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Critiques de Jean-Marie Michaud (40)
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Notre-Dame de Paris (BD)

BD de Notre Dame de Paris (depuis l'entrée du pronom IEL dans le Robert, par la voix de ménestrIEL comme Sandrine Sarroche) qui nous parle de droit à la différence...





"IEL,

C'est un nouveau genre de pronom personnIEL

Qu'on va apprendre dès la maternnIEL

Un mot que le petit Robert a intégré

Mais qu'on ne sait pas comment l'accorder?





Est ce qu'il faut dire IEL

Est beau, ou IEL est belle?

Faudra t-IEL jeter nos Bescherelles

Vraiment à la poubIEL?

Sans compter que ça existe aussi au plurIEL





Oh Lucifer, on ne peut pas laisser faire ça!

On ne pourra plus appeler grand mère

Ou grand père, c'est la nouvelle grammaire.





CIEL !

Ca nous promet un joyeux bordIEL

Je crains que nos professeurs ne coulent une bIEL.





FemIEL, Je te voie lever les yeux au cIEL

C'est pas une faute vénIEL

Enfin, libérée du pêché originIEL

Serons nous dispensées de la vaissIEL





CIEL !

Devrons nous brûler nos soutifs Sonia RikIEL?

On ne peut pas laisser faire ça, Jean MichIEL

Et, s'il le faut, on appellera Marlène Schiappa

CiEL!

A bas, les différences entre mâle et femIELle

Echangerais pénis contre utérus cicatricIEL...





IEL

C'est tout l'enjeu de la prochaine présidentIEL

Anne Hidalgo mérite -t-elle autant de fIEL

Et qu'en pense Fabien RoussIEL

EmmanuIEL ne peut pas laisser faire ça!





Victime de l'amour passionnIEL qu'elle inspire à trois hommes, la belle Esmeralda, dans le Paris du XVème siècle, danse sur le parvis de ND de Paris, et nous entraîne dans un Garroussel, euh un carroussIEL de belles images:

Quasimodo le sonneur de cloches de Notre-Dame , l'infâme archidiacre Frollo et le jeune capitaine Phoebus...
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Le Mahabharata

Jean-Claude Carrière doit avoir quelques accointances avec les dieux de l'Inde pour les mettre ainsi à notre portée..un peu Ganesh pour l'humour, un peu Krishna pour la puissance d'évocation...Son adaptation théâtrale du Mahabharata tient du miracle: un des plus grands et beaux textes de l'Inde simplifié, éclairci et donné comme un cadeau à lire, et à voir dans la plus aboutie des mises en scène, celle de Peter Brook dans son merveilleux théâtre des Bouffes du Nord..



Le Mahabharata a été mon feuilleton et ma vie pendant 4 semaines extraordinaires: tous les jeudis, pendant 3 semaines, le temps s'arrêtait et avec toute une bande de copains dans le même état de transe que moi, nous allions vivre les aventures du bel Arjuna (Vittorio Mezzogiorno) , écouter les sages préceptes du grave Bhishma (Sotigui Kouyate) ,éprouver la détermination de Karna (Bruce Myers) ou rire des facéties de Ganesha (Maurice Bénichou) ou de celles de Bhima (Mamadou Dioumé)...



Comme des enfants, nous attendions ces 3 heures hebdomadaires avec délice et impatience...Quel vide prévisible quand, les 3 semaines écoulées, nous n'aurions plus à faire sagement la queue devant les portes des Bouffes du Nord pour vivre la suite des péripéties de nos héros (devenus) familiers..



Aussi, quelle divine surprise, à la fin de la troisième et dernière représentation , d'apprendre qu'il y avait, huit jours plus tard, une représentation exceptionnelle de 9H (plus entractes) - toute une journée de bonheur théâtral où nous pourrions revoir, sans rupture, les trois parties du Mahabharata..



