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Citations de Jean Gouillard (65)


Si vous voulez vous souvenir de Dieu, sans cesse, ne repoussez pas les épreuves comme imméritées, supportez-les comme justes. Leur support éveille et ranime le souvenir à chaque occasion. Au contraire, leur refus diminue le labeur du cœur et, du même coup, produit l'oubli. (Marc l'Ermite, p. 73)
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L'attention, c'est le dépouillement de ses péchés pour revêtir la vertu. L'attention, c'est la certitude indubitable du pardon de ses péchés. L'attention, c'est le principe de la contemplation, mieux, sa base permanente. Grâce à elle, Dieu se penche sur l'esprit pour se manifester à lui.
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L'esprit est-in une chose et l'âme une autre ? Le corps a différents membres, on dit pourtant : un homme. De même, l'âme a plusieurs membres : l'esprit, la conscience, la volonté, les pensées qui accusent ou aussi excusent (Rom. 2, 15), mais tout cela est uni dans une même pensée et les membres de l'âme constituent l'homme intérieur. Comme les yeux du corps aperçoivent de loin les épines, ainsi l'esprit prévoit les embûches de la puissance ennemies et prémunit l'âme dont il est l’œil. (pseudo-Macaire, p. 48)
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Il est une guerre secrète dans laquelle les esprits mauvais guerroient contre l'âme à coup de pensées. Comme l'âme est incorporelle, ces puissances du mal l'attaquent immatériellement, suivant leur nature. On voit s'affronter armes et fronts de bataille, embûches et engagements terribles, il y a des corps à corps, et les victoires et les défaites sont partagées.

Un seul point de ressemblance fait défaut à la guerre spirituelle, c'est la déclaration des hostilités... Elle éclate soudainement du cœur, elle prend l'âme dans une embuscade mortelle. Pourquoi ces assauts ? Pour nous empêcher d'accomplir la volonté de Dieu conformément à la prière : "que votre volonté soit faite!" (Mt. 6, 10), c'est-à-dire les commandements.

