Jim Tenuto

J'y ai trouvé une Amérique assez proche du Vieux Continent ; les problèmes de sectarisme , de racisme , d'argent étant assez semblables somme toute , le côté cow-boy en plus .



Le héros - malgré lui - Dahlgren Wallace s'avère un personnage subtil et avec une belle étoffe .L'enquête se déroule par petites touches , elle égare délicatement le lecteur, mouche à mouche, truite après truite ...



Pas de gore mais de belles bagarres , un monde d'hommes , de truites et de bisons ..
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Décidément, je prends goût à la pêche à la mouche ! Après William Tapply, dont j'avais dévoré les trois romans mettant en scène un guide de pêche amnésique, je tombe en arrêt, et toujours chez cette excellente maison d'édition Gallmeister, sur cet ouvrage de Jim Tenuto. On y retrouve cet amour pour la nature et les paysages, ce mélange de simplicité - ces guides mènent des vies rustiques, appréciant le confort uniquement si il n'empiète pas sur leur liberté - et d'authenticité qui vous donne envie de tout lâcher tout de suite pour partir dans le Maine ou le Montana chasser la truite ! L'intrigue qui s'articule autour de l'église Mormonne, d'intérêts financiers dans l'industrie des médias et des revendications de groupuscules extrémistes est très bien menée, haletante jusqu'au bout. Le personnage principal, pétri d'humour et jamais à court de réparties assassines même dans les situations les plus périlleuses est un vétéran de la guerre d'Irak, cultivé et philosophe, joueur d'échecs, amateur de bière et de bons cigares. En résumé, un très bon polar.

Encore un polar de chez Gallmeister que je dévore d’un coup. J’étais passé à côté à sa sortie en poche en 2010, ne connaissant encore que peu cet éditeur. Et c’est tant mieux, car j’ai eu la chance de passer un très bon moment à la lecture de ce roman rythmé et bien ficelé. Le personnage central, Dahlgren Wallace, est efficace : ancien joueur de football (américain, bien sûr), vétéran de la guerre du Golfe, affecté par cette dernière mais pas de façon trop ostensible (il a juste une certaine tendance à résoudre quelques problèmes de façon très musclée) et à présent guide de pêche pour le compte d’un milliardaire caractériel. Dur au mal, il est proche de la nature et sait, malgré une certaine tendance à la misanthropie, se montrer charmant avec son entourage. Même si cela ne va pas lui suffire au cours de cette histoire où son cuir chevelu sera mis à rude épreuve. Doté d’un caractère affirmé, il ne suit les conseils de personne et tente de résoudre seul les ennuis dans lesquels il se trouve entraîné. Ce qui le conduit dans des situations dangereuses, mais parfois amusantes, car l’auteur, s’il mène l’intrigue tambour battant et avec sérieux, sait user d’humour (pas toujours drôle, mais cela détend l’atmosphère).

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Dahlgren Wallace ancien footballeur, vétéran de la guerre du Golfe, mène une existence tranquille et exerce le métier de guide de pêche dans le Curved L, propriété de Fred Lather, magnat des médias récemment implanté dans le Montana.



Cette existence tranquille va voler en éclats lorsqu'un de ses clients, un autre magnat des médias, est retrouvé mort dans un bras de rivière. L'assassinat ne fait aucun doute pour les autorités locales et fédérales. Et notre guide est le principal suspect.



Autant vous dire qu'à partir de là, notre héros va être balloté par le FBI, une milice d'extrême-droite et des éco-terroristes, qu'il va aussi subir quelques coups. Il est d'autant plus déterminé à trouver le coupable car non seulement, il souhaite prouver son innocence, mais parce qu'il y a bcp d'enjeux économiques et de rivalités locales.



J'ai lu ce roman avec plaisir car j'ai bcp apprécié les personnages secondaires : une belle bande d'allumés, des personnages farfelus, d'autres attachants ou hauts en couleurs. L'intrigue, en elle-même, n'est pas novatrice mais les grands espaces offrent un décor plaisant et très évocateur. Quant aux techniques de pêche à la ligne, je laisse les amateurs éclairés apprécier.

Ce polar m'a beaucoup fait pensé aux romans de William G Tapply également publiés chez l'éditeur Gallmeister. Dahlgren est guide de pêche pour un riche entrepreneur qui invite ses gros clients dans son domaine et leur offre donc de leçons de pêches inoubliables. Parfois un peu trop... Un des clients est assassiné, commence alors pour Dahlgren accusé du meurtre une véritable contre enquête afin de prouver son innocence.

Plutôt bien mené, récit dynamique et beaucoup de suspens...

Un très bon roman policier chez les Editions Gallmeister : de l'action, du rire, de l'argent, de la pêche, des milices plutôt violentes et un héros qui s'en sort admirablement bien au sein de ce milieu...

