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Critiques de Jeph Loeb (255)
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Batman : Un long Halloween

Un des grands classiques de Batman en comics. Les illustrations sont déconcertantes, à des lieues de ce qu'on s'attend pour un truc de superhéros. Elles sont à la fois très simples en apparence mais ô combien stylisées.



L'histoire se déroule peu de temps après que Bruce Wayne ait commencé à faire des virées nocturnes. Il enquête ici, avec Jim Gordon et Harvey Dent, pour démasquer un tueur en série nommé Holiday qui fait une victime (issue de la mafia de Falcone) à chaque fête. L'intrigue se déroule donc durant une année complète, et plusieurs des vilains de Batman y font une apparition.



C'est un Batman, mais cela se lit plus comme un polar que comme un truc de superhéros (Le "D" de "DC" est pour "Detective", après tout (. Le duo Loeb/Sale se démarque ici dans un comic qui n'est pas devenu classique pour rien.
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Batman : Un long Halloween

Au hasard des rayons de mon bouquiniste préféré, j’ai eu le plaisir (la chance, l’honneur, l’ultime occasion, que dis-je ? la vaine incroyable !) de tomber (sans me faire trop mal) sur un exemplaire d’Un Long Halloween, grandissime saga de Batman des maîtres Jeph Loeb et Tim Sale, nouvellement rééditée il y a moins de deux semaines. Qui oserait passer devant une occasion en état neuf allégée d’un tiers de son prix original ? Pas moi en tout cas, et j’ai donc tout naturellement cédé aux sirènes de cette histoire que j’espérais lire depuis longtemps.



D’abord, parlons continuité : Un Long Halloween se déroule quelques mois après Batman : Année Un (Year One, le récit fondateur de Frank Miller) où Batman apprenait patiemment les premières ficelles du métier de super-héros attaché à sa Gotham chérie. Avec Un Long Halloween, Bruce Wayne passe à l’échelon supérieur et se voit confronter à un vrai adversaire coriace et mystérieux comme seule Gotham sait les engendrer. Un mystérieux vilain, une mafia omniprésente et un triangle justicier ambigu entre Batman/Bruce Wayne, le capitaine Gordon et celui qui est sûrement le vrai personnage principal ici, le procureur général Harvey Dent : voilà bien une affiche de choc pour une histoire qui ne l’est pas moins. Elle tourne autour d’un tueur en série qui agit uniquement les jours de fête, d’où son nom « Holiday ». Ses exactions sont à l’origine de ce « Long Halloween », car ici Halloween dure un an. Jeph Loeb se permet de faire intervenir tout au long de cette année la plupart des adversaires habituels de Batman, qui sont souvent bien amenés (notamment Poison Ivy, mais j’ai plus de doute sur le Joker, personnellement). Le plus énorme, dans l’histoire, est que Jeph Loeb n’a fait qu’une seule et obscure mini-série avant d’attaquer ce pavé sur Batman ! Le résultat n’en est que plus appréciable, car on s’attache à cette enquête comme au meilleur polar qui soit : une ambiance sombre, des fausses pistes dans tous les coins, une résolution douteuse… on peut dire que l’intrigue est menée de mains de maître !



Du point de vue graphique également, ce volume nous offre de l’exceptionnel. Même si certains visages peuvent rebuter au départ, on s’habitue vite et la star qu’est Batman nous apparaît parfaitement dessinée, tel un mastodonte technique et musculeux, une merveille de stature que Tim Sale se fait un plaisir de mettre en mouvement. Je dirais même qu’avec l’onirisme latent qu’il met en valeur, les traits volent et flirtent avec les contours des cases, on a l’impression de lire dans un fumoir, et puis au détour d’une planche ahurissante, Tim Sale nous balance des cases tape-à-l’œil d’une clarté exceptionnelle (où la relation tendancieuse entre Bruce Wayne et Selina Kyle, entre Batman et Catwoman, est une bonne opportunité pour faire ressortir couleurs et voluptés). Cette dualité graphique renvoie vraisemblablement à la nature de Gotham : à la fois sombre et pleine de vie. C’est enfin le fort jeu sur les ombres qui m’impressionne le plus ici, ce procédé nous dépeint Gotham en creux d’une manière assez troublante et demande au lecteur de scruter chaque détail, chaque coin de case, car tout est et devient important. Une étape-clé dans le graphisme de Batman donc.



Saluons une énième fois le travail d’Urban Comics, qui (au grand dam de certains) réédite une saga primordiale dans l’univers Batman peu de temps après l’édition de Panini. Or, première surprise, quand on ouvre ce magnifique objet : une double interview, plutôt rapide mais très instructive, de Christopher Nolan et David S. Goyer ! Déjà, pour la lien privilégié avec la trilogie du Dark Knight par Nolan, on est servi. Déjà, ce serait pas mal comme bonus, mais rendez-vous à la fin du volume pour découvrir une bien plus longue interview croisée entre le scénariste, le dessinateur et le lettreur ! Le tout s’agrémente d’une multitude de croquis sur la recherche des personnages et sur les possibles couvertures, ce qui rend cette édition d’autant plus exceptionnelle !



