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Critiques de Jean-Michel Oughourlian (24)
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Le travail qui guérit

Quand j’ai vu ce livre sur NetGalley, je me suis dit qu’il était pour moi, car le sujet m’intéresse depuis longtemps (tout comme celui de l’arriération mentale sur lequel j’ai planché autrefois).



L’auteur nous démontre, dans ce livre, l’importance du travail dans l’insertion des personnes atteintes de handicaps physiques et surtout mentaux, par différentes approches. En effet, que peut-on faire d’eux une fois qu’ils ont dépassé l’âge d’être en IMP. Il développe la notion de mimétisme, qui permet à chaque individu de construire son moi.



Il cite au passage les grands Maîtres, Lacan, Henri Ey, et celui qui l’a vraiment inspiré : René Girard qui disait notamment :



« Il postulait que tout désir humain est mimétique, suggéré par le désir de l’autre. Ici se situait, pour lui, le ressort de la violence, engendrée par la convoitise d’un même objet. »



Il nous parle également des neurones miroirs qui s’activent lors de la compréhension de l’action qui se déroule devant nous.



Une fois établi le processus, il faut passer de l’hôpital psychiatrique à ce que l’auteur appelle « l’usine apprenante », car il faut sortir l’individu de son isolement, sinon il y perdra sa vie. Pour cela, il préconise la démarche initiatique, en gros, la transmission du maître au disciple, à l’instar des compagnons. « On apprend en travaillant et on travaille en apprenant ». C’est ce qui est utilisé dans le cadre des AMIPI (Association d’aide matérielle et intellectuelle aux personnes inadaptées).



Les personnes ainsi réinsérées, dans les usines apprenantes, montrent qu’ils sont capables d’exécuter des tâches parfois compliquées, dans l’électronique, par exemple car ils sont motivés par le désir de bien faire, parfois par leur côté perfectionniste, et peuvent, si on leur fait confiance, diriger des équipes car la hiérarchie est importante.



Mais dans notre XXIe siècle, ce discours heurte certains car on pense hélas plus aux loisirs, au temps libre qu’au travail, en oubliant un peu vite que le chômage implique une perte de m’estime de soi.



En se basant sur les enfants enfermés dans les orphelinats en Roumanie, à l’époque de Ceausescu, l’auteur a montré que ces enfants avaient des cerveaux atrophiés à l’IRM mais qu’il y avait une capacité de résilience des neurones, si on entrait en relation avec eux. Il faut donc de l’humain, « Mais il est vrai que, dans notre société, l’humain tend à disparaître. »



L’auteur insiste également sur une dérive possible du mimétisme : la rivalité qui peut survenir entre les personnes de l’équipe, les jalousies possibles, certains pouvant tout faire pour interdire à l’autre de progresser, car il risquerait de la dépasser.



Il développe d’autres notions : le goût de l’effort, l’inter individualité, la normalisation par le travail, mais aussi le risque encouru par l’être humain s’il cesse de fabriquer, construire, travailler, ce qu’il exprime par cette phrase : « S’il ne fabrique plus, l’être humain cessera de se fabriquer. S’il cesse de tailler des pierres, sa propre pierre intérieure restera en jachère. » ou encore : « Travailler permet d’être quelque chose au lieu de n’être rien ».



Jean-Michel Oughourlian nous propose dans ce livre le travail considérable qu’il a fait pour permettre à ces personnes de vivre une vie la plus normale possible, en mettant en avant leurs possibilités, leurs richesses, ce qu’ils peuvent apporter à notre société. Combat d’une vie, davantage que travail, d’ailleurs.



Je précise qu’il est l’auteur, d’un autre ouvrage, plus connu du public : « Le troisième cerveau ».



Je suis admirative et de ce fait, j’ai eu énormément de mal à rédiger cette critique qui m’a pris presque deux mois et risque de s’avérer dithyrambique et difficile à lire pour ceux qui vont la lire. J’ai abordé les thèmes qui m’ont le plus intéressée, car chaque chapitre est en lui-même une mine d’informations et de réflexions.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Plon qui m’ont permis de le découvrir.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Lorsque les plus éminents professionnels de la pensée humaine décident de sortir de leur ghetto d’approche, le meilleur se profile à l’horizon. Neuphysiologistes, psychiatres, neurologues, psychothérapeute, psychanalystes, chacun a longtemps contemplé le mystère de la conscience par le petit bout de sa lorgnette, revendiquant avec un dogmatisme quasi religieux qu’ils détenaient la vérité. Or plus les connaissance progressent, plus les affirmations péremptoires qui ont retenti dans les amphithéâtres des facultés de médecine se délitent en de fumeux verbiages. Ce qui amène les générations qui suivent à plus de modestie : plus on en sait et plus on sait qu’on en sait peu…

Et lorsque la coopération se substitue à la rivalité, les intuitions des uns rejoignent les preuves des autres, pour mieux comprendre et mieux guérir.



