Jean-Louis Cornalba

Je veux d'abord remercier Babelio et les éditions du Seuil Jeunesse pour m'avoir permis de découvrir ce magnifique recueil de contes avec la dernière Masse critique jeunesse.



L'objet-livre est très beau d'abord : un grand format à la couverture cartonnée bleu nuit, veloutée au toucher, des gravures et enluminures avec lettrines et de très belles illustrations. Une merveille graphique !



Le contenu est divisé en deux parties : les contes à proprement parler, constitués d'un prologue, du conte divisé en chapitres et d'un épilogue-moralité amorçant le conte traditionnel dont la préquelle est contée ; et en rouge dans la marge, les astériques, annotations de l'auteur-conteur qui sont soit des traits d'humour soit des définitions étymologiques de mots ou des anecdotes.



J'ai adoré ces histoires pour leur respect du schéma traditionnel du conte qu'il est toujours plaisant de retrouver pour qui aime le genre, l'originalité de ces préquelles aux contes connus qui leur donne une nouvelle dimension symbolique et une nouvelle richesse contextuelle :) L'emprunt à d'autres genres littéraires comme la science-fiction par exemple m'a surprise et en même temps amusée. Les références sont diversifiées et très intéressantes.

Un petit bémol néanmoins pour ces annotations en rouge dans les marges dont l'humour est souvent potache pour ne pas dire de bas étage, les anecdotes tombent souvent comme un cheveu sur la soupe et n'ont pas grand intérêt pour le récit, seules les définitions étymologiques et quelques blagues mignonnes sortent un peu du lot, mais dans l'ensemble ces réflexions ne font que rabaisser le niveau de ces contes que je trouve très bons tels quels sans ces ajouts.



Une lecture agréable dans l'ensemble. Les moins : la préquelle du petit Chaperon rouge et celui de Peau d'Ane. Un vrai coup de coeur pour le préquelle d'Ali Baba et les quarante voleurs et celle de Boucle d'Or :)

Les commentaires ironiques des poissons et autres crustacés que l'on retrouve tout au long du récit sont savoureuses et cocasses. Vincent Malone est un électron libre, il s'amuse à raconter des histoires absurdes et pas politicaly très correct.
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Tous les éléments sont réunis pour faire un album jeunesse absolument excellent. J'ai adoré du début à la fin. On assiste à la naissance de Kiki le pingouin et à son enfance jusqu'au jour ou la banquise craque et qu'il est séparé de ses parents. Il se retrouve alors tout seul à dériver sur la banquise jusqu'à ce qu'un hélicoptère de personnes soit disant écologistes vienne le récupérer. Mais la réalité est tout autre et il se retrouve coincé dans un endroit ou les animaux sont soumis à des expériences.



La quasi-totalité du livre est construit de la même façon. Les pages sont coupées en deux. Sur les deux tiers de ces pages on suit l'histoire de Kiki et toutes ses mésaventures et sur le dernier tiers des images, il y a de petites notes humoristiques avec les animaux qui vivent en dessous de la banquise. Ces derniers commentent l'histoire et suivent l'avancée de Kiki comme des spectateurs.

Tous les personnages sont êtremement attachants. Kiki, c'est un peu l'aventurier courageux qui n'hésite pas à venir en aide à ses amis. Il y a des animaux qui n'ont rien à faire sur la banquise, (poussin, lapin, croco,...) mais qu'importe, ils sont drôles et ont tout à fait leur place dans ce livre. Et enfin, il y a les petits poissons, les comiques de l'histoire, qui sont la pour amuser la galerie et pour dédramatiser une situation qui devient un peu trop grave.



Et oui car même si l'histoire est drôle, elle aborde tout de même des sujets très sérieux tel que le réchauffement climatique, la pollution ou encore les expériences sur les animaux. Autant de choses auxquelles les enfants doivent être sensibilisé. Le coup de maître de Vincent Malone, c'est de l'avoir fait avec beaucoup d'humour. On retrouve des mots anglais orthographiés à la française, les répétitions du son « k » : les enfants comme les parents s'amuseront à lire le texte à voix haute. Et enfin, il y a les illustrations qui sont sublimes et en parfait accord avec le texte. Il y a un vrai cohérence entre les deux et c'est ce qui fait que ça marche.



