait juste assez de vocabulaire pour obéir aux ordres.
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Quand je suis reparti, j’ai songé que la peur - ainsi que toutes les manières qu’avaient les hommes de posséder ou de contrôler une femme - pouvait peut-être la pousser à rester, mais ne pouvait pas lui faire aimer l’homme.
Je dirais peut-être ça à Mlle Stanislaus plus tard - pour l'impressionner, vous savez. Même si, à bien y réfléchir, elle me l’a déjà dit dans son style fais-gaffe-à-ton-cul me-raconte-pas-de-conneries. Depuis longtemps !
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Et pendant que la population sera toujours sous le choc, tu vas trouver des preuves concrètes. Tu les trouves vite, Digson, paské les gens de Camaho sont pas stupides. On peut laisser ces abrutis d’étrangers le croire, mais nous qui vivons ici, on peut pas se permettre de commettre cette erreur.
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Les victimes – quand ce n’étaient pas des femmes – résultaient de bagarres de bar, l’occasionnel coup de couteau pendant une fête, ou un frère faisant la guerre à un autre pour une histoire de terre. L’arme de choix était presque toujours une machette.
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J’aurais pu mettre les paroles de Chilman sur le compte de son ivresse, mais la boisson ne lui avait jamais embrumé l’esprit. Nous l’avions tous appris à nos dépens. J’avais remarqué autre chose dans l’intonation du vieil homme. C’était comme s’il exprimait un grief personnel. Et il ne s’agissait pas simplement du fait que son affaire lui avait été retirée par le ministre de la Justice quand cette femme blanche avait disparu.
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Je pensais au garçon assassiné. Je n’arrivais pas à me débarrasser de l’image de son corps recroquevillé au bord du caniveau. Tuer semblait trop facile, ce gamin avait perdu la vie d’une façon si soudaine et désinvolte que ça paraissait irréel.
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À cause de ce regard, j’ai senti mon pouls s’accélérer. Elle avait une expression détachée, presque rêveuse, d’épais cheveux noir charbon attachés en chignon avec une unique mèche blanche qui suivait la courbure de sa tête depuis son front.
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