Et tout cela avec un cortège de bonnes nouvelles :



oui nous perdons un gros tas de neurones tous les jours mais on s’en fout, ce sont les synapses qui font le boulot, et elles restent actives et se multiplient tant que nous les sollicitions, c’est à dire tant que nous continuons d’apprendre, d’analyser, de faire preuve de curiosité. Et même si d’énormes dégâts se produisent, la plasticité neuronale peut compenser les conséquences.



Contrairement à ce que voudrait nous faire croire le journal de 20 heures (ou de tout autre horaire) l’homme ne vit bien qu’en compagnie de ses pairs, et plus que le pouce opposable ou la conscience d’être conscient , c’est la capacité d’empathie qui lui confère son statut unique d’humain, scientifiquement mis en évidence grâce à l’imagerie fonctionnelle, qui illumine les neurones miroir. Certes la rivalité nécessaire pour la sauvegarde de l’individu, liée au désir, conduit à des conflits, mais leur mode de résolution n’est pas irrémédiablement destructeur.



Un bémol cependant, 3 erreurs émaillent le discours :



les fonctions cervicales, ça n’existe pas. Si, pour tourner la tête, mais pas plus. Ce qui m’agace dans un polar, me fait bondir dans l’interview d’un neurologue…



Le regretté Hervé Allain n’était pas neuroradiologue à Caen mais neuropharmacologue à Rennes



Enfin, contrairement à ce qu’affirme le Dr Oughourlian, et pour en avoir testé des milliers, tous les nouveau-nés voient, (sauf s’ils sont aveugles, mais c’est rare).





C’est le genre de bévue qui ébranle ma confiance pour le reste du propos que je maitrise moins…





C’est pardonné (mais zut, une relecture, c’est pas la mer à boire…)



Je garde cependant un avis très positif pour ce recueil, plein d’espoir, de pensées positives, et très accessible au public du fait des qualités pédagogiques des auteurs.

Le parcourir entraine les synapses …
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Le travail qui guérit

La Fondation AMIPI est une entreprise industrielle sous-traitante de grands groupes automobiles, pour qui elle fabrique des faisceaux de câbles électriques. La Fondation AMIPI a aussi passé convention avec l'Etat pour l'emploi de personnes reconnues « travailleur handicapé » en contrepartie d'une aide au poste. En 2018, date de parution de cet ouvrage, cette aide au poste représentait 80 % du SMIC pour un équivalent temps plein (ce mode de financement a été réformé depuis). Cette aide vise à compenser une productivité moindre du travailleur handicapé et à permettre à l'entreprise adaptée de financer des moyens d'accompagnement (social et professionnel) rendus nécessaires par son handicap (formation, adaptations du poste de travail, encadrement technique spécifique,…).



Dans cet ouvrage, Jean Michel OUGHOURDIAN, psychiatre, montre la pertinence du travail pour permettre l'insertion de personnes souffrant de handicaps psychiques. Son regard sur ces personnes est intéressant, contrastant fortement avec celui généralement porté sur eux dans nos sociétés.

En résumé : la plasticité cérébrale et la confiance placée en ces personnes leur permet, par acquisitions progressives de compétences de surmonter leurs handicaps et de devenir performantes pour de nombreux travaux industriels. Cette employabilité et l'insertion sociale qu'elle permet sont sources d'économies substantielles pour l'Etat.

J.M. OUGHOURDIAN cherche aussi à démontrer que le travail est indispensable pour tous, pas seulement comme source de revenu, mais surtout comme moyens de sollicitation du cerveau et d'existence sociale. C'est probablement vrai dans notre sociétés, mais il oublie précisément de réfléchir sur les fondements même de cette société, qu'il postule comme idéale… Pour ce qui me concerne, et contrairement à ce qu'il affirme, je suis persuadé que je saurais parfaitement m'accommoder d'une vie de rentier ne nécessitant aucun travail de ma part !

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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Ce livre est très intéressant et très abordable pour les non initiés.

Que de découvertes encore sur les possibilités de notre cerveau...

Les points de vue des différents auteurs se complètent et enrichissent la réflexion.

J'aime l'enthousiasme de Christophe André.

