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Bonne chère, festins et ripailles
Liste créée par Alzie le 23/12/2014
57 livres. Thèmes et genres : gastronomie , cuisine , alimentation , histoire , Table

Autour de la gourmandise et du goût ; histoire de la gastronomie, histoires de tables, grandes et petites fêtes où se côtoient cuisines du passé et du présent ; récits de bouche et de fourchettes, réveillons, plaisirs littéraires et gustatifs ensemble confondus. Liste remaniée et mise à jour, décembre 2017.

Autres listes : Cuisine et littérature ; Polar et gastronomie ; Histoire et tendances de la gastronomie ; des livres à croquer.



1. A table ! La fête gastronomique
Anthony Rowley
4.00★ (17)

Du simple bol de soupe au véritable festin, ce qui se sert à table a toujours réjoui le coeur de l'homme. Pour parfaire son plaisir, il a ajouté des épices, inventé la fourchette, diversifié les cuissons, imprimé des livres de cuisine, ouvert des restaurants et comparé leurs qualités. Autour du beurre, autour du sucre, se sont livrées d'historiques querelles ; cuisine des villes et cuisine des champs, traditions et saveurs exotiques rivalisent au nom du goût, de la morale. Pourtant manger reste une fête et, sous la plume d'Anthony Rowley, Antonin Carême et Brillat-Savarin, Grimot de La Reynière et Joël Robuchon continuent de faire scintiller les rêves du gastronome en son palais. 
2. Gourmandise. Histoire d'un péché capital
Florent Quellier
4.25★ (23)

Entre rêves de Cocagne et franches ripailles rabelaisiennes, ce livre nous convie à un voyage en gourmandise à la recherche d'un péché capital bien ambigu. Gourmandise ? Faut-il entendre la goinfrerie que l'Eglise et les bonnes manières réprouvent dès le Moyen Âge ? L'art de la bonne chère cultivé à loisir par de distingués gourmets ? Le penchant naturel des enfants pour les sucreries ? Ou encore un univers féminin de friandises et de mignardises ? Autant d'interrogations qui nourrissent cet ouvrage. Songeons que le gras a longtemps peuplé les rêves de bonne chère en Occident, que le chocolat a fait fantasmer la population et troublé les couvents, que les Belles veillaient à entretenir leur appétissant embonpoint. Même l'Eglise catholique a enseigné les plaisirs honnêtes de la table au mépris des violentes critiques protestantes... Las ! le péché de gourmandise a été laïcisé par un discours diététique moralisateur et par l'obsession contemporaine de la minceur.Un livre d'histoire tout en saveur, servi par une riche illustration. 
3. Petit éloge de la gourmandise
Grégoire Polet
3.22★ (42)

« La gourmandise est toujours sans gravité, c'est ce qui fait tout son charme. La gourmandise est comme un tableau où l'on n'utiliserait pas le noir, seulement des couleurs claires, des jaunes de Tiepolo, des bleus et des blancs de Boucher, des verts frondaison de Fragonard ; la gourmandise à table, c'est la gaieté au théâtre ou la galanterie en amour (trois G), sans gravité, mais allant tout de même, en s'échelonnant, de la grossièreté jusqu'au raffinement le plus exquis. »
4. La gourmandise
Manuel Vázquez Montalbán
4.00★ (7)

Premier titre de la collection "Péchés capitaux", ce livre se veut une ode au péché de gourmandise. Il met en scène la rencontre du roman inédit de Manuel Vàzquez Montalbàn, Discours de Robinson sur la morue, avec une sélection de peintures, du XVIe au XXe siècle, illustrant avec force la puissance d'inspiration de ce délicieux péché. Cet ouvrage offre une plongée sensuelle et jubilatoire dans l'univers de la gourmandise par une association élégante et inattendue entre littérature et peinture.
5. La raison gourmande
Michel Onfray
3.76★ (100)

Parmi les cinq sens, l'olfaction et le goût sont les plus décriés, car ils rappellent avec trop d'insistance que l'homme n'est pas seulement un être qui pense, mais qu'il est aussi un animal qui renifle, sent et goûte. D'où le discrédit jeté sur ces deux sens et ce qu'ils permettent : la gastronomie, l'art de manger et de boire. Or, on peut entendre la gastronomie comme une discipline qui voit le jour après la Révolution française, avec l'effondrement de l'Ancien Régime ; une philosophie du goût n'est pas pensable dans les catégories classiques de la pensée occidentale. Seule une perspective hédoniste permet d'aborder ce sujet d'une manière spécifiquement philosophique. La Raison gourmande se propose de répondre positivement à la question de Nietzsche : y a-t-il une philosophie du goût ? L'ouvrage est composé sur le mode contrapuntique : un chapitre solide, un chapitre liquide. Dom Perignon, Grimod de la Reynière, Brillat-Savarin, Carême deviennent ainsi - avec Leibniz, Descartes et Condillac - les héros de ce livre savant et drôle. Chaque fois, l'auteur s'interroge : quelle est la métaphysique promise par un ragoût ou une cuisson ? Et, inversement : de quelle technique gastronomique s'autorisent les grands systèmes philosophiques ?
6. Vatel et la naissance de la gastronomie
Dominique Michel
3.33★ (11)

L'homme qui mourut parce qu'il ne voyait pas la marée arriver n'était pas cuisinier. S'il n'est pas l'auteur de la recette des Palais de boeufs en tortue, il fut en revanche, sous le règne de Louis XIV, le grand ordonnateur des fêtes et des réceptions du surintendant Fouquet et du Grand Condé. Car, à cette époque, la table et la fête sont enjeux de pouvoir, et l'on montre son respect à l'égard du roi comme sa supériorité envers d'autres princes par le goût et le prestige de ses fêtes et de ses dîners... Et Vatel sait y faire : suivre la répétition d'un opéra, agencer un festin de vingt-cinq tables, orner un salon de jonquilles en plein hiver, créer fontaines et jeux d'eau à en éblouir le roi, concevoir des feux d'artifice sont de ses talents. Derrière l'homme des fêtes, il y a aussi l'administrateur qui gère bâtiments, personnel, équipement, haras... Avec sérieux, un sens historique et un goût de la narration qui savent soutenir l'intérêt de son lecteur, Dominique Michel restitue la place de cet homme d'importance qui contribua au développement de la gastronomie française comme art au XVIIe siècle. Augmenté de recettes d'époque, d'une iconographie, d'un glossaire des termes techniques, l'ouvrage s'enrichit également d'une collection de recettes du grand siècle adaptées par le cuisinier Patrick Rambourg. Plaisir du Potage de citrouille au lait ou des Poulardes en filets que l'on réalisera sans s'alarmer si, malencontreusement, on s'aperçoit qu'il manque un ingrédient ! --Céline Darner 
7. Festins et ripailles
Nicole Masson
5.00★ (3)

