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Critiques de Jacques Fuentealba (47)
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Jason et Robur - Intégrale, saison 1

Les formidables aventures de Jason et Robur ont été initialement écrit sous forme de feuilletons en 2013 par Jacques Fuentealba.

Lors de la dernière masse critique sur Babelio j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour la nouvelle édition sous forme d’intégrale des 4er épisodes. La 2ème saison devant sortir en 2022.

De la science-fiction totalement déjantée mais qui aborde pas mal de sujets société. Entre autre les conflits qui peut y avoir au sein d’une fratrie, la déontologie des journalistes, la préservation de certains lieux de la planète vis à vis des touristes .

Jason et Robur sont donc frères et journalistes, ils travaillent en tandem lors d’incursion dans des mondes parallèles.

La première nouvelle « Malheur aux vaincus !»nous amène dans un monde médiéval avec des magiciens, des dragons, des Orcs plus que virulents qui attaquent et assiègent une ville où Jason et Robur ont atterri. Dans cette histoire la magie est très présente.

La 2ème « Foutu néologisme » est celle à laquelle j’ai le moins accrochée, il s'agit d'aller explorer un univers parallèle un peu spécial nommé replique. Tous les habitants sont identiques, plus ils sont identiques à Jason et Robur. Un peu trop décalé pour moi, obscur sur l’objet de la mission. Les frères auront du mal à s’en remettre.

La 3ème « L’abominable homme des neiges » voit un nouveau personnage faire son entrée : Tania Til venant de la concurrence journalistique. Robur étant indisponible pour la mission, Jason devra faire équipe avec elle. Et cela fera de sacrés étincelles entre eux. La chasse au Yéti est lancée et le danger ne rode pas forcément où on le croit !!!



Et pour le 4ème, l’on voit Tania encore faire des siennes, une véritable teigne mangeuse d’hommes, elle manipule et trafique on ne sait quoi. Robur se retrouve pris dans une faille spatio-temporelle, vraisemblablement causée par une intoxication médicamenteuse. Robur doit le récupérer à tout prix malgré leurs différents, l’avenir de l’univers est menacé.



Pour tout vous dire, j’ai été très surprise par le style et l’écriture de l’auteur. La lecture est complètement déjantée, décalée. Je n’ai pas toujours compris la signification scientifique de certains mots, je suppose que c’est voulu. On a l’impression de nager à vue sans repères. Et pourtant il y a des moments qui sont fort intéressants dans les rapports des personnages. C’est plein d’humour parodique, on a l’impression d’être dans une BD trépidante qui part dans tous les sens.

En somme je me suis quand même bien amusée malgré le fait que je me sente en terrain inconnu.

Merci à Babelio et aux Éditions Gephyre pour cette découverte.



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Jason et Robur - Intégrale, saison 1

Je suis content d’avoir lu Jason et Robur en intégrale pour la saison n°1.

Chaque épisode est, en effet, trop court ! Comme le rythme est endiablé, ne lire qu’un épisode à la fois aurait été trop frustrant !

C’est en tout cas le début d’une bonne série (prière secrète pour obtenir insidieusement une saison 2 et plus) : c’est varié. Les univers sont tous différents et attachants, voire intrigants.

La dimension centrale de la saison (le monde de repliques : il n’y a pas de faute) est de loin la plus fascinante. Il y a là de la matière pour des prochains épisodes. J’espère que l’on y retournera !

C’est une lecture rapide, mais agréable.

J’ai quand même eu du mal à raccrocher les wagons une ou deux fois.

L’univers est un peu trop riche pour un format volontairement nerveux et vif. Ce qui laisse passer au second plan certains évènements ou personnages intéressants.

Ah… s’il y avait une saison 2 plus longue et plus épaisse …

Et vous l’avez vous lu ? Qu’en pensez-vous ?
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Dyrméa

C'est avec beaucoup de joie et des souvenirs de rencontre plein la tête que j'ai terminé ce recueil de nouvelles en seulement quelques jours. L'objet-livre est très beau et recèle quelques dédicaces dont je ne suis pas peu fière, ce qui motive d'autant plus à la lecture.