Quelques-uns d'entre nous ont calé -plus à cause de l'inconfort des coussins mis au sol ou des banquettes rudes des Bouffes du Nord- mais vaillamment certains, dont votre servante, se sont rués sur cette ultime occasion de revivre l'envoûtante magie...



Pas déçue: j'en ai encore le coeur qui bat! Mon seul regret: ne pas l'avoir découvert au festival d'Avignon où la pièce de 9h s'achevait dans le paradis - une petite île sur le fleuve-au soleil levant, parmi les Dieux et les héros, enfin réconciliés après leur âpre guerre.



J'ai louablement essayé de lire le vrai Mahabharata après cette découverte passionnante mais je m'y suis cassé les dents: trop touffu, trop complexe, j'ai vite perdu le fil et me suis égarée dans cette formidable jungle..



Reste un amour inconditionnel de l'Inde -que j'espère concrétiser un jour par un voyage- et une lanterne magique d'images et de visages qui m'emportent dans leur tourbillon dès que je relis l'un des trois tomes..



Mahabharata : les cinq syllabes magiques d'un long envoûtement!









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Notre-Dame de Paris (BD)

Oui, certes, j'ai choisi l'option de facilité en débutant la découverte de Notre-Dame de Paris à travers certains dessins animés d'abord (transfigurés cependant puisque dans ces versions, tout finit bien, je ne voulais pas les citer mais je faisais bien entendu référence aux versions de Walt Disney), je connaissais l'histoire sur ces grandes lignes mais en m'attaquant ici à la bande-dessinée adaptée de lu plus grand homme du XIXe siècle, je me rends compte que j'étais loin de la petite idée que je m'étais faite de ce grand monsieur. J'ai lu quelques courts essais de lui mais "Notre-Dame de Paris" manque cruellement à ma culture générale. C'est au travers de la lecture de cette bande-dessinée que j'en ai pris toute la mesure. Oui, Victor Hugo était un grang homme qui croyait en un monde meilleur, oui, il s'est battu toute sa vie pour cela, oui, c'était un humaniste qui croyait en l'homme mais pour démontrer cela, il passe par l'effet inverse : en démontrant toutes les atrocités que celui-ci est capable de faire.



Ici, le lecteur (re) découvre le personnage de Quasimodo, orphelin et sonneur de cloches dans le plus grand édifice de Paris du XVe siècle : la cathédrale Notre-Dame de Paris. Si il y a bien une héroïne dans cette histoire, c'est bien elle car c'est elle qui servira de refuge au "monstrueux" sonneur de cloches durant les seize premières années de sa vie, c'est elle qui servira d'asile à la bohémienne Esmeralda que tout le monde pourchasse afin de la pendre, c'est elle encore qui verra la détresse humaine à travers les yeux de Quasimodo et lui servira de réconfort et bien d'autres choses encore...Est-il la peine que je m'attarde sur l'histoire ? Quasimodo, de par sa laideur, a été abandonné dès la naissance et recueilli par l'archidiacre Claude Frollo. Ce dernier, ayant vu ses parents mourir de la peste et son jeune frère Jehan sans défense, ne pouvait accepter que l'histoire se répète à nouveau. Il aurait peut-être pu devenir un homme bon si la belle et jeune égyptienne Esmeralda ne lui avait pas fait perdre tout bon sens. Éprise d'un autre, elle se refusera toujours à lui, signant pour ainsi dire, sa mort.



Je ne m'attarderais pas plus sur le contexte car je suppose que vous avez soit dû le lire des centaines de fois dans les critiques précédentes soit connaître l'histoire sur le bout des doigts. Je conclurais simplement en disant que cette association entre Glénat et le journal "Le Monde" pour adapter les plus grands textes en bande-dessinée est une réussite complète car cela rend plus accessible des œuvres qui méritent plus que tout d'être connues et qui cependant font parfois peur devant leur masse ou pour un public trop jeune. A découvrir et à faire découvrir§ De plus, un petit documentaire suit cette histoire en la replaçant, ainsi que son auteur, dans leur contexte historique et le lecteur peut y retrouver les grandes lignes, et par cela même, se recontextualiser et être plus indulgent ou au contraire s'indigner devant les événements !
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La Geste des Héros de Bretagne : Anne de Bret..