J'aime.
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur, je partais donc sans aucun à priori. Je l’avais choisi car l’intrigue se passe dans le Montana, un « pays » que je ne connais pas du tout. Doublé d’une histoire de meurtre, je m’attendais à passer un bon moment. Cela n’a pas été le cas… Je me suis bien ennuyée : la pêche et tout son attirail ne m’ont jamais fait kiffer et remettre des poissons blessés à l’eau, acte qui doit donner bonne conscience à l’humain mais qui pour moi n’est qu’un acte de torture. Je n’ai eu aucune empathie pour le personnage de gardien de pêche accusé, à tort, du meurtre d’un des touristes dont il s’occupait. L’intrigue est passable et l’humour aussi. Bref, vous avez deviné que ce livre ne m’a pas emballée ce qui ne doit pas empêcher d’autres lecteurs de s’y essayer. Comme on dit : les goûts et les couleurs… hein !

Un premier roman et un premier roman réussit.

Jim Tenuto, nous amène dans les rivière du Montana avec comme guide le drôle et téméraire Dalhgren Wallace.

J'ai très vite été prise dans l'univers peint par l'auteur, j'avais envie d'aller pêcher avec Wallace et d'aller manger un bagel chez Sy.

Quant à l'enquête, elle part du meurtre d'un client de Wallace durant une partie de pêche pour dévier sur le braconnage et l'empoisonnement des bisons du ranch. On y côtoie des néo nazis, des éco-terroristes et des ranchers mal attentionnés.

C'est un roman assez classique avec l'ancien marine qui décide de mener son enquête de son côté, mais c'est assez bien écrit, c'est drôle et les personnages sont vraiment attachants.

Il me semble qu'aucun autre roman n'est été publié en France pour le moment, dommage.

Raté.

Raté parce que moyennement drôle, parce que la caricature est à manier avec douceur et non pas avec l'attirail complet du pécheur à la mouche, parce que Dahlgren, désolé, mais ton personnage d'ex-star du foot doublé du vétéran de la guerre du Golfe, on n'y croit pas un brin, et parce qu'enfin, même si ça se laisse plutôt bien lire, on aura toujours lu mieux ailleurs.

Avec les auteurs américains, je me familiarise de plus en plus avec la pêche à la mouche. Après le craquant Stoney Calhoun, voici Dahlgren aussi amoureux des rivières et des mouches. Peut-être un peu plus déglingué que Stoney, enfin pas de la même manière, mais la comparaison s'arrête là, ils ont chacun leur personnalité, humour en plus pour Dahlgren.



L'important est que je me suis laissée séduire par cette histoire. Nous sommes cette fois-ci au Montana où les extrémistes de tout poil semblent s'être donnés rendez-vous et se sont passés le mot pour enlever, assommer et malmener le malheureux Dahlgren. A chaque rencontre, son pauvre crâne s'enrichit de quelques points de suture. Il prend tout cela avec un certain flegme, malgré la mort qui rôde tout près de lui.




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Dahlgren Wallace est un ancien joueur de football américain. Pour les rares qui ignorent encore les subtilités de ce sport, rien de plus simple : c'est l'histoire d'un ballon comme celui du rugby, mis au milieu de deux équipes, avec des stratégies dignes d'une partie d'échec. En gros. Et avec quelques gros vols planés de temps à autre...



Après sa carrière dans le monde sportif, Dahlgreen est également devenu un marine, un bon gros soldat des troupes spéciales. Un petit séjour durant la guerre du Golfe, au milieu du conflit lui a enseigné que finalement, la pêche à la mouche n'est un sport moins enviable que la célébrité footballistique. D'ailleurs, le monde de la violence, des forces spéciales et des missions, il pensait bien les avoir laissés derrière lui.



Devenu gardien d'une rivière et guide dans une propriété du Montana possédée par un milliardaire, Dahlgreen aspire au calme et au repos. Évidemment de courte durée, lorsque son patron se fait matraquer à mort, presque - mais pas tout à fait... - sous son nez. Parce qu'à ce moment les soupçons convergent vite vers lui....
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Suite à la mort d’un riche client, un guide de pêche, accusé du meurtre, se voit obligé de mener son enquête pour s’innocenter. On croise dans ce polar loufoque un héros bourru rempli d’humour, des paysages naturels 100% américain, des personnages caricaturaux frôlant l’indécence.

Les répliques fusent, l’intrigue vrille dans toutes les directions. Le postulat de base n’est pas nouveau mais l’histoire est menée à un rythme très rapide, quite à perdre un peu le lecteur sur la route. On ne s’y ennuie pas, on aurait seulement aimé un peu moins de personnages secondaires.

