Citations de James Redfield (95)
Il sourit, et s’assit sur un banc en face de moi.
– Les dakini sont en train de vous aider.
– Je ne comprends pas. Qui sont-ils ? Wil a laissé à Yin un mot dans lequel il mentionne leur nom, mais je n’en avais jamais entendu parler auparavant.
– Ils appartiennent au monde spirituel. Habituellement, ils apparaissent sous des traits féminins, mais ils peuvent choisir n’importe quelle forme. En Occident, vous les appelez des anges, mais ils sont beaucoup plus mystérieux que vous ne le croyez. Seuls les habitants de Shambhala les connaissent vraiment. D’après les contes et les légendes, ils se déplacent en se servant de la lumière de Shambhala.
Une chose est certaine. Si ceux qui croient au pouvoir de la Vision doivent changer quelque chose, il faut qu’ils agissent tout de suite, au début de ce nouveau et mystérieux millénaire. Cette situation m’angoissait un peu. Nous avions la chance de vivre à la fois un changement de siècle et le début d’un millénaire. Mais pourquoi cela nous arrivait-il ? Pourquoi notre génération précisément ? J’avais l’impression que des réponses importantes me manquaient encore.
Notre génération, elle, affrontait d’autres problèmes, davantage liés à notre attitude devant la vie et au fait que nous sommes constamment ballottés entre l’optimisme et le désespoir. Nous entendons sans arrêt des prédictions sinistres, on nous bombarde de statistiques alarmantes : le mode de vie occidental est menacé, l’atmosphère se réchauffe, les terroristes possèdent des arsenaux de plus en plus importants, les forêts se meurent, la technologie, rend nos enfants fous en les projetant dans un monde virtuel, etc. – affirmations qui risquent toutes de nous détourner des questions essentielles, de nous inciter à poursuivre des objectifs irréalistes et stériles.
Quand j’ouvris les yeux, je me trouvais dans un lieu baigné par une lumière bleue ; j’éprouvai un sentiment désormais familier de bien-être et de paix.
Wil se tenait à ma gauche et, comme les fois précédentes, il semblait soulagé et très content de me revoir. Il s’approcha de moi, et murmura :
– Tu vas adorer cet endroit.
– Où sommes-nous ? Demandai-je.
– Observe plus attentivement.
La soirée avait été passionnante, mais je demeurais sceptique quant à la possibilité d’une transformation culturelle radicale. Comme beaucoup de mes contemporains, je m’étais laissé prendre par l’idéalisme social des années soixante et soixante-dix, et même par la curiosité spirituelle des années quatre-vingt. Il était difficile de juger de ce qui se passait vraiment sous nos yeux. Quel type d’information nouvelle pouvait bien suffire à transformer le monde ?
Dès cette époque j'ai triplement été frappé par le niveau minable d'écriture, du scénario et surtout par le contenu variablement pseudo spirituel ou pseudo plagiaire de la vénérable métaphysique poétique chamane. Le fait que ce torchon ai eu autant de succès en dit long sur l'effondrement de la culture populaire et son remplacement par le neuro marketing de l'âge des nouilles (le new age).
La douzième intégration déclare que si un nombre suffisant d'entre nous demeure dans l'alignement et dans la Présence, l'humanité prendra conscience du Plan.
Depuis le milieu du XXe siècle, le soufisme a attiré un grand nombre d’adeptes, en Europe comme dans les deux Amériques, des gens qui désiraient une réalisation spirituelle authentique sans les contraintes de la vie monastique. La truculence, l’humour et la liberté d’expression du soufisme, la dimension imaginative de ses grands philosophes et la richesse de ses pratiques attirent de plus en plus d’hommes et de femmes. Plusieurs maîtres actuels ont fait oeuvre de pionniers en adaptant l’enseignement du soufisme à la société moderne, notamment l’écrivain iranien Idris Shah et l’Indien Azrat Inayat Kahn avec son fils Pir Vilayat Khan. Ces hommes et d’autres qui n’étaient pas soufis, comme le Russe Gurdjieff et son disciple Ouspensky, ont rassemblé autour d’eux des groupes voués à la méditation, à la connaissance de soi et à des exercices dévotionnels directement inspirés des écoles ésotériques sou fies. .
La soirée avait été passionnante, mais je demeurais sceptique quant à la possibilité d'une transformation culturelle radicale. Comme beaucoup de mes contemporains, je m'étais laissé prendre par l'idéalisme social des années soixante et soixante-dix et même par la curiosité spirituelle des années quatre-vingt. Il était difficile de juger de ce qui se passait vraiment sous nos yeux. Quel type d'information nouvelle pouvait bien suffire à transformer le monde ? Cela paraissait idéaliste et un peu délirant.
Le prêtre m'a affirmé que ce serait une sorte de renaissance de la conscience, une renaissance qui s'opérerait sur une certaine durée. Elle ne serait pas d'essence religieuse, mais spirituelle. Nous sommes en train de découvrir quelque chose de neuf sur la vie humaine, sur le sens de notre existence, et, selon le prêtre, cette découverte va changer profondément notre culture.