Les nouvelles explorent tous les pans de la fantasy : de la dark fantasy avec les deux nouvelles de Thomas GEHA : Des sorciers et des hommes en début et fin de recueil, l'histoire de deux mercenaires, Hent Guer et Pic Caram, guerrier et sorcier aux rubans, chaque "épisode" se cible sur l'un des deux larrons et très franchement cela donne très envie d'aller lire le roman du même auteur qui se situe sur la grand île de Colme et de découvrir d'autres aventures. J'ai adoré les caractères des deux anti-héros, cruels mais sympathiques tous de même, de bonnes brutes épaisses sans trop de morale comme on aime en suivre en dark fantasy. Hâte de les retrouver dans le roman qui file dans mon "Pense-bête" d'emblée.

J'ai beaucoup aimé également Je ferai le jour, tu feras la nuit de Fabien CLAVEL qui retrace, sur fond de légende préarthurienne, le lien originel entre ogres et fées, plein de poésie et de féérie j'ai vraiment trouvé cette nouvelle touchante.

La clé de Fah d'O'SCARYNE retrace une quête inter-mondes pour découvrir le pourquoi de l'isolement du royaume souterrain, là où vivent gnomes et lampades, deux amis s'y aventurent et la découverte de ce monde interdit va les étonner. L'idée est très originale, les créatures rencontrées tout autant, la résolution fait beaucoup penser aux contes de fées.

Une flûte d'os d'Estelle FAYE est un conte macabre d'une jeune noble chasseresse aventureuse et téméraire qui se lance dans la poursuite d'une biche vespérale mais la mélodie de la brume risque de lui coûter cher. Un conte savamment orchestré dans un décor peu courant, un atmosphère lourde de menaces, bref tous les bons ingrédients pour une légende qui se poursuivra longtemps.

Dans vos caves de Jacques FUENTALBA retrace l'histoire de Jeremy, enfant maltraité. C'est une nouvelle assez courte sur les anges gardiens, qui vous fera frissonner. L'auteur arrive en très peu de pages à nous plonger dans la situation et le dénouement laisse pantois.

Kroak de Patrick McSPARE est une suite à Aelfic, roman retraçant la première incursion de Kroak, âme damnée de la fée Morgane dans le monde des humains. Cette fois-ci, c'est dans le New-York moderne qu'il se cache dans un mercenaire, pourchassé une fois encore par les Veilleurs. Le style est très fluide, l'histoire donne envie d'aller lire le roman pour en découvrir plus sur la nature de Kroak et celle des Veilleurs, dédiés à la magie lumineuse.

L'aurore éternelle de Gary LASKI se situe à mi-chemin de la science fiction et de la fantasy puisque l'action se passe en partie sur un vaisseau spatial d'un genre particulier. Le héros d'un combat épique se retrouve dans une sortie de "Paradis" pour soldats à la retraite mais les choses ne sont pas si idylliques qu'elles le paraissent. Une longue nouvelle assez particulière par son thème d'Eden maléfique, je n'ai pas trop réussi à m'attacher aux personnages. Par contre, les descriptions des paysages sont grandioses et très parlantes.

Les nettoyeurs de Pierre BRULHET est une très courte nouvelle qui se situe sur une planète désertique où deux soleils se pourchassent et deux ennemis vont devoir s'allier pour survivre aux Nettoyeurs. Efficace, pleine d'action, ramassée dans le temps et l'espace, c'est une scène d'action particulièrement géniale puisqu'en une dizaine de pages l'auteur nous décrit l'univers, les guerres intestines avec une ébauche de description du système politique et de la "faune" locale, les personnages sont bien caractérisés et la fin est percutante. Une des meilleures nouvelles du recueil.



En bref, un nouveau recueil savouré avec beaucoup d'avidité. Je me suis régalée des nouvelles de Thomas GEHA, de celle de Pierre BRULHET, de Fabien CLAVEL. Un peu moins accroché au style de Gary LASKI, même si j'ai adoré ses descriptions. J'aime beaucoup les autres nouvelles, même si les trois auteurs cités plus haut ont été mes coups de coeur, 4 nouvelles sur 9 ce n'est déjà pas si mal me direz-vous.

Avis aux amateurs de tous les styles de fantasy, chacun y trouvera son compte, entre créatures féériques ou cauchemardesques, magie, truands et voleurs, nobles, chevaliers et sorciers, vous trouverez forcément une nouvelle qui vous conviendra.
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Walrus Institute 2 : Monsters !