En bref, je ne peux que vous conseiller de lire cet album, humour et rigolade garantit.

Voici un petit et charmant ouvrage qu'il est jubilatoire de lire à haute voix ! Les allitérations en "K" sont un bonheur pour petits et grands.

Kiki a un kiki, quand il le dévoile à ses copains ils se rendent compte que c'est un coucou.

Voilà, une histoire toute simple, mais l'humour décalé et ces fameuses allitérations en font un moment agréable.

Je continue d'être conquise par les aventures de Kiki ! C'est malin et bourré de référence pour les parents, tout en étant truffé de jeux de mots qui jouent sur les sonorités pour le plaisir des oreilles des enfants. Je le recommande vivement pour ceux qui cherchent des albums facétieux, originaux et très drôle !

On commence l’histoire de manière classique. On nous présente maman pingouin et papa pingouin avant même que Kiki ne soit une mauvaise idée dans leur petite tête. Entre les deux, c’est le coup de foudre, et forcément à la suite d’un « clin d’œil coquin », ça fait « cradaboum schlaka ». Quelques secondes plus tard (ce sont des rapides chez les pingouins), hop Kiki sort de sa coquille pour conquérir le monde. Enfin au départ, Kiki est plutôt sage. Il fait « le casse-cou avec une catapulte et des cailloux », mais il porte un casque ; il taquine le cachalot mais toujours à bout de pique. Le seul soucis de Kiki, c’est qu’il est mauvais à l’école et qu’il se retrouve trop souvent sur le banc des ânes.

Mais voilà, cette petite vie tranquille bascule le jour où la banquise craque. Le papa de Kiki tombe dans la mer et se fait gober par le cachalot (la vengeance est un plat qui se mange salé). La maman de Kiki, sur son petit iceberg, ne survivra pas à sa rencontre contre le Titanic (remarquez, l’inverse est vrai également). Kiki est seul, terriblement seul. Les jours passent et il commence à halluciner, lorsque, miracle, les écolos viennent le sauver. Mais les écolos ne sont que des « sadiques » qui utilisent les animaux pour tester les cosmétiques. Armé d’une petite cuillère, Kiki creuse, creuse, pour libérer tout le monde. Les écolos les pourchassent, mais Kiki est plus fort et sauve tout le monde d’une fin terrible et vogue en zodiac à moteur vers de nouvelles aventures. Direction : l’Amérique.



Nul doute qu’il vous faudra au moins deux lectures pour capter toutes les répliques. Mais l'humour vaut vraiment le détour !
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Sur son petit bout de banquise, kiki essaye de faire caca. Des requins débarquent mais le petit pingouin n'a pas l'air plus inquiet que ça. Rien ne l'empêchera de faire sa petite commission...pas même le narrateur ! Ce qui est certain, c'est que Kiki ne manquera pas de faire rire petits et grands.

Après le gros coup de cœur qu'avait été le tome Kiki King de la banquise, j'étais vraiment impatiente de recevoir le tome suivant. Surtout qu'on rentre dans le chapitre des « aventures de Kiki ». J'avais même partiellement comblé mes attentes en achetant les plus petits formats déjà disponibles en librairie, mais ce n'est pas l'objet de ce post.

Revenons à Kiki en Amérique. Je dois bien l'avouer, j'ai été un peu déçu. D'un point de vue humoristique, j'ai trouvé qu'il été un peu en dessous du tome précédent.



Dans le premier, il y avait un vrai travail sur les mots et les jeux de mots. Un vrai plaisir à lire à voix haute. Ici l'humour est davantage dans le dessin qu'au passage j'adore toujours autant. Quant à l'histoire et aux thèmes abordés, j'ai eu l'impression de faire des montagnes russes. L'auteur aborde un thème qui me plait, puis fait un jeu de mot sur un sujet « sensible » pour les enfants et ainsi de suite. Lorsqu'il parle de cinéma et de terrorisme, j'adhère. Mais dès qu'il aborde les thèmes de la débauche et de la politique je suis moins convaincu. Les jeux de mots sont un peu lourds et pas franchement utiles. Il y a en plus énormément de références que les enfants ne peuvent pas comprendre. J'avais apprécié dans le tome 1 qu'on ne prenne pas les enfants pour des imbéciles ici les parents sont essentiels pour accompagner l'enfant dans la lecture.



