Citations de Jacques de Coulon (166)
Ecrire pour y voir plus clair dans sa vie, pour mieux se connaitre. Quel beau défi !
Ne vivons-nous pas le plus souvent dans des villes ou devant des écrans qui sont des étages de la société du spectacle ?
Vive la nuit qui nous déconnecte des univers préfabriqués !
Place aux sens intérieurs qui ouvrent les portes du rêve !
Et si la lecture se porte sur des poèmes, ou des mythes, le jardin de votre âmes fleurira d'autant mieux.
Ces textes contiennent en effet de nombreux symboles qui sont autant de noyaux d'énergie venus du fond des âges et qui agiront puissamment sur votre vie lorsque vous le intérioriserez.
Nous vivons dans un monde saturé d'images qui, le plus souvent, configure notre intériorité aux normes marchandes du système.
Or l'image enferme l'esprit dans une seule représentation voulue par son concepteur.
Pensons publicité !
Ce qui est pensable est également possible
Rêver! Vivre son rêve. Mais lequel ? Le notre ou les images standard fabriqués par d'habiles agents de marketing pour mieux nous manipuler et nous enrôler dans l'ordre marchand ?
La convoitise enferme et rabaisse, alors que la passion soulève vers l'Etoile.
Un vrai désir, nous fait grandir et nous élève vers le soleil, comme l'engrais qui fait pousser l'arbre.
Les sensations alimentent les passions qui soulèvent notre vie en l'enflammant.
Sans passions nous sommes des branches de bois mort, entassées pêlemêle dans une cheminée marbrée.
Nous restons de marbre dans notre tombeau, aussi sophistiqué soit-il .
Laissez errer votre esprit, ouvrez vos sens à toutes les couleurs, à tous les son, à tous les parfums qui frappent à la porte de votre perception.
J'enrichis et je structure ma personnalité grâce au langage.
Plus je le développe, plus mon être s'étoffe.
L'appauvrissement de la langue dessèche ma personnalité et me rend aussi rachitique que certaine figure de mode.
Qu'est-ce que la maison de l'être pour beaucoup de gens aujourd'hui ?
Une simple cahute sur un terrain vague. Au lieu de vivre dans un magnifique château dans lequel il danseraient le menuet de leur vi, ils marchent de façon stéréotypée, comme des squelettes sur la rocaille de leurs anglicisme.
O misère de la communication réduite à sa plus simpliste expression!
Montre-moi l'envergure de ta langue et je te dirai qui tu es !
Est-ce un trésor ou une peau de chagrin ?
Pour étoffer le langage et donc pour prendre soi-même de la conscience, pour être vraiment rien de tel que la lecture, notamment un bain dans les eaux dorées de la poésie ou chatoient les milles reflets du soleil. BONNE BAIGNADE ! Ne creusez pas votre tombeau en laissant votre langage en friche!
Ne tisse-t-on pas son identité en s'accrochant à des modèles comme à des étoiles ?
J'aime à construire ma vie comme un roman...et diriger mon rêve éternel au lieu de le subir.
Réinventer sa vie pour en faire une œuvre d'art et la danser.
La plupart des moments de notre vie tombent vite dans l'oubli, comme des lambeaux dans l'entonnoir du temps.
Sache que ce sont les vagues de l'Amour qui font tourner la roue des cieux. Sans l'amour serait inanimé.
Chaque atome est épris de cette perfection et se hâte vers elle.
A chaque instant retentit de tous cotes l'appel de l'Amour.
Soyez réceptif aux appel de l'amour...
N'est-il pas toujours temps d'aimer ?
L'amour plus fort que la mort : voila l'ultime vérité que minuit carillonne au cœur des ténèbres !
Tout l'univers danse l'amour.
La poésie confère un parfum d'éternité aux choses et aux circonstances de la vie.
Le poète voit la gloire de l'être dans toute chose, même la plus infime ou la plus banale aux yeux des mortels.
Il n'est pas nécessaire que la méditation nous élève dans des régions supérieur.
Il suffit que nous nous arrêtions sur ce qui nous est proche, ce qui concerne chacun de nous : ici et maintenant.
Lâcher prise et laisser être : telles sont les deux portes de la méditation.
Lâcher prise pour laisser être.
Faites un bref retour sur vous-même et comptez par exemple le nombre de code qui encombre les casiers de votre esprit !
J'en dénombre en moi plus d'une dizaine : numéros de téléphone, mots de passe, code cartes bancaires...
Leur oubli constitue un péché immédiatement sanctionné par l'ordinateur ou la machine qui délivre les billets. L'erreur fatale est l'oubli de l'être et non pas une absence de mémoire face à l'avoir.