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Citations de Jim Butcher (278)


— Tu es un combattant hors pair, Aldrick. Tu pourrais me tuer ici, tout de suite, on le sait tous les deux. Mais je joue à ce jeu depuis longtemps. Tu sais comme moi que tu ne réussiras pas à me tuer avant que j’aie une chance de réagir. Tu ne seras plus si grand bretteur avec une main en moins. Ou deux pieds. (Il laissa ses paroles planer un moment et le sol s’agita très discrètement en dessous d’eux, au passage de Vamma. Fidélias baissa la voix, reprenant le ton calme et froid qu’il utilisait pour ordonner à un homme de creuser sa propre tombe.) Décide-toi. Soit tu danses, soit tu cèdes.
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Elle avait traversé beaucoup d’épreuves, ces dernières heures. Son monde s’était presque effondré et elle avait plusieurs fois frôlé la mort. Cela pouvait expliquer l’intensité soudaine de ses émotions, de sa réaction purement physique à la personne de l’Exploitant. Après tout, il avait de la présence et n’était pas laid. Elle aurait pu avoir la même réaction envers n’importe qui dans une situation de proximité semblable. Les soldats réagissaient souvent de cette façon, quand la mort était si proche, saisissant chaque occasion de vivre leur vie plus intensément, d’en profiter au maximum. Ça devait être ça, décida-t-elle.
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Avec un grognement, Bernard se leva, l’air préoccupé. Fidélias l’observa attentivement, mais les gestes et les expressions de l’Exploitant ne permettaient pas de lever le voile sur lui. Il était tendu, c’était évident, mais tout Exploitant ne le serait-il pas, si quelque chose menaçait ses fermiers ? Il avait encore la jambe un peu raide lorsqu’il sortit dans la cour, et juste avant de s’en aller, il regarda par-dessus son épaule en direction d’un escalier à l’autre bout de la salle.
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Elle ne sentit pas le charme de terre passer sous elle, mais elle le vit : une ondulation à peine perceptible, une vibration qui traversa le sol en l’agitant légèrement comme une vague remue l’eau. Elle passa sous Amara et continua derrière elle. Celle-ci avait gardé les pieds à au moins une largeur de main du sol. L’onde n’avait pu détecter sa présence.

Amara inspira lentement et souffla sur les doigts de la main avec laquelle elle allait tenir la corde et la flèche. Puis elle leva l’arc, sans tenir compte de l’élancement dans son bras, et se laissa porter un peu plus bas sur la pente, de manière à ne pas se découper dans la lumière du ciel rougeoyant et des nuages traversés d’éclairs.
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Le bruit s’atténua, et avec lui le froid. Plus de vent ? Elle sentit une surface dure sous elle et y resta étendue, soudain en proie à une fatigue irrésistible. Elle ferma les yeux et essaya de dormir, mais quelqu’un la réveillait d’une secousse chaque fois qu’elle se laissait aller au sommeil. De la lumière apparut, et avec elle un picotement atroce dans ses membres. Cela lui faisait mal, et elle sentit des larmes de pure frustration lui monter aux yeux. N’en avait-elle pas déjà assez fait ? Elle avait déjà donné sa vie. Devait-elle aussi sacrifier son repos ?
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Celui-ci leva les yeux vers lui d’un air interrogateur, puis se tourna vers son cadet et passa un doigt en travers de sa gorge. Le jeune Marat écrasa la flamme de sa torche dans la neige pour l’éteindre. L’autre lâcha les têtes et remonta en selle à l’aide de sa corde à nœuds. Il se tourna vers Tavi et le dévisagea un moment avant de se pencher pour effleurer un endroit du tapis que Tavi n’avait pas réussi à éviter de tacher quand il avait vomi.

Il porta le bout de ses doigts à son nez, fit la grimace et regarda Tavi puis les formes silencieuses et sanglantes dans la neige. Il hocha la tête d’un air sombre, puis, décrochant une gourde en cuir d’un lien à sa selle, se tourna vers le jeune garçon, lui en fourra sans cérémonie une extrémité dans la bouche et la pressa pour en faire jaillir de l’eau.
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Tavi trébucha sous l'assaut d'un violent coup de vent. La jeune fille attrapa son bras, l'empêchant de tomber, et de l'autre main lança les maigres restes des cristaux de sel qu'il lui avait donnés quelques heures auparavant. Derrière la rafale, la forme vaguement lumineuse de la harpie poussa un cri et recula.
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Le temps s'arrêta.