Une autre chose qui m'a manqué, c'est la page coupé au 2/3. Dans le tome 1 ça apporte tellement de comique aux différentes situations. L'illustrateur a bien essayé de refaire la même chose dans le tome 2, mais on voit que c'est pour rester dans la continuité, car ça n'a plus d'intérêt maintenant que les petits personnages sont en pleine ville.



Je pense que cette lecture peut beaucoup plaire au parents, mais les enfants risquent d'être décontenancés. N'oublions pas non plus que j'ai beaucoup comparé au 1er tome. S'il est préférable de l'avoir lu, ce n'est pas indispensable.

J'ai tout de même passé un très bon moment de lecture et je veux évidemment lire la suite des aventures de Kiki.

Il est plein d'humour et d'écalé ce petit Kiki !

Je suis totalement fan ! Un petit grain de folie qui donne le sourire !

En empruntant ce livre à la bibliothèque, je le pensais dans la veine de "De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête". Alors certes, on est dans le thème du "caca sur la tête" dans les deux cas... Mais dans la petite taupe, j'avais apprécié le vocabulaire recherché et le fil logique, l'enquête de la taupe pour savoir qui lui avait fait sur la tête... Hélas, dans cette histoire de "Kiki" (un petit pingouin), je n'ai pas vraiment saisi le propos... C'est du grand n'importe quoi et cela semble d'ailleurs bien assumé comme tel. Je me demande juste si c'est bien un livre adapté aux enfants (trouvé dans le rayon littérature jeunesse - pour les jeunes enfants) ? Le vocabulaire est parfois recherché (surtout pour les noms d'animaux, ainsi on parle de coléoptère au vol chaotique, de petit trochilidé...) mais cela oscille avec un registre plutôt familier et on nage dans l'absurde, le délire de l'artiste qui s'est fait plaisir (Kiki se prend des crottes d'un "okapi à képi", de "kangourous roux avec des couettes", des "bouses sacrées des vaches du Pakistan", un "container de crottes congelées des 444 pékins du Catalina de KLM"... tout cela permet de magnifiques allitérations mais pour ce qu'en retiendront les jeunes lecteurs, je suis interrogative...). On sent que l'auteur ne se prend pas au sérieux, d'ailleurs , une méduse et deux poissons, en contrebas du dessin, sont chargés de commenter ce délire et ont cette réflexion fort à propos à la fin du livre : "Et c'est censé être comique ?". En fonction de votre humeur et de votre sens de l'humeur, peut-être... Pour de jeunes enfants, j'ai un gros doute. A vous de juger !

"Si vous avez aimé "Casino" de Martin Scorsese, vous allez adorer Kiki en Amérique" !" Avec un bandeau si accrocheur, je ne sais pas pour toi, mais moi je me régale par anticipation ! Fans de second degré (et de l'humour de Vincent Malone), welcome !

Donc, dans le volume précédent, Kiki c'était le king de la banquise ; cette fois le Pingouin et ses amis croient qu'on peut débarquer comme ça en Amérique, tel Christophe Colomb. Sauf qu'en Amérique on ne rigole pas avec la loi. Kiki va vivre en accéléré une carrière à l'américaine, des prisons aux tapis rouges de Hollywood, tout va très vite pour Kiki. Il ne serait pas un peu cabot et égocentré sur les bords, Kiki ?

Alors le souci, tu l'as déjà compris, c'est que les enfants (en tout cas les miens, qui n'apprécient que rarement mon humour ravageur matiné d'ironie) sont terriblement premier degré, et que je me vois en outre difficilement expliquer à Minimoy (5 ans au compteur) ce qu'est Al-Quaïda, qui est DSK, quel est le hobby préféré d'un serial killer, ou encore "Dis Maman, c'est quoi la crise économique ?". Laissons les enfants rêver encore un tout petit peu... alors je préfére concentrer ma lecture à voix haute sur la partie où Kiki ramasse un Oscar pour sa prestation dans une publicité pour du poulet frit. Sauf que c'est à ce moment-là que Kiki pète un cable et sombre dans le pathétique, devient alcoolo cocaïnomane et que ses copains doivent intervenir. Bon, tu l'as compris, une double (voire triple voire...) lecture s'impose !! Alors, un livre d'enfants réservé aux adultes ? "Maman, pourquoi tu ris ? - Euh, non, pour rien mon Coeur..."



