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Citations de Jean-Michel Lecerf (33)


Donne trop de pain à ton serviteur et il insistera pour y voir du fromage dessus.

-Proverbe-
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Il faut bien comprendre que ce ne sont pas les aliments qui rendent obèses, c'est la façon dont on les mange et pourquoi on les mange.
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Dans la mesure où manger sert à faire le plein d'énergie, il est bon, normal et naturel que les aliments les plus riches et nourrissant soient bons, au goût, mais aussi source de bien-être et de réconfort.
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Il n'est jamais trop tard pour bien faire

Chacun est différent. Il n'y a pas de recette standard.
Le cocktail du succès passe par une prise de conscience de son corps, de son comportement, de son alimentation, par une motivation, un déclic, un changement de vie.

Le succès ne se juge pas à un chiffre, et passe parfois par un long chemin, où le thérapeute tend la main, montre la direction, accompagne les difficultés.

S'accepter sans se résigner, accepter un compromis :
le mieux est l'ennemi du bien.
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Le succès n'est pas d'avoir battu un record de kilos perdus,
mais d'avoir atteint un objectif raisonnable, durablement,
avec un minimum d'inconvénients et un maximum de bon sens.
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Les régimes deviennent une manipulation diététique.
Le corps n'aime pas être manipulé, il résiste, se rebelle
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Si la médecine est exercée comme un pouvoir, elle perd son âme. Elle doit être exercée comme un service.
Si le médecin a le devoir notamment d'être compétent, de mettre en œuvre les moyens appropriés, de ne pas nuire, le patient a lui aussi des devoirs, pas simplement des droits.
Il a le droit d'être respecté, écouté, considéré et bien soigné ; par contre, il ne peut exiger d'être guéri à tout prix.
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Le poids n'est pas un objectif, ce n'est qu'une conséquence des changements du mode de vie effectués, et il est la résultante de trop d'interactions pour qu'on puisse en décider.
Il s'ajuste lui-même à un niveau qu'on appelle le poids d'équilibre, qu'on ne peut anticiper, deviner ou décider :
c'est donc du sur mesure, mais pas du sur commande.
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Et la chirurgie bariatrique ?

Le mot "bariatrique" signifie pression : la chirurgie bariatrique, c'est donc la chirurgie de la pression ; l'obésité est une maladie lourde, une maladie de haute pression. Ce terme abscons désigne une technique en plein essor et dont le moindre des paradoxes est qu'elle s'applique à une pathologie métabolique. Médecins et chirurgiens et sont longtemps affrontés sur ce paradoxe. Aujourd'hui, le conflit a cessé. (...)

La chirurgie bariatrique ne comprend pas les techniques de lipectomie, liposuccions qui n'ont qu'une éventuelle utilité esthétique, elle comprend les techniques modifiant le circuit digestif.
D'une part, les interventions de restriction de l'estomac (anneau, gastroplastie, sleeve), d'autre part, les dérivations entraînant un court-circuit (By-pass) plus ou moins important de l'intestin grêle.
Les premières conduisent le malade à manger beaucoup moins, car le volume de l'estomac est extrêmement réduit (une grosse mandarine), les seconds créent une malabsorption, c'est-à-dire un déficit d'absorption des nutriments, notamment des graisses.
Les techniques nouvelles ont recours à une combinaison des deux.

Curieusement, on peut considérer qu'on crée une maladie pour en soigner une autre. Un peu comme les régimes très excessifs. D'ailleurs, une partie des complications est identique : dénutrition, perte de masse musculaire (maigre), ostéoporose ...

Ce qui différencie la chirurgie bariatrique des régimes tient au fait que l'intervention fait le travail à la place du patient, car il n'a pas faim et ne peut pas manger beaucoup. Il n'en souffre pas mais ce n'est pas toujours facile sur le plan psychologique et social : le plaisir alimentaire disparaît. (...)

Les bénéfices sont considérables puisque, lorsque l'indication est bien posée, la réduction du poids est souvent très importante, l'amélioration du confort, du bien-être et du moral considérable. (...)

Ce qui est "facile" avec la chirurgie bariatrique, c'est que le patient est aidé à ne pas manger, ce qui est difficile, c'est qu'il ne peut pas manger normalement.
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Les dessous des régimes

Ils ne sont pas toujours beaux. Ils sont souvent mercantiles, quand ils ne sont pas le fait d'un professionnalisme douteux. Les régimes peuvent faire fondre le porte-monnaie autant que le tissu adipeux, voire plus ... attention au prix du kilo !