Bref, Urban Comics ne s’est pas foutu de nous, a bien fait de rééditer cette merveille parmi les aventures de Batman et en plus, personnellement, au prix où je l’ai eu, je suis aux anges !



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Batman : Silence

Un Batman classique des années 2000, avec des dessins plutôt originaux. L'intrigue se concentre principalement sur le côté "détective" de Batman. Bien que la palette des vilains y apparaisse, beaucoup d'énergie est dépensée à nous faire nous demander "Qui est Silence? Celui derrière ce que font tous les autres vilains". Et si je me fie aux critiques que j'ai lues, l'appréciation du comic change tout selon si vous le devinez ou non.



(J'avais deviné, j'aurais peut-être mis une demi étoile de plus sinon.)
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Daredevil/Spider-Man/Hulk

Je sais qu’il y en a ici qui sont comme moi, ne me mentez pas. Oui, vous, les cœurs en guimauve là, je sais que vous aimez pleurer devant un bon bouquin drama ou un bon vieux Disney des familles. Et même si ce n’était pas le cas ne me jugez pas. Non mais plus sérieusement, qui n’aime pas chialer ? Qu’est-ce qu’on se sent léger et apaisé après, c’est extra. Alors attention, les trucs trop dark, maladies XXL patin-couffin (oui je suis ancienne école, on dirait aujourd’hui « machin truc bidule », enfin je crois) c’est mort. C’est la case dépression ça. Là je m’intéresse à la larme arc-en-ciel comme je l’appelle. Celle qui vous veut du bien. Et ça tombe bien j’ai une lecture de ce type sous le coude. Genre là maintenant tout-de-suite.



Voyez-vous, quand vous lisez les noms du binôme Jeph Loeb et Tim Sale sur une couverture de comics, si vous êtes normalement constitué(e) vous devez avoir la chair de poule ou au moins avoir une palpitation cardiaque. En revanche ceux qui me répondent qu’ils bavent par litrons ce n’est pas normal il faut envisager de consulter. Bref, on ne les présente plus ces deux génies, tant leur collaboration a donné lieu à des œuvres majeures dans l’univers de la bulle ricaine et plus précisément du chevalier noir. Un Long Halloween, Amère Victoire, Des Ombres dans la Nuit, tant de monuments que de nuits mémorables à lire sous la couette. Et étrangement, Daredevil/Spider-Man/Hulk est un cru resté très discret. A tort.



On le sait tous, derrière tout Héros avec un grand H se cache une face sombre entachée par le deuil (exit Bob le Bricoleur donc désolé). Notre duo des enfers a donc habilement choisi de s’intéresser à ce pan mélancolique afin de tourmenter nos super-cowboys en moule-burnes latex. Ouais ok Hulk c’est plutôt un jean mal taillé T94 mais je m’en fiche, je suis quand même fier de ma vanne. On a donc affaire aux pensées noires de chacun des trois héros Marvel couchées sur le papier sous forme de commémorations aux allures de repentirs envers les êtres chers perdus à jamais. La plume de Loeb est touchante et se veut à la fois incisive et délicate selon le souvenir du héro remémoré et le dessin old-school de Sale, quant à lui, ravit toujours les rétines.



Je ne veux volontairement pas trop en divulguer, aussi je vous invite grandement à lire cette pépite (trop) méconnue. Que vous soyez au fait des origines des héros et de leurs deuils respectifs, simples néophytes ou même touristes en slip kangourou dans le monde de la bulle, peu importe cette lecture peut être parfaitement envisagée. Vous l’aurez compris, ce petit spin-off se suffit à lui-même et s’il ravira les fans Marvel de la première heure, il plaira tout autant aux abonné(e)s à la corde sensible qui prennent un véritable plaisir à lire un récit émouvant et pleurer devant toutes les larmes de leurs corps. Oui, je ne le dirai pas souvent mais ce comics ne conviendra pas aux mâles alpha. Sauf à moi bien sûr. Non mais allô quoi.



PS : pour ceux qui n’auraient toujours pas fait le deuil de la mort de Mufasa je souhaite organiser une messe de minuit à Noël cette année pour apaiser nos cœurs meurtris, so let’s keep in touch

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Batman : Un long Halloween

Libraire : Tu peux taper ton code Hugo…



Moi : Aieuuuuuuuuuhhhhh



Libraire : Merci Hugo, tu es un grand homme, les temps sont durs et tu achètes tes bouquins chez moi, tu es un héros… (Un truc dans ce genre là, ça se joue à quelques mots)



Moi : Genre BATMAN… Je hoche la tête façon beau brun ténébreux les yeux plein d’étoiles (en fait je suis blond à lunettes, ça se joue à rien, seulement quelques gênes tout minus, alors on ne va pas chipoter)



Donc je hoche la tête, mais discretos je me touche les fesses, car il arrive que mon trou de balle imite le trou de mon compte en banque… aieuhhhhhhhhhhhhh !



