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Citations de Jérôme Ruillier (62)


Nous formons une famille très unie.
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Et on se serre très très fort,
Papa, Maman, Anouk et moi.
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"si les choses changeaient de nom, elles resteraient ce qu'elles sont...
sauf que...
on s'assoirait sur des chats,
on entendrait gazouiller les pinceaux,
on verrait les autos manger les salades,
on avalerait la poussière avec des alligators...
on mettrait des baskets sur la tête,
... et le soir, on s'endormirait dans des loups...
tout doux.
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C'est pas nouveau, en période difficile, on cherche à détourner l'attention en prenant les étranges comme boucs émissaires. (p.53)
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Il pensait qu'il avait fait le plus dur, qu'il avait réussi. En réalité, c'est une autre vie qui commençait, mais pas forcément celle dont il avait rêvé. (p.40)
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Je me sens brisé.
Un bout de moi est avec maman.
Un bout de moi est avec papa.
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Pendant dix-huit ans j'ai vécu en transit, et cette permanence du provisoire est restée à jamais gravée dans ma tête, à tel point que je ne sais pas vraiment ce que signifie «s'installer».
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Partout, quel que soit l'endroit où se pose le regard, une infinité de napperons, empesés, immaculés, brodés en dentelle, en plastique, couvrent les fauteuils, la table, les chaises, la télé...
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Quand je suis parti de Tunisie, j'avais 21 ans et j'étais orphelin. Il y a deux phrases de Victor Hugo que je n'ai jamais oubliées.

La première dit : «Dieu, ouvrez-moi les portes des ténèbres, pour que je puisse rencontrer la lumière», et pour moi, c'est comme ça que je voyais la France.

La seconde dit comme ça, en parlant d'un pêcheur en mer : «Lui, seul, battu des flots qui toujours se reforment, il s'en va dans l'abîme, il s'en va dans la nuit.» Celle-là, c'est quand je suis arrivé en France que j'ai compris ce qu'elle voulait vraiment dire !
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Si tu ne fais pas distribuer des viandes et de l'or, tu seras renversé d'ici deux heures.
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Quand j'ai peur, je suis noir.
Toi, quand tu as peur, tu es vert.
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Je me suis souvenue avec émotion de la genèse de mon projet documentaire qui était d'interroger les pères, mes mères,et les enfants issus de l'immigration, enfermés dans un silence assourdissant. Qui étaient-ils ? Des immigrés ? Des français d'origine étrangère ? Des musulmans ? Cette quête initiatique m'a révélé qu'elle était étroitement imbriquée avec l'histoire et l'économie de la France... (extrait de la préface par Yamina Benguigui)
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J'espère du fond du coeur que ce livre ira sur les bancs d'école, de mains en mains, afin que ce chemin de la parole ne s'arrête jamais. Yamina Benguigui
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Premier Jour – Je me souviens avoir quitté Annabelle et Sara très tard dans la nuit. Ce que je voulais surtout, c’était ne rencontrer personne. Une enclume m’attendait à l’appartement
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- Dis, papa, tu peux acheter un sapin, avec les boules et les guirlandes ?
- Mais tu veux devenir un Français, ou quoi ? Ça te suffit pas, le mouton ? Madame Colette, la femme du gardien, tu crois qu’elle demande un mouton, pour Noël ?
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Il manquait quand même deux choses au « Tiers-Monde » du film pour qu’il ressemble vraiment à la cité : les barbelés et les flics !
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La femme de mon fils, elle a tellement fait des études qu’à la cuisine, elle n’est bonne à rien. Elle est molle ! Le temps qu’elle bouge un doigt, j’ai fait le repas. Et en même temps, je mets la « 1 ». Je regarde le feuilleton américain « Les feux de l’amour ». Et quand je suis en France, j’écoute Algerian TV, avec la parabole. Nous, les immigrés, nous avons un bras par ici et un bras de l’autre côté.
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Franchement, cinquante-deux ans que j’ai travaillé pour la France ! J’ai pas travaillé pour l’Algérie ! Alors ? Alors, j’ai tout raté. C’est le ratage, oui ! Le ra-ta-ge ! La vie, je l’ai pas vue passer, elle est passée à côté de moi. Et maintenant, qu’est-ce que c’est, l’avenir ? La femme là-bas, les enfants et les petits-enfants que je connais à peine, et moi ici ! Franchement, je n’avais pas calculé comme ça. Je pensais travailler dur, bien dur, et retourner là-bas. Et j’ai tout le contraire. Maintenant, je suis vieux, je suis malade, je souffre, et qu’est-ce que j’attends aujourd’hui de la vie ? J’attends la mort ! Ça, je sais que j’y ai droit, pff… pff…
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Quand on entre chez Renault, on regarde comment vous vous appelez. Si c’est Mohamed, on vous envoie à la chaîne. Khémaïs ou Mohamed, hein, c’est pareil !
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De toute façon, à chaque décennie, il y a un problème avec une communauté. Il y a eu les Italiens, les Arméniens, les Juifs… et même les Bretons ! C’est au tour des Arabes, voilà tout !
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