Qui s'intéresse un peu à la Bretagne ne peut mettre de côté Anne. Mariée à deux rois de France, son destin est empreint à la fois de grandeur, de noblesse mais également de nostalgie. Celle de n'avoir pu donner de mâle heritier..



Cette bd retrace brièvement la vie d'Anne de Bretagne. La narration est livrée par Gabriel le ménestrel, ce qui donne bien sûr, une ambiance médiévale à l'ouvrage.

Je n'ai pas tellement apprécié le graphisme. Les couleurs vives sont très tranchées et les visages bien trop lisses.

Dommage...
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Le Mahabharata

Une appropriation courte et accessible du plus long poème au monde. Les dix-huit livres du Mahâ-bhârata revus et recomposés dans une version plus "théâtrale" et infiniment plus concise. Les effets labyrinthiques, les histoires gigognes, enchâssées les unes dans les autres, appelées et résumées vingt fois avec des listes de noms et des généalogies à n'en plus finir, avant d'être énoncées dans les moindres détails tout en faisant références à des légions de brames, sont épurées, dépliées et remplacées par un texte linéaire au vocabulaire d'une simplicité toute biblique qui file de lui-même à l'essentiel de l'action et enchaine les principaux ressors dramatiques dans un espace relativement rationnel... avec, malgré tout, une légère mise en abîme sur le lien qui unit l'auteur et ses personnages.

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Le Mahabharata

Je ne me sentais pas le courage de me lancer dans une version complète du Mahabharata. Cette version simplifiée de Jean-Claude Carrière, très bien écrite, et laissant toute sa place aux interprétations poétiques ou spirituelles m'a enthousiasmé et donné envie d'approfondir ce mythe. le texte est d'autant plus accessible qu'il est la base du scénario du film de Peter Brook lui aussi superbe et disponible en DVD. Pour ce genre de texte, je trouve que cette approche progressive est idéale, de la même façon que j'ai découvert la Bible, dans ma jeunesse, dans des éditions pour enfants. Un travail de vulgarisation de qualité.
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Le Mahâbhârata (BD)

Je ne suis pas amateur de BD mais celle ci m'a paru superbe. Et pourtant, donner une vue d'ensemble du Mahâbhârata n'était pas une chose facile. Il faut dire qu'après son livre ayant servi au film de Peter Brook, Jean-Claude Carrière n'en est pas a son coup d'essai. Les dessins de Jean-Marie Michaud ont fait le reste, exploitant magnifiquement et avec humour cette légende, dont le côté fantastique se prête à merveille au dessin. Bien sûr, on n'entre pas dans les profondeurs du Bhagavad Gita, résumé ici en quelques pages, et dont je ne peux que vous recommander la lecture, mais cette version en BD offre une très belle vue d'ensemble. Elle vous donnera, je l'espère, envie d'en connaitre plus sur ce texte sacré de la mythologie hindou.
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Le Mahabharata

Je suis ravi d’avoir lu ce livre et d’avoir enfin compris quelques notions de l’hindouisme. Si vous êtes comme moi, d’un naturel curieux, mais guère patient pour étudier des textes philosophiques ou religieux, ce livre est fait pour vous. J’ai vécu en Inde et j’étais perdu lors des processions religieuses.



Pièce de théâtre jouée lors du festival d’Avignon en 1985, film et adaptation télévisée, Jean-Claude Carrière signe un livre puis une bande dessinée. N’oubliez pas de lire la présentation rédigée par l’auteur lui-même, car il nous explique comment il a exploré ce conte pendant des années.



C’est quoi Le Mahabharata ? C’est un texte sacré, le plus long poème au monde (18 fois la Bible) qui relate l’affrontement entre deux familles de rois, de princes, de dieux, de demi-dieux, de créatures… Jean-Claude Carrière l’a simplifié, son travail est magnifique, car il est très dur de simplifier.



