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Citations de Jaroslav Kalfar (25)


On peut changer de seigneurs, mais c'est toujours la même merde pour les roturiers.
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Je passais à travers le nœud du temps comme le sable glissant dans un sablier, grain à grain, atome par atome.
Le temps n'était n' pas une ligne, mais une prise de conscience.
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Le temps des paroles est allé et venu – ce qui existe aujourd’hui est le bruit. Le chaos de celui-ci, la libération. Le temps d’un nouveau désordre. L’occupation soviétique du pays, le gouvernement fantoche soutenu par Moscou, tout s’effondre alors que le peuple réclame les libertés de l’Occident. Au diable ces putains d’ingrats parasites, déclare la direction du Parti. Que les impérialistes les emportent directement en enfer.
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Cette révolution parle contre tout ce que mon père représente. Les voisins sont nerveux avec leur soif de changement, tandis que mon père fume à travers ses lèvres pâles, sachant que ce changement même va le placer du mauvais côté de l’Histoire.
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La pureté de ma mission ne serait pas souillée par un geste indigne de l’humanité si l’urine se relâchait dans ma Tenue à absorption maximale. Sur l’écran me faisant face, mon peuple agitait des drapeaux, des bouteilles fraîches de Staropramen à la main, échangeait des couronnes contre des navettes spatiales en plastique et des figurines d’astronaute. Je cherchais le visage de ma femme, Lenka, dans l’espoir d’entrevoir une dernière image de son chagrin, l’assurance que j’étais aimé, que l’on s’inquiétait pour moi, et que notre mariage pourrait supporter mes huit mois d’absence, ou pire. Peu importait que ma gorge soit desséchée, que ma langue racle le long de la chair rugueuse de mes gencives, que les muscles de mon corps se crispent et se crampent alors que tout le confort élémentaire de l’existence humaine disparaissait, kilomètre par kilomètre, tronçonné par les couches de divisions atmosphériques. Ces moments d’Histoire m’appartenaient. Les écoliers répéteraient mon nom pour les siècles à venir, et une sculpture à mon effigie irait inévitablement se joindre à la collection du musée de cire de Prague.
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