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3.52/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 04/07/1931
Mort(e) le : 08/08/2001
Biographie :

Jean-Louis Flandrin (4 juillet 1931 - 8 août 2001) est un historien français.

Membre du CNRS et chef de travaux à l'École pratique des hautes études, en 1964, puis maître-assistant à la Sorbonne de 1967 à 1981, visiting fellow au Davis Center de Princeton en 1976-1977, Jean-Louis Flandrin participa à la création du Centre universitaire de Vincennes (Université de Paris VIII) en 1968 et y enseigna jusqu'en 1995. Directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, il y anima un séminaire de 1983 à 2001 et fut un lecteur régulier de la bibliothèque de la fondation Maison des sciences de l'homme, qui s'est vu confier une partie de ses livres.
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Spécialiste mondialement connu de la sexualité et de la famille, Jean-Louis Flandrin publia L'Eglise et le contrôle des naissances (1970), Les Amours paysannes XVIe-XIXe siècles (1975), Familles - Parenté, maison, sexualité dans l'ancienne société (1976), Le Sexe et l'Occident (1981) et Un temps pour embrasser (1983). Il se tourna ensuite vers l'histoire des goûts et des pratiques alimentaires. Il fut ainsi l'auteur d'une monumentale Histoire de l'alimentation, ouvrage collectif de quarante signatures codirigée avec Massimo Montanari (1996) ainsi que de Tables d'hier, tables d'ailleurs. Histoire et ethnologie du repas (1999).
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
"Je ne cherche, dans cette chronique, qu'à ouvrir un champ nouveau à l'historien - et à l'amener à faire de l'histoire avec ses mains, sa bouche, son palais, son nez, voire même les douleurs de son estomac et de ses intestins - et, d'autre part, à donner des idées aux cuisiniers et aux gastronomes avides d'expériences nouvelles. Quel plaisir ceux-ci trouveraient-ils à suivre à la lettre des recettes où rien n'est laissé à leur initiative? Pour ce qui me concerne, en tant que cuisinier amateur, je n'en prends qu'à retrouver des plats que j'ai mangé ailleurs et dont je ne connais pas la recette. Ou à inventer un plat nouveau à partir des ingrédients que j'ai sous la main. Ou à chercher ce qu'on peut tirer de bon ou d'étrange d'une recette ancienne. Ou à réaliser un de ces rêves gastronomiques qui, à certaines époques, peuplent mes nuits et me réveillent, dégouttant de salive, sur les trois heures du matin."
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Et l’on a des raisons de croire qu’à certaines périodes de l’histoire – pas nécessairement les plus anciennes – beaucoup ont été très mal nourris, autant par insuffisance de calories que par la quasi-absence des lipides et des protides dans leur régime quotidien.
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La lecture des anciens dictionnaires anglais et français révèle que le concept de famille était écartelé entre l’idée de corésidence et l’idée de parenté que l’on trouve soudées dans la définition devenue la plus courante aujourd’hui. Le mot évoquait en effet beaucoup plus fréquemment un ensemble de parents qui ne résidaient pas ensemble ; et il désignait couramment aussi un ensemble de corésidents qui n’étaient pas nécessairement liés par le sang ou le mariage.
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Par suite, il ne semble pas qu’entre les mets du dessert un ordre de consommation se soit imposé, sauf pour ce qui concerne les glaces : « Il est bien entendu, écrivait le père de la littérature gastronomique, que les glaces ou fromages glacés ne doivent jamais paroître sur la table qu’à la fin du dessert ; ils prennent alors la place de quelques assiettes de fruits que l’on enlève à des distances égales.»
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Aux XVIIe et XVIIIe siècles, cela semble une vérité de La Palice : la fonction de « rôt » était attribuée à des viandes rôties. Disons-le cependant, car il n’en a peut-être pas toujours été ainsi. Les viandes cuites de tout autre façon étaient donc des entrées de différentes sortes ou des entremets, voire des potages.
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En tête des motifs « honnêtes », les deux qui correspondaient aux « fins » du mariage chrétien : le désir d’avoir des enfants, et la crainte de ne pouvoir rester chaste dans le célibat. Viennent ensuite des motifs politiques, bons également : la réconciliation des ennemis et le rétablissement de la paix.
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Le repas est vécu le plus souvent comme un fait social, un acte de commensalité, un lieu de cohésion où se partagent nourritures et valeurs sociales. Manger ensemble est signe d’alliance.
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