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3.38/5 (sur 39 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 13/12/1972
Biographie :

James Twining a passé la plus grande partie de son enfance en France après que sa famille ait bougé à Paris lorsqu’il avait quatre ans.

Il est retourné en Grande-Bretagne à l’âge de 11 ans. Il est diplômé en littérature française à Oxford.

Il a écrit son premier thriller en 2008.

Il vit actuellement à Londres avec sa femme et leurs enfants.

Source : zonelivre.fr
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Interview de James Twining (en anglais)


Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Quelques années plus tôt, les maisons Christie’s et Sotheby’s avaient été mises en cause dans le cadre des lois antitrust à cause d’ententes illicites sur le prix des commissions, prix qui auraient été fixés au cours de rencontres secrètes à l’arrière de limousines ou entre deux avions. D’énormes amendes et même des peines de prison en avaient résulté, même si Norman Watkins, le prédécesseur de Hudson, avait réussi jusque-là à échapper à la prison en refusant de rentrer aux États-Unis. Aujourd’hui, les écuries constituaient donc un lieu de rendez-vous parfaitement discret pour Hudson et Cole qui, dans le contexte actuel, ne pouvaient prendre le risque d’être vus ensemble.
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― Qui est à l’intérieur ? demanda Tom en indiquant le château d’un mouvement de la tête.
― Qui n’y est pas, vous voulez dire, rétorqua Dorling d’un air lugubre. Le propriétaire, l’équipe médico-légale, la flicaille locale.
L’argot semblait forcé et s’associait mal avec le style de Dorling. Tom se demanda si lui aussi était gêné de leur passé commun et s’il s’agissait là d’une tentative d’ériger un pont pour combler le fossé qui les séparait. Auquel cas, Tom appréciait l’effort, même si la démarche était assez maladroite.
― Oh, et également ce petit merdeux agaçant de la brigade contre les crimes organisés du Yard.
― Petit merdeux agaçant ? Vous voulez dire Clarke ?
Tom éclata de rire. La description s’avérait en effet tout à fait pertinente, même si Tom soupçonnait que c’était là un terme que Dorling utilisait régulièrement pour décrire quiconque n’avait pas fréquenté les mêmes écoles que lui ou n’était pas admis pas dans son cercle de relations de Chelsea.
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Le couteau mordit dans sa paume et le sang jaillit de la profonde entaille, coulant le long de ses doigts, chaud et poisseux. Il venait à peine de terminer quand le portail s’ouvrit brusquement.
― Está allí. Te dijé que le iba a encontrar. ¡Venga! ¡Venga! Antes de que se vaya. Il est ici. Je t’avais dit que je le trouverais. Vite ! Vite ! Avant qu’il ne s’échappe.
Il releva la tête et reconnut le petit garçon qu’il avait porté sur ses épaules et qui pointait vers lui un doigt triomphant, un éclat cruel dans le regard.
Ses cheveux blonds brillaient comme des flammes dans l’obscurité.
Cinq hommes se précipitèrent sur lui et l’immobilisèrent sans peine, tordant son bras droit dans son dos et le poussant à genoux.
― Croyais-tu réellement pouvoir nous échapper, Rafael ? interrogea une voix derrière lui.
Il ne répondit pas, sachant que c’était inutile.
― Relevez-le.
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La société de Dorling, des experts agréés en matière de sinistres, représentait la première étape pour les assureurs de la Lloyd’s lorsqu’ils devaient enquêter sur une grosse déclaration de vol. Or, cette société avait coopéré avec la police sur d’innombrables larcins qu’elle suspectait Tom d’avoir commis pendant les dix années de sa carrière de voleur d’œuvres d’art – le meilleur dans sa partie aux dires de certains. Tout cela avait changé l’année précédente, lorsque la rumeur avait couru que Tom et son vieux receleur, Archie Connolly, étaient passés de l’autre côté de la barrière et conseillaient maintenant les musées et autres galeries sur les mesures de sécurité à prendre, aidant même à l’occasion à retrouver les pièces perdues ou volées.
Aujourd’hui, ceux-là mêmes qui, pendant des années, avaient tenté de les mettre sous les verrous, leur couraient après pour obtenir leur aide.
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La foule, qui se serrait sur près de dix rangs de chaque côté de la rue, se rua en avant contre les barrières en fer qui la retenait, luttant pour mieux voir.
Au milieu, les pavés sombres formaient une rivière noire dont la surface luisait sous les lumières vacillantes.