Un gamin de quatorze ans, blessé d'un coup de couteau est admis aux urgences. Quelqu'un s'introduit dans le service et vient l'achever en lui écrabouillant la tête de fort vilaine manière... En pleine nuit, Vincent peine sur les cours de l'Institut, quand il entend soudain une voix d'enfant lui demander : « Tu veux bien jouer avec moi ? » Il reconnaît Adélard, son petit voisin, âgé de quatre ans. Mais que vient-il faire chez lui si tard, avec son ours en peluche dans les bras ? Et pourquoi lui tourne-t-il le dos et reste-t-il comme ça, à fixer le mur ?... Hubby, armé de sa fronde Goliath et accompagné de Minouche, la marmotte dont il ne se sépare jamais, découvre une ferme abandonnée en pleine campagne. Quel monstre se cache à l'intérieur de ses murs ?... Stéphane doit ravitailler le Walrus Institute en substance B, sorte de concentré de bonheur secrété par un monstre tapi au fond d'une caverne. Comment parviendra-t-il à l'extraire de son arrière-train ?... Sophie descend dans les sous-sols de son immeuble pour aller affronter une poubelle géante qui se livre à bien des ravages... Ianian, capitaine des compagnies nazies simiesques, a pour mission d'assassiner Jésus de retour sur terre...

Cet ouvrage collectif est un recueil comprenant onze nouvelles écrites par onze jeunes auteurs francophones de SFFF ainsi qu'une introduction et une conclusion, le tout donnant un ensemble assez homogène, ce qui est plutôt rare dans ce genre de compilation. Tous les textes tournant autour du thème du « Monstre » avec les relais de personnages récurrents, Saïemone, directeur du WI, son cyborg, ses deux muses, belles à damner un saint, et sa bande d'orangs-outangs complètement dingues, relèvent des littératures de l'imaginaire, principalement de l'horreur, mais également de la fantaisie, de l'étrange et même de la pure science-fiction. Le lecteur y trouvera des styles souvent agréables, de belles imaginations, de la terreur, de la monstruosité et pas mal d'humour, ce qui ne gâte rien. Tous les textes méritent le détour pour une raison ou pour une autre. Deux sortent du lot vu la grande originalité de l'instigue et la beauté du style (« Tu veux jouer avec moi ? » et « Le rouge »). Grande qualité éditoriale également (quasi absence de coquilles et autres d'orthographe). Cerise sur le gâteau, ce livre est disponible en e-book gratuit sur la plupart des plate-formes de distribution. Pourquoi s'en priver ?
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Walrus Institute 1 : L'anthologie interdite

Dans les décombres encore fumants d'une maison de maître incendiée, l'inspecteur Varosky découvre quelques corps humains complètement carbonisés. Une des victimes cache contre elle une liasse de papier un peu roussie par les flammes, un tapuscrit rédigé par plusieurs auteurs... Jérémy Semet, un déménageur reconverti dans la littérature, vient de perdre sa femme victime d'un accident de la route. Pour remonter la pente, il accepte l'aide du Walrus Institute qui lui adresse un drôle d'inhalateur... Stéphane Desienne a été convoqué au Walrus Institute. Il est reçu par le Professeur Saïemone qui ne cesse de lui demander avec insistance : « Voulez-vous devenir écrivain ? »... Michaël Roch se présente également au Walrus.Institute.. Heller Corwyn, un étrange maître d'hôtel, lui reproche d'avoir introduit clandestinement un lapin dans les lieux... Aude Cenga se retrouve ligotée dans le manoir. Elle a été assommée et kidnappée chez elle. Elle craint que Lilian Peschet, le cyborg qui s'occupe d'elle, ne la destine à devenir « esclave textuelle »... Enlevé lui aussi, Jacques Fuentealba est attaché devant une vieille machine à écrire Remington en compagnie d'un million de singes savants et de quelques auteurs maison. Ils doivent reproduire à l'identique l'intégrale des œuvres de William Shakespeare... Lilian Peschet passe à l'Institut pour interviewer les auteurs fous qui y sont internés. De retour chez lui, il découvre que son appartement a été cambriolé... Julien Morgan voudrait prendre la place de Julien Simon, le maître des lieux. Il lui propose un défi, un concours des titres de livres les plus incroyables... Loïc Corwyn reçoit à l'Institut un apprenti écrivain un peu timide. Pour lui faire perdre ses moyens, il le balade dans des dédales inquiétants... Okiko, plongeuse japonaise, tente de rejoindre le Walrus Institute en bateau. Un Walrus, sorte d'otarie obèse, et un Cthulhu, sorte de kraken géant muni de puissants tentacules, veulent l'en empêcher...