La lecture est aisée, même si on se perd un peu entre les 16 personnages principaux. J’aurais apprécié une présentation de chaque personnage à la fin du livre. J’ai dû chercher sur internet et ils l’ont fait pour la bande dessinée, que je veux lire, d’ailleurs, tant le dessin nous aidera à comprendre. La bande dessinée, un art majeur.



Voilà, j’ai désormais quelques notions sur cette œuvre exceptionnelle de la littérature sanscrite. Un premier pas. Vous auriez une œuvre à nous conseiller pour un deuxième ?
Lien : https://benjaminaudoye.com/2..
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Notre-Dame de Paris (BD)

Autant le reconnaître tout de suite, cette adaptation du roman Notre Dame de Paris proposée par les éditions Glénat et le journal Le Monde est une bonne surprise.



Faire tenir un roman aussi célèbre, aussi complexe et aussi volumineux en quelques planches n’est pas un exercice facile et pourtant les auteurs y parviennent. Le rendu est cependant très littéraire. Le texte tiendra donc une place importante et il n’y a aura aucune planche décorative autre que la première de couverture. Mettre la cathédrale en avant aurait toutefois été une bonne idée, mais l’on sent qu’ici la place est chère.



Le choix a été fait de coller au texte. Le résultat est assez déroutant, notamment pour les personnages, car ils semblent ici directement issus du roman et ne ressemblent pas forcément aux figures telles que l’imagerie nous les a présentés. La beauté d’Esmeralda est bien mise en avant, peut être un peu trop, car l’intérêt pour ses attributs mammaires a de quoi laisser dubitatif.



Les dessins en revanche demanderont un temps d’adaptation. Il y a une nette amélioration au fil des planches, mais dans l’ensemble, les traits des personnages en souffrent un peu, comme si les traits avaient été volontairement trop appuyés. En revanche, les bâtiments, et notamment la cathédrale, sont bien en valeur, au point de se substituer et de devenir, non pas un personnage, mais un élément essentiel de l’intrigue. Assurément, leur représentation compense les longues descriptions de l’auteur.



Le cahier scientifique présenté en fin d’ouvrage est également décevant, car il n’apporte malheureusement que très peu de renseignements utiles. La biographie de Victor Hugo est une hagiographie dont la présentation est pour le moins tendancieuse et complaisante.



Voici en somme une bonne adaptation, pas très chère et qui pourra donc se substituer à la lecture du pavé de Victor Hugo…
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Le Mahabharata

Voilà une oeuvre plutôt insolite.

Je suis tombé dessus dans la boutique du Musée d'Orsay et étant un fan inconditionnel de mythologie grecque/nordique/égyptienne, je me suis naturellement jeté dessus. Alors voilà, j'espère un jour avoir l'occasion de lire le volume original (qui est tout de même 15 fois plus épais que la Bible) mais cette traduction simple et diablement efficace m'a transporté. Je ne peux que recommander chaudement cette oeuvre qui permet d'aborder avec facilité l'immense cosmogonie hindoue. Suivez les péripéties d'Arjuna à l'arc infaillible, de Karna, l'invincible guerrier ou encore du magnifique Bhima. Suivez l'histoire des Pandavas et des Kauravas, pénétrez dans une bataille digne de l'Illiade, mon oeuvre de référence. Pénétrez le mythe. Vous en ressortirez enchanté, plus grand, car c'est aussi une oeuvre un brin philosophique.

Enfin l'écriture est ma foi plutôt simple mais n'enlève en aucun cas du charme au récit.

Maintenant, plongez-vous tout entier dans l'histoire de Vyasa, je ne peux que vous le recommander.
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Le Mahâbhârata (BD)

Le mahabharata, peut-être en avez-vous entendu parler ? C'est une legende indienne qui mélange mythologie et grande épopée. Le premier écrit de ce conte indien date du IVe siècle avant notre ère sous forme d'un long poème en sanskrit. Le prologue nous apprend que ce dernier est plus long que la bible alors heureusement cette adaptation BD est un concentré mais il fait tout de même pas loin de 450 pages!