L’homme se laissa porter par la masse en haleine, se réfugiant dans la chaleur confortable de l’anonymat qu’elle lui procurait. Il scrutait nerveusement les visages qui l’entouraient, indifférent à la procession qui approchait. Les avait-il semés ? Ils ne pourraient sûrement pas le retrouver ici.
Le bord poli d’une lanterne tenue par une femme lui renvoya son reflet : sa peau tannée, ses yeux noirs brillant comme des charbons ardents, ses mâchoires prononcées, sa bouche telle une balafre rouge sang, sa crinière blanche échevelée.
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Tout commença par un murmure, un frémissement à peine exprimé d’anticipation réfrénée parcourant la foule impatiente.
― Pronto, pronto estarará aquí. Bientôt, bientôt elle sera là.
Mais le murmure s’évanouit presque aussi vite qu’il était né, arraché sur leurs lèvres par un vent capricieux, et il s’envola loin au-dessus de leurs têtes dans la nuit chaude, ballotté nonchalamment par les courants tourbillonnants comme les feuilles d’automne dans un parc.
À sa place, s’éleva le son distant d’une seule trompette, son cri plaintif, presque féminin, se répercutant le long de la rue sinueuse et pavée. Cette fois, les gens ne cherchèrent pas à dissimuler leur excitation ni leurs visages éclairés d’une étrange lueur.
― Ahora viene. Viene La Macarena. Elle arrive. La Macarena arrive.
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Au moment où la voiture s’arrêta, un rayon de lumière troua le ciel maussade et les murs en grès du château s’illuminèrent sous la lueur, reflet rose inattendu parmi les verts antiques des collines et des bois environnants.
Tom Kirk descendit du véhicule. Devant lui, le cordon bleu et blanc de la police claquait dans le vent glacial, barrant l’accès aux deux volées de marches qui, face à face, remontaient jusqu’à l’entrée principale. Avec un frisson, il resserra les pans de son pardessus sombre et en remonta le col de velours noir. D’allure athlétique avec son mètre quatre-vingt-deux et ses épaules larges, il n’affichait pas une musculature impressionnante, mais ses gestes retenus et sa façon de bouger sans mouvements inutiles suggéraient une force maîtrisée assez fascinante à observer.
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C’étaient les yeux qui les trahissaient, ce regard plein de morgue avec lequel ils toisaient le monde comme s’ils n’en faisaient pas vraiment partie. Au début, ce comportement l’avait choqué, indigné même, parce qu’il témoignait d’un dédain naturel pour quiconque ne partageait pas leurs privilèges et leur avenir doré. Mais il avait bien vite compris que derrière ces yeux froids se cachait en fait une vraie colère contre une société dans laquelle, alors que toutes les chances avaient été soigneusement mises de leurs côtés, leurs vies se trouvaient pillées de tout mystère.
De sorte que, loin d’exprimer du mépris, leur expression révélait au contraire un profond dégoût d’eux-mêmes et peut-être même une certaine jalousie.
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Elle descendit de voiture, son long manteau dissimulant sa tenue habituelle de camouflage : tailleur pantalon noir et chemisier blanc.
Pas très excitant, c’est vrai, mais elle avait appris à ses dépens que les gens s’attachaient à n’importe quoi pour vous classer dans une de leurs rigides taxinomies mentales. Et sachant combien il était difficile pour une femme de s’imposer au Bureau, qui plus est pour une Afro-Américaine, elle préférait nettement être considérée comme frigide plutôt que comme un coup potentiel, ce qui, selon l’usage, étaient les deux seuls degrés de l’échelle réservée aux femmes.
D’une certaine façon, cela l’arrangeait – une décision de moins à prendre le matin.
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À mi-chemin, il bifurqua dans une allée où des bannières colorées et des fleurs desséchées se balançaient paresseusement aux balcons bas et affaissés.
Il s’arrêta en dérapant devant un grand portail en bois sur lequel une pancarte indiquait que l’immeuble était en cours de rénovation par l’entreprise Pedro Alvarez. Ce qui signifiait qu’il était vide.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour venir à bout du cadenas. Il entra, et après avoir soigneusement refermé le portail, examina les lieux. Il se trouvait dans une petite cour encombrée d’outils maculés de peinture et jonchée de tessons de carreaux en terre cuite. Un chien avait souillé le tas de sable sur sa gauche.
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