La collection Esprit 18°, précieuse et légère, donne à lire des textes plaisants et variés reflétant le délicat raffinement du Siècle des Lumières. C'est au 18°siècle que les termes de gastronome et de gastronomie s'imposent dans le vocabulaire. Alors que les livres de cuisine abondent depuis le siècle précédent, toutes sortes de manuels sur l'art de bien recevoir font leur apparition. Un festin royal est un véritable spectacle avec un rituel très précis. Mais le Siècle des Lumières est aussi celui des cafés, des auberges, des guinguettes et des cabarets où l'on fait ripaille. On voit apparaître en ce même temps une littérature gourmande avec Grimod de La Reynière et Brillat-Savarin. Maguy Ly et Nicole Masson ont recueilli dans cet ouvrage conseils aux maîtres de maison, considérations sur les menus, description de friandises, mais aussi articles de l'Encyclopédie et extraits littéraires pour faire revivre la bonne chère et les excès de table de ce temps.
8. Physiologie du goût
Jean Anthelme Brillat-Savarin
3.57★ (113)

La Physiologie du goût est un recueil de mémoires. Mémoires d'humour, dans le ton héroï-comique, ou comment traiter de matières familières avec un rien de noblesse, un zeste de pompe ou de solennité. Cela pourrait lasser, si tout ne baignait dans la modestie et la gaieté. Brillat-Savarin est l'auteur le plus aimable qui soit. Mais il est question de cuisine. Brillat-Savarin (1755-1826) inaugure avec génie cette intellectualisation de la gastronomie qui ne devait pas cesser jusqu'à nos jours. Il est témoin de l'époque où s'impose le restaurant, lieu pour manger, au détriment de l'auberge, refuge du voyageur sans feu ni lieu, où l'on ne faisait guère que boire et se nourrir. La cuisine se professionnalise et toute profession suscite discours ; se mettre à table est affaire de langage. Au-delà du besoin de manger, le plaisir de la table est comme une mise en scène : le luxe du désir. La nourriture désirée est une sorte de cérémonie ethnographique par laquelle l'homme célèbre son pouvoir, sa liberté de brûler son énergie " pour rien ".
9. Poètes de la bonne chère : Anthologie
Kilien Stengel
5.00★ (12)

Si de nombreux poètes ont célébré les plaisirs de la table, il n'existait pas encore d'anthologie de la poésie gastronomique. De Gace de La Bigne à Boris Vian en passant par Théodore de Banville, Charles Monselet ou encore Raymond Radiguet, ce recueil réunit près de quatre-vingts auteurs qui ont su magnifier la bonne chère en mettant la littérature à son service. Avec esprit et gaieté, ils célèbrent la bisque et la bouillabaisse, le gigot et l'asperge, le pont-l'évêque ou encore le brie de Meaux. Un ouvrage dédié à la fois aux gourmets et aux lettrés
10. La littérature gourmande. De François Rabelais à Macel Proust.
Philippe Di Folco
3.83★ (12)

Ce recueil propose 150 extraits d'oeuvres parmi les plus savoureuses de la littérature française, tous genres confondus (roman, théâtre, nouvelle, conte ou poésie...). Du Moyen Âge à nos jours, cette sélection constitue un voyage littéraire et thématique qui chemine de la gourmandise médiévale aux territoires d'aujourd'hui, en passant par "le nouveau monde" humaniste, les lustres du Grand Siècle, la naissance et l'âge d'or de la gastronomie. Chacun des textes fait l'objet d'une introduction précise.
11. La table de Montaigne
Christian Coulon
3.00★ (4)

A force de fréquenter Montaigne par la lecture, on se dit qu'on aimerait bien se mettre à table avec lui. Pourtant, l'auteur des Essais ne passe pas pour une fine gueule. On l'a souvent présenté comme un mangeur peu délicat et indifférent à la gastronomie. Lui-même confesse être incapable de se mettre en cuisine: "Qu'on me mette tout l'apprêt d'une cuisine, me voilà à la faim." Cependant, Les Essais et le Journal de voyage sont truffés d'informations, de considérations sur ses goûts et ses aventures de table. Car non seulement notre homme a un bel appétit, mais il considère la table comme une expérience essentielle de "l'humaine condition" et un lieu privilégié pour connaître les "façons" des pays que l'on visite. Que Montaigne nous parle de la santé, de la volupté, de l'imagination, de la coutume ou de l'expérience, il assaisonne volontiers sa réflexion de considérations sur l'alimentation, le goût et l'appétit.
12. La gourmandise en poésie
Marc Meunier-Thouret
3.60★ (11)

Un recueil de textes et de poésies les plus célèbres, apologie de la gourmandise, du bien manger... et du bien ou mal boire !!
13. La gourmandise de Guillaume Apollinaire
Geneviève Dormann
3.44★ (24)

Immense poète, romancier, étincelant critique d'art, amant et soldat, Guillaume Apollinaire ne pouvait être qu'un gourmet et même un gourmand. De cette passion qu'elle partage avec lui, Geneviève Dormann a fait le point de départ de ce livre biographique, empli du fumet savoureux du vieux Paris. Mais autour des tables, quel monde ! Toute la bohème artistique et littéraire des années 1900-1918 : Carco, Max Jacob, Derain, Picasso, Jarry, Vlaminck. Et puis Guillaume Apollinaire, tonitruant et sentimental, érudit et rigolard, épicurien sans mesure et amoureux désespéré. Au poète et à l'homme qu'elle aime depuis sa découverte d'Alcools sur les bancs du lycée, la romancière du Bal du dodo, grand Prix du roman de l'Académie française, a dédié cette évocation magistrale et complice, gourmande et nostalgique. Un régal ! Non, le livre de Mme Dormann n'est pas un livre de cuisine. Dormann ne parle que d'amitié, de style, d'un soupçon de désespoir. Offrant au " Gros Guillaume ", dont elle conte les derniers jours, la courtoisie que seule une femme sait avoir : ne pas le faire mourir.
14. La gourmandise de Colette
Tania Brasseur Wibaut
4.75★ (8)

Un rubis couleur framboise peut-il se manger ? Pourquoi le chocolat est-il " le philtre qui abolit les années " ? Quelle différence y a-t-il entre les " bons " et les " mauvais " aliments ? Un poète peut-il manger du poulet farci sans risquer de n'être plus poète ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet essai se propose de répondre. La nourriture occupe en effet une large place dans l'?uvre de Colette. L'aliment constitue pour elle une source inépuisable d'inspiration à travers laquelle elle exprime inlassablement son plaisir de manger. Mais Colette n'est-elle pour autant qu'une femme de lettres gourmande et épicurienne, cette sorte de " marraine gâteau " de la littérature que certains voient en elle ? En mettant Colette " à table ", cet ouvrage nous livre le portrait sans fard d'une femme à la personnalité riche et contrastée, dotée d'une sensualité épanouie et d'une énergie infatigable. Il nous invite à découvrir comment, au-delà du simple plaisir des mets et des mots, Colette a su ériger sa gourmandise en une composante essentielle de son génie créateur.
15. Un festin en paroles : Histoire littéraire de la sensibilité gastronomique de l'Antiquité à nos jours
Jean-François Revel
3.96★ (34)