J'aurais aimé un passage sur l'influence de certains médicaments sur le cerveau, mais la bibliographie très riche ouvre la perspective de nouvelles lectures.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

C'est un ouvrage collectif qui rassemble cinq spécialistes interrogés par le journaliste Patrice van Eersel: le neuropsychiatre Boris Cyrulnik qui démontre que la résilience repose sur la plasticité neuronale, le neuropharmacologue Pierre Bustany qui nous parle des nouvelles techniques d'imagerie cérébrale, le psychiatre Jean-Michel Oughourlian qui établit le lien entre les "neurones miroirs" et le concept de désir mimétique., le psychiatre Christophe André qui se penche ici sur les techniques de méditation, et enfin le psychothérapeute Thierry Janssen qui s'interroge sur la médecine d'Orient.

Le cerveau est certainement l'entité la plus complexe du corps humain.

Récemment on a découvert que ses capacités sont encore plus étonnantes que ce qu'on croyait: il est élastique (il peut se reconstruire) il est aussi "social" (il exsite en résonance avec d'autres).

L'homme peut-il agir sur son cerveau?

C'est la question qui se pose à la lecture de ce livre.

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Notre troisième cerveau

neuropsychiatre, JM OUGHOURLIAN est spécialiste du mimétisme et l'ouvrage "notre troisième cerveau " en témoigne. Après avoir défini ce qu'est le cerveau mimétique qui agit par imitation d'un modèle, il démontre que ce processus peut se transformer en rivalité ou en obstacle. A travers des exemples, des références scientifiques et philosophiques, il illustre ses propos et dévoile l'influence de ce troisième cerveau dans les maladies psychiatriques.

C'est un livre très intéressant qui nous pousse à réfléchir sur notre façon d'agir et d'être face à l'autre. Même si tout n'est pas convainquant pour ma part, cela a le mérite d'approfondir certaines questions et comportements humains actuels.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

La plasticité cérébrale m’a toujours intrigué. Après plusieurs recherches, je suis tombé sur ce livre que je me suis empressé d’emprunter. Malheureusement, il est loin de répondre à mes interrogations.



« Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner », un titre accrocheur qui rassemble à l’écriture un collectif de savants à majorité psychiatre et psychologue. Une forme très originale avec quatre parties traitant du cerveau plastique, social, émotionnel et enfin un cerveau qui reste une énigme. Dans chaque partie, l’auteur fait un résumé des recherches actuelles et introduit la discussion qui va suivre avec un savant.



Malheureusement, cette formule ne prend malheureusement pas. Beaucoup de répétitions tout le long du livre où on tourne toujours autour des mêmes thèmes et connaissances. D’autant plus ennuyeux que les savants sont d’accord sur tous les concepts avancés.



Au-delà de ça, mes attentes étaient autres. Ici, on tourne dans le domaine de la psychologie (pas la psychanalyse heureusement) alors que j’attendais d’avantage de connaissance concrète du domaine de la biologie. Vous comprendrez donc ma déception de voir un livre qui ne va pas jusqu’au bout mais se contente de survoler le sujet. Ceux-ci dit, certains échanges sont vraiment intéressant notamment avec Boris Cyrulnik et Thierry Janssen.



Ainsi si vous vous décidez à lire ce livre, il vous plaira selon vos attentes et votre domaine d’étude. Il plaira également au lecteur lambda bien que certains prérequis soient nécessaires.



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BILAN :

Les plus : Originalité des interviews

Les moins : Besoin de connaissances, pas assez scientifique, penche vers la psychologie
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Le travail qui guérit

Jean-Michel Oughourlian est un psychiatre renommé pour ses travaux de recherche sur la mimétique et pour son engagement contre l'exclusion, notamment celle résultant de maladies handicapantes.





Il approuve et soutient ici l'expérience concluante de l'Association AMIPI, qui réussit à rendre à une vie normale des personnes handicapées mentales, en les intégrant dans ses "usines apprenantes".





De la même façon que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en leur rendant la confiance en eux et en les plaçant en situation d'apprentissage progressif basé sur la mimétique, que ces usines parviennent à faire progresser et à rendre autonomes des personnes jusqu'alors exclues et reléguées en milieu psychiatrique.





Au-delà du plaidoyer pour le développement de telles initiatives dans la lutte contre le handicap et l'exclusion, cet ouvrage est aussi une réflexion sur l'avenir de notre société : le développement de l'intelligence artificielle ne va-t-il pas exclure un grand nombre d'êtres humains du travail, donc des apprentissages structurants qui permettent à tout un chacun de développer son intelligence et son identité ?