Un grand MERCI à BABELIO et aux Editions du Seuil
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Le bandeau rouge sur la couverture nous prévient : attention, éclosion d’un héros culte encore inconnu !

La vie de Kiki le pingouin commence par un coup de foudre (« CRADABOUM SCHLAKA ! » : tout est dit) et bascule le jour du grand CRRRAACCC. Pas de chance il fêtait ses 4 ans quand la banquise se brise : ses parents disparaissent tragiquement et le voilà parti à la dérive sur un bout de glaçon. En route pour l’aventure ! Du drame, du suspense, une évasion, une course poursuite. Des gags à chaque page, un rythme trépidant. Prochain épisode Kiki en Amérique.

C’est un album à dire à tue-tête. On pense tout de suite aux chansons facétieuses de Bobby Lapointe – Ta Katie t’a quitté (normal me souffle-t-on sur ma gauche, Vincent Malone est chanteur, c’est lui le Roi des papas. Courons de ce pas acheter ses disques). Ça pétarade dans tous les sens, un feu d’artifice d’allitérations en ki ke koi ka et de virelangues qui réjouiront les enfants et les parents et aussi les orthophonistes. Quel délice de découvrir qu’on peut s’amuser avec les mots en répétant « la photo de classe de glace », « l’hélico des écolos ». Et en prime, un peu d’anglais : « Wékeupe Kiki, reune for your laïfe ».

En vente dans toutes les bonnes « boutiques à bouquins du coin ».

Vous êtes-vous jamais demandé ce que faisait la grand-mère du Petit Chaperon rouge avant d’être clouée au lit par la vieillesse, ou bien qui était la mère de la Petite Sirène ? Les contes ne nous le disent pas, alors Vincent Malone l’a imaginé : il a ainsi écrit les préquelles des plus célèbres contes traditionnels. Une préquelle, c’est, dans ce cas, une histoire qui répond à la question : que se passait-il avant le début du conte ? Concernant la grand-mère du Petit Chaperon rouge, la préquelle de Vincent Malone nous apprend qu’il fut un temps où, transformée en une redoutable guerrière, vêtue d’une cotte de maille, armée d’une hache et d’une épée, elle passait ses nuits à lutter contre le mal, à occire dragons, vampires et autres zombies.



L'avis de Chloé, 14 ans : Je l'ai lu à mon petit frère et ensemble nous avons bien ri. Après chaque histoire, je lui ai lu le conte correspondant. 



L'avis de la rédaction : Un recueil qui revisite les contes avec une fantaisie tout à fait réjouissante et de l’humour, beaucoup d’humour : le texte, les notes en marge, les moralités (comme celle de la préquelle du Petit Chaperon rouge : « regarde bien ta grand-mère à deux fois, elle n’est peut-être pas celle que tu crois ») sont très drôles, et souvent même hilarants. J’ai attribué la mention “excellent” à ce livre, mais si “super-excellent” avait existé, c’est celle-là que j’aurais donnée.

Kiki est un petit manchot, il est le king de la banquise ! Nous le retrouvons à un moment important de sa vie : l'entrée à la grande école.



On va le suivre tout au long de cette journée et découvrir ses copains et sa maitresse Madame Cochon.



Humour déjanté au rdv dans la lignée de l'auteur qui propose souvent des textes humoristiques. Les illustrations de Jean-Louis Cornalba contribuent à donner un ton alerte et enjoué au livre


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Si connaissez par coeur tous les classiques de Pâques et que vous aimez les kikinder, il va falloir passer par cet album !

Vincent Malone, je t'aiiiiiiiime! Bon, vous le savez déjà si vous avez lu mon article sur le Petit chaperon de ta couleur, je suis une inconditionnelle de cet auteur-conteur déjanté qui fait des livres qui plaisent autant (voir plus) aux grands qu'aux petits. Kiki King de la banquise est le premier volume d'une série en cours, dont certains racontent des aventures de Kiki, et d'autres abordent des thèmes propres à l'enfance, dont Kiki fait caca, tout aussi drôle, qui est déjà paru.