La littérature sur l'art de la cuisine est presque aussi ancienne que la cuisine elle-même. Pourtant, il est souvent difficile de se faire une idée précise, palpable, concrète des cuisines du passé. Quel goût avaient les vins que buvaient César ou Horace ? Quelle saveur avaient les ragoûts du Moyen Âge ou les pâtés rabelaisiens ? Et les traités de cuisine d'antan restent souvent obscurs pour les profanes de notre époque. C'est au détour de mémoires, de correspondances, de romans, à travers nombre de témoignages spontanés, et dont le but était tout autre, que Jean-François Revel a retrouvé la trace de ces mets disparus. Une succulente promenade littéraire à travers trois mille ans de souvenirs et de révolutions gastronomiques.
16. Des mots à la bouche : Festins littéraires
Émile Zola
3.18★ (81)

Partager un repas de fête avec Gervaise, Lantier et leurs amis, ou savourer la perfection du festin de Babette, découvrir les subtilités de la cuisine japonaise avec le seigneur Chikuzen Nobushiro, déguster le gâteau de mariage d'Emma Bovary, rêver d'agapes avec le révérend dom Balaguère ou accompagner Cyrano de Bergerac à la célèbre Rôtisserie des Poètes : les écrivains rivalisent de talent pour nous mettre l'eau à la bouche... Une promenade gastronomique et littéraire aussi surprenante qu'alléchante
17. La Gourmandise et la faim - Histoire et symbolique de l'aliment (1730-1830)
Jean-Claude Bonnet
3.00★ (7)

C'est dans les livres de cuisine, dans l'Encyclopédie et dans les périodiques, que l'on voit la gastronomie se constituer, au cours du XVIIIe siècle, comme un fleuron de notre culture nationale. Sur cette question de l'aliment, de grandes oeuvres littéraires - Rousseau, Diderot, Mercier, Chateaubriand - ouvrent des perspectives inédites. Mais la gourmandise à travers laquelle s'exprime un bonheur propre au siècle des Lumières, ne saurait faire oublier la question chronique de la « disette » et de la faim qui devient lancinante durant la Révolution, avant le retour tonitruant des plaisirs de la table. S'ouvre alors le règne des « gastrolâtres » qui voit la consécration de Grimod de La Reynière comme premier gastronome et du « dieu Carême » comme cuisinier artiste.
18. Voltaire à table : Plaisirs du corps, plaisirs de l'esprit
Christiane Mervaud
4.00★ (2)

La préoccupation des nourritures du corps traverse l'?uvre de voltaire, qui devait mériter le surnom d' " aubergiste de l'Europe ". La présente enquête, menée à partir de la correspondance de l'auteur comme de ses écrits d'histoire et de fiction, s'attache à reconstituer le mode de vie régnant aux Délices et au château de Ferney, les modes d'approvisionnement, les choix des mets, la préparation des plats, pour restituer enfin à nos yeux une table de riche au XVIIIè siècle.  Mais la table est avant tout un lieu de convivialité. Ces plaisirs du corps ne seraient rien sans ceux de l'esprit qu'ils ont pour fin de susciter et de rehausser. Les soupers philosophiques où Voltaire régale ses invités de bons mots sont des festins de paroles. L'esprit encyclopédique de l'hôte de Ferney y développe maintes considérations sur le rapport en nourriture et économie, nourriture et sacré, exhortant les philosophes à célébrer les agapes et à " dresser un autel à la raison dans leur salle à manger ".
19. Gastronomie : Récits de table
Charles Monselet
3.50★ (12)

Charles Monselet, surnommé le roi des gastronomes par ses contemporains, passionné de gastronomie livre ici sous le signe de l'humour un des plus charmants livre du XIXème sur les joies de la table.
20. Dictionnaire du désir de la bonne chère : Avec les recettes musicales du Festin joyeux (1738) de J. Lebas suivi d'une anthologie de menus et de dessins de table
Alan Jones (II)
Le Dictionnaire du désir de la bonne chère s'adresse à tous les lecteurs séduits par la gastronomie, en l'occurrence celle profondément conviviale du Festin joyeux (1738) dans lequel J. Lebas décline en chansons force recettes. « En chantant vous pourrez, Mesdames, enseigner à faire des ragoûts et sausses », recettes présentées dans leur jus, orthographe de l'époque comprise, et dont les mélodies sont gratuitement offertes sur le site Honoré Champion. Les historiens de la gastronomie, les musicologues et spécialistes de la danse, du théâtre et des mondanités ont longtemps travaillé de manière isolée. Il fallait un livre les accueillant tous, à table, au milieu de succulentes spécialités culinaires, pour savourer des plaisirs gastronomiques méconnus. Parfois à bannir : par exemple, la grenouille placée sous la langue de veau pour donner l'illusion d'un meuglement au moment de servir la « tête de veau » ! C'est avec un tact érudit, en historien et en esthète des saveurs, dans le cadre d'une histoire de la bonne chère (un mot expliqué dans l'ouvrage), qu'Alan Jones présente ici plusieurs centaines de recettes. Sans oublier de nous initier à l'art des menus et dessins de table, à la mode de l'Ancien Régime. Tous à vos nappes et fourchettes ! En chantant dans la cuisine, recettes en main?
21. La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant, gourmet
Marcel Rouff
3.58★ (69)

Pour Dodin-Bouffant, ancien juriste raffiné, délicat et érudit, la vie s'organise autour de la cuisine et de la salle à manger, sanctuaires où ne sont admis que les quatre apôtres qui ont su passer avec succès toutes les épreuves du bien manger et du bien boire. En maître absolu, il règne sur la table des princes et sait, par la grâce d'un "simple" pot-au-feu, rédimer les âmes. Mais le paradis n'est pas sur cette terre, et, un jour maudit, meurt Eugénie Chatagne, la cuisinière fidèle, l'artiste inspirée capable de comprendre, suivre et prévenir les désirs les plus subtils du maître. Commence alors une quête éperdue de la perle des fourneaux qui sera digne de lui succéder... Emule de Brillat-Savarin, ami de Curnonsky, Marcel Rouff a créé un personnage devenu l'emblème du génie français de la gastronomie.
22. Le mangeur du XIXe siècle
Jean-Paul Aron
4.50★ (16)

