Jeanne Yliss

Je vais me battre. Oui, je vais continuer à me battre. Plus pour le châtiment. Ni pour la vengeance. Je me battrai pour la vérité. Pour la justice. Parce qu’au bout du compte, c’est tout ce qui compte. La vérité.

C’est une peine tangible. Un mal qui nous dévore, le chagrin. Il n’est pas simplement ressenti. Il est vécu. Éprouvé. À chaque seconde.

Est-ce que je suis comme ça désormais ? Inutile ? Dépouillée ? Tel un poulet vivant auquel on aurait tranché la gorge avant de lui vider les tripes, dans l’indifférence la plus totale des atrocités qu’on lui inflige.

Demain… la suite inéluctable d’un hier à jamais anéanti.

𝘗𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵, 𝘵𝘳𝘰𝘱 𝘥𝘦 𝘳𝘦𝘨𝘳𝘦𝘵𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘩𝘢𝘴𝘢𝘳𝘥𝘴 𝘴'𝘦𝘯𝘤𝘩𝘢î𝘯𝘦𝘯𝘵. 𝘈𝘯𝘨è𝘭𝘦 𝘴𝘦 𝘴𝘦𝘯𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘴𝘪 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘱é𝘦 𝘷𝘢𝘶𝘥𝘰𝘶 à 𝘴𝘰𝘯 𝘦𝘧𝘧𝘪𝘨𝘪𝘦 é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘵𝘰𝘳𝘵𝘶𝘳é𝘦, 𝘮𝘢𝘯𝘪𝘱𝘶𝘭é𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘷𝘪𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘤𝘳𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴. 𝘘𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶'𝘶𝘯 𝘭𝘶𝘪 𝘢𝘶𝘳𝘢𝘪𝘵-𝘪𝘭 𝘫𝘦𝘵é 𝘶𝘯 𝘴𝘰𝘳𝘵 ?𝘜𝘯𝘦 𝘮𝘢𝘭é𝘥𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘮𝘢𝘨𝘪𝘦 𝘯𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘤𝘦𝘴𝘴𝘦𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘵𝘰𝘶𝘳𝘮𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳? 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘯𝘦 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘴 à 𝘤𝘦𝘴 𝘣ê𝘵𝘪𝘴𝘦𝘴, à 𝘤𝘦𝘴 𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘳𝘪𝘦.

La naissance d'un enfant, c'est aussi la naissance d'une mère.

Les rues grouillent de personnes engagées dans leurs propres urgences, leurs propres drames

L'absence de sa voix, le silence du violoncelle l'envahissaient comme autant de rappels poignants de sa disparition

Cesse de te détruire. Vivre est la meilleure façon de rendre hommage à nos morts

Il était la terre et la matière. Elle était le feu

N’oublie pas d’aller, de vivre et d’aimer.

La mort, cette voleuse insidieuse, s’était emparée des deux femmes de leur vie, sans bruit ni scrupule. Personne ne vous préparait à ça. Personne ne pouvait être prêt pour affronter ça.

Tu guériras, mais tu porteras cette blessure à vie, il en restera une cicatrice pour toujours.

Accepter la douleur au lieu de la fuir m’a aidé à avancer.

Le jour de l’enterrement, il pleuvait. Ici, il y a une croyance qui dit que s’il pleut le jour de l’enterrement, alors ça signifie que le défunt est très triste.

Un enfant a toujours besoin de sa mère, quel que soit son âge.

Cesse de te détruire. Vivre est la meilleure façon de rendre hommage à nos morts.

Le deuil ressemble aux premières heures de l’amour. Tous deux amputent le sommeil et l’appétit.

Quand tout s’effondre, peut-on encore se relever ?


Garry ignorait la douleur, jusqu’à ce qu’un drame emporte Graziella, sa compagne. Anéanti, il fuit son quotidien devenu insoutenable. Il se réfugie en Guadeloupe, chez Elwa, son grand-père.
Hélas, malgré la distance, ses démons continuent de le persécuter. De tous, la culpabilité est la plus féroce… Garry erre à la nuit tombée et sombre.
La bienveillance d’Elwa et la chaleur des habitants de l’île donneront-ils au jeune homme la force suffisante pour affronter la réalité ? Parviendra-t-il à retrouver le sens de sa vie, alors que le violoncelle de Graziella ne chantera plus jamais ?

Dans le cadre paradisiaque de la Guadeloupe, ce roman poignant explore les thèmes de l'amour, du décès d'un être cher et de la résilience.

Les chagrins d'enfant ne durent jamais longtemps, mais peuvent les ronger pendant toutes une vie.