« Walrus Institute : l'anthologie interdite » est un recueil de neuf nouvelles de très bonne qualité et d'une très grande unité de ton, ce qui est plutôt rare quand on compile des nouvelles d'auteurs différents. L'ensemble est d'une telle harmonie que le lecteur a presque l'impression d'un auteur unique. Sans doute est-ce dû au cahier de charges respecté par tous. Un seul lieu, le Walrus Institute, manoir hanté, pépinière d'auteurs ou hôpital psychiatrique. Neuf personnages, les huit jeunes auteurs tous talentueux et leur éditeur (numérique uniquement). A l'intérieur de ce cadre, ils ont toute liberté et ils ne s'en privent pas. Tout est permis, les fantasmes, les délires, les pires horreurs. Chaque nouvelle est une déclinaison différente de cette bizarre affaire. Cela va de l'étrange au fantastique en passant par l'horreur et la fantaisie la plus barrée. Le ton est léger, dynamique, jeune et décomplexé. L'ensemble est très agréable à lire et donne plus l'impression d'une sorte de roman choral que d'une simple compilation de nouvelles hétéroclites. Les amateurs des littératures de l'imaginaire apprécieront également les présentations amusantes et les nombreuses allusions ou clins d'oeil à des auteurs connus, à des jeux d'arcade, à des chansons, à des séries télé (Star Trek) ou à des films cultes comme « Odyssée de l'Espace » ou « Minority Report ». Une très belle surprise proposée par un groupe de jeunes auteurs promis à un bel avenir.


Lien : http://www.etpourquoidonc.fr
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Emile Delcroix et l'ombre sur Paris

Ce livre est resté un moment sur ma table de chevet, et je ne trouvais pas l'énergie de m'y plonger, peut-être parce que la couverture me faisait penser à quelque chose comme Adèle Blanc-Sec, avec un univers où l'auteur met en scène un Paris fantastique et rétro, et que je ne suis pas habituellement attirée par ce genre d'univers.

Je l'ai ouvert ( en version papier) et, ô surprise! J'ai très vite été happée par l'histoire. Le héros est un étudiant aux Beaux-Arsestranges. Qu'est-ce que les Beaux-Artsetranges? Un mélange d'art et de magie, où esthétisme et création sont intimement mêlés à la magie et au féérique. Il est amoureux d'une jeune Actrice, enfant de la Fée Verte, née de parents qui ont abusé de l'absinthe et dotée de pouvoirs non moins étranges... Hélas, le soir où il veut l'inviter à dîner après une représentation où elle brille par son Talent, il se voit contraint de la laisser partir avec son rival et lui, de dîner en compagnie d'un certain Drussel, vampire de son état. Le vampire lui vole sa muse... Et c'est parti pour une série de péripéties à travers un Paris loufoque et fantastique, où les amateurs de Lovecraft trouveront leur bonheur. Le pauvre homme n'est heureusement pas tout seul pour affronter ces créatures de la nuit, ce qui m'a bien plu, car je n'étais pas vraiment d'humeur à lire quelque chose de trop noir. La fin est surprenante et drôle.

Une lecture vraiment sympathique.
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Dracones

Recueil ayant pour objet central le dragon, la majorité des nouvelles qui le compose met en conflit l’humanité et cette espèce que ce soit dans notre monde ou un autre, dans un temps proche ou lointain.

Parfois merveilleuses, la plupart du temps dramatiques et macabres, ces nouvelles sont dans l’ensemble sympathique même si parfois un peu courtes et même pour certaines expéditives.

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Le Syndrome de la page noire

"L'auteur frappé du syndrome de la page noire use ses doigts sur le clavier et son insomnie sur son siège."



Des micro nouvelles. C'est à dire quelques mots, quelques phrase.



Une jolie mise en page. C'est bien le numérique pour ça.



C'est drôle, des jeux de mots très plaisant. Un expert, que dis-je un orfèvre du mot. Cela se picore, je vais sans doute m'en procurer un exemplaire pour offrir à Noel.



