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3.45/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Chicoutimi , 1951
Biographie :

Janik Tremblay est romancière et nouvelliste.

Elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en lettres françaises de l'Université du Québec à Chicoutimi.

Elle a ensuite enseigné pendant vingt ans dans la région de l'Outaouais, tout en poursuivant des études en pédagogie et en communication.

Elle vit à Montréal depuis 1997 où elle se consacre entièrement à l'écriture.

Source : ville.montreal.qc.ca
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Une femme amoureuse trouvera toujours des ressources pour affronter les pires malheurs.
- Tu crois vraiment que l'amour est la solution à tout. On prête trop de bonnes intentions à l'amour. L'amour ce n'est jamais suffisant.
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Tout était si simple avec lui. Pas question d'âge entre eux. Pas question de définir leur attirance. Pas question non plus de partir en peur avec l'amour. Pas question de bonheur, cette obsession du bonheur à tout prix. Quand on arrive à ne pas pleurer, ce n'est déjà pas si mal. Si l'amour vient, qu'il vienne mais avec ses hauts et ses bas, comme le véritable amour.
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Son baccalauréat d'ingénieur sous le bras, Vincent était parti à l'aventure de l'autre côté des choses. A défaut de comprendre sa vie, peut-être comprendrait-il sa mort.
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L'immeuble des Larrivée était un phare, un refuge. Chacun y amenait ses deuils, ses manques, ses peines, ses douleurs, ses tristesses et ses secrets. C'était une maison compréhensive et tolérante. Pleine de bonté et de bienveillance. Est-ce que le rire était bienvenu dans cette maison où les fantômes rasaient les murs ? Cette maison, qui laissait entrer le malheur, avait-elle le pouvoir de s'en accomoder ? (p. 89-90)
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La main de Jeanne dans celle de Nicolas. Une étreinte permanente. Jeanne se dit qu'elle n'avait que vingt cinq ans et que le bonheur existait. pourquoi en douter ?
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Elle ne s’était pas rendue compte que Pierre Latour était un naufragé de l’amour. Isabelle avait parlé lentement, le regardant toujours, comme hypnotisée. Ses doigts avaient balayé les miettes de pain sur la table. « A partir d’aujourd’hui, je ne bois plus », lui avait-il avoué en riant. A ce moment, il n’avait pas su interpréter le changement qui s’était opéré chez Isabelle. Ses yeux s’étaient éteints, sa bouche avait affiché un sourire, plutôt un rictus, qui avait accentué les rides qui se creusaient autour de sa bouche. « Encore une phrase extrême », avait-elle pensé. Isabelle les avait entendues souvent, ces phrases grandiloquentes qui laissaient présager un avenir heureux. Quelle déception ! « Je ne suis pas un ivrogne dans l’âme », avait-il poursuivi. « Qui l’est ? avait-elle failli lui demander. On le devient, c’est tout. » Isabelle avait eu envie de se lever et de courir à toutes jambes. Des phrases vides de sens. Des phrases dites dans un élan de métamorphose. Comme s’il suffisait de dire les choses pour qu’elles se produisent.
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Il désirait du papier et un stylo. Renouer avec sa vie. Par l'écriture. écrire tout ce qui lui passait pas la tête, et ensuite, faire le tri. Ne conserver que l'éssentiel, c'est à dire que les bons souvenirs. était-ce possible de réinventer sa vie ?
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Jeanne refusait de porter du noir. Elle abhorrait cette couleur. Noir comme la mort. La couleur d'une vérité qu'elle niait. Nicolas n'existait plus et Jeanne n'était que l'ombre d'elle même.
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Charlotte avait décidé d’en finir, mais le couteau ne coupait pas. « C’est le destin », se dit-elle. Elle se mit à rire. Elle se demandait pourquoi elle disait une chose pareille, elle qui ne croyait pas au destin. Elle était sans doute la seule suicidaire dans tout Montréal à trouver comique une tentative de suicide ratée. Etait-elle suicidaire ? Quel horrible mot ! Voulait-elle mourir ou se faire du mal pour ankyloser sa vie et l’empêcher d’avancer ?
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Etait-ce bien elle qui avait mis ces enfants au monde ? Elle se demandait pourquoi ses propres enfants la connaissaient si peu.
Elle s’assit dans sa bergère, près de la fenêtre du salon. Elle balaya du regard la rue grouillante de monde avant de replonger dans le roman d’Anna Gavalda, Ensemble, c’est tout. Elle se dit qu’il y avait plus de solidarité dans ce roman que dans sa propre famille.
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