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Critiques de Jin-geon Hyun (12)
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Un jour de chance

Une bonne douzaine de nouvelles, la plupart écrite entre 1920 et 1930.

Les thèmes tournent autour de la vie quotidienne de gens simples en Corée.

Je n'ai pas trouvé de faiblesse dans ce recueil, toutes les nouvelles sont dignes d'intérêt. Deux ou trois m'ont véritablement emballé comme : "un jour de chance ou "nostalgie d'un regard furieux".

Un jour de chance.

Un tireur de pousse-pousse qui connait une certaine déveine professionnelle voit un jour sa chance tourner, les clients sont nombreux mais sa femme est gravement malade. Doit-il s'arrêter au retour d'un course ou profiter de sa bonne fortune ?

Nostalgie d'un regard furieux.

Une gisaeng, dame d'agrément genre geisha japonaise, travaille sans relâche. Un jour elle tombe sous le charme d'un beau jeune homme, qui ne rechigne pas à la dépense. Marié elle s'aperçoit que son mari vit à crédit et emprunte à tour de bras pour garder un train de vie opulent. Arrive le jour de l'échéance et cette question : si mon mari va en prison est-ce que je reprends le métier ?

Des gens simples, des mots simples mais percutants, des sujets de tous les jours mais racontés avec une force et une vigueur qui transpose tout le désarroi des différents protagonistes. Une super découverte grâce à l’opération masse critiques de Babélio.

Un immense merci aux ateliers du cahier, votre don ira fleurir les étagères de ma bibliothèque afin que d'autres en profitent.

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Un jour de chance

Autre auteur, autre parcours dans la littérature coréenne.

Je remercie les éditions Atelier des Cahiers et Babelio de m’en donner l’opportunité via la Masse Critique. S’agissant d’un recueil de nouvelles, j’ai pris le temps de les lire séparément.



Les nouvelles de ce recueil sont plutôt brèves mais très intenses en ressenti. Elles dépeignent la plupart du temps des personnages miséreux ou en prise avec un profond désarroi, dans la Corée des années 20. Les dates d’écriture s’étendent en effet de 1921 à 1929.

Le style de ces portraits est très réaliste, ancrés qu’ils sont dans la réalité de l’époque, tout en laissant une large part au développement psychologique. Les thématiques de la folie et du dédoublement ou encore du retour dans le village natal sont plusieurs fois illustrées. Souvent ces personnages subissent une situation et le lecteur va assister à leur réaction, ou découvrir pourquoi un personnage agit continuellement ainsi.

Il est difficile de parler des histoires sans trop en dévoiler… On croisera entre autre un homme qui tire des pousse-pousse, une jeune fille de 14 ans tout juste mariée, une surveillante dans un internat de jeunes filles, une couturière qui attend que son époux revienne de ses études, … Le narrateur alterne entre la première et la troisième personne selon les textes.



J’ai aimé cette écriture concise qui aboutit chaque fois, en un long crescendo d’émotions, à un moment tragique voire dramatique. Cela m’a rappelé des lectures de nouvelles de Tchekhov. Des portraits marquants de gens du peuple Coréen !

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Un jour de chance

Superbe découverte à l'occasion d'une masse critique Babelio.

Ce recueil de nouvelles donne un aperçu vivant et sensible de la société coréenne des années 20 . A travers de courtes tranches de vie relatées sur le vif, Hyun Jin-Geon expose à la fois son talent de journaliste et d'écrivain pour faire ressentir les poids et les jougs qui pèsent sur ces personnages, que ce soit celui de l'occupation japonaise, celui de la misère, celui encore de la pression sociale qui pèse sur les classes aisées.

Le format très court de chaque nouvelle est extrêmement percutant et met en exergue la violence physique, économique ou psychologique à laquelle les personnages font face, du tireur de pousse-pousse qui s'épuise à gagner quelques misérables won à l'artiste qui subit les remontrances larvées de sa belle famille quant à sa vie bohème.

Beaucoup d'humour aussi, pour révéler les masques que chacun doit porter dans une société codifiée et aliénante.

Belle surprise et grand plaisir de lecture!
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Un jour de chance

C’est cela pour moi l’un des intérêts des masses critiques de Babelio, découvrir des livres qui m’attirent mais que je n’aurais probablement pas trouvé dans mes librairies habituelles, et que je n’aurais probablement pas osé acheter. Ainsi, on ne peut avoir que des bonnes surprises. Et celle-ci en fut une, à coup sûr.

