Janny Wurts

un récit captivant pour un livre génial. Sans que ce soit dit explicitement, on a l’impression de tomber dans un monde asiatique dans toute sa splendeur et sa décadence, même si on reste beaucoup dans ce premier tome du côté de la splendeur. Les intrigues et les complots en font quelque chose de passionnant et on se prend à aimer les personnages peut-être un peut trop. Et personnellement j’admire énormément Mara.

Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les histoires de complot et de survie mais aussi d’honneur, de gloire et de guerre de sang.
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Les plus sombres aspects du pouvoir politique, sont mis en jeu dans un univers asiatico-médiévale de toute beauté.

Une héroïne forte et implacable, ça ne se voit pas souvent !

Et cela donne une trilogie irrésistible, que vous ne lâcherez plus.

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En un seul mot: magnifique

L’univers est beaucoup moins classique et convenu ; on plonge en effet dans un monde oriental, beaucoup plus intrigant et mystérieux. Feist prend ici le soin de bien exploiter ce contexte, ce cadre, et en explore tous les recoins. [...] Le récit a une véritable ampleur, et on se sent véritablement propulsé dans ce monde bouillonnant et en proie au doute.
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Premier tome de "La Trilogie de l'Empire", Fille de l'Empire se situe dans une société proche du Japon médiéval, où de grandes familles et un seigneur de guerre ont élevé la politique au rang d'un art mortel. L'héroïne, Mara, devenue malgré elle chef de famille, est entourée de dangers et ne dispose pas d'alliés.

Il est intéressant de suivre son évolution politique et intellectuelle : d'une jeune fille contemplative, promise à un monastère, elle devient un adversaire redoutable et surtout incontrôlable, car bientôt elle découvre que c'est sa capacité à réinterpréter la tradition, voire à innover, qui est son meilleur atout.

J'adore !

J'adore !

J'adore !

Découverte par hasard au fil de mes balades dans les librairies, je n'ai pas été déçue par ce 1er volet de la Trilogie de l'Empire. J'appréhendais un peu une saga avec une jeune héroïne, ne connaissant rien de la vie, dans un jeu de "guerre" typiquement masculin. D'ailleurs, au vu de la couverture, j'imaginais un 1er tome un peu mièvre mais non Mara est une véritable "guerrière". Ce 1er tome n'est pas un banal récit d'amour, mais bien une histoire de lutte pour le nom des Acomas, le clan de Mara, puisse perdurer et ne pas être écrasé par le jeu de pouvoir mené par ses nombreux ennemis.



A la mort de son Père et de son Frère, Mara devient l'unique héritière du clan des Acomas. Aidée par ses fidèles serviteurs, Nacoya, sa nourrice, Keyoke, le chef de l'armée Acoma et Papéwiao, son fidèle soldat, Mara va devoir apprendre très rapidement le Jeu du Conseil où ses adversaires seront opiniâtres et n'auront de cesse de comploter contre elle. La Dame des Acomas va devoir ruser, manipuler, espionner mais aussi faire preuve de patience pour mettre en place ses plans qui sauveront l'avenir des Acomas.



Ce 1er tome m'a enthousiasmée par son histoire un peu fantastique, son écriture, ses personnages aux coutumes si étranges, ... Je l'ai dévoré l'année dernière et je suis en train de le relire (d'ailleurs exactement à la même période ...). Une rédaction légère, un style fluide, de longs chapitres mais découpés en paragraphes permettant de s'arrêter facilement en cours de lecture. L'histoire est magnifiquement bien construite, elle vous tient en haleine au fil des pages. Elle mêle un univers de fiction complexe inventé par l'auteur mais prenant ses racines dans certains symboles ancestraux du Japon. Les principes Tsurani, tel que l'honneur, le rang et le rôle de chacun dans la société, sa composition ... font penser à l'époque révolue des grands Samouraïs japonais.



Les rebondissements se succèdent et sont menés avec brio par Mara. Cette héroïne, bien que novice dans les jeux de pourvoir, est attachante et pleine de créativité. On aime aussi les personnages secondaires évoluant dans le cercle de Mara. On déteste ses ennemis et on ne peut que leur souhaiter une lente déchéance voire la mort. Les différentes machinations savamment orchestrées par Mara sont pleines d'ingéniosité, de maîtrise de soi et du fameux Jeu du Conseil.



Vous l'aurez deviné, c'est un vrai coup de coeur que je relis pour la seconde fois !!!! Et j'ai toujours cette envie de découvrir le monde de Mara, d'en savoir plus sur les coutumes Tsurani, de voir Mara triompher de ses ennemis.



Je recommande vivement et le lance dans le tome 2 dés maintenant.



Ma note :





8,5/10
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a lire après les chroniques de krondor.

Mara voulait devenir pretresse, lorsqu'elle aprend qu'elle est le dernier membre de sa famille vivante.Elle est la Dame des Acoma.

Cible d'assassins et de complots, elle va devoir protéger sa maison, son honneur, nouer des alliances et survivre au jeu du Conseil, ce jeu essentiel des Tsuranuani.

