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Citations de James Renner (46)


— Les histoires ont de la magie en elles, et c’est pour ça que la première chose que fait tout dictateur est d’interdire celles qui ne sont pas d’accord avec lui. Il n’y a jamais eu que les histoires pour faire changer les choses.
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— Il y a des armes qui sont de simples pensées… Les préjugés, sachez-le, peuvent tuer, et les soupçons, détruire.
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— Les guerres font des fabricants d’armes des milliardaires. La cupidité était un instinct dont les humains ne s’étaient pas défaits en évoluant. C’était le virus dans leur code.
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— Oh merde ! Oh merde !
— Paige ! s’écria sa mère. On ne dit pas de gros mots, putain !
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Cole : "Des chiens des Catskills." A refusé d’en dire plus. Des chiens ? Les chiens des Baskerville ? Vais me renseigner.
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Le truc, c’est que la mémoire est une affaire de confiance. On doit se fier à l’idée que ce dont on se souvient est la réalité. Et on doit se fier aux souvenirs des autres pour les choses qu’on n’a jamais vues. Comme l’époque où le réservoir Berlin a été construit. C’est flippant, quand tu y penses.
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Des trucs sur la mémoire. Comme quoi on peut se fier à aucun de nos souvenirs. Par exemple, il y a cette expérience qu’ils ont faite avec un groupe d’étudiants. Ils leur ont montré une vidéo d’une scène de cambriolage. Un mec vole des trucs dans la chambre d’une femme. Puis ils ont distribué à tout le monde un questionnaire sur ce qu’ils avaient vu. Ce qu’ils se rappelaient. Sauf que la manière dont ils posaient les questions leur a fait se rappeler les choses de façon différente. Une des questions était : “Combien de boucles d’oreilles le cambrioleur a-t-il volées ?” Tous les étudiants ont répondu différemment. Mais c’est pas ça le plus flippant.
— C’est quoi ?
— Le cambrioleur n’avait pas volé une seule boucle d’oreille. Il avait pris des colliers, des culottes, tout ça. Mais pas de boucles d’oreilles. Les questions leur ont fait se rappeler les choses de façon différente.
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- C’est quoi, l’histoire ? – Usurpation d’identité. Et je suppose qu’on pourrait parler de « suicide non résolu ». Un vieil ermite qui a reçu un plomb dans le ventre puis, apparemment, s’est coupé lui-même les doigts et les a passés au mixeur. Il s’est vidé de son sang au lieu d’appeler les secours. – L’Homme de Primrose Lane ? – Tu en as entendu parler ?
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La rue se termine en un cul-de-sac où tout le monde est plus ou moins au courant de ce qui se passe chez tout le monde. C'est un de ces endroits où on vous salue de la main quand vous passez en voiture.
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Jouer avec l'histoire ne fait qu'embrouiller la notion de libre arbitre. A-t-on encore son libre arbitre dès lors qu'on connaît les conséquences de chaque choix? Ne sont-ce pas ses mystères qui rendent la vie digne d'être vécue?
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Quand Sherlock Holmes avait besoin de renseignements, il demandait à une armée d’enfants des rues de tendre l’oreille. Les Irréguliers de Baker Street, il les appelait. Il savait que ces gamins étaient capables de couvrir plus de terrain que n’importe quel homme seul. J’en suis venu à considérer ces limiers d’Internet comme mes propres Irréguliers.
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Il savait qu'elle lui mentait. Les portables ne marchent pas dans la montagne, pas si haut. Il lui offrit de l'amener jusque chez lui, juste à côté. Elle refusa, aussi la laissa-t-il près de sa voiture et parcourut-il la dernière trentaine de mètres qui le séparait de sa maison. Il gara son bus à côté de son garage pour pouvoir observer la jeune femme depuis son allée. Puis il rentra chez lui, demanda à sa femme de signaler l'accident et retourna à son véhicule remplir la paperasse quotidienne pour First School, le groupe scolaire qui l'employait.
Sept minutes plus tard, la police arrivait. Entre-temps, la jeune femme avait disparu.
Il était 19h45, le 9 février 2004.
C'était le dernier moment de paix que devait connaître Butch Atwood
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C’était quand il n’avait rien pour retenir son attention que les ennuis commençaient.
Je le comprenais. Moi qui étais trente ans plus loin que lui sur la route de la vie, je succombais encore facilement à la frustration et à la déprime quand je n’avais pas un article urgent à rendre. Sans la structure rigide du journalisme, je devenais de plus en plus fébrile.
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On ne prend pas du dentifrice blanchissant ou sa pilule contraceptive quand on a l’intention de se suicider.
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La famille des disparus a souvent besoin de quelqu’un d’un peu moins affecté par l’événement pour prendre les choses en main. Plus on se rapproche de la victime, plus la douleur est profonde.
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Le mieux qu’un bon reporter puisse faire, c’est rassembler toutes les données disponibles et présenter toutes les facettes de l’histoire. Et vous savez quoi ? Même ainsi, l’article sera mensonger. Parce que, invariablement, il y aura un nom mal orthographié ou un petit détail compris de travers.
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Elle était brune. Avec un corps moelleux et des formes agréables à voir. Pas plantureuse, mais bien portante. J’ai remarqué aussitôt que son regard était différent. Elle n’était pas là pour racoler, comme les autres. Ou alors elle était plus douée.
Je lui ai payé un verre. Vodka-pamplemousse, si je me rappelle bien. Et on a parlé un peu. Elle venait de Virginie-Occidentale, aimait lire. À l’époque, j’étais en pleine lecture de Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, de Stieg Larsson. C’était avant que son thriller devienne un phénomène de mode littéraire
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La vérité est si rare qu’il est délicieux de la dire.
Emily Dickinson
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Oublier nous permet de faire la part des différents moments. Plus un souvenir est lointain, plus il s’estompe.
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Jack avait employé le terme « paranoïa » de manière abusive toute sa vie. Alors que ce n’est pas quelque chose d’anodin. Ce n’est pas croire que votre collègue cherche à vous voler votre poste ou que votre professeur baisse subjectivement vos notes parce qu’il ne vous aime pas. La paranoïa est une maladie. Essayer de trouver le moindre sens dans ce que disait Cole était comme écouter parler anglais quelqu’un qui aurait détourné certains mots pour leur attribuer un sens nouveau. Comme tenter d’avoir une conversation avec un Irlandais en étant Américain, et aussi ivre que lui.
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Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville).

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