Celui qui garde attentivement son esprit de l'erreur par la sobriété observe avec perspicacité les assauts et les mêlées autour des imaginations. C'est là le fruit d'une longue expérience. (Philothée le Sinaïte, pp. 111-112)
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Lorsque l’Esprit établit sa demeure dans un homme, celui-ci ne peut plus s’arrêter de prier, car l’Esprit ne cesse pas de prier en lui.
Qu’il dorme, qu’il veille, la prière ne se sépare pas de son âme.
Tandis qu’il mange, qu’il boit, qu’il est couché, qu’il se livre au travail, qu’il est plongé dans le sommeil, le parfum de la prière s’exhale spontanément de son âme.
Désormais il ne maîtrise pas la prière pendant des périodes de temps déterminées, mais en tout temps.
Même lorsqu’il prend son repos visible, la prière est assurée en lui secrètement car « le silence de l’impassible est une prière »…
(Issac de Ninive)
(page 82)
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La sobriété et la prière sont unies comme l’âme et le corps : l’un ne subsiste pas sans l’autre.
Elles se combinent d’une double manière.
D’abord la sobriété résiste au péché à la manière d’un éclaireur et d’une avant-garde ; puis vient la prière, qui extermine et anéantit incontinent les mauvaises pensées enchaînées par la surveillance, car l’attention n’en serait pas capable toute seule. La voilà la porte de la vie et de la mort …
(Le pseudo-Syméon)
(pages 155)
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La prière de Jésus toujours très précieuse pour chasser les pensées mauvaises ou étrangères, pour fixer l’attention - deux effets qu’elle partage avec les formules concurrentes - a, en outre, pour résultat d’introduire Jésus dans le cœur ou en tout cas de l’y révéler (au sens photographique du mot), ce qui est plus conforme à l’esprit de la mystique et de la théologie orientales, grâce naturellement à la synergie du secours divin et de l’effort humain.
(page 27)
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Hésychius inculque une notion très simple de la vie spirituelle qu’il reprend inlassablement au long de ses 200 chapitres.
Tout tient pour lui dans l’attention ou la sobriété ou encore l’hésychia dont les deux premières sont l’objet, le moyen, le but tout à la fois.
Attaquez-vous aux pensées, il n’y aura plus de péché, puisque le péché s’amorce à la pente créée par une première représentation qu’on n’a pas arrêtée pour n’avoir pas su la distinguer.
C’est affaire d’attention. Et de grâce : d’où le second principe, de l’invocation de Jésus, de la prière monologique à Jésus.
(page 94)
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L’excellence de la prière ne réside pas dans la simple quantité mais dans la qualité.
Témoin les deux qui montèrent temple (Luc 18, 10 s.) et la parole : « Dans vos prières, ne multipliez pas les paroles » (Mt. 6, 7).
(Évagre le Pontique)
(page 45)
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Quand le soleil se lève, les étoiles se couchent ; les pensées se retirent lorsque l’intellect regagne son royaume naturel.
(Élie l’Ecdicos)
(pages 127)
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La prière de Jésus, unie à la sobriété des pensées profondes du cœur, efface les pensées qui se sont fixées dans le cœur contre notre gré.
(Hésychius le Sinaïte)
(page 106)
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L’esprit divin donne les ailes de l’amour à l’âme délivrée des liens des passions ; avant même la mort, l’âme s’efforce de s’envoler dans son désir d’échapper à la pesanteur…
(Grégoire le Sinaïte)
(pages 182)
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La science de la vérité, c’est essentiellement, sache-le, le sentiment de la grâce…
(Grégoire le Sinaïte)
(pages 177)
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Comment discipliner son esprit.
Nul , sache-le, ne peut tout seul maîtriser son esprit si l’Esprit ne l’a d’abord maîtrisé car il est indiscipliné.
Non qu’il soit inquiet de nature mais la négligence l’a affligé dès l’origine d’une disposition vagabonde.
La transgression des commandements de Celui qui nous a régénérés nous a séparés de Dieu et nous a fait perdre l’union à Dieu, le sentiment spirituel intime de Dieu.
Depuis lors l’esprit, fourvoyé et séparé de Dieu, se laisse sans cesse emmener captif n’importe où…
(Grégoire le Sinaïte)
(pages 192)
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L’intelligence, le noûs, qui reviendra constament dans ce traité et tout au long de notre recueil, c’est essentiellement l’intellect dans son exercice intuitif, étranger au discours.
(page 38)
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Nos prières réclament bien des luttes pénibles avant de nous découvrir l’état impassible de l’esprit, ce second ciel du cœur dans lequel habite le Christ.
Écoutez l’apôtre : Ne savez-vous pas que le Christ habite en vous ? à moins que vous soyez des réprouvés. (II Cor. 13, 5)
(Jean de Carpathos)
(pages 148)
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L’attention en quête de prière trouvera la prière, car si l’oraison suit quelque chose, c’est l’attention.
Appliquons-nous-y.
(Évagre le Pontique)
(page 45)
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La prière simple est le pain qui affermit les débutants, la prière accompagnée d’une certaine contemplation l’huile qui adoucit.
La prière sans forme ni image le vin parfumé qui met hors d’eux-mêmes ceux qui s’en saoulent.
(pages 127)
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On n’apprend pas à voir, c’est un effet de la nature.
La beauté de la prière ne s’apprend pas non plus par l’enseignement d’autrui. Elle a son maître en elle-même, Dieu « qui enseigne aux hommes la science » (Ps. 94, 10), donne la prière à celui qui prie et bénit les années des justes. (degré 28. P. G. 88, 1130 s.)
(page 93 - Jean Climaque ou de l’Échelle)
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Au-dessus des commandements, il y a le commandement qui les embrasse tous : le souvenir de Dieu : « Souviens-toi du Seigneur ton Dieu en tout temps » (Deut. 8, 18).
C’est à son propos que les autres ont été violés, c’est par lui qu’on les garde. L’oubli à l’origine, a détruit le souvenir de Dieu, obscurci les commandements et découvert la nudité de l’homme.
(pages 177 - Grégoire le Sinaïte)
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