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3.94/5 (sur 66 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Jessica Shattuck est une auteure Américaine diplômée de l'Université de Harvard.

Elle a grandi à Cambridge avec sa mère. Cette dernière est née en Allemagne et a immigré en Amérique pour prendre un nouveau départ, loin du passé de ses parents qui étaient des sympathisants nazis.
Marquée par son passé, Jessica Shattuck a vécu de nombreuses années en Allemagne pour trouver des réponses à ses questions et a effectué de nombreuses recherches.
"Château de femmes" est le résultat de 7 ans de ces recherches.

Actuellement, elle vit dans le Massachusetts avec son mari et ses trois enfants.

Elle a été notamment publiée dans le New York Times, le New Yorker, Glamour, Mother Jones, Wired et The Believer.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
A quarante et un an, Mary était une belle femme avec des cheveux épais, couleur de miel, et un visage allongé, intelligent. Cependant elle vieillissait comme vieillissent les Américains : des rides profondes entre les sourcils et de chaque côté de la bouche. Trop de sourires. Trop d’émotions affichées. Le pays était jeune. On y prenait la théâtralité de l'expression pour de la sincérité. Si Mary avait vécu comme une Allemande, elle aurait paru dix ans de moins.
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Et puis, vint un moment que Marianne allait revivre dans sa tête encore et encore, pas seulement cette nuit là mais année après année, bien longtemps après la mort de Connie, la mort d'Albrecht, la mort de l'Allemagne elle-même, alors que la moitié des invités de cette réception avaient été tués ou anéantis par la honte, ou quelque part entre les deux, il s'avance vers elle et, avec autant d'ardeur que pour lui arracher sa promesse, il l'embrassa. Un baiser dépouillé de tout stratagème de flirt ou de romanesque, un baiser peut-être même au-delà du désir (et c'était là une question qui devait la ronger éternellement, de façon énervante et mal à propos) pour plonger tout droit dans l'océan de l'amour et de la certitude. l y avait là deux personnes qui se comprenaient. Il y avait là deux personnes ensemble dans quelque chose qui les dépassait largement.
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Si nous, Allemands, n'abattons pas notre propre démon, il ne sera jamais exorcisé.
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Pourquoi cette première scène dans un château magnifique où la boisson coule à flots, où les personnes les plus en vue, les plus riches sont présentes ? Pour faire le parallèle sans nul doute avec la période qui suit, la deuxième guerre mondiale et son lot d'horreurs ... On retrouve en effet le château mais sans ses splendeurs passées, l'hôtesse de ce château, Marianne, une femme dynamique, au caractère bien trempé, qui se veut détentrice d'une mission : aider les femmes et les enfants des hommes qui, comme son mari, sont morts pour la bonne cause. Deux autres femmes habitent donc le château, elles sont accompagnées de leurs enfants. C'est l'occasion pour le livre de revenir sur une période assez noire, que celle de la deuxième guerre mondiale ... Encore me direz vous ? C'est vrai que les auteurs semblent apprécier particulièrement cette période historique, qui se trouve être l'ambiance la plus représentative de leurs histoires. En tous les cas, il est vrai que l'auteur a été particulièrement marquée cette période et on ne peut que comprendre son intérêt.
Très bien écrit, ce récit est avant tout un roman d'aventures. Il met en valeur ces trois portraits de femmes au caractère si différent et si complémentaire parfois...C'est aussi l'occasion de voir la période de reconstruction d'après guerre. Les personnages profondément marqués, vont apprendre à revivre et c'est aussi là l'intérêt du récit ...Je le conseille pour les amoureux d'histoire.
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Parfois, il est plus facile de voir clairement ce qu’on voit de loin. Et ce qu'on a sous le nez - juste sous le nez (elle bafouille) - est plus dur à distinguer.
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Il y a tant de gris différents entre le noir et le blanc... Et c'est bel et bien là que vivent la plupart d'entre nous, en essayant ... [...] en essayant, mais en échouant si souvent, de tendre vers la lumière.
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Marianne, qui avait jadis paru tellement raisonnable qu'elle en devenait intimidante, était en fait ignorante. Elle avait toujours suivi ses propres rêves, mathématicienne aveugle glissant à la surface mince de la vie, croyant au pouvoir rédempteur de la logique, de la raison et de l’information, négligeant tout le champ impénétrable du sentiment, de l’instinct animal, qui était le véritable moteur du comportement humain, le véritable auteur de l’histoire.
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ce qu'Albrecht n'avait pas compris, quand il avait préparé cette malle, c'était que la culture qui avait produit ces objets précieux en leur octroyant de la valeur allait faire l'objet d'un tel auto-sacrifice que ses références en perdraient tou bien fondé.
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C'est la raison pour laquelle les gens ont des enfants, même quand ils croient que le monde court vers l'enfer, même quand la vie n'est plus qu'incertitude. Dans l'espoir d'être compris.
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