Si vous avez des amateurs de Queneau, de Prevert, peut être même de Desproges mais en moins drôle quand même alors n'hésitez pas.
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Walrus Institute 1 : L'anthologie interdite

C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai arpenté les pages de ce petit recueil de nouvelles. Sachant que Walrus est une maison d'édition numérique indépendante spécialisée dans les littératures de l'imaginaire, j'avais très envie de la découvrir par la même occasion !

J'ai trouvé l'idée de départ super originale ; un institut spécialisé pour jeunes auteurs en mal de succès, mais néanmoins très prometteurs… Un genre de centre de formation pour devenir célèbre et reconnu moyennant quelques "sacrifices" :)

C'est ainsi qu'après l'incendie de la demeure, un inspecteur va tomber sur les dossiers des pensionnaires, ou plutôt des internés, de ce lugubre établissement…

Chaque nouvelle commence donc par le nom de son auteur, son bref portrait, et le numéro de sa cellule dans l'institut Walrus.

Oui, j'ai bien dit cellule et non pas chambre, car en lisant leurs histoires, on comprend bien vite que l'on ne fausse pas compagnie aussi facilement au Docteur Saïemonne ainsi qu'à son homme de confiance Loïc Corwyn...

Alors, autant vous prévenir, ces récits sont tous bien barrés !!!

On sent immédiatement que les auteurs se sont faits plaisir à écrire des histoires horrifiques toutes plus sinistres et inédites les unes que les autres, mais non dénuées d'humour.

C'est déjanté, halluciné, parfois même un peu gore, mais parfaitement maîtrisé !

De vrais chenapans à qui on aurait donné la clé du placard à bonbons ;) Ils s'en sont donné à coeur joie, créatifs et complètement décomplexés par un thème qui, semble-t-il, les a bien inspirés. A moins qu'il ne s'agisse finalement d'expériences vécues... ^_^

Bref, je suis ressortie de là revigorée par la certitude que ces auteurs n'avaient pas fini de nous surprendre, et qu'ils en avaient encore beaucoup sous le pied comme on dit ;-)



Je terminerais donc en disant que grâce à ce recueil j'ai découvert des auteurs talentueux, à la plume bien pendue, et aux neurones complètement débridées.

Une dernière chose ; si vous avez l'ambition chevillée au corps de devenir auteur à succès, réfléchissez-y à deux fois avant de franchir le lugubre et imposant portail du Walrus Institute. Qui sait si vous en ressortirez... ?

Il semblerait d'ailleurs que d'autres résidents en aient fait la terrifiante expérience dans : Walrus Institute 2 : Monsters !

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Micronomicon : Peurs d'enfance

Je me désolais depuis un bon moment du manque d'audace de l'édition française face à ce nouveau genre plein de promesses : la short (short) story. Une sorte de friandise littéraire à savourer à chaque moment de tranquillité que notre vie trop minutée veut bien nous laisser. Il fallait bien une maison d'édition aussi audacieuse que les Luciférines pour prendre ce risque.

Le micronomicon est un ovni, un patchwork de textes très courts qui arrachent parfois un rire franc, parfois un sourire, parfois un féroce sentiment de satisfaction. On sent que Jacques Fuentealba s'éclate, il varie les plaisirs entre petites bouchées poétiques, courtes nouvelles à chute, jeux de mots subtils, jeux de mots affreux, récits absurdes. La tendresse horrifique transpire dans chaque page, sublimée par des illustrations parfaitement intégrées. Par petites gorgées ou cul sec (allez, encore une et j'arrête), ce livre est une petite merveille.



Le micronomicon est divisé en quatre thèmes.

Bazar bizarres et Fortune cookies brillent par leur inventivité et leur variété. Je me suis retrouvé malgré moi à rire des jeux de mots ridicules parce qu'ils s'intègrent parfaitement au contexte des micro-nouvelles. Le tour de force de Fuentealba est d'avoir réussi à créer deux univers (un magasin de babioles en tous genres et un restaurant chinois un peu angoissant) en alternant micronouvelles et nanonouvelles.

Mise en boîte est la partie que j'ai trouvée un peu en deçà, celle où j'ai eu l'impression que l'auteur se répétait un peu sur les jeux de mots et les situations burlesques.