J'ai le sentiment de m'être éveillé et de voir dans le monde un lieu mystérieux qui nous offre tout ce dont nous avons besoin si seulement nous éclaircissons notre passé et suivons le bon cheminement.
- Et ensuite ?
- Nous sommes prêts à déclencher l'évolution.
- Comment faisons-nous ?
- En gardant présentes à l'esprit les questions de notre vie. En recherchant une directive soit dans un rêve, soit dans une intuition, soit dans une pensée, soit dans l'iridescence du monde environnant.
Il n'y a qu'un seul moyen.Chacun doit repenser à son enfance,à sa famille,et chercher à comprendre ce qui s'y passait.une fois que nous avons pris conscience de notre mécanisme de domination nous pouvons entrevoir la vérité sur notre famille,le secret qui se cache derrière la lutte pour l'énergie.Une fois que nous avons découvert cette vérité,elle donne de l'énergie à notre vie,car elle nous apprend qui nous sommes,quel chemin nous nous trouvons,ce que nous sommes vraiment en train de faire
Un manuel de développement personnel basé sur des notions psycho-spirituelles assez basiques, le tout déguisé en roman, pour mieux faire passer la pilule. Comme bon nombre d'écrivains new-age, James R. ne cherche pas à argumenter, à construire, mais à ériger des lois dites spirituelles, indiscutables et sortant de nul-part.
L'important, pour ces auteurs, n'est pas le résultat le résultat à long terme, et encore moins la vérité, mais le mouvement généré à court terme, l'emballement, l'émotion suscitée ! Et le nombre délirant de stages et de conférences qui ont pu être organisé dans les 10 ans qui ont suivi ce livre, que des dizaines de milliers de personnes ont suivi de par le monde, et dont on ne parle plus du tout aujourd'hui...
[...] chaque fois que quelqu'un croise notre
route, il porte un message pour nous. Les rencontres de pur hasard n'existent pas. C'est notre manière de répondre à ces rencontres qui détermine si nous recevrons ou non le message. Si, lorsque nous parlons avec celui qui croise notre chemin, nous ne voyons pas le message qui se rapporte à nos questions, cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas de message. Seulement que nous ne l'avons pas découvert.
Thomas More écrit, dans the Care of the Soul :
Il y a le "but" du chemin de l'âme -sentir l'existence ; non pas pour surmonter les luttes et les peurs du quotidien mais pour connaître la vie de première main, pour exister pleinement dans le contexte... Mais la seule chose à faire c'est d'être là où vous êtes en ce moment précis, de regarder parfois autour de vous dans la pleine lumière de la conscience, parfois en restant confortablement dans l'ombre profonde du mystère et de l'inconnu... Il n'est probablement pas tout à fait correct de parler du chemin de l'âme. Il s'agit plutôt d'une promenade sans objectif prédéterminé.
P 207
Tu sais, nous avons recueilli beaucoup d’informations sur l’évolution de l’humanité, sur la façon d’être constamment en éveil, de nous laisser guider par l’intuition et les coïncidences, de progresser grâce à elles. Chacun de nous a reçu la mission de conserver la nouvelle Vision. Mais nous ne la mettons pas en pratique au niveau où nous pouvons agir. Il nous manque encore un élément.
Il a été le premier à pressentir cette relation, et toutes les recherches actuelles confirment son intuition. Mais je n’en ai jamais parlé avec lui. D’abord, je me suis demandé pourquoi j’étais née dans cette famille et pourquoi mon père se comportait de cette façon. Mais j’ai fini par accepter le fait : mes parents possédaient exactement la combinaison de trait de caractère et de centres d’intérêt qui ont influencé ma propre évolution. C’est pourquoi quand j’étais jeune, j’appréciais tellement leur compagnie.
– Savez-vous ce que pensent de la situation actuelle, les millénaristes et les adventistes, ceux qui énoncent la fin du monde ? demanda-t-il. J’ai réalisé une enquête vraiment passionnante sur eux, il y a plusieurs années.
– Non, dis-je pour l’encourager à continuer.
– Ils étudient les prophéties cachées dans la Bible, spécialement le Livre de l’Apocalypse. D’après eux, nous vivons ce qu’ils appellent les derniers jours, l’époque où toutes les prédictions se vérifieront. Les conditions historiques sont mûres : le Christ va revenir et créer un royaume céleste sur terre. Mais, avant que cela ne se produise, la planète subira, une série de guerres, de catastrophes naturelles et de cataclysmes annoncés dans les Écritures. Ils connaissent toutes ces prédictions et passent leur temps à observer très attentivement les événements mondiaux, dans l’attente du prochain événement programmé.
- Je vais vous accompagner jusqu’à la source, proposai-je. Je ramassai mon sac à dos et, tandis que nous descendions le coteau, il me demanda :
– Savez-vous où allait votre amie ?
– Non.
– À la recherche d’un espace mystique ? Du pays de l’utopie ? Lança-t-il avec un sourire cynique.
Je me rendis compte qu’il voulait me provoquer.
Mais je vous dis juste ceci : la perception de la beauté est une sorte de baromètre qui annonce à chacun de nous s’il est prêt ou non à percevoir l’énergie. C’est clair, parce que, si vous observez cette énergie, vous verrez qu’elle fait partie du même continuum que la beauté.