Loin de moi de penser que tous les médecins et diététiciens sérieux qui s'efforcent d'aider les obèses sont mal intentionnés. Ce sont au contraire souvent des thérapeutes patients, accueillants, persévérants, même si ce qu'ils proposent n'est pas toujours idéal et encore moins couronné de succès à long terme. On fait ce qu'on peut dans le cadre du traitement de l'obésité, mais cela n'exonère pas d'améliorer nos pratiques.

En effet, une maladie difficile à soigner suscite toujours de la part des patients des attentes et des espoirs que la médecine, hélas, ne peut pas satisfaire.
Se rencontrent alors le patient en souffrance et le marchand du temple. (...)

Malheureusement, il y a des déviances dans ces régimes distribués à la chaîne, sans remise en question des pratiques, sans visée à long terme, sans discernement, de façon uniforme, sans prise en compte du comportement alimentaire de la personne. (...)

Le système fonctionne, gare à l'hypocrisie : les échecs entretiennent le système.

Les non-professionnels de la nutrition et de la médecine s'emparent aussi du marché, experts de tout poil qui vendent des formules amincissantes à base de gel, d'électrodes, de piles de stimulation, de ceintures et bracelets miracles, de boissons aux herbes, etc., le marché est vaste et lucratif.
Parfois, dans un savant mélange de conseils bien intentionnés, de remise en forme judicieuse, s'infiltrent des pseudo-solutions miracles, clés en main.

Les marchands du temple sont parfois en cheville avec certains organes de presse, qui seraient bien ennuyés de ne plus pouvoir faire leur "une" avec le dernier régime à la mode, soutenu par des abonnements Internet, des coachings à distance plus ou moins fantaisistes. Là aussi, le bon grain et l'ivraie se mélangent, car le coaching peut être bénéfique.

Sans oublier le dernier livre à succès, la dernière méthode à la mode, le régime suivi par une vedette et décrit dans un livre écrit par un nègre avant que la starlette ne regrossisse (...)

Sortons de cette cacophonie, l'obésité est une maladie sérieuse qui mérite une véritable prise en charge médicale. Il y a mille façons de l'aggraver et assez peu de l'améliorer, la priorité étant toujours de ne pas nuire.
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C'est presque toujours un cocktail de facteurs et d'événements intriqués qui conduit à la prise de poids, puis à l'obésité. Il n'y a qu'un pas de l'un à l'autre et beaucoup, heureusement, prenant conscience de certains facteurs prédisposants ou du fait qu'ils ont une "bonne nature", s'arrêtent en chemin, au niveau du simple surpoids.

Les facteurs déterminant la prise de poids sont au nombre de quatre : les facteurs prédisposants, les facteurs favorisants, les facteurs déclenchants et les facteurs d'entretien.

Les premiers facteurs, dits prédisposants, sont essentiellement des facteurs génétiques, qui expliquent la différence entre deux personnes, à alimentation et à activité physique égales. Certains ont des gènes plus ou moins défectueux (des petites mutations) qui facilitent plus que chez d'autres le stockage des graisses, alors qu'ils mangent seulement un peu plus ou bougent seulement un peu moins que d'autres.
Certains diront que "tout leur profite", la plupart penseront que "ce n'est pas juste". Je ne sais pas si cela n'est pas juste, mais c'est la preuve que nous sommes tous différents, et que nous ne devons pas nous comparer.
(...) Pourtant, il n'y a pas un seul gène de l'obésité, sauf cas rarissime, pouvant expliquer à lui seul une obésité ; de très nombreux gènes peuvent être impliqués, plusieurs centaines sans doute.
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Avant-propos

Demain la moitié de l'humanité sera au régime et l'autre moitié aura encore faim. Il est légitime de se poser des questions sur ce paradoxe, ses causes et ses conséquences, car la restriction des uns ne remplira pas l'estomac des autres. Notre course frénétique à la consommation s'est muée en une frénésie de régimes censés enrayer la tornade.

Faut-il, sous prétexte de cette épidémie et des risques occasionnés par le surpoids et l'obésité, se lancer à corps perdu dans des "solutions" alléchantes mais trop souvent vouées à des échecs cuisants. Faut-il succomber aux sirènes de la minceur à tout prix ? Faut-il se résigner ou se révolter ?
Faut-il s'accepter différent ? Faut-il tomber dans le diktat de la norme pondérale ?
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Les graisses cachées représentent 66% de notre consommation de graisses (dont plus de la moitié du seul fait de la viande et de la charcuterie).
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