Ce récit raconte la fondation dune famille à demi-divine qui finit par se vouer haine et jalousie. Le tout finira par une immense guerre.

Cest assez intéressant même si j'ai trouvé certains passages étranges (comme quand le narrateur du passé se met à intervenir dans le recit) ou long. Il y a pas mal de messages de philosophie qui à la longue sont un peu lassants. Le problème c'est les noms, certains sont super durs à retenir pour nos esprits occidentaux et comme il y a pas mal de protagonistes c'est parfois dur de resituer qui est qui.

Le dessin est sympa, il illustre très bien cette légende indienne où intervient magie et divinités.
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La Geste des Héros de Bretagne : Anne de Bret..

Le récit est un peu particulier, à la façon des ménestrels du moyen âge. Je n'ai pas trop accroché.

L'histoire évidemment est intéressante, mais il ne s'agit que des grands événements de la vie d'Anne de Bretagne, que même les non natifs de la région connaissent. Donc je suis très déçue, je pensais apprendre plus de chose.

Et enfin, je n'aime pas du tout le dessin...

Je l'avais emprunté très confiante, mais je n'en garderai pas un grand souvenir.
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Les Buggels Noz, tome 3 : L'Empire du masque

Enfin la Guerre des Noz prend fin avec ce troisième tome qui clôt, façon premier cycle, ces aventures rocambolesques et jubilatoires des enfants de la nuit bretons et armoricains, ou vice-versa.

Après la victoire sur le Maître de la nuit grâce à l'union des deux peuples Diddles et Buggels et de leurs deux rois, chacun a pris du bon temps pour fêter l'événement et c'est le crâne lourd pour certains que chacun reprend son chemin. Les Diddles franchissent le Channel et Maître Kwil finit d'engloutir quelques pintes de Kirlotte.

Cependant les Trois Bois des Maîtres ne sont pas réunis et c'est une nouvelle quête pour nos héros qui s'annonce, pour retrouver les éléments du puzzle qui permettrait à tous de vivre en paix. Car dans les entrailles de la terre veille une force malfaisante qui attend le grand jour pour prendre sa vengeance.

À vous de découvrir la fin (provisoire) de ces aventures dans : « L'Empire du Masque » . Cette fin vous emmènera loin de la Forêt de Brocéliande et la double-page tant attendue (spécialité de Maître Michaud) s'ouvrira sous les yeux effarés des oeuvres du Louvre qui rivaliseront elles aussi de calembours et de citations des Beatles, pendant que le peuple des rats sous la flûte d'un de nos aventuriers quittera le célèbre musée.

Très content tout de même de ce dernier tome, même si la folie celtique des deux albums précédents s'essouffle un peu… Petit goût de déjà vu ou déjà lu ? Cependant cette folie première laisse la place à un peu plus de poésie et de révélations qui j'en suis sûr nous ramènera bien vite au pays des Enfants de la nuit.
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Le Mahabharata

Depuis mon voyage en Inde en 2007 et même avant celui-ci, pendant la période où je me préparais à cette plongée en Asie, j'ai envie de lire le Mahabharata. Tout comme je suis tentée de lire les Vedas, le Ramayana, la Bhagavad-Gita et ses commentaires. Toutes ces lectures me semblent indispensables pour bien comprendre le pays. Indispensables mais tellement difficiles ! J'ai essayé plusieurs fois, sans succès, et les ai toujours reportées à plus tard, me contentant de "Promenade avec les dieux de l'Inde" de Catherine Clément.

Alors, comment vous décrire mon bonheur quand j'ai commencé la lecture de cette adaptation du Mahabharata par Jean-Claude Carrière ?! Quel plaisir dans la lecture ! Quelle agréable écriture ! Quelles belles images ! Quelle limpidité ! Je n'en suis qu'au début, mais je sens déjà qu'il s'agit là d'un livre que je vais garder toujours à porter de main, que je vais lire et relire.