Je n’ai pas d’expérience dans le comic, je radote que ça coute une blinde parce que je suis un français qui râle tout le temps, d’ailleurs je m’agace tout seul c’est dire…



Pour être honnête Je ne m’attendais pas à un si bel ouvrage, il est épais, la couverture est magnifique les couleurs, les dessins les dialogues sont juste « batmantesque ». Le super-héros face à ses démons, ses souffrances, ses sentiments, ses valeurs, la profondeur donnée à tous les personnages frise le génie scénaristique et artistique. L’enquête tient la route, les méchants sont tous présents pour notre plus grand plaisir.

D’ailleurs Nolan s’est inspiré de cette série pour sa trilogie cinématographique dont je suis, je vous le donne en mille un grand fan.



Il nous livre une petite interview sympatoche au tout début.



Les petits bonus en fin d’ouvrage sont un petit plus.



Batman reste mon chouchou, bien avant « Nolan » et « Christian bale », peut-être grâce à « Burton », mais n’allez surtout pas répéter tout ça à Superman…



Cat-Choupette aussi elle est fan, mais de moi : Tu viens te coucher mon batmounet



Bat-Hugo : Behhhhhh, ce n’est pas l’heure de dormir ma minounette



Cat-Choupette : Rrrrrrrrrrrrrrrr Miaouhhhhhhhhhhhh



Je ne résiste jamais à l'appel d'une chatte...



A plus les …

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Batman : Silence

Je lis de plus en plus de récits sur Batman, qui est clairement l’un de mes personnages de comics favoris. Après avoir entamé la saga Knightfall, Grant Morrisson présente Batman, Un long haloween, Amère victoire, Batman new 52, j’ai découvert avec Batman Silence une histoire passionnante et très construite.



Dans ce récit, notre chevalier noir se retrouve attaqué par de nombreux ennemis connus, mais également par un nouveau venu, le dénommé Silence.



Les rebondissements sont nombreux, et Batman aurait besoin de l’aide de ses alliés pour déjouer une terrible machination. Je n’en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue, mais on se fait mener par le bout du nez avec un véritable plaisir, jusqu’à la dernière page. Les dessins, couleurs, encrages et illustrations sont juste sublimes.



Sans doute l’une des meilleures histoire de Batman !
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Avengers VS X-Men

Quatrième volume du coffret Marvel Events : Avengers. Il s’agit d’un autre blockbuster que j’ai trouvé génial : Avengers vs X-Men.

Pourtant le titre peut laisser penser qu’on a fait dans la facilité en montant un ring autour des deux plus célèbres équipes de super-héros de Marvel et en les faisant s’affronter. Je crois qu’éditorialement c’est partiellement vrai : j’ai vu sur le Net qu’avaient été publiés de nombreux comics spécifiques opposant des héros deux à deux, dans un style très jeu vidéo de baston. Cependant le présent volume n’intègre pas ces éléments, ne les mentionne même pas. Il se concentre sur l’essentiel.



Et l’essentiel, c’est le retour de la force cosmique nommée Phénix. Celle-ci a besoin d’un hôte afin de déchaîner les enfers et permettre une renaissance de la vie. Or tout le monde sait que cet hôte, c’est Hope Summers, une ado mutante dont la légende dit qu’elle est le messie de son peuple mutant.

Le monde, et surtout les Avengers, veulent mettre Hope en quarantaine (voire l’éliminer pour certains) afin d’effacer la menace (tout le monde se souvient que Phénix s’était emparée de Jean Grey fut un temps, non ? et qu’elle avait tout simplement bousillé un système solaire).

Les mutants (certains comme Scott Summers alias Cyclope en tout cas), qui depuis l’énorme « House of M » sont une espèce en voie de disparition, voient en Phénix unifié à Hope la renaissance de leur peuple.



Avengers et X-men se rencontrent. On palabre, on s’énerve, un coup part et c’est le bazar. Evidemment on a droit à des scènes de batailles collégiales qui n’ont pas un intérêt phénoménal. En revanche, la transformation de certains X-men en véritables terroristes fanatiques est grandiose. L’évolution dans ce sens de Scott Summers est magique et très osée, quand on sait qu’il a toujours été le bon élève de la cohabitation.

Puis le Phénix parvient à s’incarner, d’une manière inattendue. C’est là que Brian M. Bendis est très fort, car au lieu d’entrer dans du déjà vu (je suis tout-puissant, ça me dépasse et ma faiblesse humaine me perd) on a droit à la véritable création d’une utopie… et des Avengers qui entrent dans la résistance et qui pourraient à leur tour être considérés comme des terroristes. La ligne habituelle (je suis tout-puissant, donc je vous élimine) est retrouvée, mais je me demande ce qui se serait passé si les Avengers avaient laissé sa chance au Phénix, sans le provoquer. Aurait-on pu stabiliser la situation ?