"À une époque où l'une des préoccupations essentielles des historiens était de mesurer la malnutrition, d'étudier les données matérielles censées déterminer les comportements économiques, sociaux ou politiques, Jean-Paul Aron déplaçait l'axe de l'enquête, sa problématique, en examinant les données du goût alimentaire, en le liant aux préjugés sociaux, aux valeurs esthétiques, aux interdits religieux. Chaque produit alimentaire était ainsi doté d'un statut individuel, il était personnalisé." - Marc Ferro. Dans cet ouvrage unique en son genre, Jean-Paul Aron nous fait parcourir le XIXesiècle de restaurant en restaurant, de table en table, des plus riches aux plus pauvres. En explorant les habitudes alimentaires, il nous offre aussi tout le plaisir de son humour mordant et son immense érudition.
23. Une histoire mondiale de la table : Stratégies de bouche
Anthony Rowley
4.60★ (14)

Une conversation de table, autour d'une soupe de lentilles au pain d'épice et aux langoustines, m'a donné l'envie d'écrire ce livre. Parmi nous, le Basque aurait ajouté du foie gras, l'italienne aurait vu des scampi et le Franco-Britannique que je suis des coquilles saint-jacques. En réalité, nous discutions des mérites comparés de la cuisine servie dans nos familles respectives ! La suite relève du travail culinaire choisir parmi plusieurs milliers de notes, nettoyer, comparer, assaisonner d'anecdotes portant sur l'histoire du lapin, du cochon ou des sauterelles, saupoudrer de poivre critique quant aux légendes du restaurant et aux réputations nationales, de considérations autour des stratégies alimentaires des puissants, les ruses des affamés et les rêves des gastronomes. Au menu, une idée simple : l?histoire de la table est une longue querelle des Anciens et des Modernes, au cours de laquelle se recompose sans cesse le jeu de la variante, de la variation et de l'équilibre. En voici le récit de la préhistoire à nos jours." A. R.
24. A la table de l'histoire : Recettes revisitées, des banquets antiques à aujourd'hui
Marion F. Godfroy-Tayart de Borms
4.62★ (12)

Revivez avec gourmandise les grands évènements historiques en dégustant les beignets au miel de Shéhérazade, la poule au pot de Henri IV, les escalopes de foie gras de Napoléon, le homard braisé de Kennedy ou encore le sorbet au champagne des Clinton. Ces recettes de l'époque, servies à l'occasion, ont été revisitées par deux historiens, épicuriens et gastronomes, qui nous relatent parle menu et avec talent l'histoire et l'évolution de la gastronomie.
25. La Table des Français : Une histoire culturelle (XVe-début XIXe siècle)
Florent Quellier
4.67★ (8)

De la couleur du vin au goût du pain, des ingrédients de la soupe à l?ordre des mets, du déclin des épices à l?arrivée des nouvelles plantes américaines, ce livre est une invitation au voyage en alimentation au pays de Rabelais, de Vatel et d?Antonin Carême au moment où la cuisine française se sépare nettement des autres cuisines européennes et acquiert une flatteuse et durable réputation d?excellence. Du Moyen Âge finissant au commencement de l?époque contemporaine, Florent Quellier dresse un vaste panorama des discours et des pratiques du Boire et du Manger des Français d?hier. Des contraintes techniques, diététiques et religieuses de l?approvisionnement alimentaire au détournement hédoniste de l?alimentation dans les deux derniers siècles de l?Ancien Régime, ce livre s?intéresse autant à l?humble écuelle du manouvrier qu?à la fastueuse table de l?aristocrate. Chemin faisant, à la recherche des racines de l?actuelle exception culinaire française, l?auteur propose un essai de lecture culturelle des liens anciennement et intimement tissés entre les Français et leur Table. 
26. Français et Anglais à table
Stephen Mennell
5.00★ (3)

Du brouet aux plat cuisinés surgelés en passant par les repas pantagruéliques du Moyen Age et de la Renaissance, on assiste en France et en Angleterre à une longue révolution, véritable "processus" de civilisation dont l'examen est l'objet de ce livre. Pour Stephen Mennell, en effet, la nourriture, la cuisine et le goût constituent des signes importants de notre développement historique et culturel. Peut-on dire que l'appétit des Européens s'est "civilisé" depuis le Moyen Age ? Comment se fait-il qu'au XIVe siècle, par exemple, la gloutonnerie était l'apanage des riches qui aujourd'hui dépensent beaucoup d'argent pour manger moins ? Comment le concept de "bon goût" s'est-il développé ? Pourquoi avons-nous préféré la qualité à la quantité ? Pourquoi la "nouvelle cuisine" et les "régimes" de toutes sortes ont-ils remplacé les fêtes et las banquets ? Quel rôle ont joué, au début du XIXe siècle, les restaurants dans l'uniformisation croissante de l'alimentation du sommet jusqu'au bas de l'échelle sociale ? Y a-t-il eu interpénétration des deux cultures culinaires, l'anglaise et la française ? Stephen Mennell pose de nombreuses autres questions dans ce livre brillant et original. En étudiant les diverses façons de cuisiner, en examinant l'histoire de la littérature culinaire et de l'éducation de nos palais, l'auteur constate que la cuisine professionnel a fini par se confondre avec la cuisine domestique. Il nous fait aussi découvrir dans quelle mesure nous sommes "dressés" à aimer ou détester tels aliments et comment la cuisine subit au cours des âges des révolutions aussi dramatiques que les changements de modes ou le changements de régimes... politiques.
27. Le Rat et l'Abeille : Court traité de gastronomie préhistorique
Raymond Dumay
3.00★ (21)

Raymond Dumay (1916-1999) né au bord de la Saône en vue de la roche de Solutré, romancier, historien de la table et du vin, sorte de cousin bourguignon d'Alexandre Vialatte. avait connu un succès inattendu avec ce livre - son dernier, composé à 80 ans passés paru au printemps de 1997. La presse, surprise par ce retour imprévu d'un écrivain qui s'était un peu laissé oublier, n'avait pas ménagé ses éloges 
28. De la table des Dieux à la table des hommes : La symbolique de l'alimentation dans l'Antiquité romaine
Inês d' Ornellas E. Castro
5.00★ (2)

Les productions littéraires nées dans la période de l'histoire romaine qui s'étend du principat d'Auguste jusqu'au règne d'Hadrien nous font découvrir de profondes mutations dans les imaginaires associés à la nourriture et dans les modèles d'acquisition, de préparation et de dégustation des aliments qui la constituent. Ces évolutions correspondent à une nouvelle perception de la table, liée à la reconfiguration des valeurs esthétiques, idéologiques et symboliques à cette époque. La problématique est ici étudiée à travers l'examen de trois genres littéraires caractérisés par une mise en oeuvre fictionnelle du réel - l'épopée, la satire, le roman satirique - et d'un sous-produit historique, la biographie, qui contraste avec eux. Cet examen permet d'analyser comment la mise en oeuvre littéraire des catégories de l'alimentation, en particulier les créations verbales réglées par l'imaginaire et le style, constitue un relais culturel essentiel pour comprendre la manière dont la civilisation romaine a pensé la table. On trouvera donc dans ce livre une analyse du repas épique et de la table héroïque dans l'Enéide de Virgile, des repas et de la table satiriques dans la poésie d'Horace, de Perse et de Juvénal, de la métaphore du banquet romanesque dans le Satiricon de Pétrone, où la thématique gastronomique peut être lue comme un fil de l'intrigue, au-delà de la fiction autonome et subversive du banquet de Trimalcion, et, enfin, du battement idéologique table publique/table privée dans la structure des portraits d'empereurs dressés par Suétone dans les Vies des douze Césars.
29. La cuisine gauloise continue
Anne Flouest
3.60★ (11)