Est-ce du à ma formation en philo et lettres ? J'ai souvent tendance à chercher les textes originaux et à mépriser les adaptations. Ce qui a pour résultat que je laisse tomber la lecture de certains textes devant la difficulté que j'ai à rentrer dedans. Je reviens maintenant sur mon opinion ; je ne peux m'empêcher de constater le plaisir que j'ai à lire cette version actuelle du Mahabharata, tout comme j'avais dévoré il y a quelques années L'enchanteur", de Barjavel. Barjavel qui finalement, en me laissant sur ma faim quand j'ai refermé son roman, m'a motivée à lire Chrétien de Troyes.

Peut-être Jean-Claude Carrière m'ouvrira-t-il les portes des ces antiques auteurs indiens qui m'ont toujours semblés illisibles. C'est là mon souhait. Mais si ce n'est pas le cas, j'aurai en tous cas gagné de délicieux moments de lecture !
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Le Mahabharata

Merci à Jean-Claude Carrière d'avoir rendu accessible cette épopée que je n'aurais jamais lue dans sa version intégrale, et peut-être pas comprise compte-tenu du foisonnement de personnages et des imbrications généalogiques complexes.

A rapprocher de l'Illiade ; il y est question de guerre entre deux groupes de cousins, d'interventions divines, de respect de la parole donnée, de personnages féminins en arrière-plan mais qui jouent néanmoins un rôle central.

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La saison de la Couloeuvre, tome 1

La saison de la couloeuvre m'a laissé sur une impression très mitigée. Certes, on ne peut qu'être séduit par l'univers technologique complexe ainsi crée avec cette gigantesque toile d'araignée interstellaire. Cela ne manque pas d'originalité. Le dessin et la disposition des cases ne manquent pas d'audace ainsi que le choix de la couleur dans un graphisme bichrome. Objectivement, c'est du très bon travail.



Oui, mais voilà, je n'apprécie pas plus que ça. Cela m'a semblé trop obscur et trop fugace par moments. Les dialogues sont de haute qualité mais on nous bombarde d'informations diverses et on se perd dans un méandre où l'on perd l'essentiel de vue. Le scénario est beaucoup trop dense.



Visuellement, c'est très beau. Pour le reste, il y a trop d'interrogations qui subsistent. Il y a trop d'éléments déstabilisants ... C'est à la fois complexe et déroutant. On est aux antipodes de la limpidité. Je ne suis pas trop preneur de cette série insolite. D'ailleurs, le 3ème tome qui part dans un délire total a achevé de me convaincre.
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Le principe de l'enfer, tome 1 : Marche funèbre

Cette série policière très intéressante a malheureusement été abandonnée après le second tome alors qu'un troisième était prévu. Il n'y a rien de plus désagréable que de suivre une histoire passionnante qui s'arrête nette.



Le premier tome se passe en automne 1848 dans le lieu de villégiature du célèbre écrivain George Sand, où des personnalités républicaines viennent pour mener entre art et philosophie des débats. L'auteur a réellement réussi à donner vie à une époque révolue.



Le second tome est radicalement différent puisque l'action se déroule en 2002 dans les beaux quartiers de Paris. Un criminologue de renom est appelé à la rescousse dans une sinistre affaire concernant une série de meurtres qui rappelle étrangement ceux commis 156 années auparavant. Nous avons en effet affaire à un meurtrier qui traverse les siècles et qui est donc insaisissable. On nage en plein X files pour les amateurs de fantastique. Le dernier tome était censé se produire 66 ans auparavant...



Le dessinateur s'était déjà fais connaître sur la série La Dernière fée du pays d'Arvor. J'avoue avoir bien aimé la construction dynamique et originale du scénario. Cependant, ce genre d'histoire n'a pas rencontré son public. C'est un peu dommage !
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Le Mahâbhârata (BD)

Cette bande-dessinée permet à tous de découvrir "Le Mahâbhârata", le pilier de l'hindouisme et de la philosophie indienne.



