Jean-Noël Rochut

Comme j'avais eu plaisir à lire "Contes d'Andersen" recueillis par Lisbeth Zwerger, je n'avais pas hésité à renouveler l'expérience.

Ce volume est un recueil de contes destinés à des tous petits.

Les choses positives sont une biographie succinte de Andersen en début de volume, et les illustrations de Jean-Noël Rochut, très très belles; en fait, j'ai pris plus de plaisir à regarder ces aquarelles.

Manuel utilisé en CP pour apprendre à lire.

Cette fois la police de caractère est normale puisque nos enfants doivent être capable de lire toute l'histoire seuls.

Dans celui-ci, Manu et Aloris vont chez leur grand-père qui est apiculteur. Mais ce dernier a un problème ses abeilles sont parties à cause des insecticides de son voisin mais aussi des guêpes.

Kimamila va venir à la rescousse et tout va rentrer dans l'ordre.

Les enfants apprennent à quel point les insecticides peuvent être mauvais pour les abeilles. Ici, elle ont de la chance, elles ne meurent pas ! Dans la réalité, malheureusement, elles meurent et si ce n'est pas le cas, devinez à quoi sera le miel...

Les enfants sont très à l'aise pour lire ce petit livre de 4 chapitres et prennent de plus en plus confiance pour faire les liaisons correctement et placer leur respiration.

C'est un petit retour en enfance avec des contes bien connus. Mais, c'est aussi un recueil de découvertes puisque je n'avais jamais lu certains de ces contes.

Je trouves que c'est le cadeau parfait pour un enfant. Cela se lit facilement et c'est un livre plus que magnifique à feuilleter. Alors oui, ce ne sont pas forcément des textes très accessibles aux plus jeunes. Mais, rien n'est plus agréable que la petite histoire du soir avant le coucher.
Lien : http://chroniquesmerveilleus..

les illustrations sont jolies et nous avons quelques vrai contes non enjolivé par Disney.

Cependant je suis très déçu, je m'attendais aux textes originaux et non à des contes réécrits et racourcis

J’avoue que j’avais acheté ce livre principalement pour les illustrations.



Et heureusement que les dessins de Jean-Noël Rochut sont très beaux, car les textes sélectionnés ne m’ont pas beaucoup emballé pour plusieurs raisons.

Le parti a été pris de plutôt insister sur la version très christianisée de la légende arthurienne. En effet, Merlin est ici directement le fils du Diable et non pas celui d’un fée (qu’on appelle aussi faetog). Ensuite, ce que je n’ai pas apprécié, c’est que tous les principaux personnages féminins sont absents ! Guenièvre n’est pas citée, la Dame du Lac évoqué une seule fois pour dire qu’elle a élevé Lancelot, Morgane n’apparait qu’à l’extrême fin pour conduire Arthur en Avalon. Par contre, on retrouve toujours les « dames » et « demoiselles » qui font un peu décoration (bien que ce soit souvent elles qui poussent les chevaliers à l’aventure). C’est un peu moyen pour un public jeunesse.

Le récit est principalement orienté vers Perceval. J’avoue que le condenser de ses aventures m’est apparu comme « vraiment rapide » et pas forcément des plus pertinents. Au final, le roi Arthur et les autres chevaliers sont pratiquement absents.

Je comprends bien qu’il doit être difficile de résumer et condenser les récits arthuriens, mais je pense qu’il y avait d’autres choix possibles et plus « instructifs ». Au final, si le lecteur n’y connait pas grand-chose, il n’en apprendra pas bien plus.



Heureusement, les illustrations sont vraiment plaisantes ! J’ai beaucoup apprécié le choix de l’artiste de représenter les personnages dans des costumes du « Haut Moyen-Âge » avec des inspirations celtiques.

C’est le vrai point fort de cet ouvrage.



Un très beau livre, magnifiquement illustré, mais dont le contenu textuel laisse un peu à désirer.


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Bonjoir

Une nouvelle chronique moins conséquente que d’habitude pour, je crois, une première sur le blog. J’ai déjà chroniqué des romans, des albums, des livres jeunesse, mais jamais encore, je ne m’étais lancée sur ce genre de chroniques : un album éducatif relatif à l’histoire…j’ai même du mal à définir exactement ce que c’est !





Pour le coup, il est assez clair que c’est sur un coup de tête, que j’ai emprunté ce livre à la bibliothèque publique, que je fréquente de plus en plus.

Quand je l’ai vu exposé sur le présentoir des « livres de saison » (ne me demandez pas ce qu’il faisait là), j’étais curieuse de voir ce dont il s’agissait.

