Cette bande dessinée m’avait attiré par sa couverture si belle, son air vieillot et ce titre accrocheur qui parlait de pirate et de malédiction. Rien ne pouvais sembler mieux que ce titre !
Résultat je me suis plongée à cœur perdu dans cette histoire, qui n’est qu’un tome 1 mais j’en attendais sûrement beaucoup trop … Et j’ai était un peu déçu par l’histoire qui manque de fond je trouve. Au départ j’étais un enthousiaste, ces deux petites filles si différentes, il allait se passer un truc cool, en fait non, la fille de gouverneur se retrouve consignée et la fille pirate par à l’aventure. Normal.
Le monde dans lequel on évolue est un mix entre la société du XIXe très classique et un univers de pirate fantasmagorique, c’est en ça que beaucoup on dit de cette histoire qu’elle avait un petit quelque chose d’Alice au Pays des Merveilles. En plus, il y a des passages un peu absurdes et des animaux plus étranges les uns que les autres … C’est bizarre au point qu’à la fin, on ne comprend plus vraiment ce qui se passe.
Passons au grand point fort, ce sur quoi se repose (trop) cette bd c’est le dessin. Soit quand on lit de la bande dessinée, on aime regardé quelque de beau mais je pense que l’on pardonne plus facilement un dessin moins fournit ou moins épatant si le scénario est génial. Donc J. BASTIAN est un dessinateur au style particulier puisque tout est en noir et blanc et ressemble à des gravures. J’ai personnellement trouvé ça somptueux et original. C’est le genre de dessin qui doit rendre vraiment super bien en tirage de tête afin d’apprécier les détails sans une loupe. Parce que oui, chaque case est très fournit et parfois on n’apprécie pas à sa juste valeurs tout ce qui se trouve dans une case … Dommage. En tout cas, le papier choisi pour La fille maudite du capitaine pirate renforce ce côté vieille gravure du XIXe siècle. Le travail de cette maison d’édition est remarquable.
J’espère que le tome 2 sera annonciateur de meilleurs nouvelles sinon je prends le large !
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