Peurs d'enfance met en scène les monstres sous le lit et dans le placard sous forme d'allégories humorifiques.



Pour ne rien gâcher, le livre-objet est exemplaire : relié, doté d'une magnifique couverture et rempli d'un papier dans lequel on aimerait plonger son nez pendant des heures. Le genre qu'on met bien en évidence sur sa bibliothèque et qu'on vient sentir pour se revigorer dans les pires moments de déprime.
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Jason et Robur - Intégrale, saison 1

Tout d'abord je tiens à remercier @babelio pour l'envoie de ce roman !

Par où commencer ce roman est vraiment très intéressant et la cadence très rapide ce qui crée une explosion d'événement tous aussi endiablé les uns que les autres !

Il y a certains univers que j'ai aimé plus que d'autre mais je ne vous en dit pas plus je vous laisse la surprise de la découverte !

Les personnages sont tous étonnant et intéressant à leur façon.

L'univers principal est très riche et vraiment bien fait !

La plume de l'auteur n'est pas une de mes préféré mais je me suis laisser emporter dans son univers et je ne regrette pas. Ce roman est à lire surtout pour les fan de SF je le conseille totalement.

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Retour à Salem

Fuentealba s'approprie la légende des sorcières de Salem pour en faire une simple étape d'une longue histoire, celle d'un conflit séculaire où les sorciers sont pris en étau entre des forces qui les dépassent. Dans un univers qui s'inspire, entre autres, de Lovecraft, se présente à nous une bataille d'Armaggeddon démentielle et ultra-violente où le jeu des 7 familles devient un jeu de massacres.
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Malheur aux vaincus

Jason et Robur ont en commun deux choses : ils sont à la fois frangins et journalistes… mais des journalistes d’un genre un peu spécial. Ils sont extra-dimensionnels, c’est-à-dire dotés de pouvoirs magiques. Envoyés spéciaux du magazine Mondes Parallèles, ces reporters de l’extrême voyagent de dimension en dimension pour rapporter les images les plus folles et les histoires les plus délirantes. Cela tombe plutôt bien puisque leur rédacteur en chef vient de leur confier une nouvelle mission : couvrir le siège d’une cité médiévale assaillie par des armées de monstres particulièrement féroces dans une dimension où la magie est très présente. Nos deux héros vont se retrouver malgré eux au centre d’un affrontement pour le moins étonnant. 

« Malheur aux vaincus ! » est le premier épisode d’une saga de fantaisie décalée. Tous les éléments du genre y sont représentés : cadre moyenâgeux, magiciens, dragons, kobolds et même une maladie mystérieuse. Et, cerise sur le gâteau, une bonne dose d’humour parodique. Un style fluide, élégant, efficace. Que demander de plus pour une lecture de divertissement dont l'intrigue fait un peu penser à celle d’une bande dessinée ? Et pour ne rien gâcher, les éditions Walrus ont eu l’élégance de proposer une histoire complète et non l’habituel « teaser » qui agace tant. Amateurs de fantaisie amusante, précipitez-vous sur les plateformes de téléchargement. Vous passerez un bon moment de lecture qui ne vous coûtera pas un kopeck !
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L'antre du diable

À travers les histoires des différents personnages, on aborde des questions de fond : le rapport à la foi, bien sûr, ainsi qu’aux cultes et croyances, mais aussi le rapport à l’universel ; la tentation – et l’image de la femme tentatrice, récurrente dans les textes de l’auteur, comme elle l’est dans l’imaginaire chrétien ; le libre arbitre et son rapport au destin.

Malgré la profondeur de ces thèmes, l’auteur n’a pas hésité à y ajouter de l’humour noir, comme les crachats sanctifiés qui liquéfient le moindre démon à leur portée… Et l’humour se fait farce tragique lorsqu’on croise la route d’une ancienne amante envahissante, désormais damnée parmi les damnés.