Cette version du Mahâbhârata est le fruit de la collaboration entre Jean-Claude Carrière & Jean-Marie Michaud, transcrire les grandes lignes de cette épopée sur près de 440 pages ne devait pas être chose facile mais c'est très bien réussi. Les illustrations sont sublimes et l'on apprécie cette petite touche personnelle apportée au récit.



Cette version du Mahâbhârata permet à tous d'avoir accéder à cette épopée et d'en découvrir les grandes lignes.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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Le Mahâbhârata (BD)

Excellente bande dessinée qui nous permet de découvrir un des récits mythiques des hindouistes. Pour un lecteur occidental qui ne connaissait presque rien de cette religion, l'histoire est un peu difficile à suivre, surtout au début, à cause de la multitude de personnages présentés. On peut considérer qu'il y a, en gros, 18 personnages principaux... Heureusement, nombre d'entre eux ont des caractéristiques physiques qui les rendent reconnaissables. Mais surtout, la trame générale est assez limpide : d'abord on nous présente beaucoup de dieux et de héros, leurs origines, leur "point faible" (souvent lié à une malédiction ou un objet), puis on assiste à leur affrontement piloté par Krishna, un dieu chargé de veiller au respect du dharma (karma).



Finalement le récit ressemble à celui de l'Iliade. Les tensions montent entre deux camps, aucun n'est vraiment gentil, aucun n'est franchement méchant, et les dieux interviennent à de nombreuses reprises. Cela donne lieu à de multiples petites histoires très originales. Bien sûr, comme le texte est loin de nous, aussi bien dans l'espace que dans le temps, beaucoup de ces récits nous semblent choquants (une femme qui souhaite s'immoler auprès de son défunt mari, une autre qui se marie avec 5 hommes...). Mais cela n'enlève pas la sensation de retrouver des contes pour enfant en plus exotiques et crus.



Je remercie donc chaudement les auteurs de cet ouvrage pour avoir créé cette bande dessiné. Je pense que sans eux je n'aurais jamais connu ce texte fondateur qu'est le Mahabharata.
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Le Mahâbhârata (BD)

JC Carrière – JY Michaud. Le Mahâbhârata. 2022. Hozhoni. 441 p. 5 étoiles.

Je suis un grand amateur de BD, ou plutôt j’étais…Avec une bibliothèque de plus de 2000 BD…dont la plupart été liquidée ou partagée lors de mon divorce il y a plus de 15 ans…

Il doit m’en rester quelques centaines, des « spéciales » (américaines, italiennes, pour adultes,…). En sac, au grenier, donc inaccessibles pour l’instant.

Bref, Je passais dans un super magasin indien des environs de Bruxelles et là, je vois cette BD de plus de 400 pages. Une splendeur. Le Mahâbhârata…

Je passe devant et je ne le prends pas. J’étais à la caisse. J’ai couru le chercher. C’est comme si cet ouvrage m’appelait… Pour renouer avec un genre que j’ai quitté il y a longtemps dans des circonstances douloureuses. Je n’avais plus jamais touché de BD depuis.

Je l’ai lu. Quel coup de cœur ! Déjà le tenir en main. Majestueux. Le parfum des encres. Les images, des pastels, principalement des tons beiges, marron, gris, vert foncé, orange.

Un ouvrage qui a mis plus de 2ans et demie à être élaboré. Une œuvre d’art. Une gageure réussie, celle d’extraire de l’original (le plus long poème de l’humanité) l’essentiel de la trame dramatique et fantastique de cette lutte homérique entre les 5 Padavas et les 100 Kauravas.

Ganesh, Krishna, Shiva apparaissent pour la 1ère fois dans un récit : l’ouvrage original, 15 x plus long que la Bible, est un monument de la civilisation de l’Inde. Elle imprègne encore fortement la société contemporaine.

Plus de 400 pages. 35 euros environ.

Indispensable.



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