Je me lançais dans l’inconnu complet et totalement hors de ma zone de lecture habituelle.





Conciliant l’aspect ludique et quarante-deux grands noms de l’Histoire, ce livre/album nous livre des anecdotes, des tranches de vie ou des faits historiques ayant marqués notre civilisation moderne.

De l’Antiquité aux années soixante, du savant au roi en passant pat l’explorateur ; nous croisons brièvement Confucius, Socrate, Alexandre le Grand, mais également Albert Einstein, Neil Armstrong, etc. Apprenant qui ils sont, mais également et surtout, pourquoi ils sont devenus des « Grands hommes » de l’Histoire.



Alors, oui, il s’agit surtout et principalement d’emmagasiner, ou pas, de l’information pur. Faisant, un instant, rêver le lecteur sur une vie qui s’est éteinte depuis longtemps, mais qui trouve encore un écho dans l’imagination populaire.

Expliquer simplement, avec un vocabulaire adapté aux enfants entre neuf et dix ans, le texte est accompagné d’illustrations somme tout assez classiques (simples, mais efficaces), mais qui consiste à amener une visualisation plus aisée de l’univers dans lequel évoluait le grand homme à qui la double page est consacrée.



Je ne vais pas vous mentir, pour moi, sans être une déception, je ne retiendrai pas cette lecture comme un moment fort de ma vie. Comme dit plus haut, je ne faisais qu’enregistrer sommairement des informations, qui étant tout de même intéressantes, ne sont pas non plus transcendantes.

Je n’ai ressentis nulle émotion venir me titiller, bien entendu, ce n’est pas vraiment le but de ce type de lecture…tout comme l’identification à un personnage, quoique si vous voulez vous identifier à Napoléon libre à vous, je ne vous jugerai point (...mégalomanes !)





Petit mot sur la couverture : Là non plus, je ne vais pas sortir les paillettes, ni le crin de licorne, ça ne casse pas trois pattes à un canard. La première de couverture est un léger écho aux livres et manuels d’histoire dans la présentation. Avec un léger ajout destiné à la jeunesse avec quelques illustrations représentants une brochette des grands hommes.


Lien : http://audreybookoverlife.ov..

Un recueil des contes d'Andersen illustrés dans lequel vous pourrez retrouver La Petite sirène, Le vilain Petit Canard, La princesse au petit pois ou encore la Reine des neiges pour ne citer que les plus connus !

J’aime beaucoup la mythologie et les légendes. Alors, quand il m’a été proposé de lire "Les grands mythes racontés aux enfants par les dieux", publié par La librairie des Écoles, je n’ai pas hésité bien longtemps. Me replonger au cœur de ces histoires que j’ai, en partie, oubliées depuis longtemps, m’a fait un bien fou ! Car non seulement j’aime les mythes mais, l’un d’eux était le sujet de mon mémoire de maîtrise (Je vous fais grâce de l’intitulé barbare de celui-ci^^). J’ai donc fait un saut dans le temps et je me suis revue étudiante en train de savourer un passionnant récit.



Car il s’agit bien d’un récit et non d’un manuel d’histoire et c’est ce qui fait tout le charme de ce beau livre. Ici les dieux grecs s’adressent directement au lecteur pour lui raconter leurs histoires. Écrit à la première personne, le texte nous embarque au cœur de ces épopées fabuleuses qui se déroulent sous nos yeux. La lecture est fluide, beaucoup moins fastidieuse que dans un livre classique, ce qui la rend facilement accessible à un jeune public.



L’ouvrage est divisé en treize chapitres pour les treize dieux de l’Olympe (on notera quand-même l’absence, certainement volontaire, de Dionysos). Et chacun va raconter son histoire et tant d'autres (les 12 travaux d'Hercule, la boite de Pandore, Orphée et Eurydice, Œdipe, le Minotaure, le fil d'Ariane, Ulysse...).



C’est Hestia qui commence en nous relatant la création du monde par son arrière-grand-mère Gaia, puis Zeus, son frère, prend le relais, ensuite Héra, sa femme (et sœur) poursuit, ainsi de suite... Tous ont un lien de parenté et chaque transition entre les récits est très bien pensée. Le fil de l’histoire n’est jamais interrompu et la chronologie se suit. Tout est logique. Chaque chapitre se compose de plusieurs petites histoires réparties sur une page, pas plus. Le jeune lecteur peut ainsi facilement interrompre sa lecture et la reprendre sans souci.



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