Evidemment, c’est impossible d’un point de vue éditorial. L’utopie ne peut se maintenir. On a droit à quelques scènes d’anthologie comme une attaque Atlante (Namor) sur le Wakanda de la Panthère Noire qui laissera des races entre les deux hommes, une Sorcière Rouge si ravissante et puissante, et un baroud d’honneur incroyable de Spider-man.



Bref j’ai passé un très bon moment. Un regret toutefoei : la couverture choisie par Panini oppose Captain America et Wolverine, or ils sont plutôt dans le même camp ici. J’aurais choisi l’une ou l’autre des superbes couvertures originales de Jim Cheung.
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Batman : Un long Halloween

Sans doute l’un des meilleurs récits de Batman. L’histoire se déroule sur une année, découpée en douze chapitre, un chapitre par mois et nous suivons un tueur en série qui frappe toujours à une date bien précise. Halloween, la Saint Valentin etc…



C’est l’occasion de découvrir Batman, Gordon et Harvey Dent qui essaient, chacun à leur manière d’attraper le coupable. Honnêtement, on pourrais sortir cette histoire de l’univers de Batman, tant c’est construit comme un polar. Ici pas de super pouvoirs, juste des familles mafieuses, des jeux de pouvoirs, de la corruption, des enjeux politiques et sociaux, bref, l’univers de Batman tel qu’on l’aime.



Pour ceux qui on vu la trilogie de Nolan, on voit clairement qu’il s’est inspiré de ce long Halloween pour son deuxième volet « The Dark Knight » et on se rend compte de la qualité de son film tant il adapte parfaitement les gros événements narrés dans ce récit.



Je l’ai lu en une après midi et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, tout est parfait. La narration, les dessins, la découpe des cases. C’est un Must-have que tout fan de Bat-man se doit de posséder ou d’avoir lu au moins une fois.
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Batman : Amère victoire

Après "Un Long Halloween", Jeph Loeb et Tim Sale récidivent avec "Amère Victoire", qui en est la suite directe. Ces deux récits s'inscrivent dans la continuité de "Year One", de Franck Miller et David Mazzuchelli, qui mettait en scène la première année d'activité de Batman et sa rencontre avec le commissaire Gordon.



Dans "Un Long Halloween", le trio Batman / Gordon / Harvey Dent (alors procureur) menait l'enquête, pour démasquer le tueur en série baptisé Holiday, qui s'en prenait à la mafia. Ces évènements entrainaient notamment la "transformation" de Harvey Dent en Double Face. Il est à noter également que ce récit fut une source d'inspiration pour le réalisateur Christopher Nolan, pour la réalisation de "Dark Knight", le deuxième opus de sa trilogie sur Batman.



"Amère Victoire" propose exactement le même genre de récit (réaliste, sombre, enquête), sauf que cette fois-ci le tueur recherché ne s'en prend pas aux malfrats, mais à la police. Tout comme Holiday, il commet ses crimes les jours de fêtes. Le contexte est néanmoins différent car la famille Falcone (qui dirige le crime organisé à Gotham) est affaiblie, après l'affaire Holiday, et une guerre éclate entre elle et "les fêlés", pour le contrôle de la ville. Les fêlés, c'est ainsi que les Falcone nomment les ennemis "gothiques" de Batman (Joker, l'Epouvantail, Double Face, Mister Freeze, Poison Ivy, Solomon Grundy). C'est donc, en plus de la partie enquête, le récit du passage d'une période à une autre. Cette logique se retrouve aussi du côté de Batman qui fait la connaissance de Dick Grayson et décide de le recueillir et de l'entrainer, pour en faire son coéquipier (Robin)



Si l'on a aimé "Un Long Halloween", on aimera nécessairement "Amère Victoire", même si l'amateur pur et dur de polar trouvera peut-être qu'il est assez aisé de deviner qui est le tueur. Les dessins de Tim Sale sont toujours très agréables et participent beaucoup à l'ambiance générale.
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Batman : Silence

En 12 chapitres, Jeph Loeb (scénario) et Jim Lee (dessins) nous raconte la confrontation entre Batman et un ennemi énigmatique : Silence.



Paru au début des années 2000, l'histoire s'inscrit dans la période où Lex Luthor est président des USA, ce qui n'a que peu d'influence sur le récit. Le Robin de l'époque est Tim Drake, réputé pour ses talents de déduction (il a compris seul que Bruce Wayne est Batman) et Batman et Catwoman se tournent autour, sachant que Bruce connait la véritable identité de cette dernière, ce qui n'est pas son cas...Voilà pour le contexte.



Pour ce qui est du pitch : Batman, confronté à ses adversaires habituels, remarque qu'ils adoptent des stratégies inhabituelles. Assez vite, il comprend qu'un mystérieux adversaire, baptisé Silence, tire les ficelles dans l'ombre...Un adversaire qui semble en savoir long sur la vie du Chevalier Noir.