On retrouve Mara en proie à ses difficultés, prise entre les Minwanabi et d'autres adversaires. Ce tome voit l'apparition des esclaves barbares, provenant de Midkemia, un autre monde. Parmi ceux-ci, Kevin, personnage atypique dans l'environnement tsurani, qui saura conquérir le cœur de sa maîtresse, Mara des Acoma. Le point de vue de l'esclave barbare irrévérencieux est rafraîchissant et le choc des cultures, opposant tsuranis et midkemians, offre de savoureuses situations. Jusqu'à ce que Mara des Acoma décide de prêter l'oreille aux dires de ce barbare et de se servir de ces concepts étrangers pour chambouler les traditions, et renforcer sa famille.

L'intrigue et les jeux de pouvoirs se complexifient et la fiction nous fait plonger au cœur des alliances et machinations des seigneurs, au détriment peut-être des rebondissements et retournements de situations, qui semblent plus dus à la chance et à d'heureuses circonstances qu'à l'aboutissement d'une machination longuement et soigneusement préparée par Mara, comme précédemment. En revanche, les scènes d'action effrénées sont plus présentes, et c'est appréciable!



L'éviction des barbares et notamment de Kevin s'est faite trop rapidement et facilement à mon goût. Certes, Mara cherche à les libérer et à renvoyer Kevin dans son monde natal depuis un certain nombre de chapitres, mais la proclamation impériale arrive trop à-pic et survient trop brutalement; ce personnage central semble être supprimé de la scène simplement pour le confort du récit.

Je ne désespère pas toutefois de les retrouver dans le tome suivant!



Plus dur, plus complexe, et plus impitoyable, ce tome poursuit parfaitement la ligne dessinée dans Fille de l'Empire; un roman que je recommande, tout comme le premier!
Lien : http://encres-et-calames.ove..

Le début donne le ton: une intrigue faite de réflexion. L'incipit cueille Mara des Acoma alors que sa famille est au bord de l'anéantissement. Malgré une entrée en matière rapide, dramatique et rigide (la jeune fille en deuil doit cacher son chagrin face aux décès de son père et de son frère, durant une semaine, par simple souci des convenances), la situation est bien amenée et explicitée. Mara se dessine dès le départ comme une héroïne forte et un personnage plus qu'entêté.

L'intrigue est bien construite, délicieusement complexe et les rebondissements savamment orchestrés. Par ailleurs, les événements du début préfigurent déjà ce qui sera au cœur de l'ensemble, le changement de traditions séculaires, au sein d'un empire où rien ne compte plus que l'honneur et l'apparence.

L'écriture s'attache déjà à développer autant que possible les divers personnages, sans se focaliser sur les Grands et importants uniquement; Mara est le reflet de ce choix de rédaction, avec l'intérêt pour les "petits" et le confort de ses domestiques (quoique pas des esclaves).

La fiction mêle agréablement univers japonais et les codes de la fantasy médiévale, sans jamais se départir d'un certain sens de la théâtralité. Les événements haletants ou angoissants sont à peine contrebalancés par de rares moments de relâchement, nous entraînant toujours un peu plus au sein du tourbillon de complots que compose la politique de l'univers.

En somme, un roman que je recommande chaudement!
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Dans ce volume, le nouveau terrain d’affrontement des 2 frères est les collines et montagnes de Vaste-Marche. Comme dans le précédent volume, Arithon compense par la ruse les forces démesurées de son demi-frère Lysaer.



L’auteur nous peint avec moult détails les divers personnages secondaires. Arithon reste secret, même si l’auteur continue à nous montrer sa compassion et la façon dont les gens se déchirent à son sujet, certains le voyant comme l’incarnation du mal, d’autres comme une victime.



J’ai été un peu déçu par ce tome où j’ai trouvé pas mal de longueurs et une certaine répétition de l’intrigue par rapport au précédent volume. Certes, certains points évoluent, mais le cœur de l’intrigue reste comment Arithon par la ruse réussit à échapper aux forces de son frère.



La fin est un peu en queue de poisson et ne me semblait pas logique pour une trilogie et en effet, cette guerre de l’ombre et de la lumière est en 5 volumes," dont seulement 3 ont été traduits pour l’instant.

Les 2 demi-frères, Lysaer, prince de la Lumière et Arithon, prince de l’Ombre s’opposent, victime de la malédiction de la Brume des Spectres. Arithon a fui, déguisé en barde pendant que son frère prend le pouvoir et organise son armée pour en finit avec lui. Arithon se retrouve à Merior où il cherche à construire des vaisseaux, mais ses efforts semblent peu crédibles.



Il y a moins d’action dans ce tome et même quelques longueurs. La partie navale est assez réduite et plutôt vers la fin. L’auteur se penche à loisir sur le caractère de ses personnages et notamment Arithon, que beaucoup prenne pour un méchant mais que l’auteur montre presque comme une victime de son empathie.



L’histoire est toujours aussi fouillée et a toujours le même petit défaut de complexité, due à sa richesse.