Jean-Christophe Mazurie

J'ai lu Ni vu, ni lu. Et j'ai aimé (merci Ziliz).

Un album qui perdu (ou volé ?) lors de son premier envoi j'ai failli ne pas voir ni lire, mais qu'heureusement A. dans sa grande générosité m'a renvoyé illico.



Même si je n'ai pas vu tous les films, ni lu tous les livres traités par Jean-Christophe Mazurie, j'en ai vu et lu plus que ses personnages qui bien que ne les ayant ni vu ni lu (c'est un peu confus je vous l'accorde) par paresse, snobisme, élitisme, les jugent, tranchent et donnent leurs avis, péremptoires. Ainsi ils affirment les avoir aimés ou pas, le plus souvent avec mauvaise foi et partialité mais aussi parfois, il faut le reconnaître, avec une certaine pertinence.



Au final un album bourré d'humour illustré de personnages antipathiques et laids, qui stigmatise autant les bobos pseudo intellos qu'un public populaire friand de lapalissades et d'idées toutes faites. À lire...

Les amateurs de second degré, de clins d’œil et de pop culture en général trouveront assurément de quoi faire leur bonheur dans cet album rempli d’une sagesse à la fois très relative et universelle. Au pire, pas de besoin de lire, vous direz simplement que c’est très bien.
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Même si l'idée est intéressante et pertinente, on se lasse assez vite de cette démonstration assez redondante qui manque quelque peu d'audace. Un petit volume qui a le mérite de parler, néanmoins, d'un effet de société qui se généralise, sans complexe !
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un album très mignon et drôle sur la différence, le regard d'autrui, le sentiment d'existence.
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Philomène a plutôt la cote auprès des garçons. Lorsqu’elle traverse la campagne à vive allure au guidon de sa bicyclette, elle détourne sans le vouloir l’attention de tous les petits minots des alentours. Mais Philomène ne semble guère porter attention à tous ces bons sentiments, elle fonce tout droit ! Mais vers où ? Et surtout pour voir qui ? En réalité, elle court porter une jolie lettre d’amour à Lili, celle qui fait battre son coeur. Avec et grâce aux livres, il est possible de parler de tout aux enfants, il suffit pour cela d’y mettre du coeur, du talent et de trouver le bon ton et la bonne formule qui saura les toucher. Avec cet album, Jean-Christophe Mazurie aborde avec simplicité, humour et tendresse la question de l’homosexualité. Dans la vie, on peut aimer qui on veut, l’essentiel est d’être heureux, Philomène en est un bel exemple.

Jean Christophe Mazurie s'est amusé en créant "Princesse Moche" édité par P'tit Glénat en 2009.

L'auteur a joué avec le langage en utilisant des jeux de mots qui ne facilite pas la lecture à haute voix.



La princesse Moche et les illustrations le confirment, est une petite fille d'esprit indépendant qui n'a pas peur de fuir lorsqu'elle est en conflit avec son père le Roi Moche.



Le ton est joyeux, le traitement subtil.

Un album qui clôture avec humour la séance de lecture.

Pas fastoche d’être une princesse moche, si en plus on vous reproche de n’être qu’une tête de pioche, il vaut mieux fuir que se prendre la caboche. Dans ce livre, Jean-Christophe Mazurie s’amuse avec les mots et met en scène une monstrueuse petite princesse qui vient gentiment bousculer les codes du genre. Une fois passée la couverture peu engageante, le texte se fait discret et laisse la place à de grandes illustrations dont le découpage et une mise en scène sont proches de la bande dessinée.

Humour masculin légèrement suranné, blagues potaches à long nez et à longs appendices, cet album à la plume libre et babillante vous fera passer une vingtaine de minutes de légèreté.
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Torrents d'amour est surtout un torrent d’inepties. Il s'agit d'humour plutôt caustique qui dévoile l'homme comme un intéressé sexuel face à de pauvres femmes dubitatives. Il est vrai que ce courant de la société ne m'intéresse pas vraiment pour sa façon excessive de traiter les rapports humains. En gros, je n'ai pas trouvé cela vraiment drôle.



Extrait lors d'une scène de rencontre dans un bar: « Je vais vous rendre heureuse Dolorès. Je veux vous tenir dans mes bras, respirer le parfum de votre peau, me perdre dans vos cheveux. Et vous mettre un ptit coup de bite.. . » Évidemment l'intéressée s'enfuit. Cela se termine par la réflexion suivante : « J'étais sincère pourtant Dolorès ».



Par ailleurs, le dessin est hautement caricaturale avec de long nez à la Pinocchio. Bref, rien de séduisant.