L'oppidum gaulois de Bibracte, site majeur de l'archéologie celtique, abrite un musée, un centre de recherche européen et, maintenant, un restaurant. Gaulois, bien sûr. Mais Vercingétorix, familier des lieux, n'a pas laissé de carnet de cuisine gauloise. une lacune jamais comblée depuis, jusqu'à la parution de cet ouvrage, qui est aussi un carnet de voyage dans ce temps-là. En entrée, Anne Flouest mixe les savoirs des archéobotanistes, archéozoologues et archéologues pour nous renseigner, photos à l'appui, sur les plantes, les animaux, les ustensiles et les moyens de cuisson disponibles à l'époque du deuxième âge du Fer, juste avant l'arrivée de la culture romaine. En plat de résistance, près de 300 recettes, réparties par saisons et dues à l'imagination du "chef" Jean-Paul Romac qui s'aventure dans un exercice d'archéologie expérimentale débridée. Il propose, avec les ingrédients d'alors, plus nombreux qu'on ne le croit et toujours à portée de nos mains, une cuisine simple, souvent surprenante, parfois exotique. Eprouvés par ses soins, ces plats sont savoureux, de même que les mots et les dessins pour les décrire.
30. Le festin médiéval
Josy Marty-Dufaut
3.00★ (4)

L'auteur nous présente tout d'abord l'organisation d'un festin au Moyen Age. Puis elle nous propose onze menus que nous pourrons réaliser grâce aux recettes accompagnant les textes d'époque. Cet ouvrage agréable et pratique est accompagné d'une riche iconographie manuscrits du temps et photos des plats réalisés. Alors que nous redécouvrons la cuisine de cette époque, et que les fêtes médiévales, toujours plus nombreuses, proposent des banquets médiévaux, cet ouvrage indispensable est aussi un guide pratique.
31. Fêtes gourmandes au Moyen Age
Jean-Louis Flandrin
3.00★ (6)

La profusion des fêtes princières au tournant du XVe siècle marque une première Renaissance après la Peste et l'épuisement des guerres. Les traités culinaires - anglais, italien, catalans, français, tels le Menagier de Paris ou le Viandier de Taillevent - décrivent les recettes et le cérémonial somptueux et interminable de la suite des "services". Jean-Louis Flandrin expose les lien'époque aux critères aristocratiques et aux dogmes d'une médecine inspirée par la physique d'Aristote. Les 28 recettes sont présentées dans leur graphie d'origine sur calque avec leur transcription, leur traduction et un commentaire de Carole Lambert.
32. Festins de la Renaissance : cuisine et trésors de la table
Elisabeth Latrémolière
Le festin est au coeur de la civilisation de la Renaissance. L'alimentation participe du spectacle politique et témoigne de la richesse de la culture matérielle du XVIe siècle à travers la vaisselle d'apparat, l'art de dresser une table et de servir les mets. Elle est aussi le terrain privilégié de la révolution picturale qui introduit le quotidien dans l'image. Réunis pour la première fois à l'occasion de l'exposition présentée au château royal de Blois, livres de cuisine, tableaux, orfèvrerie, émaux, vaisselle de table et d'office, mobilier - qui sont autant d'oeuvres majeures et souvent inédites - illustrent à la fois le contenu des repas, l'architecture des cuisines, les manières de table et le spectacle des banquets. Cet ouvrage permet ainsi d'entrer dans l'intimité d'une époque dominée par le renouveau de la cuisine française aristocratique sous le signe du sucré, du raffinement des manières de table et de la mise en scène du repas royal.
33. L'Ordre des mets
Jean-Louis Flandrin
4.00★ (4)

Jean-Louis Flandrin s'est éteint en août dernier alors qu'il se consacrait tout entier à ce qu'il savait être son dernier livre. Avec lui disparaît l'un de nos historiens les plus créatifs. Après avoir ouvert de nouveaux champs à l'enquête historique, comme la famille ou la sexualité, qui ont totalement renouvelé jusqu'à la manière d'écrire l'histoire, il avait entrepris de constituer une « gastronomie historique » dont ce livre devait être le monument. Il y montre comment, à partir de principes diététiques toujours et partout les mêmes, la gastronomie a changé au gré des cultures et au fil du temps. L'ordre de présentation des mets, qui exprime tout l'art de bien manger, n'est ni naturel ni universel, il s'est modifié avec le savoir médical et les représentations sociales. Ainsi, comment la France, qui donnait le ton à l'âge classique, s'est-elle laissée conquérir par le service à la russe en même temps qu'elle changeait de régime politique et social ?
34. Tables d'hier, tables d'ailleurs
Jean-Louis Flandrin
2.67★ (10)

Dans la Grèce antique, le repas est affaire de convivialité. En France, au XIVe siècle, on se passionne pour les acides, le vinaigre et le verjus cependant que la viande de boeuf est réputée grossière, froide et sèche, jugée indigeste et consommée seulement par les paysans et les travailleurs manuels. En Asie, viandes et poissons étaient les nourritures caractéristiques du festin qu'on ne consommait pas en solitaire. En Afrique, chez les Pygmées, chaque maisonnée envoie des assiettées aux autres habitants du camp et reçoit autant de repas des autres foyers. Si l'alimentation est déjà une vieille histoire, elle s'accompagne de pratiques plus ou moins semblables, plus ou moins différentes. Historien de l'alimentation et des comportements, Jean-Louis Flandrin et Jane Cobbi, ethnologues, se sont penchés sur la table à travers les siècles et le monde. L'évolution du goût, le rythme intérieur du repas, le temps de son déroulement, l'ordonnance des services, l'ordre de succession des mets et des saveurs, le boire et le manger... Tables d'hier, tables d'ailleurs, est affaire d'usage et de civilité, pourvu de détails de la vie quotidienne, d'anecdotes cocasses et surprenantes, qui révèlent des manières de faire, des manières d'être et, au-delà, des conceptions différentes de l'univers. --Céline Darner
35. Le Ventre des philosophes. Critique de la raison diététique
Michel Onfray
3.72★ (172)

Le Ventre des philosophes repose sur un formidable pari intellectuel : qu'il doit être possible de mieux comprendre les conceptions des philosophes à partir de leurs choix culinaires. En quelque sorte que, peut-être, Diogène n'aurait pas été un adversaire aussi résolu de la civilisation et de ses usages sans son goût pour le poulpe cru. Ou encore que Rousseau n'aurait peut-être pas fait l'apologie de la frugalité si ses menus ordinaires ne s'étaient composés que de laitages. Diogène, Rousseau, Kant, Fourier, Nietzsche, Marinetti et Sartre : voilà quelques-unes des figures dont s'occupe ici Michel Onfray et dont il brosse avec verve et intelligence le tableau de la pensée. Le Ventre des philosophes ou l'art d'entrer en philosophie par la bouche. 
36. L'anthologie du pâté en croûte
Emmanuel Giraud
4.00★ (3)

