Chaque chose est prise dans une double temporalité. L’une à part nous, ralliée à l’immensité dans laquelle naviguent les astres, nous échappe. L’autre se mesure à l’expérience que nous en avons, à notre échelle humaine, en regard de notre durée propre. L’apparente immobilité du monde, son allure immuable, s’accorde de mouvements incessants et contradictoires qui le font paraître en chaque instant dissemblable, précaire, passager ; toujours à venir.
Chaque chose est prise dans une double temporalité. L'une à part nous, ralliée à l'immensité dans laquelle naviguent les astres, nous échappe. L'autre se mesure à l'expérience que nous en avons, à notre échelle humaine, en regard de notre durée propre.
Le monde a perdu son unité séculaire pour n'offrir de lui que des fragments disjoints, désarticulés. Autant de plans d'un film impossible à monter, de fragments irrésolus.