Avant de m’intéresser et somme toute de lire des romans policiers, je considérais, de manière un peu dédaigneuse, ce genre comme un sous-genre ! Mais la grande valeur des ouvrages de ce type, que j’ai eu entre les mains, m’a permis de corriger humblement mon avis sur la question. Toutefois, je me félicite de n’être pas tombée à ce moment là, sur un écrit de Jim Tenuto, qui, sans conteste, m’aurait découragée à tout jamais !

J’aurais bien plus vu ce roman découpé en feuilletons dans un revue du style

« pêche, nature et traditions ».

En effet, rien de bien palpitant, hormis son titre français plein de promesses, ne le sauve à mes yeux.

Comprenez que, comme de nombreuses lectrices, la pêche à la mouche n’est pas un de mes loisirs préférés. Bien sûr, me direz-vous, j’ai la mémoire courte ! Ne me suis-je pas passionnée pour ce film de Robert Redford sorti début de l’année 1992 "Et au milieu coule une rivière " ? Film qui , pareillement, se déroulait dans le Montana et tournait autour de la pêche à la mouche ? N’oubliez pas, cependant, que c’était le jeune Bratt Pitt qui se trouvait au bout de la ligne et non ce teigneux de Dahlgren Wallace, star universitaire du football américain et vétéran de la guerre du Golfe. Contrairement aux magnifiques paysages qui filent sous la caméra du beau Robert, le roman regorge de descriptions fastidieuses. L’intrigue, elle-même, est confuse. Tenuto donne l’impression d’avoir convié et voulu concéder un rôle, dans son livre, à toutes les minorités et communautés marginales qui composent l’Amérique d’aujourd’hui.

C’est ennuyeux ! Beaucoup d’incohérences jalonnent le récit et trop d’éléments ne s’articulent pas entre eux. La surabondance d’histoires ayant pour but d’enrichir l’aventure, en fait perdre le fil au lecteur et laisse une impression de décousu.

Ainsi plus on avance, plus çà s’emmêle et la fin n’apporte que très peu de lumière.

La seule satisfaction que j’éprouve, est d’avoir été jusqu’au bout du roman, mais j’ai bien promis que l’on ne m’y reprendrait plus !

Dahlgreen Wallace, guide de pêche au ranch Carved L, propriété de Fred Lather, magna des médias devenu éleveur de bisons, se voit accuser du meurtre d’un des invités de son patron. Décidé à prouver son innocence, il nous entraîne dans une visite guidée de l’Amérique profonde, celle des rednecks.





-Entre les Patriotes du Montana (groupuscule néo-nazi),

-le Club des Frères Africains où aucun homme de couleur n’est accepté,

-le PETEM, des végétaliens purs et durs qui n’hésitent pas à recourir au terrorisme pour imposer leur philosophie,

-Les Hutterites, de pacifistes fermiers d’origine allemande acceptant le minimum de ce que la technologie moderne offre,

-les ranchers pourris jusqu’à l’os,

-et les Mormons qui détiennent 10% des parts du réseau média le plus performant du monde,

ce cher Dahlgreen aura des jours et des nuits bien occupés. Car tous n’ont qu’une idée en tête: récupérer le Carved L à n’importe quel prix!



Pas renversant mais amusant. On ne peut qu’être d’accord avec les assertions simplistes de ce guide concernant l’Amérique profonde. On meuble le temps sans avoir à trop réfléchir. En quelque sorte, un genre de série B plein de rebondissements. Il est préférable d’aimer le style « bavard » que l’auteur a adopté.
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Il était très bien, ce livre. Il m'a surprise dans le bon sens.

- Déjà il est à la première personne, un genre rédhibitoire pour moi... mais c'est si bien fait que j'étais déjà au chapitre 5 quand je m'en suis rendue compte. Ça ne m'a donc pas gênée du tout à la lecture.

- Ensuite c'est un polar, je n'aime pas les polaaaaars... C'est toujours cliché, puant de "male gaze", où les femmes sont soit des morceaux de viande froide, soit des morceaux de viande chaude ; parfois les deux. Et bien effectivement, ça ne passe pas le Bechdel (trouvez moi des polars dont ce soit le cas, par pitié) mais encore une fois, j'étais tellement prise dans l'accumulation de trucs improbables, les méchants-gentils, les gentils-méchants, les méchants-méchants, les néo-nazis, les vegans-agressifs, les chasseurs colonialistes, les sectes religieuses en pagaille et les pêcheurs à la mouches (toujours placides au milieu du foutoir)... Que j'ai tout lu en quelques jours, à ma grande surprise. J'avais vraiment envie de connaître le/la/les assassin.e.s !

- J'ai beaucoup aimé la narration, avec la manipulation habile d'ellipses et de flashbacks. C'est quelque chose que j'essaie de faire dans mes livres, et là j'ai trouvé ça tout à fait maîtrisé.

- En plus c'est drôle et piquant

- Et en plus c'est au Montana, j'adore le Montana.



Bref, une super lecture.

Bravo Gallmeister, merci pour la découverte.