Qu'il s'agisse de petites bouchées précieuses et délicates ou de gigantesques constructions baroques, les pâtés en croûte représentent une forme culinaire d'un autre temps, légèrement désuète mais toujours fascinante, empreinte de mystère et de fantaisie. Mais que cache réellement l'intérieur d'un pâté en croûte? C'est ce qu'a tenté de savoir Emmanuel Giraud, à travers douze récits gourmands (et autant de recettes), sur les traces d'Antonin Carême, de Lucien Tendret, de Charles Fourier et quelques autres gastronomes.
37. La Grande Bouffe
Ugo Tognazzi
3.33★ (9)

Tognazzi et la bouffe, c?est une grande histoire. De ses souvenirs d?enfance à ses succès d?acteur, en passant par sa cuisine, Ugo Tognazzi dévoile les coulisses de son vice le moins caché et de son film le plus étonnant : la bouffe, La Grande Bouffe. Ce livre à savourer se compose de deux parties : la première propose des chroniques (tirées de son bestseller L?Abbuffone, storie da ridere e ricette da morire) ainsi qu?une cinquantaine de recettes de spécialités italiennes, toutes pimentées de commentaires mordants et considérations. La deuxième est consacrée au tournage de La Grande Bouffe tout en portant un regard à l??uvre et la carrière de Tognazzi et Ferreri.
38. Des fourchettes dans les étoiles : Brève histoire de la gastronomie française
Béatrix de L'Aulnoit
2.92★ (17)

Les virtuoses de la gastronomie ont fait davantage pour la gloire de la France que les maréchaux de Napoléon. Ils ont mis à genoux les tsars de Russie. les rois d'Angleterre et les milliardaires américains. Leur histoire est comme l'envers de la nôtre. Aux guerres, aux famines. aux révoltes répondent le bonheur. les splendeurs et les saveurs. Pourquoi la France est-elle le paradis de la table ? Grâce à son terroir dune opulence incomparable. Dès la Renaissance, chaque région a sa spécialité. source de fierté, de rentabilité. Les coquilles Saint-Jacques viennent d'Erquy, les poularde du Mans. les terrines de Nérac. les anchois de Collioure, les asperges d'Argenteuil, le brie de Meaux. Sans compter Champagne et grands crus. Cette histoire de richesses et de voluptés commence avec les moines qui déchiffrent les traités de cuisine du Romain Apicius. Rois et princes rivalisent de fastes. Le Régent impose la fourchette. Les petits soupers du XVIIIe siècle participent au génie des Lumières. La révolution met à la rue rôtisseurs et pâtissiers au service de la noblesse. Ils créent au Palais-Royal les premiers grands restaurants. ancêtres de ceux que le monde noies envie. Des fourchettes dans les étoiles part à la rencontre de Vatel, notre premier maître d'hôtel ; Parmentier qui lance la pomme de terre ; Carême. inventeur du vol-au-vent. des petits fours et de la toque ; la Mère Brazier, première femme à avoir décroché trois étoiles au guide rouge : Guérard avec la nouvelle cuisine sans oublier ces jeunes Top Chef qui rêvent d'être consacrés par la télévision. Cette " Brève histoire de la gastronomie française " dresse le menu détaillé de notre patrimoine unique au monde.
39. Gourmandises ! : Histoire de la gastronomie à Lyon
Maria-Anne Privat-Savigny
Alors que le repas gastronomique des français a été inscrit au patrimoine mondial de l'humanité il y a presque un an, le musée d'histoire de Lyon présente sa première exposition temporaire sur l'histoire de la gastronomie à Lyon, considérée, dès 1934, comme l'une des capitales mondiales par le critique. L'art de bien manger appartient à l'art de vivre lyonnais depuis? l'Antiquité ! A la Renaissance, le poète Clément Marot estime qu'un «séjour à Lyon est plus doux que cent pucelles», tandis que Rabelais y publie son Gargantua riche d'influences lyonnaises en matière de table, comme la gratinée, le gras double, le coq au vin épicé. Stendhal, lui, estime qu'on mange mieux à Lyon qu'à Paris. Au tout début du 20e siècle, l'avènement des mères (Brazier, Fillioux) et les chefs qu'elles forment positionnent Lyon comme capitale gastronomique. Mais, qui étaient les mères ? Qui sont les chefs, les lieux, les plats qui ont porté et portent toujours la gastronomie lyonnaise? Qu'est-ce qu'un mâchon? Et un bouchon? Y-a-t-il une cuisine guignolesque? Lyon, est-elle la capitale mondiale de bière, du chocolat et de la pâtisserie? Lyon est-elle une école de l'excellence, un lieu d'apprentissage, de concours et de rayonnement? Quelles sont les nouvelles tendances de la gastronomie lyonnaise? La gastronomie est encore particulièrement vivante et créative à Lyon. Paul Bocuse a su maintenir vivace et renouveler cette tradition qui fait partie de l'identité de la ville, de son art de vivre, de son économie, de son image et de son rayonnement international.  Ce sont toutes ces pistes qui sont au menu de cet ouvrage, approfondies par des textes variés ? qui permettent d'appréhender toutes les facettes et l'histoire de ce patrimoine ? et complétées par une riche et inédite iconographie.
40. Géopolitique du goût
Christian Boudan
3.75★ (3)

La guerre culinaire : cet ouvrage présente une vision nouvelle de la planète culinaire, en propose une interprétation historique en relation avec les grands mouvements d'expansion des peuples : colonisation espagnole de l'Amérique, islamisation de la cuisine orientale, influence de la cuisine décorative de l'Ancien Régime... La situation culinaire actuelle révèle la scène internationale du goût pour ce qu'elle est réellement : un espace de forces où les puissances poussent leurs productions, leurs techniques, leurs conceptions et leurs idées sur la diététique. Ce livre met en lumière la dimension géopolitique de l'alimentation.
41. Plats du jour : Sur l'idée de nouveauté en cuisine
Bénédict Beaugé
4.00★ (3)