On retrouve ici le même souffle épique, baroque, que dans Le Cortège des fous ; la bataille pour le contrôle du Léviathan est ébouriffante, et la scène finale a la puissance d’un rouleau compresseur. L’écriture est toujours très soignée, les images foisonnent et l’imaginaire s’emballe… et on en redemande.
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Le cortège des fous

(...) quand on est férue de mythologie, comme moi, on ne peu qu'être conquis. Il faut dire qu'à travers cet ensemble de textes, c'est une aire de jeu quasiment inépuisable que s'est forgé l'auteur. Dans le principe, cela m'a fait penser au travail de Léa Silhol et de son univers de Frontier (à découvrir si vous le pouvez, le bouquin est épuisé malheureusement, et c'est vraiment dommage!). Un ensemble de texte, tous dans le même univers et qui dessinent une mythologie au fil des récits.

On sent un énorme souffle épique dans ces histoires, et au final, quand j'ai refermé ce livre, j'ai eu l'impression de n'avoir qu'entre-aperçu la partie émergée de l'iceberg. Que tout cela faisait parti d'un tout plus vaste, et qu'il y avait encore beaucoup à dire sur ces dieux déchus en quête de leur gloire passée.



La force de l'auteur est d'avoir su écrire des textes parfois totalement différents mais tous habités de la même force.

La première nouvelle, Etoile du matin, sombre destin pose tout de suite les bases d'un univers mythologique et baroque, et étonne par sa puissance évocatrice.

S'en suit un ensemble de textes, où l'espace et temps sont tout à fait relatifs et où l'on suit les aventures d'un ensemble de personnages à la profondeur inouïe, revisitant des mythes intemporels avec une grande justesse. L'écriture est recherchée sans être pesante.

Cela se termine en apothéose dans un récit qui mêle le souffle épique au romantisme fou: Araf.

Et quand on parvient à reprendre son souffle, reste une dernière nouvelle au ton décalé, un véritable petit bijou pour clore cet ouvrage en beauté.



Bref, vous l'avez compris, je recommande vivement la lecture du Cortège des fous pour qui aime la mythologie et les récits épiques, celui-ci est un des plus réussis que j'ai pu lire ces dernières années... (...)
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Retour à Salem, tome 1 : L'ordalie

Les romans basés ou ayant pour thèmes les sorcières de Salem m’intéressent énormément alors j’ai tout de suite eu très envie de lire celui-ci. La couverture sombre et inquiétante donne le ton du roman et lui correspond vraiment très bien. La quatrième de couverture ne dévoile pas grand chose mais suffisamment tout de même pour inciter à la lecture et attiser ma curiosité. Je ne connaissait pas du tout l’auteur don c’était une totale découverte.



Dans ce roman, qui est un premier tome, nous faisons la connaissance de beaucoup de personnages tous plus haut en couleurs les uns que les autres mais qu’un évènement de haute importance va pourtant réunir. Golems, Sorcier et Reine Vaudou vont tout d’abord devoir se rassembler pour tenter de garder prisonnier leur ennemi communs à tous en faisant fi de leur conflits personnels. Les thèmes de sorcelleries, de magie et de vaudou sont vraiment très intéressant mais c’est surtout de cette version revisitée des sorcières de Salem qui fait toute l’originalité du roman.



Moi qui aime m’attacher aux personnages, j’avoue qu’ici je n’ai pas vraiment réussi. Ils sont tous très nombreux et nous n’en connaissont aucun suffisamment pour s’y attacher ou pour éprouver une quelconque affection. Malgré tout , j’ai aimé les voir se rassembler et s’unir tous pour une même cause malgré leur croyance et leurs origine toutes si différentes. On sent qu’il prennent sur eux pour laisser les conflits qui les opposent de côtés le temps de se battre ensemble et chacun veille sur l’autre dans une harmonie dont je ne les croyait pas capable. Les créatures fantastiques sont elles aussi très intéressantes et variés. J’espère en apprendre un peu plus sur chacun d’eux dans les prochain tomes.



Le vocabulaire est riche et très agréable à lire. La plume de l’auteur reste fluide malgré l’atmosphère sombre dans laquelle baigne le récit. Dès les premières pages, l’auteure nous embarque dans son histoire et nous entraîne dans une quête et un univers à la fois sombre et oppressant. Les différentes sortes de magie et sorcellerie qui nous sont présentées sont à la fois intéressante et passionnante et j’ai beaucoup aimé l’histoire de ces différentes familles. Jacques Fuentealba nous livre ici sa version revisité des sorcières de Salem de manière très intéressante et il nous tient en haleine jusqu’au bout. On sent vraiment un travail de recherche et le récit n’en devient que plus crédible. Quand le final arrive, on en reste pantelant et hors d’haleine mais surtout nous n’avons qu’une hâte, celle de lire la suite.