Globalement j'ai beaucoup apprécié, mais la facilité avec laquelle on comprend qui est Silence m'empêche de mettre 5 étoiles. Le plaisir de suivre l'enquête, que mène le tandem Batman / Catwoman, s'en trouve donc grandement diminué. Néanmoins, la connaissance intime qu'a Silence, de la vie de Batman, est prétexte à se remémorer pas mal d'épisodes clef de son parcours et à revoir avec plaisir nombre de ses adversaires les plus connus. En ce sens, Silence pourrait être une introduction sympathique à l'univers du Chevalier Noir.



Les pages dessinées par Jim Lee sont très agréables à regarder, avec un découpage en grandes cases, et beaucoup de dessins s'étalant sur des doubles pages. Son style réaliste et lisible met l'accent sur une certaine idéalisation des corps et de leurs possibilités athlétiques.



Même si "Silence" n'est pas parfait, il possède des qualités qui en font, pour ma part, un classique des histoires de Batman. Les répercussions potentielles qu'il a (aurait ?) pu engendrer sont importantes, en ce qui concerne la vie de Bruce / Batman, il peut donc, en plus de ses atouts intrinsèques s'inscrire dans une certaine continuité (et ce d'autant plus qu'il fait appel au passé du Chevalier Noir). Le personnage de Silence (Hush, en anglais) sera d'ailleurs réutiliser plusieurs fois par la suite.



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Batman : Silence

Pour ceux ou celles qui voudraient découvrir Batman et son univers, ce gros comics de 300 est parfait pour cela, étant donné qu’il regroupe tout ce qui fait l’univers de Batman, tant les personnages, que les lieux.



Batman est considéré comme le plus grand détective du monde (après Sherlock Holmes et Hercule Poirot, j’ajouterais, sauf qu'eux ne bénéficient pas d’une super panoplie).



Batman est attaqué de tous les côtés, par ses ennemis bien connus et notre chevalier noir, après s’être retrouvé mal en point, va mener l’enquête pour tenter de percer l’identité de cet homme en bandelettes qui semble si bien le connaître.



Les dessins sont superbes, c’était la première chose qui m’avait attiré lorsque j’avais feuilleté cet album dans une bouquinerie. Jim Lee est un véritable artiste, tant au niveau des dessins, réalistes, que des couleurs, sombres ou aux lavis, lors de certains flash-back.



Pour imiter les jeunes, je dirai que j’ai kiffé grave sa mère les doubles-pages que le dessinateur nous offre dans l’album.



Le scénario n’est pas en reste non plus, Jeph Loeb a réussi à me tenir en haleine durant tout son récit et je l’ai lu d’une seule traite, sans pause et je me suis laissé prendre aux entourloupes de Silence, me faisant mener par le bout du nez, jusqu’à la révélation finale.



Durant son enquête, Batman va se remémorer des épisodes importants de sa vie, notamment de son enfance et j’ai pris plaisir à les découvrir, moi qui le connais sans tout à fait le connaître (je me suis mise aux comics sur le tard, la bédé, c’était sur le pot, heu, sur le tôt).



Catwoman est présente, elle aussi, et cela a rajouté une touche de féminité dans cet univers de super-héros bodybuildé, portant leurs slips sur leurs collants. Attention, Catwoman n’est pas un joli petit chaton tout gentil, c’est une chatte sauvage, gare aux coups de griffes. Ce que j’aime, chez elle, c’est son ambivalence, on ne sait jamais vraiment de quel côté elle se trouve.



Si Superman a un côté boy-scout, Batman, lui, est un sombre héros, un personnage violent, qui se retrouvera à ça de buter un méchant (il aurait dû le faire !)… C’est ce que j’ai toujours aimé chez ce personnage de DC : sa sombritude (néologisme offert), ses tourments, son arrogance, son côté obscur. J’aime Superman aussi, mais je le préfère sombre qu’en boy-scout.



Voilà un comics que je suis contente de posséder dans ma bilbio, qui fera partie des comics que j’ai adoré et qui convient parfaitement à un/une débutant(e) dans l’univers de Batman, grâce à la multitude de personnages de cet univers qui s’y trouvent, mais aussi grâce à la qualité de son scénario et la magnificence de ces dessins.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Batman : Un long Halloween

"Un Long Halloween", scénarisé par Jeph Loeb et dessiné par Time Sale, est la suite directe de "Year One", qui racontait la première année d'activité de Batman, ainsi que sa rencontre avec le commissaire Gordon.



En 13 chapitres, les auteurs nous narrent l'enquête du trio Chevalier Noir / James Gordon / Harvey Dent, pour mettre un terme aux meurtres perpétués par Holiday, un tueur en série qui sévit les jours de fêtes (noël, le jour de l'an etc...) et qui a la particularité de s'en prendre essentiellement au clan de Carmine Falcone, le boss de la mafia de Gotham.