Dans ce livre, on découvre l'histoire de la naissance de Kiki, et de comment il est devenu une sorte de star de la banquise après moultes péripéties à la James Bond absolument impossibles à résumer, mais hilarantes! Les illustrations de Jean-Louis Cornalba, simples, colorées et inventives, collent parfaitement à l'univers "kikiesque". J'aime tout particulièrement l'idée d'une double lecture SUR et SOUS la banquise, qui donne une dose supplémentaire d'humour au texte déjà sacrément bien trouvé! Certains mots sont un peu complexes pour les plus jeunes, mais c'est l'occasion de leur apprendre, non?!...



Bref, un futur "grand" dans la lignée des Stephanie Blake et autres Corentin, avec ce petit plus qui fait le génie de Vincent Malone, un humour décalé qui plaira à un public large.
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Dans ce qui se présente comme la genèse de la série Kiki (qui se déclinera en plusieurs volumes et plusieurs formats), nous faisons la connaissance d'un petit pingouin, Kiki, donc, qui vit sur la banquise avec son papa et sa maman jusqu'à ce que les catastrophes s'enchaînent et l'entraînent bien loin de son glaçon natal ... la banquise craque, son père se fait dévorer par un orque, sa mère percute le Titanic, il dérive, est sauvé par des écolos, qui se révèlent être d'affreux bonshommes qui testent des cosmétiques sur d'innocents animaux, s'ensuivent évasions et courses-poursuites dignes de James Bond ... pfiou, Kiki n'a pas le temps de souffler ... et malheureusement, nous non plus !



Sur une trame en k majeur, tout va crépitant à 100 à l'heure, et je trouve que cela est bien difficile à suivre pour des enfants de 4 ans, qui n'ont pas la culture cinématographique, littéraire et universelle pour comprendre les 3 références par page, qui restent assez imperméables à l'anglais écorché qui ponctue les pages, et si les apartés et commentaires des petits poissons qui nagent sous chaque page sont assez rigolos, cela n'occulte pas le drame de la mort brutale des deux parents de Kiki à la troisième page du livre ... et d'ailleurs, le seul truc qui leur a rendu leur langue, c'est quand je leur ai fait remarqué à la dernière page que le papa de Kiki avait l'air toujours vivant dans le ventre du cachalot qui l'avait avalé tout cru ... alors, j'ai l'impression qu'en écrivant le texte, l'auteur a un peu plus pensé aux parents qu'aux enfants, et le crash-test chez nous c'est conclu par ... aucune demande de relecture les jours suivants, ce qui est plutôt mauvais signe ...



Donc, sorry Kiki, mais nous ne sommes pas conquis !

Aujourd'hui c'est un grand jour pour Kiki (le King de la banquise) puisqu'il rentre en petite section à l'école. Après avoir soigneusement préparé son cartable (non Kiki, on n'amène pas une batte et une scie à métaux à l'école), le voilà filant à travers la banquise assis à l'arrière du scooter de papa pingouin. Au programme de la journée : Cubes, coloriages, croutage à la récréation et colin aux coquillettes à la cantine. En fait l'école c'est trop cool !









Avec ses illustrations déjantées et son texte délirant, Kiki kiffe l'école appartient à la catégorie des albums WTF (Ouatzefouckeuh) : On commence par les feuilleter par curiosité. Au départ on est un peu incrédule devant ce petit livre dont le ton déluré tranche pas mal avec le consensus mou qui prévaut souvent dans la production jeunesse standard. Et puis finalement on referme le livre hilare. C'est à ce moment que j'ai jeté un coup d’œil sur la couverture et que j'ai pu constater que le texte était l’œuvre de l'inénarrable Vincent Malone, ce qui explique pas mal de choses effectivement...
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Si vous avez envie de vous évader, de rire un bon moment, je vous conseille ce livre de Vincent Malone !



Un livre plein d'humour qui nous raconte les événements qui se sont déroulés avant le récit original des fameux contes de notre enfance !



J'aime beaucoup et vous le recommande!
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L'humour est assez souvent à hauteur de grand, mais le plaisir se partage aussi avec des histoires bien campées pour les plus jeunes, complètement autonomes d'ailleurs. Le conte classique qui peut suivre devient alors un simple supplément... Les illustrations façon gravures moyenâgeuses, les prologues et les morales donnent encore l'illusion du plus grand sérieux même si l'on ne s'y trompe jamais.
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