Tavi dévisagea la jeune fille, soudain conscient d'elle, de tout son être, comme il ne l'avait jamais été de personne. Il pouvait sentir le grain de sa peau sous ses doigts et éprouva le besoin de soudain poser la main sur sa poitrine, pour percevoir en dessous le battement de son coeur qui reprenait lentement de la vigueur. Il pouvait sentir le sang qui affluait à ses veines, la peur, le regret et le trouble dans son âme était emplie. Ceux-ci se dissipèrent lorsqu'elle le regarda en écarquillant les yeux et Tavi comprit qu'elle avait senti sa présence à lui de la même façon.
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- Personne ne pourra nier que tu as du courage, Tavi. Tu me l'as prouvé hier soir.

- Le courage, soupira le garçon. Pour ce que j'en sais, tout ce que ça t'apporte, c'est encore plus de coups que si tu avais fui.

- Parfois c'est important, fit remarquer Amara.

- De prendre des coups ?

- De ne pas fuir.
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Les morts ne sentent pas la douleur, pensa-t-elle. Seuls les vivants y ont droit.
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- Je suis ici pour vous remercier, chef Doroga, de ce que vous avez fait pour mon royaume.

- Je ne l'ai pas fait pour ton royaume. Je l'ai fait pour le jeune guerrier. Et je le referais sans hésiter. (Il leva un doigt et en donna un léger coup sur la poitrine de Gaius.) Tu as intérêt à bien le traiter. Sinon, tu auras affaire à moi.

Amara le dévisagea d'un air horrifié, mais Gaius se contenta de pencher la tête, les lèvres tremblantes d'u rire qu'il s'efforçait de retenir. Puis il recula d'un pas et s'inclina devant Doroga, arrachant un murmure à la légion et aux fermiers.

- Je n'y manquerai pas. Dis-moi ce que tu veux en récompense, et si c'est en mon pouvoir, je te l'accorderai.

- J'ai déjà des dettes envers trop de personne, soupira Doroga. C'est fini ?

- Je crois, oui.

- Bien.

Doroga se retourna en poussant un sifflement perçant, et de derrière la colline surgit une jeune Marate maussade montée sur un énorme gargante noir. Doroga s'en approcha, se hissa d'un bon sur le dos de la bête, et fit un signe de tête à Gaius avant de s'en aller.

- Pittoresque, commenta le Premier Duc.

- Je suis désolée, Sire. Je ne savais pas qu'il...

- Oh, non, Curseur. Il n'y a aucun souci. Qui est le suivant ?
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Pirellus tendit son épée vers Aldrick puis la ramena devant ses yeux en un salut gracieux que le mercenaire imita. Puis les deux hommes se mirent en garde d'un air décontracté.

- Aldrick ex Gladius, dit Pirellus. J'ai entendu parler de toi. La Couronne offre une jolie récompense pour ta tête.

- Je ne manquerai pas de regarder les avis de recherche la prochaine fois que je passerai par une ville, répliqua Aldrick. Est-ce que tu veux régler ça tout de suite, ou bien faut-il que je tue encore une petite dizaine de tes légionnaires ?

- Je m'appelle Pirellus de la Lame Noire. Et je suis l'homme qui va mettre fin à ta carrière.

Aldrick haussa les épaules.

- Jamais entendu parler de toi, gamin. Tu n'es pas Araris.

Pirellus se renfrogna et attaqua, un mouvement fluide et flou de muscles et d'acier. Aldrick para le coup dans une pluie d'étincelles argentées, riposta avec ce qui se révèla être une feinte, puis virevolta pour l'attaquer de taille. Pirellus esquiva l'assaut en baissant la tête, mais celui-ci fit jaillir des étincelles de son casque et coupa une partie de sa crête qui atterit, brillante et fumante, sur le sol jonchéde paille.

Les deux hommes se firent de nouveau face et Pirellus sourit.

- Rapide, pour un vieillard. Mais tu m'as manqué.