Aujourd'hui encore la plus grande partie de l'humanité ne se soucie pas de nouveauté culinaire. Bien au contraire, l'idée même de ne pas rattacher à la tradition cet acte si fondamental et symbolique peut paraître inconcevable. Cette notion n'a même concerné qu'une frange de la population jusqu'à récemment. Ce qui ne laisse pas d?étonner quand on constate comme elle est aujourd'hui inhérente à nos comportements alimentaires. Cette histoire débute en France, au milieu du XVIIe siècle. La cuisine devient, dès le début du XVIIIe siècle, objet de spéculations intellectuelles qui l'entraînent sur le terrain de l'esthétique, discipline qui naît au même moment. Le restaurant lui offre un lieu où peut se former un public. Le XIXe siècle, quant à lui, voit apparaître la notion du cuisinier créateur qui s'épanouit à partir de l'entre-deux guerres et triomphe avec la Nouvelle Cuisine. Libérant les cuisiniers de toute référence à une quelconque tradition et les sommant d'être inventifs, elle est avec la globalisation, la cause principale du développement mondial de la cuisine. Aujourd'hui, le débat autour de la cuisine semble se réduire bien souvent à des questions d'esthétique. En ce sens, le courant moderniste, incarné par ce que l?on a appelé « cuisine moléculaire », a accentué cette tendance. Est-ce la fin de la gourmandise ?
42. Cènes de famille : Récit de bouche
Jean-Louis Maunoury
3.25★ (4)

Comment s'inculquent le bon et le mauvais, l'authentique et le faux, le "mangeable" et "l'immangeable", comment doit-on faire honneur à une table et comment, aussi, s'apprend, après l'abondance, la privation ? Mon grand-père Victor était cuisinier, artisan exemplaire, véritable artiste à son insu. Avec lui, notre ordinaire devenait exceptionnel. Nous nous régalions de ses plats avec un respect presque religieux et nos papilles atteignaient l'extase. Ma mère se mit en quatre toute sa vie pour être à la hauteur. Mon père jouait au gastronome distancié mais à cheval sur les principes, et moi, je faisais sans vergogne le "petit difficile". Tels étaient les principaux rôles de cette comédie de la sainte table et de la communion. Sans compter quelques comparses, pitoyables gâte-sauce, qui nous servaient de bouffons.
43. Trois histoires gourmandes
Guy de Maupassant
3.40★ (40)

"Il arrivait souvent dans la petite ville que les gens se sentent un peu lourds pendant un bon repas. Mais, ce soir là, ce fut le contraire. Plus les convives attablés mangeaient et buvaient, plus ils se sentaient légers, et le coeur allègre" Et si la gourmandise n'était pas un vilain défaut mais l'un des moteus de l'existence humaine ? A grandes bouchées, avalez l'Aventure de Walter Schnaffs de Guy de Maupassant et découvrez comment, en période de guerre, l'appétit peut sauver une vie. Puis savourez de vieux flacons de vino santo, chez le prêtre défroqué, dans l'Hérésiarque de Guillaume Appolinaire. enfin, dégustez soupe de tortue et cailles en sarcophages, préparées par une cuisinière de génie, dans le célèbre Festin de Babette de Karen Blixen.
44. Le festin chez la comtesse Fritouille et autres nouvelles
Witold Gombrowicz
3.20★ (134)

Être invité aux dîners du vendredi chez la comtesse Fritouille est un immense honneur : convives élégants, nourriture végétarienne et délicate, conversation raffinée. Mais certaines réceptions peuvent être surprenantes? Avec un humour décapant, Gombrowicz nous fait pénétrer dans un monde où la fable grimaçante côtoie le grotesque et la réalité frôle sans cesse l'absurde.
45. Le réveillon du jeune tsar et autres contes
Léon Tolstoï
3.48★ (210)

Après une longue journée de réunions, décrets et audiences, le jeune tsar s'endort en attendant sa femme pour le réveillon. Lorsqu'il rouvre les yeux, il n'est plus dans son palais mais à la frontière avec la Prusse et voit un soldat tirer sur un contrebandier. Toute la nuit, il voyage ainsi à travers la Russie et prend peu à peu conscience du poids des responsabilités qui lui incombent... Des contes d'une vérité poignante, témoins d'une époque en train de disparaître, par l'auteur d'Anna Karénine. 
46. Le garde-manger du diable
Jim Crace
3.83★ (3)

Ne dit-on pas qu'il faut manger pour vivre ? Chez Crace, on mange effectivement pour vivre, mais aussi pour avoir du plaisir, pour se souvenir, respecter les traditions, pour survivre. Parfois également on mange et on fait manger pour tuer, on nourrit pour humilier, on gave et on meurt. Chacune de ces 64 courtes histoires, bouchées amères ou exquises réserve au lecteur une surprise : amertume des vanités humaines ou douceur de la grandeur d'âme. Champignons dédaignés par le diable, plats dangereux dans d'improbables restaurants, panicaut aphrodisiaque, cabillaud séché géant s'enfuyant vers la mer au moment d'être mangé ? Qu'elle soit héroïne, toile de fond, ou prétexte, la nourriture fournit à Jim Crace un moyen d?explorer avec tendresse et cruauté les émotions et les aspirations humaines ; amour, sexualité, peur, désir de braver les interdits, solitude? En ce sens Le Garde-manger du diable est une splendide et très fine étude des comportements humains. Mais c'est aussi une oeuvre d'imagination proprement fabuleuse. Y fourmillent des plantes, des animaux, des citations bibliques ou non, tout droit sorties de l'imagination de l'auteur qui nous offre ainsi une vision du monde. Et non une photocopie.
47. Un réveillon mortel
Alice Thomas Ellis
2.94★ (33)

Noël approche. Eric est morose. Son couple bat de l'aile, et l'auberge qu'il possède, quelque part en Ecosse, est au bord du dépôt de bilan. En désespoir de cause, il décide de passer une annonce dans la presse nationale : VOUS REDOUTEZ NOËL ? PARTEZ VOUS RÉFUGIER DANS UN PETIT HOTEL AU BOUT DU MONDE. Et ça marche! Échouent ainsi sur l'île cinq personnes atteintes du syndrome de Noël : une star des médias, un psychanalyste, un jeune acteur mythomane, une vendeuse et un militaire. Mais on n'échappe pas à ses névroses, et leurs échanges pleins de sous-entendus - et de malentendus - les ramènent sans cesse, comme le ressac hostile de la mer, à la rencontre de leur solitude. Alice Thomas Ellis entraîne le lecteur dans un étrange territoire littéraire, entre comédie humaine (côté terre) et roman fantastique (côté mer). 
48. Réveillon à Tanger
Paul Bowles
3.18★ (92)

Un roman, Un thé au Sahara, l'a inscrit d'office sur les tablettes de la renommée littéraire. Paul Bowles est devenu de son vivant l'auteur d'un livre culte. Des romanciers parmi les plus grands, Tennessee Williams, Truman Capote ont tissé sa légende. Une poignée de chanteurs s'en sont faits les porte-voix: Sting, Brian Jones et King Crimson. Avec Réveillon à Tanger, les Français peuvent désormais découvrir que Paul Bowles n'est pas seulement un grand romancier, mais aussi un nouvelliste de première force.
49. Dernier réveillon et autres nouvelles cannibales
Niccolò Ammaniti
3.97★ (29)

