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4.18/5 (sur 203 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Larème Debbah est née à Bruxelles en 1972.

Ancien cadre dans une société financière, en 2008, on lui détecte une sclérose en plaques qui va changer sa vie.

À force de vouloir se battre contre cette pathologie neurologique, l’écriture va devenir une évidence, un exutoire quotidien.

Elle abandonne sa profession pour se tourner vers l'écriture et auto-édite son premier roman.

"Une vie après l'autre" septembre 2017,
"Et si ..." (tome 1) mars 2018,
"L'Éveil" (tome 2) novembre 2018, "L'aboutissement" (tome 3) avril 2019,
"La maison de bord de mer" septembre 2019,
"Polain" avril 2020.

Dans chacun de ses romans, les personnages doivent faire face à l'adversité, à des drames, à des deuils, à des choix, parce que la vie n'est pas un long fleuve tranquille...

SITE : www.laremedebbahauteur.com
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Bibliographie de Larème Debbah   (17)Voir plus

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Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
Se doutant bien que son insistance n'aurait que pour seul effet d'exaspérer l'infirmière, elle la laissa prendre ses constantes en silence et décida d'attendre patiemment qu'un médecin vienne l'informer de l'état exact de sa fille. Cependant, elle avait un mauvais pressentiment, ce petit quelque chose que personne ne pouvait expliquer et qui pourtant existait depuis des millénaires : l'intuition.
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Cette journée, qui s'annonçait déjà mal depuis les premières heures, poursuivait son cours néfaste. Les embouteillages n'en finissaient pas. Les gaz du pot d'échappement du véhicule en face d'elle s'introduisaient dans l'habitacle de la voiture et empoisonnaient l'air ambiant. Les klaxons retentissaient de part et d'autre et les gens s'énervaient en s'insultant entre eux. Instinctivement, et surtout afin de trouver un peu de sérénité, Hélène tourna le bouton de la radio, cherchant une station qui émettrait de la musique. Elle n'arrêtait pas de visionner l'horloge digitale qui avançait beaucoup plus vite que la circulation et ne cessait de penser au retard accumulé. Par chance, elle tomba justement sur l'info trafic en temps réel qui expliquait les raisons de cet embouteillage monstre qui envenimait les esprits de chacun.
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Pour moi aussi c’est compliqué. Ne pensez pas que je suis sereine par rapport à ce que j’ai vécu. Mais les faits sont là. Pauline est décédée et je n’ai aucune ressource pour la faire revenir. Cependant, j’ai pu lui dire au revoir, j’ai pu revoir mes parents, Étienne. C’est surprenant et effrayant à la fois. J’ai vu le bon côté de cette expérience. Ma hantise c’est qu’il existe peut-être un mauvais versant qui pourrait mettre ma fille en péril. Vous comprenez ce que je veux dire ? Le bien et le mal, le vrai et le faux. Et plus j’y réfléchis, plus je me dis que j’aurais dû rester avec elle, ne pas revenir.
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Arrête de penser ainsi, la vie est devant toi et non derrière toi. Tu as dix huit ans et une saloperie de maladie, mais pourquoi te lamenter, te morfondre, penser que tu n'es qu'une moins que rien. Tu as la chance d'avoir une famille qui t'aime, à sa manière, mais qui t'aime quand même. Oui, j'avais une sacré famille et en plus je ne manquais de rien.
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Il glisse aussi sous le plaid, savourant la chaleur du corps de sa femme. Sans réellement le vouloir, il ne cesse de penser à ce qui va se passer dans les mois à venir. Ce corps qu'il côtoyait sera bientôt être aussi froid que de la glace, il devra l'abandonner entre les mains d'une société de pompes funèbres, gérer les funérailles...
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Hélène ne put terminer sa phrase. Prise d’une forte émotion, elle sanglota sans pouvoir arrêter ce flot de larmes. L’infirmière de nuit qui lui avait tendu le téléphone prit le combiné, se permit de reprendre la conversation et de s’entretenir avec Valérie avec le consentement d’Hélène. Elle lui expliqua l’accident dans les grandes lignes et l’état de Pauline sans rentrer dans les détails. Elle se permit aussi de préciser que son état était critique. Toutefois, elle termina la conversation par l’espoir fait vivre et sans espoir, il n’y a plus de vie.
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Non, il fallait que je me motive. Et il en serait de même pour mon avenir. Je ne pouvais pas me laisser aller. La sclérose en plaque allait m'en faire baver jusqu’à mon dernier souffle. Alors des montagnes, j'allais devoir en gravir tout au long de ma vie. Et ce n'est pas un petit vent écossais qui allait me faire fléchir. La tète baissée, le dos courbé, j'appréciais cette impression d'affronter le vent comme j'allais devoir affronter la vie.
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Moi qui avais la larme facile, je me surpris à ne pas en verser une seule. En fait, c'est dramatique de vivre un deuil de la sorte, avec nonchalance et désinvolture. Il était de ma chair et de mon sang et pourtant les émotions telles que la tristesse et le chagrin m'avaient littéralement abandonnée en cette période.
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Je pensais mon amour pour Polain plus ou moins au même niveau que celui que je portais à Scott. Alors qu'il en était autrement. bizarrement, je me sentais rassurée. Paradoxalement, j'avais de la peine pour Polain à qui j'avais fait croire que nous vivions un amour naissant, sincère, qui allait perdurer dans le temps. Pourtant, combien de fois lui avais je fait comprendre que ce n'était qu'une belle amitié entre nous et rien d'autre. En fait, je ne savais pas ce que je ressentais, je ne savais plus ce qu'était l'amour. Comment devais je réagir, face à cette réalité qui venait de m'exploser en pleine figure?
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Je comprenais aussi parfaitement qu'il sorte avec d'autres femmes. Par contre Chelsea et Amy, là, je n'en revenais pas. C'est uniquement physique, pour le sexe. Cette phrase tourna en boucle encore et encore au point que j'en eus des vertiges. Ou peut être disait il ça uniquement dans le but de me faire réagir? Me faire revenir plus vite? Non il n'allait pas me mentir. Il était trop honnête pas ça. Il m'a juste communiqué une information. Non pas pour me faire mal, juste pour que je sache que la vie devait continuer à suivre son cours.
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