- Votre position est étrange. Vous défendez le catholicisme en vous dressant contre tous ceux qui le représentent. On vous accuse de désespérer. Qu'espérez-vous ?
- Le règne de Dieu. La civilisation parie sur la partie basse de l'homme. Nous parions pour l'autre. Etre héroïque ou n'être plus.
"Fasse le ciel qu'elle ne tienne pas de moi par le mauvais côté, ce coin noir où je me retire, aux heures mauvaises, pour ruminer contre le genre humain !"
Les pratiques sexuelles sont banales, pauvres vouées à la répétition et cette pauvreté est disproportionnée à l'émerveillement du plaisir qu'elles provoquent. Disproportion et merveille... ainsi passèrent leurs jours se succédant dans la passion l'ardeur et la persévérance. Leur complicité se perfectionna la parole devient inutile. Un geste un murmure suffisaient à leur harmonie.
"L'homme est menacé de faillite", il ne sert à rien d'aller vite, si on ne sait où aller ni où on va et si la "société moderne n'a aucun plan, ne se propose aucun but déterminé, sinon celui de durer le plus longtemps possible".
"Mon ami, écrit-il en 1926, vous savez que j'ai peu de tendresse pour l'adolescence, l'âge femelle de notre vie. Tout y est, le bien et le mal, dans une confusion extrême."
J'ai acheté deux cents vaches, et gagné du même coup le droit de ne plus me dire "homme de lettres" mais vacher, ce qui me paraît bien préférable. En tant qu'homme de lettres, et homme du monde, j'étais lié par une foule de nécessités superflues ; en tant que vacher, je pourrai écrire ce que je pense.