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Citations de James Dashner (646)


Il avait tout de même des scrupules, ce qui était absurde : il avait passé une bonne partie de sa vie à pirater dans le VirtNet sans éprouver la moindre culpabilité. Là, pourtant, c’était différent. Il ne s’agissait plus de piratage ou de codage, mais d’un simple clic. Il avait déjà volé la vie d’un innocent ; lui prendre aussi son existence virtuelle paraissait excessif.
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Ses connaissances étaient le produit d’une intelligence artificielle. Des données et des souvenirs fabriqués. Une technologie programmée. Une existence inventée. Il pouvait retourner la chose dans tous les sens, chaque description sonnait plus mal que la précédente. Il n’y avait rien de réel chez lui, et pourtant il était là, transporté à travers le VirtNet par la Doctrine de Mortalité et transformé en être humain authentique. En organisme vivant, qui respirait. Il avait volé une vie. Pour devenir une chose à laquelle il ne comprenait rien.
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-De quoi j'ai l'air?
-De la fille la plus moche que j'ai jamais vue, répliqua Minho. Remercie le ciel d'être un mec.
-Merci.
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Il continuait à percevoir son absence ; comme quand on se réveille un jour en sentant un trou dans sa bouche à la place d'une dent.
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C'est ainsi que tout commença. Il entendit la voix de Teresa, lointaine comme s'il se trouvait au fond d'un tunnel obscur. Son sommeil était devenu un liquide épais, visqueux, qui l'enserrait de toute part. Il avait l'impression d'être coupé du monde, paralysé par la fatigue. Il n'arrivait pas à se réveiller.
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- Teresa, j'ai pensé à toi chaque seconde depuis qu'ils t'ont enlevée. Tu...
Elle ne le laissa pas terminer. En deux rapides foulées, elle vint se planter devant lui, le saisit par les épaules et l'attira contre elle. Stupéfait, Thomas la prit dans ses bras et la serra si fort qu'il craignit même de l'étouffer. Elle pose les mains sur sa nuque, sur ses joues, pour l'obliger à la regarder.
Ils s'embrassèrent. Thomas sentit une explosion dans sa poitrine, consumant la tension, la confusion et la peur qui s'y accumulaient. Et le chagrin qu'il ressentait encore quelques secondes plus tôt. Tout à coup, il eut l'impression que rien n'avait plus d'importance. Et n'en aurait jamais plus.
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– Je ne peux vous promettre qu’une seule chose. Quand vous saurez pourquoi on vous a fait endurer tout ça, et pourquoi il est si important que vous soyez aussi nombreux à vous en être sortis, vous comprendrez.
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Marcher. Souffler. Endurer la chaleur.
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On aurait dit des fantômes. En colère, affamés, sinistres ; des êtres qui n'avaient jamais été heureux de leur vivant, et qui l'étaient encore moins dans la mort.
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Thomas entendait une musique, beaucoup plus forte maintenant, rythmée, avec une basse puissante, des percussions soutenues et des sons de guitares saturés. [...] Apparemment les fondus ne s'intéressaient pas qu'au nez des gens. Thomas comprit que tous ces bruits n'avaient rien à voir avec ses amis.
- On ferait mieux de se tirer, dit-il
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Il réfléchit et se demanda ce qui était le pire : se dire qu'on les enfermait à l'intérieur, ou qu'on voulait les protéger de ce qui se trouvait à l'extérieur.
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- Pourquoi tu m'as réveillé ?
- Quoi, tu n'aimes pas commencer la journée en découvrant mon visage amical penché sur toi ?
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L’avenir de l’espèce humaine passe avant tout. Chaque mort, chaque sacrifice en vaut la peine.
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- Les variables, expliqua l'homme-rat. Tout ce qu'on t'a fait a été soigneusement calculé par nos psys et nos médecins. Dans le but de stimuler des réactions dans la zone mortelle, où la Braise cause ses ravages. Pour étudier les schémas de tes différentes émotions et réflexions. Pour voir comment elles fonctionnent en présence du virus. Nous essayons de comprendre pourquoi, chez toi, il n'y a aucun effet débilitant. Le but ultime de l'expérience est d'établir les schémas de cette zone, Thomas. De cartographier tes réactions cognitives et psychologiques afin d'établir le modèle d'un traitement. Nous faisons tout ça pour le remède.
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Je préfére encore me choper des coups de soleil que de me faire bouffer la tête par une boule d'acier.
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WICKED is good, le méchant est bon.
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Quelqu’un prit la parole :
— Content de te voir, tocard. Bienvenue au Bloc.
Thomas n’oublierait jamais ces mots.
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Maintenant, tu sais ce qui rôde à l’intérieur du Labyrinthe, mon pote. Comme ça, tu as compris qu’on n’est pas là pour rigoler. Te voilà dans le Bloc. On compte sur toi pour nous aider à faire ce qu’on attend de nous.
— À savoir ? interrogea Thomas, qui avait très peur d’entendre la réponse. Newt le dévisagea bien en face. Thomas put distinguer les moindres détails de son visage, de sa peau et de son front barré d’un pli sévère.
— Trouver la sortie de ce foutu Labyrinthe pour rentrer chez nous, dit Newt.
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Thomas repensa au tatouage derrière son cou qui le terrifiait.
- Peut-être qu'en disant "vous", elle [une fondue] ne parlait pas de nous, suggéra-t-il en indiquant sa nuque avec le pouce. Peut-être qu'elle ne parlait que de moi. Je n'ai pas bien vu qui elle regardait.
- Comment veux-tu qu'elle t'ait reconnu ? rétorqua Minho. De toute façon, ça ne change rien. Si quelqu'un essaie de te tuer, ou moi, ou n'importe lequel d'entre nous, c'est comme s'il s'en prenait à nous tous. Pas vrai ?
- C'est trop mignon, ironisa Poêle-à-frire. Va donc mourir avec Thomas ! Pour ma part, je préfère me tirer et vivre avec le poids de la culpabilité.
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- [...] C'est là qu'on vit maintenant. C'est toujours mieux que vivre sur un tas de plonk. (Il fit la grimace, anticipant peut-être la prochaine question de Thomas). Le plonk, c'est le caca. A cause du bruit qu'il fait en tombant dans le pot de chambre.
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