Selon l'auteur, la notion de handicap se confond avec celle de l'exclusion : tandis que l'intégration fait d'une personne dite handicapée quelqu'un d'ordinaire, toute exclusion fait d'une personne dite normale une sorte de handicapé pour la société.





A lire et à diffuser autour de soi pour contribuer à changer le regard sur le handicap, et peut-être aussi, sur le travail.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

C’est en cherchant des livres de Boris Cyrulnik que je suis tombée sur celui-ci. Le neuropsychiatre y donne une interview démontrant le lien entre résilience et plasticité neuronale. Et comme il y a également une intervention du psychiatre Christophe André, que j’apprécie beaucoup, sur le rôle cortical des émotions, je n’ai plus hésité !

Comme tous les essais, il est d’intérêt inégal selon les parties, d’autant que certains passages scientifiques (sur l’imagerie cérébrale notamment) peuvent rebuter les profanes. Ce qui m’a le plus marquée, c’est l’idée que « Si on le veut vraiment, on peut garder un esprit élastique jusqu'à notre mort. Cette élasticité dépend essentiellement de deux données : notre goût pour le nouveau et notre capacité à l'empathie. » On nous a tellement répété que les neurones disparaissaient de manière inéluctable ! En réalité, il y a plein de facteurs (détaillés dans l’ouvrage) pouvant nous mener, en bonne santé intellectuelle et physique, « jusqu’à cent ans et même au-delà »… pour peu que l’on entretienne « une discipline bienveillante et régulière au service de nous-même ».



Parmi les qualités à cultiver : l’empathie. « Notre cerveau est social », c’est-à-dire qu’il a besoin d’interactions émotionnelles avec les autres pour se développer. C’est aussi une idée nouvelle pour moi, ou tout au moins dont je n’avais pas pleinement conscience. J’ai enfin compris ce qu’étaient les neurones miroirs, cette sorte de « wifi neuronale qui fait que notre cerveau mime les actions des autres en entrant en résonance avec eux ».

Et bien sûr, les spécialistes insistent sur la relation indissociable entre corps et esprit (« Les deux fonctionnent ensemble : plus votre pensée est fluide, plus votre corps est délié, décontracté – et vice-versa »). D’où l’importance de la « cohérence existentielle", c’est-à-dire de faire des choix de vie assumés. Mais ça, c’est une autre réflexion…

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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Etonnant, c'est le mot !

Parfois un peu ardu comme lecture... Mais épatant de voir toutes les possibilités de notre cerveau !

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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Tout simplement bluffant ! Un documentaire sur la biologie du cerveau suffisamment limpide pour que je l'ai dévoré sur la plage à des fins de documentation pour un essai en cours d'écriture.



Quatre spécialistes nous expliquent avec des mots accessibles à tous à quel point notre cerveau est malléable, comment il peut se régénérer, guérir... Comment il apprend... On nous explique que les circuits neuronaux que nous n'utilisons pas meurent... Que la résilience passe par un remodelage synaptique.... Que nous possédons des neurones miroirs à la base de nos apprentissages fondamentaux et peut-être de la structuration de notre psyché... Et que la structure de notre cerveau fait de nous à l'origine des êtres empathiques...



Si le domaine des neurosciences vous intéresse c'est L'OUVRAGE de vulgarisation à lire.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Intéressant ouvrage collectif sur les avancées en neurosciences, qui, comme son titre l'indique, montrent les capacités étonnantes du cerveau et de sa fascinante plasticité, chose que l'on croyait encore impossible il y a trois décennies. C'est un livre que je rapprocherait de "Musicophilia", de Sachs, mais qui traite le cerveau de façon plus générale, avec des points de vue sociologiques très intéressants (mise en relation des théories de René Girard avec la découverte des neurones-miroirs, par exemple). Dommage que les auteurs n'abordent pas les conséquences de ces découvertes pour l'enseignement, et notamment avec la théorie de l'apprentissage vicariant qui trouve ici une validation scientifique solide.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Je ne sais pas si ce sont les plus éminents mais en tout cas il s'agit bien des scientifiques (psychologues) les plus connus en France enfin entre autres.

Ils sont réunis sur le papier du moins pour témoigner des miracles du cerveau, l'organe le moins connu où encore bien des mystères sont à découvrir. À ne pas oublier que l'intestin est un deuxième cerveau.