C'est ici "le meilleur détective du monde" qui est mis à l'honneur dans ce récit très réaliste, même si quelques ennemis historiques plus "gothiques" (l'Epouvantail, le Chapelier Fou, Poison Ivy) sont présents. C'est pour autant surtout à la mafia et à l'énigmatique Holiday que le Chevalier Noir aura affaire.



"Un Long Halloween" évoque aussi comment Harvey Dent devient Double Face. Cette vision de son évolution, ainsi que la dynamique qui s'instaure entre Harvey, Bruce et James Gordon inspirera d'ailleurs largement Christopher Nolan pour son film "Dark Knight" (alors que le premier opus de la trilogie lorgnait plus du côté de Year One ; il y a donc une logique très respectueuse des comics d'origine)



Les dessins de Time Sale sont empreints d'une vrai personnalité, notamment grâce à la finesse du trait, les jeux d'ombre et de lumière et cette légère tendance à la caricature, qui ne se départit jamais d'un certain réalisme, ce qui les rend tout de suite très accessibles, en même temps que charmants.



Le récit court sur une période d'un an environ, le rythme est plutôt lent et l'enquête prime sur l'action. L'ambiance est lourde et l'on sent assez vite que les conséquences de cette affaire seront importantes pour certains personnages, sans savoir trop en quoi (du moins au début). La narration assez linéaire, est néanmoins marquée par des ellipses sur lesquelles on revient périodiquement. Là encore, on sent que C. Nolan s'en est inspirée.



Au final, ce 'Long Halloween" est vraiment un excellent cru des aventures de Batman et peut être, à juste titre, considéré comme un classique. le succès de la série poussera d'ailleurs les auteurs à écrire une suite intitulée "Amère Victoire"
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Nova, tome 1 : Origines (Comics)

Challenge petits plaisirs 37/40



Avec Marvel Now, on croule sous les lectures qui sont globalement de bonne qualités. Voici donc Nova présenté par l’auteur Jeph Loeb qui propose de suivre un jeune adolescent du nom de Sam Alexander qui va au lycée comme tout bon petit écolier américain.



Il vit dans une petite ville paumée appelé Carefree. Vivant avec son père qui est le concierge de son lycée, ce dernier passe la majeure partie de son temps à se saouler, plutôt qu’à faire son travail. Du coup, le jeune Sam doit rester très souvent après les cours, pour aider son père, ce qui permet ainsi à son ivrogne de père de garder un emploi.



Le père de Sam semble vivre dans sa bulle et se plait à raconter des histoires à ses deux enfants. Ces histoires ne sont pas de simples histoires, elles parlent de l’espace, du cosmos et du bon vieux temps durant lequel il était un super-héros intergalactique du groupe Nova Corps. Sam ne croit pas à ses histoires, mais le jour où son paternel disparait, il va peut-être devoir ouvrir un peu plus son esprit…



Une série très classique et très facile à prendre en main, qui ne prend pas la tête avec des milliers de détails et connaissances sur l’univers galactique.



On suit les premiers pas de Sam en tant qu’héritier des pouvoirs de Nova, et il est même amusant et intéressant de voir comment le petit se débrouille pour garder une vie sociale aussi active qu’avant. Ca ressemble un tantinet à notre bon vieux Spider-Man, ce coté ado malmené qui d’un coup récupère des pouvoirs. Même dans ses attitudes, sa façon de parler, on croirait voir Peter Parker.



Sans trop en dévoiler, même si la couverture de ce Nova tome 1 le fait de façon intentionnelle, les nouveaux chouchous du monde des super-héros, les Gardiens de la Galaxie viennent se joindre à Sam pour lui apprendre ce qu’il faut. Être formé par Rocket Racoon et Gamora, c’est quelque chose !



Une très bonne lecture, agréable sans prise de tête et qui promet de bonnes choses pour la suite. Malgré tout, à coté d’un Superior Spider-Man ou d’un All New X-men c’est moins prenant et il manque a cette série ce petit truc en plus. Peut-être que le héros aurait besoin de se developper sa propre personnalité pour apporter un peu plus de poids au récit ?

A suivre avec le tome 2.
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Challenge Pavés



Après un très bon premier tome (malgré la découpe et les dessins inégaux) j’avais hate de lire les conséquences de ce fameux cross-over. Je vous rappelle que le cross-over se termine dans le premier tome, mais les conséquences (qui font le lien entre le cross-over et les futures séries de Marvel) se trouvent dans ce deuxième volume.



Ce deuxième et dernier tome donc, se compose ainsi :



- les épisodes AVX VS 1-6



- Avengers vs. X-Men Infinite 1, 6, 10



- AVX : Consequences 1-5



La première moitié du tome contient les 6 chapitres des Versus qui nous détaillent les combat survolés dans le premier tome de AVX. Déjà, premier point noir. La série AVX ne tombait pas dans le détail des combats simpliste et idiots avec un humour qui n’a pas sa place ici. De plus lire les combats une fois qu’on a fini l’histoire, personnellement je n’en vois pas l’interêt. Et pire que tout, c’est mal écrit, les dessins sont infâmes, et les combats sont agrémentes de cases de type : « Le saviez vous ? » nous expliquant un détail stupide et ridicule d’un super-héros.



