Citations de J`aime lire (32)
"Je lui ai tendu le petit singe noir en me disant qu’on avait bien choisi parce qu’elle lui ressemblait un peu, finalement."
Odieux ce racisme décomplexé, surtout que cet ouvrage est destiné aux enfants.
"_Tout le monde veut que vous restiez ici, murmura Adeline, sauf le père Vachon naturellement. C'est le plus sale caractère du village.
_Ne t'inquiète pas. Il ne résistera pas longtemps à mon fauteuil.
Le lendemain, en effet, Jacquet et sa fille virent passer Vachon dans le fauteuil ! Il gesticulait en riant. Il faillit écraser une poule et frôla le bord de la mare.
_Morbleu ! dit Jacquet. Vachon n'avait pas ri depuis cinquante ans ! Ce Léonardo est un génie !"
Savéria l'embrassait vite entre les deux oreilles en disant :
- Je n'ai pas besoin de mots pour savoir que tu m'aimes. Et moi aussi, je t'aime !
Ce n'est pas qu'il soit désagréable, notre monde; Tout y est lugubre à souhait : les galeries sombres, les racines d'arbres qui pendent jusqu'au sol, les crânes poussiéreux des ossuaires... Mais notre existence manque de piment. Alors, accompagner mes parents à leur travail, ça sortait de l'ordinaire !
- Papa, comment un simple ver de terre peut-il remplir cette mission ?
- Hum, eh bien ...
Le président lui-même ne savait pas trop quoi répondre. (Mais pas d'inquiétude, tout cela sera expliqué au chapitre 5.)
A l'école, Ric n'a jamais envie de jouer avec personne. Il reste tout seul dans son coin, et il a toujours l'air grognon.
- Papa, comment un simple ver de terre peut-il remplir cette mission ?
- Hum, eh bien ...
Le président lui-même ne savait pas trop quoi répondre. (Mais pas d'inquiétude, tout cela sera expliqué au chapitre 5.)
- Heu, excuser moi, savez-vous où ce trouve le capitaine ?
- C’est pour quoi ?
- J’aimerais lui parler...
- J’écoute.
- Excuser-moi, mais c’est au capit...
- Je suis le capitaine !
- N'importe quoi ! rugit Cradok. Vous êtes peut-être les rois des bonnes manières, mais vous ne savez pas plus rigoler que des hérons constipés !
- Peut-êêêtre, mais vous, vous avez des maaanières de sangliers ...
Ça me faisait peur que la vie soit parfois, pour les enfants, aussi cruelle en vrai que dans les histoires...
Un bébé, normalement, ça met neuf mois à arriver. Le nôtre, on l'a attendu plus d'un an ! Enfin, surtout nos parents. Parce que Jeanne et moi, au bout de trois mois, on en a eu un peu marre. On avait d'autres choses à attendre, quand même: Noël, nos anniversaires, l'audition de piano de Jeanne, ma compétition de judo, les vacances, tout ça.
Il savait tout, Corbillon, c’est fou ! Mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid d’être le plus fort. Il répondait toujours du bout des lèvres, d’un air triste, comme pour dire : " Je sais tout, alors je réponds à tout. Mais si un jour il pouvait enfin se passer quelque chose de nouveau ici… "
Et un jour, il s’est vraiment passé quelque chose de nouveau. C’était un lundi. On fixait tous la pendule en se posant la même question : les aiguilles atteindront-elles quatre heures et demie avant que la maîtresse ne nous interroge sur les triangles quelconques ? Pourquoi étudier ces affreux triangles, quand il y a tant de choses passionnantes à étudier : le foot, les billes, les copains, les chewing-gums gagnants?
Quatre heures et vingt-quatre minutes. Soudain, la maîtresse a demandé :
-Bon, nous avons juste le temps de réciter la règle des triangles quelconques. Qui lève le doigt ?
Lever le doigt ? Surtout pas ! On restait tous raides comme des bouts de bois.
Les autres apprentis, un peu moqueurs au début, s'étaient vite calmés devant l'évidence de son talent. Ils la considéraient à présent comme leur égale, même si, pour certains, c'était plutôt bizarre de voir une fille s'agiter au sein de leur bande bruyante, crasseuse et rustre.
Ça va t'entraîner pour ton métier d'espion, m'a consolée Noël. Quand on l'envoie en mission, James Bond laisse toujours sa mère à la maison.
Papa m'a expliqué que Maman et lui travaillaient souvent sur des chantiers de non-restauration, dans le monde des mortels. Leur rôle consiste à hanter les batiments en ruine pour empêcher les humains de les réparer.
On a fait deux merveilleux enfants. Alors, le troisième, on s'est dit qu'on n'avait peut-être pas besoin de le faire... Il existe déjà dans le monde des milliers d'enfants tout faits qui n'ont plus de parents. Alors, on a pensé qu'on pourrait accueillir un de ces enfants-là...
Tout ça, c'est encore parce que nous, les Français, on a perdu la guerre. Alors les Allemands ont coupé la France en deux. Ils ont gardé une grosse part pour eux et en ont laissé une petite pour les Français. La frontière entre les deux parts s'appelle la ligne de démarcation.
Alors j'ai pensé au renard de la dictée, tapi dans le ventre de l'enfant. J'ai essayé d'imaginer, moi aussi, ce qui me serrait tellement le cœur.
Ça parle d'un enfant qui a faim. La faim est comme un renard tapi au fond de son ventre. Quand elle est trop forte, ce renard le mord...
Cela change tout quand, dans le noir de la nuit, on voit briller la lumière d'un ami !