Ouvrage de vulgarisation intéressant, mais pour un spécialiste peut-être sera -il pas utile.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Ce livre permet d'en apprendre plus sur le fonctionnement du cerveau, et notamment des neurones miroirs, que je ne connaissais pas du tout. Il est rédigé en grande partie sous forme d'interview. Je l'ai trouvé vraiment très intéressant puisque j'ai appris beaucoup de choses. Quand le sujet abordé dans la question ne me plaisait pas, je lisais en diagonale. Le cerveau est un sujet vraiment très large et ici seule une petite partie de son merveilleux fonctionnement a été abordé.

J'ai donc beaucoup aimé les parties sur les neurones miroirs et les rêves, et j'ai vite raconté ce que je venais d'apprendre à certains membres de ma famille.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Un ouvrage fort bien documentè sur un sujet dont l'on parle beaucoup mais qui n'est souvent pas assez expliqué . Ici c'est fort bien fait et l'on prend conscience de beaucoup de choses importantes par raport â notre cerveau cette si belle machine. Un ouvrage à découvrir !
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Notre troisième cerveau

Jean-Michel Oughourlian nous invite a reconsidérer l’ouvrage de René Girard « Mensonge Romantique Vérité Romanesque » sous un angle plus scientifique. Il a une approche de la théorie du désir mimétique inédite grâce à ses recherches et à son expérience de psychologue et de neuropsychiatre.

Dans cet ouvrage il nous invite à découvrir la face cachée de nos rapports aux autres régis bien souvent, par des désirs dont nous ne sommes pas les auteurs.

Ce livre didactique et clair saura séduire tous les humains sur le chemin de la connaissance de leur esprit.
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

C'est pas très long (~200 pages) donc assez digeste d'autant plus que des exemples évitent de nous perdre à cause des termes techniques. Très intéressant bien que je connaissais déjà quelques idées de la neuro-plasticité (ex. élasticité du cerveau, importance des stimuli pour les bébés/enfants), au moins maintenant on sait d'où cela provient (ex. désir, apprentissage et empathie liés aux neurones miroirs) . En gros le cerveau est une géniale petite bébête qui peut se "remodeler" (une partie locale n'a pas une fonction figée) mais qui ne pourrait cependant se façonner sans interactions sociales (mimétisme encore). Et d'autres choses que j'ai pas en tête et que j'ai déjà dû oublier aha.

Par contre c'était étrange de présenter une théorie comme "supposition" ou "farfelue" et qu'elle soit la seule représentante du sujet (les rêves serraient construits uniquement au moment du réveil en quelques centièmes de secondes - le sommeil [paradoxal] est "constellé" de micro-réveils permettant d'éviter la mort de neurones ne fonctionnant pas alors dû à la suspension du cerveau cognitif lent durant ce stade).

Bon aussi je m'interroge sur la courte partie sur la conscience, qui d'emblée fait savoir ben qu'on ne sait pas grand chose sur son origine et qui se termine sur le même constat (en émettant néanmoins le mysticisme comme possibilité ahaha).
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Le travail qui guérit

Pour mieux expliquer leur fonctionnement , des personnes de cette fondation nous ont offert ce livre car nous avons travaillé avec eux, et je dois l'avouer leur résultats sont remarquables. Ils ont des méthodes de management qui devraient être suivies par toutes les sociétés actuelles. Ce livre répond à des questions, par exemple : pourquoi le chef est-il un chef ? pourquoi une personne handicapée doit-elle intégré dans la société actuel plutôt que rejeté ? Ainsi qu'à l'école d'ailleurs. D'après ce livre nous sommes tous un peu handicapé dans quelques domaines. Il explique que le mimétisme est important tant dans la vie d'un enfant mais chez les adultes aussi, exemple : les personnes âgées sur les nouvelles technologies. Un exemple est donné, celui d'une femme dont les parents avaient consulté plusieurs spécialistes, et le constat était toujours le même : elle n'arrivera à rien dans la vie. Maintenant, elle gère tout le stock et un magasin avec plusieurs références. Ce que la plupart des gens ne sauraient faire. Dans les sociétés actuelles, on cherche à garder les collaborateurs le plus longtemps possible, chez eux c'est l'inverse, on cherche à les rendre autonomes pour qu'il sorte et s'intègrent plus rapidement à notre société .
Lien : http://www.fondation-amipi-b..
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Notre troisième cerveau

Avec cette dialectique des trois cerveaux, Jean-Michel Oughourlian propose plusieurs pistes pour comprendre les mécanismes mimétiques.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Cet autre qui m'obsède

Une plongée très enrichissante au cœur du désir mimétique, l'auteur nous fait envisager une autre facette de la psychologie humaine. Ce livre a le mérite de rendre accessible cette démonstration, et meme de se l'approprier pour mieux (s')analyser.

Lu en juillet 2023.
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