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4.18/5 (sur 10 notes)

Biographie :

Né en 1980 à Marseille
Vit et travaille actuellement à Lyon.

Présenté par la galerie Isabelle Gounod.

Obtention AGREGATION arts plastiques juillet 2007 (St Charles, Paris I pantheon/sorbonne)
Obtention CAPES arts plastiques juin 2007 (St Charles, Paris I pantheon/sorbonne)
Diplomé DNSEP à l’ensba Paris en 2005 (tuteur:J-M. Bustamante, président: D. Vermeiren)
Diplomé DNAP à l’ebat(s) Toulon en 2003 (tuteur:F. Clavère, président: F. Valabrègue)

Expériences :

Enseigne en collège en banlieue de Lyon depuis 2008
Membre du jury de la commission des aides aux projets DAC, Paris 2009
Animation d'ateliers enfants dans la cadre de l'asso. la Source, Normandie.
Interview tété Direct8 dans le cadre d'une émission sur la résilience.
Elocution et atelier de formation pour classe IUFM Evreux.
Classes à PAC et diverses interventions scolaires, Montluçon 2007/08
Critique pour les éditions Analogues/Bimestriel Semaines depuis 2006
Membre du jury aux admissions à l’ensba, Paris 2006
Assistant Galeriste G. Leroy-Terquem, Paris 2005
Responsable arts plastiques Association Testart, Toulon 2001/2003
Commissariat exposition 'xxème siècle, les mouvements'
avec Roxanne Lippolis, Musée des Beaux-arts de Toulon 2000
Assistant stages enfants atelier A Priori, Toulon 1998

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Et puis cette intuition bizarre regardant les tableaux d’autel : une peinture et une musique mêlées, c’est déjà du cinéma. Il s’en dégage quelque chose de démonstratif et mystérieux (l’incarnation ?), un lyrisme, quelque chose de paradoxal comme la possibilité d’un mouvement toujours réactivé, perpétuellement au seuil de lui-même.
Diderot remarque quelque part dans ses écrits sur les Salons comme la vie dans le tableau n’est pas l’esquisse d’un mouvement mais la possibilité d’une mobilité de l’image dont le spectateur est la mise en perspective. Le spectateur accomplit le tableau par les mouvements que son corps et son regard dessinent. En se promenant.
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Ainsi, chaque paysage serait tentative d’ouvrir un passage. Le mot paysage est donc un pont. C’est le mot qui nomme le rapport secret qui unit le peintre au monde et, de fait, à chacun d’entre nous. Il est aussi l’un des noms possible du rapport qu’on entretient avec soi-même.
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Il s’agit bien de se saisir du monde, de le ronger, de l’attaquer, de le tyranniser comme un Giaccometti pinçant sans relâche l’argile de ses têtes, puis de voir ce qu’il en reste, de voir si ça tient. Le tableau témoigne alors de la façon d’avoir utilisé le monde et de se l’être refait. En effet, nous n’appréhendons nos territoires que par fragments. Ils n’existent que refaits, réajustés de manière incessante, par l’agencement d’éclats multiples et minuscules.
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Le tableau est alors un suspens pensif du réel, le vent qui y souffle a quelque chose à voir avec le temps (je dis, mes tableaux sont dénués des détails et des hommes, d’anecdotes, comme nettoyés par un grand vent) comme une longue prise de vue dépeuple les paysages – à peine resterait-il des fantômes. Et trouve de la beauté dans cette fatalité.
Il faut un regard franc affronté très simplement aux choses.
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Une véritable lutte, plus que l’articulation bien huilée de deux modes d’être car, pendant qu’il apparaît, le paysage s’effondre : telle coulée de ciel essuie les branchages alors qu’un pan de mur part en fumée, s’efface ou bien tente de pénétrer la scène du monde en s’y fondant. Ainsi, pendant que le tableau vient, le travail de venir l’abîme, l’altère, le déforme.
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Les cartes jamais pour se guider. Il ne veut pas reconnaître, seulement être devant les choses; et d'elles à lui sentir l'étendue se faire, d'abord timidement puis franchement, avec ses extrémités impensables.C'est comme un tissu qu'on déplie faisant de son ventre un territoire, l'étendue qui s'ouvre à soi. D'ailleurs, s'il voyage, c'est pour aller face à l'impensable,ce qui ne se laisse plus décrire ou dire, ce qui ne se laisse plus comprendre ; constater cet effacement du réel toujours sous le regard. Et pourtant lorsqu'on l'avait questionné sur le pourquoi de cette traversée avec la neige et rien de particulier (on lui avait dit: "rien de particulier à voir là-bas, sinon comment le ciel rejoint la ligne délavée des plaines pâles et s'y confond") il avait dit quelque chose comme : "le monde se fait au-devant de soi." Ou : " on fait le monde en marchant au-devant de lui." Aujourd'hui, il débarquait, il y avait de la neige partout émargeant d'une sorte de nuit sauvage et cette contradiction portée tout le long. Est-ce que ce que l'on fabrique devant soi c'est l'échappée du monde ? (P. 10)
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Il n’est capable de rien d’autre que ce cri qui le jette dans la nuit, qui l’abstrait. Il n’est que ce cri étouffé. Rien ne se distingue. Non plus lui-même confondu à la nuit.
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Chaque chose est prise dans une double temporalité. L’une à part nous, ralliée à l’immensité dans laquelle naviguent les astres, nous échappe. L’autre se mesure à l’expérience que nous en avons, à notre échelle humaine, en regard de notre durée propre. L’apparente immobilité du monde, son allure immuable, s’accorde de mouvements incessants et contradictoires qui le font paraître en chaque instant dissemblable, précaire, passager ; toujours à venir.
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Peut-être ce qu’il cherche confusément au fond de cette solitude c’est une vérité brute comme des artistes avaient un jour produit des cubes et d’autres volumes simples, des choses qui dénudent le regard ; comme Descartes dans le fin fond de l’hiver avait saisi le doute et dégagé le cogito : le lieu dans lequel les choses se donnent sans tournure.
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Et pourtant, lorsqu’on l’avait questionné sur le pourquoi de cette traversée avec la neige et rien de particulier (on lui avait dit : « rien de particulier à voir là-bas, sinon comment le ciel rejoint la ligne délavée des plaines pâles et s’y confond ») il avait dit quelque chose comme : « le monde se fait au-devant de soi. »
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