Aldrick resta muet. Une seconde plus tard, un petit filet de sang se mit à couler doucement d'en dessous du casque de Pirellus, en direction de son œil.
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_ Il n'y a pas de honte à faire une erreur,Tavi - tant que tu en retires quelque chose. Je pense qu'il serait judicieux de ta part de voir là une leçon sur les priorités. Alors ?

Tavi fronça les sourcils.

_ Alors quoi?

_ Qu'as-tu appris ce matin? précisa Bernard, toujours souriant.

Tavi baissa les yeux avec mauvaise humeur.

_ Que les femmes, ça n'attire que les ennuis.

Bernard éclata d'un rire joyeux. Tavi le regarda avec un sourire enhardi. Les yeux de son oncle brillaient de gaieté.

_Hélas, gamin, c'est seulement la moitié de la vérité.

_Et l'autre moitié?

_ C'est qu'on les veut quand même.
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Jim Butcher
Fais à autrui ce qu'il veut te faire, mais en premier.
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La peur arbore bien des aspects et porte bien des noms.
Il y a la terreur qui court à travers le corps comme un éclair, décuplant les forces et la rapidité.
Il y a l'épouvante, insidieuse, qui grossit peu à peu, rongeant l'estomac pendant les heures creuses entre minuit et l'aube, quand tout est sombre, quand tout semble plus gros, quand les blessures et les maladies ont l'air plus graves.
Et il y a l'horreur, tendue comme une corde de violon, gémissant en une note unique qui ne peut durer indéfiniment - et qui persiste pourtant. La tension avant le coup de cymbale, le défi cuivré des cors, le grondement menaçant des tambours.
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Je caressai l’énorme matou gris. Certains chiens sont plus petits que Mister. À mon avis, son père était un chat sauvage. J’avais trouvé Mister tout chaton dans une poubelle, et il m’avait aussitôt adopté. Quoi que je puisse en dire, Mister s’était montré assez compréhensif, et je finis par comprendre qu’il m’avait accepté dans sa petite famille. Sa générosité alla même jusqu’à me laisser habiter dans l’appartement.
Un chat, quoi.
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Les sourcils froncés, Fidélias se rassit. Il jeta un nouveau coup d'oeil par dessus bord et sentit son ventre palpiter sous l'effet d'une peur irrationnelle. Il savait qu'il était autant en sûreté dans cette litière, escorté de chevaliers Aeris, que n'importe où dans le royaume, mais une part de lui-même refusait d'accepter sans inquiétude l'énorme distance qui le séparait du sol. Ici, il était loin du bois et de la terre, loin des furies qu'il pouvait appeler à son service, et cela le mettait mal à l'aise. Il était obligé de s'en remettre à la force des chevaliers qui l'accompagnaient plutôt qu'à la sienne. Et tout le monde, à part lui-même, avait toujours fini par le décevoir tôt ou tard.
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- J'avais fait pleurer une vampire ! Magnifique. Je me sentis dans la peau d'un vrai superhéros. Harry Dresden, le type qui brise le cœur des monstres.
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"Le cours de l’histoire est déterminé non par les batailles, les sièges, les usurpations, mais par les actions individuelles. La ville, l’armée la plus puissante sont, à leur niveau le plus fondamental, un ensemble d’individus. Les décisions de ceux-ci, leurs passions, leurs bêtises et leurs rêves façonnent les années à venir. S’il y a une leçon à retenir de l’histoire, c’est que bien trop souvent, le sort d’armées, de villes, de royaumes entiers repose sur les actions d’une seule personne. En ce terrible instant d’incertitudes, la décision que prendra celle-ci, bonne ou mauvaise, bénéfique ou néfaste, grande ou petite, peut, à son insu, changer la face du monde. Mais l’histoire peut être une vraie petite souillon. Nul ne sait jamais qui est cette personne, où elle se trouve, et quelle décision elle va prendre. C’est presque assez pour me faire croire au Destin."
Extrait des écrits de Gaius Primus, Premier Duc d’Alera.
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Je m'appelle Harry Blackstone Copperfield Dresden. Invoquez mon nom à vos risques et périls. Quand votre vie bascule, lorsque les fantômes jouent avec l'interrupteur et que personne d'autre ne veut vous aider, appelez-moi.
Je suis dans l'annuaire.
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