Des tranches de vie de " Dernier Réveillon " aux fantasmes morbides de " le rêve de toi avec horreur " en passant par les vicissitudes d'un étudiant excentrique (" Le Zoologiste "), les nouvelles de Niccolo Ammaniti mettent en scène les nouveaux héros d'une jeunesse citadine à la fois conformiste et débridée, banale et imprévisible, qui passe avec légèreté des occupations les plus ordinaires au crime le plus effrayant. Ammaniti joint à un sens aigu de l'observation une fantaisie et une ironie féroces. Pour lui, comme pour la génération cannibale dont il est un des plus brillants représentants, la mort est un spectacle moins horrible qu'éblouissant. La nouvelle qui donne son nom au recueil, publiée pour la première fois en 1996, a connu un vif succès en Italie avant même son adaptation cinématographique par Marco Risi en 1998. 
50. Le festin de Babette : Et autres contes
Karen Blixen
3.88★ (748)

Babette est une Française devenue domestique en Norvège, après la Commune qui l'a contrainte à l'exil. Ses patronnes sont deux vieilles filles austères. Le jour où elle gagne dix mille francs or à une loterie, elle leur demande de la laisser préparer un dîner fin, dans la grande tradition française. Sa fortune y passe, mais une soirée aura effacé des années de carême.
51. Après le banquet
Yukio Mishima
3.76★ (324)

Kazu, propriétaire d'un grand restaurant de Tokyo, a gardé, malgré la cinquantaine, une grande beauté. Sa clientèle se compose des personnalités les plus variées. A l'occasion d'un banquet, Kazu fait la connaissance d'un ancien ministre, Noguchi. Elle, qui se croyait à l'abri des aventures amoureuses, finit par l'épouser. Mais, entre l'intellectuel idéaliste et la femme d'affaires, pratique et indépendante, la vie conjugale va faire apparaître d'insolubles conflits
52. L'île flottante
Chantal Thomas
3.83★ (9)

Enfants, nous avons souvent de la nourriture, des repas, une approche très différentes de celle que nous développerons plus tard. Manger, alors, s'évalue par rapport à jouer. Ce texte propose, dans le désordre, une suite d'entrées intitulées : semoule, choux-fleur, salsifis, seiche, lait, colin, glace au citron... ces aliments participent d'un jeu entre deux petites filles qui n'aiment que les nourritures blanches. A travers ces fragments, à travers les émotions et les anecdotes qui leur sont liées, se racontent aussi, ou d'abord, l'histoire d'une amitié, son caractère aussi secret qu'exclusif, et sa terminaison soudaine, décidée, ailleurs, très loin, dans le monde des grandes personnes.
53. Aventures d'un gourmand vagabond
Jim Harrison
3.78★ (216)

Voici la gargantuesque leçon de savoir-vivre dédiée à tous les affamés par Jim Harrison. Vous voulez connaître la différence entre le Cuit et le Cru ? Vous initier à l'art si particulier de dévorer les livres et les femmes ? Suivre le régime suicide aux dix milles calories, composé de choucroute garnie, de cassoulet, de bollito misto, de chair de crabe et de risotto, arrosé d'un succulent Salice Salentino ? Ou arpenter les quatre coins du globe dans les meilleurs restaurants et les plus fins bistrots ? La recette tient en cinq lettres : excès. Quant au chef ? Un ogre des temps modernes chez qui les levers de coude et autres coups de fourchette ont toujours eu des airs de quête. Celle de l'authenticité et d'une vie pleinement vécue.
54. L'Outremangeur
Tonino Benacquista
3.65★ (209)

Richard Séléna est un super-flic dont la réputation n'est plus à faire. Il a pourtant un gros problème dans l'existence. Il pèse 160 kilos. Son cardiologue ne lui donne que deux ans à vivre, sa thérapie de groupe le laisse muet. Il dévore tout ce qui lui tombe sous la main pour calmer son désespoir. Quand il rencontre la belle Elsa, Séléna lui impose un jeu troublant dont lui seul connaît la règle. Tout le monde à droit à une seconde chance. 
55. Le mythe gastronomique français
Alain Drouard
2.38★ (7)

La France, numéro un mondial de la gastronomie ? Notre cuisine est-elle la meilleure et la plus inventive ? Est-elle réellement connue, copiée, enviée dans le monde entier ? Ou faut-il voir dans ce triomphalisme l'un de ces travers égocentriques dont notre pays à le secret ? Né après la Révolution française, le mythe gastronomique français a connu son apogée au XIXe siècle : Brillat-Savarin triomphe, Carême codifie la haute cuisine, Escoffier s'impose comme référence mondiale. Bousculant les idées reçues, Alain Drouard retrace l'histoire de ce grand récit national qui a façonné nos représentations collectives, de ses origines lointaines à la Slow food, de la Reynière au Michelin et du pot-au-feu à la cuisine moléculaire. Il constate que le fossé grandissant entre la réalité de nos pratiques alimentaires et culinaires et les discours satisfaits qui les accompagnent. La France, autoproclamée "premier pays gastronomique" du monde, est aujourd'hui le deuxième mangeur de pizza après les Etats-Unis, et Mac Donald y est le premier restaurateur... Une histoire de papilles qui éveille l'appétit, et l'exploration des remèdes pour redonner, modestement, un avenir à notre gastronomie.
56. Pique-assiette : La fin d'une gastronomie française
François Simon
4.00★ (7)

On pourrait penser que la gastronomie a une place à part dans le panthéon de nos valeurs nationales. A lire l'essai corrosif de François Simon, on comprend qu'il n'en est rien. Où sont passés nos grands chefs ? Sur quelle planète d'un exil doré, de Tokyo à Londres, sont-ils allés investir leur talent ? Faut-il gérer un restaurant comme une multinationale ? Que pensent vraiment messieurs Ducasse ou Bocuse ? Devons-nous céder à la tyrannie de l'émulsion chimique ? Sommes-nous voués encore longtemps à la mode de payer plusieurs centaines d'Euros pour un plat cuisiné ? Faut-il supprimer le guide Michelin. Quand François Simon en a assez des intimidations du pouvoir culinaire, le voici sur les routes de la France éternelle, entre terrine et surprises au bout du chemin. Et là, parfois, c'est comme un bonheur qui vous prend.
57. Garçon, un cent d'huîtres ! : Balzac et la table
Anka Muhlstein
3.00★ (3)

Voici un étonnant essai de " gastronomie littéraire ", mariant les plaisirs du texte et ceux de la chère. Relisant Balzac, des restaurants à la mode aux sombres estaminets, des festins mondains aux mesquineries de la petite-bourgeoisie, c'est toute la France à table au XIXe siècle qu'Anka Muhlstein nous fait redécouvrir. Et surtout, à travers toute La Comédie humaine, c'est notre imaginaire gourmand dont elle nous donne à retrouver les sources. Car c'est vraiment Balzac, avant Flaubert, Zola ou Maupassant, qui, en France, a fait entrer la table en littérature.
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