Vient ensuite les chapitres 1, 6 et 10 nommés Infinites. Ici pas de combats mais des scènes que l’on a déjà vu dans le premier tome, sauf qu’ici on rentre un peu plus dans les détails. Cela apporte un petit plus certes, mais en ce cas, pourquoi ne pas l’avoir intégrer dans le premier tome ? Là, une fois de plus on à déjà fini l’histoire. Revenir dessus n’apporte vraiment rien, mis à part pour meubler un deuxième volume qui jusque-là n’est ni palpitant, ni indispensable.



Par bonheur, il reste le dernier tiers du volume, qui contient les 5 chapitres de AVX : Conséquences. Ici tout va bien, on reprends les personnages quelques jours/semaines après la fin des événement du cross-over. On suit donc ce que chacun devient et les prises de décisions, et les futures intrigues qui vont se dessiner dans les prochaines séries.



Pas indispensable mais quand même bien intéressant, et très utile surtout si vous souhaitez lire les séries de chez « Marvel Now ! » comme « All new X-men », « Avengers » ou « Uncanny Avengers »



J’ai été conquis par ce cross-over, mais j’aurais vraiment aimé que l’éditeur n’essaie pas de nous arnaquer en proposant un deuxième tome au deux-tiers vide. Il aurait été plus sympa (et moins couteux, donc moins rentable pour eux) de sortir un premier tome avec le cross-over complet, plus la série conséquence suivi d’un deuxième tome avec les chapitres VS et les chapitres Infinites.

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Président Lex Luthor

Lex Luthor, President of the USA : une idée super cool mais qui n'a pas été traitée à la hauteur de son potentielle.



Cet événement, néanmoins marquant, de l'univers DC est paru en 2000 aux Etats-Unis. Il est compilé, depuis décembre 2014, sous la forme d'un recueil, par Urban Comics qui fait, décidément, un remarquable travail éditorial de mise en valeur et en perspective, d'un certain nombre de sagas importantes du catalogue de DC.



Le contexte : Lex est, plus que jamais populaire, grâce à son alliance de circonstance avec "the last son of Krypton" suite à l'attaque de Brainiac 13 (une version de Brainiac venue du futur), qui lâcha des nano-virus informatiques sur Métropolis, afin de créer une évolution accélérée et anarchique de tous les appareils et machines électroniques. Ainsi, il aide Superman à vaincre un de ses adversaires les plus dangereux et réussi, également, à maîtriser ce que l'on nomme "la technologie B 13" afin de faire réellement de Métropolis la ville de demain. Parallèlement, il finance la reconstruction de Gotham, ravagée par un tremblement de terre (voir Batman : no man's land). Au sommet de sa popularité, maîtrisant parfaitement son image public, l'ombre de Big Blue continue néanmoins de planer au-dessus de lui et, jaloux de la place spéciale qu'il occupe dans le cœur des américains, il décide de se lancer dans la course à la présidence...



Bien sur, sur le papier, ça donne envie mais, au final, "Président Lex " se révèle être un crossover qui n'atteint pas ses ambitions. On comprend la volonté d'Urban de nous présenter les différents épisodes dans l'ordre chronologique, depuis l'intention de Lex jusqu'à sa déclaration de serment mais, du coup, on se demande aussi si cette organisation ne sert pas également à masquer l'inexistence d'une histoire centrale digne de ce nom et ce recueil ressemble beaucoup à une compilation de tie-in, inégaux dans leurs qualités et leur intérêt. On retrouve essentiellement des épisodes des séries de l'univers de Superman de l'époque (Superman, Action Comics, Adventures of Superman, The Man of Steel ainsi que Superman : Lex 2000 et President Luthor Secret Files qui sont les épisodes qui se rapprochent le plus d'une histoire centrale).



Cette absence de colonne vertébrale ne serait pas vraiment dommageable si l'on sentait une coordination entre les équipes créatives des différentes séries mais, là encore, ce n'est pas le cas. On a davantage l'impression de lire une succession d'épisodes habituels de Superman avec, en toile de fond, la campagne présidentielle de Lex. De fait les moments importants d'une telle entreprise sont peu (ou pas) évoqués (pas de débat avec les autres concurrents, pas d'entrée dans le bureau ovale, on assiste pas à la composition du gouvernement mais juste à son annonce dans les médias, pas de tractations en sous-main...). On a le sentiment que cette course à la présidence a été envisagée sous l'angle de l'impact qu'elle pourrait provoquée chez Superman (donc en tant que prétexte) mais l'idée n'est que sous-exploitée et ne donne pas lieue, par exemple, à un grand dilemme morale qui agiterait Big Blue.



Au niveau du dessin c'est très inégale mais assez moyens dans l'ensemble, clairement mainstream, avec une pléthore de dessinateurs, qui nous impose de récurrentes variations de style (à noter, quand même, une superbe couverture de Glenn Orbik).