Pour conclure, c’est un roman qui m’a tenue en haleine et qui m’a passionné malgré la multitude de personnage. Il met en place les bases de son histoire et j’ai hâte d’en savoir plus mais aussi de mieux connaître les personnages dans les prochains tomes. Amateurs de magie et de sorcellerie, ce livre est fait pour vous!
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Walrus Institute 3 : Pulp Wars

Où des auteurs s'amusent à imaginer ce que serait une guerre du Pulp entre la maison Walrus et ses concurrents de chez Bang Bang Press.

Troisième volet des anthologies Walrus Institute, cet opus est dans la même veine que les deux précédents : drôle et délirant. On sent que les auteurs se sont bien amusés au jeu de l'auto-mise en scène !
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Retour à Salem

Alors, j'ai bien aimé la manière dont l'auteur a parlé de tout les courants de magie (avec quand même une focale sur le vaudou. Toutefois, je dirai qu'il faut quand même avoir quelques connaissances de base en ésotérisme pour comprendre l'histoire (surtout sur le vaudou). J'ai également apprécié l'idée des descendants des sorcières de Salem mais j'avoue que l'auteur m'a perdue avec l'histoire de l'ange et le très grand aspect religieux du livre.



Sur les personnages, les principaux sont intéressants mais j'ai eu du mal à m'y attacher sauf pour Kathleen et Damian, les autres me paraissant trop peu creusés car noyés au milieu de la myriade de personnages secondaires. De fait, je m'y suis un peu perdue et j'ai trouvé que le tout manquait d'explications notamment sur les familles et les "batailles finales". Cependant, la plume de l'auteur est agréable





Ce que j'aime : la présence du vaudou





Ce que j'aime moins : le côté très religion judéo chrétienne du roman, la multitude des personnages





En bref : Un roman au synopsis original mais auquel je n'ai pas spécialement accroché





Ma note





5,5/10
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Emile Delcroix et l'ombre sur Paris

La première impression, c’est que Emile Delcroix emprunte beaucoup à Harry Potter : une école, des profs, des élèves, de la magie, des méchants pas beaux, des jolis gentils. Cependant, bien que la filiation soit évidente et le rapprochement inévitable, Emile Delcroix possède son caractère propre : une ambiance et un univers steampunk très réussis. Les personnages ont du relief. Le style est plutôt agréable. L’intrigue, pourtant pleine de qualités par ailleurs, pêche peut-être par la "peur" de l’auteur de faire mourir des personnages : à chaque fois que l’un d’eux risque de passer de vis à trépas, on a du mal à croire que l’issue pourrait ne pas lui être favorable. Pour terminer, la fin, justement, sonne trop « il va y avoir d’autres épisodes » et « mais ceci est une autre histoire ». Pour en revenir à Harry Potter, le premier livre n’était pas non plus exempt de défauts : on souhaite le même succès à l’auteur d’Emile Delcroix !
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Emile Delcroix et l'ombre sur Paris

Émile Delcroix et l'ombre sur Paris est une sorte d'uchronie steampunk qui doit aussi beaucoup, dans sa forme, aux romans feuilletons. Les péripéties s'enchaînent et les chapitres m'ont souvent fait l'effet d'être des tiroirs. Ils font partie d'un meuble entier et partagent cette cohérence esthétique, mais ont aussi leur propre contenu et on ne sait jamais, quand on tire le tiroir vers soi, ce qui risque de nous assaillir.

Ce fut une lecture vraiment plaisante, très récréative, tout en étant intelligente. L'uchronie est vraiment bien construite, subtile, et l'univers original, avec de surcroît une intrigue riche et prenante. Ce roman se passe au XIXe siècle, à Paris. Émile Delcroix, jeune homme de 16 ans et artiste surdoué, nous entraîne à sa suite dans ce Paris alternatif où se mêlent magie et technologie. Il y a une résonance avec l'univers qu'affectionne Fuentealba et ceux qui en sont familiers apprécieront les références multiples qu'il y fait et les informations distillées petit à petit. Cependant, ceux qui ne connaissent pas du tout les écrits de l'auteur apprécieront tout autant la lecture et ne se sentiront pas perdus.



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