En bref, "President Lex" est une super idée, très cohérente par rapport à la personnalité de Luthor, mais dont la réalisation nous laisse comme un arrière goût d’inachevé, voir de légèreté coupable.
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Batman : Amère victoire

Voici la suite de l’excellent Batman, un long Halloween. Dans une critique précédente, je vous avais vanter tous le bien que je pensais de ce récit. Je me suis donc procuré la suite de ce que les auteurs considéraient comme un diptyque, mais à la fin de cette lecture je suis quelque peu perplexe.



Je ne comprends pas pourquoi avoir écrit ce second récit, alors que « Un long halloween » se suffisait à lui-même. Du coup, j’ai vraiment le sentiment que les auteurs ont voulus faire une suite, fort du succès de leur premier run, et ça se sent clairement, car cette histoire n’est pas du tout du même niveau que la précédente et sens le réchauffé à plein nez.



Je me suis ennuyé d’un bout à l’autre, et à aucun moment je n’ai retrouvé la force de la première histoire. Je considère le premier comme un must-have, mais celui-là n’a rien à faire dans ma bibliothèque. Un gâchis.
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Batman : Silence

Bons ou méchants, tous semblent vouloir s'en prendre à Batman, sans que ce dernier puisse trouver qui en est à l'origine...Et l'idylle naissante de Bruce Wayne avec Selina Kyle alias Catwoman n'arrange rien...

Encore une bonne claque visuelle, mention spéciale aux séquences "souvenirs" style aquarelle et un casting exceptionnel, tout le gratin de DC étant au service de cet excellent One Shot!



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Batman : Amère victoire

Pari infiniment dur qu'une suite à Batman : Un Long Halloween, j'étais le premier sceptique face à cette idée, et surtout, Un Long Halloween se distinguait tellement par... ses rebondissements, son dénouement génial, son ambiance, je craignais la déception. Que nenni! Suite miroir, jumelle, qui forme un beau diptyque, Amère Victoire reproduit tout ce qui nous avait plu dans l'opus original, reprend ses personnages qui ont survécu en les plaçant de façon stratégique pour nous manipuler, alors que l'on se croit préparé et attentif... en fait trompé par les fausses pistes!! Nouveau tueur en série, de flics cette fois, le tueur au pendu, et après la dernière page d'Un Long Halloween, les soupçons se portent évidemment sur une certaine jeune femme qui a disparu du radar, que je ne citerai pas pour éviter de spoiler, alors que Batman et Gordon soupçonnent Harvey Dent et Alberto Falcone... Le mystère s'épaissit quant aux voix entendues par ce dernier, et je n'ai vraiment pas vu venir l'explication, énorme. Encore moins l'identité du tueur au pendu!! (puisque j'attendais Holiday... et en fait, j'étais à cent lieues de la vérité)



BD Batman de référence, ces deux histoires constituent des valeurs sûres pour les lecteurs de comics et pour les néophytes (quoiqu'évidemment, ne surtout pas lire Amère Victoire sans avoir lu Long Halloween...), et sont de véritables polars à part entière, l'ambiance instaurée par Tim Sale et le coloriste, la narration retorse de Jeph Loeb, un régal. Peut-être trouve t-on Amère Victoire un peu trop long, mais c'est pour mieux nous frapper de son rebondissement final.



J'ajouterai que si Robin est mentionné dans la préface, il n'arrive que très tard et est utilisé à des doses parcimonieuses, ce qui rend son ajout fort réussi et assez naturel, donc supportable même pour ses détracteurs.
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Batman : Un long Halloween

Un récit qui se rapproche des romans noirs et des intrigues policières glauques. Les crimes brillent par leur simplicité ; un petit calibre provoque des secousses sismiques dans la société criminelle de Gotham. La mafia prend le devant de la scène, au point de reléguer les habituels méchants (Joker, Crane, etc.) à l'arrière plan, désormais recrutés comme hommes de main par le Boss italien. Cette volonté de s'éloigner du fantastique pour un réalisme cru a inspiré la trilogie de Christopher Nolan. J'ai aimé les plongées / contre-plongées, les dialogues incisifs, l'enquête complexe, les personnages bien développés. Un parti pris qui délaisse la fantaisie gothique, mais qui s'avère redoutablement efficace.
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Daredevil Jaune

Ma première BD Daredevil! Je connaissais déjà le personnage à cause de la série Netflix. Ici, l'histoire ressemble d'ailleurs un peu à la première saison. On apprend les origines et les débuts du super-héros.



Le style de dessins m'a moins plu cependant. Je crois qu'ils ont voulus lui donner un aspect vieille BD. Pour moi, ce n'est pas quelque chose qui me plaît particulièrement.



Après, les quatre histoires sont toutes bonnes. Il n'y a pas beaucoup de texte alors la lecture est rapide. Peut-être trop rapide selon moi. J'aurais aimée un peu plus de détails sur la vie de Matt Murdock et ses amis.
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