Je connais peu, pour ne pas dire pas, la littérature coréenne, à part un recueil de nouvelles aussi, tiens d’ailleurs, d’un certain Hwang Sok-Yong, lui aussi très connu dans son pays mais qui s’est peu exporté jusqu’à nous. Ces quelques nouvelles sont donc pour moi une découverte presque totale, tant d’un auteur que d’un pays et aussi d’une partie de son histoire, car j’avais probablement déjà vaguement entendu que la Corée avait été sous domination japonaise, mais sans véritablement réaliser ce que cela voulait dire.



C’est dans ce contexte donc que j’ai ouvert ce livre et que j’ai commencé à égrainer les nouvelles une à une. Ce n’est pas pour l’originalité des nouvelles qu’il faut lire ce livre, la plupart des scénarii ont déjà été vus et revus, les chutes, lorsqu’il y en a, sont prévisibles dix pages à l’avance (sachant qu’une nouvelle fait souvent moins dix pages…). Pourtant, j’ai apprécié presque chaque minute de cette lecture. C’est la plume de l’écrivain qui fait ici toute la différence et qui donne une saveur particulière à ces nouvelles. Les descriptions, par exemple, sont pleines d’une immense poésie, avec un coup d’œil tout asiatique qui dépayse tout de suite la lectrice occidentale que je suis. Comparer une vieille fille revêche à une ombrine séchée, c’est poétique dans la sonorité mais sans concession dans la signification.

Le contraste entre l’universalité des thèmes abordés et la particularité de la langue est un des traits les plus saillants de cette lecture, et un des plus émouvants aussi je crois. Et c’est ainsi que l’on découvre, par petites touches, les particularités d’une société aux codes bien marqués. Le respect pour les aînés, avec ces relations très codifiées qui sont mises en scène dans « La mort de Grand-mère » ou bien la place de la femme dans ces années 20 empreintes de tradition, avec par exemple la femme de la nouvelle « Une société qui pousse à boire » qui ne connaît ni le sens du mot « études » ni celui du mot « société », mais elle a une confiance aveugle dans son mari. Tous ces petits détails qui rendent ces nouvelles particulièrement intéressantes et riches.

Je ne peux m’empêcher, pour ma référence personnelle, de faire une courte liste des nouvelles que j’ai préférées : une société qui pousse à boire (1921), L’incendie (1925), La vertu et le prix des médicaments (1929), La mort de Grand-mère (1923), et je m’arrête là pour ne pas toutes les citer. Cela m’amène d’ailleurs à me demander comment les éditions Atelier des cahiers ont réalisé ce recueil. Est-ce un recueil existant qui a été traduit intégralement, ou y a-t-il un travail de sélection dans l’œuvre de cet auteur pour proposer un florilège de son travail ? Si c’est la deuxième option, comme j’ai tendance à le penser, je voudrais ici dire à quel point ce travail est ici bien mené. Les nouvelles sont toutes emplies de tristesse et de nostalgie (et c’est bel et bien un euphémisme), ce qui donne une unité certaine au recueil, mais dans le même temps, les nouvelles traversent toutes les couches de la société coréennes, certes principalement les plus pauvres, mais l’on côtoie aussi des garçons de bonne famille accompagnés d’une gisaeng (équivalent de la geisha japonaise) et l’on fait de très intéressantes incursions dans le milieu rural, où se déroulent deux des nouvelles que j’ai citées plus haut, celle de l’incendie et celle de la vertu.

L’Atelier des cahiers était une maison d’édition que je ne connaissais pas, mais dont je tiens ici à saluer le travail, que j’ai beaucoup apprécié, tant pour mettre à la disposition d’un lectorat francophone des œuvres d’une très grande qualité et jusqu’alors introuvables, que pour la composition de ce livre qui, et par la forme (un beau papier agréable, une couverture qui reflète la diversité des nouvelles) et par le fond (et je souligne à nouveau l’intelligence du choix des nouvelles qui forment ce recueil), est un petit bijou très discret.

Pour finir, je remercie Babelio pour l’organisation de la masse critique qui m’a permis de gagner ce livre, et surtout, je remercie les éditions de l’Atelier des cahiers pour leur envoi, qui est une addition précieuse à ma bibliothèque et à mon cheminement de lectrice, et pour la qualité de ce livre dont ils ont assuré la publication ici et en Corée. J’ai grâce à vous découvert un auteur que j’ai envie de continuer à côtoyer et j’ai passé un moment empreint de tristesse mais plein d’intérêt et de beauté.
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La pagode sans ombre

Silla, Corée du VIIIème siècle, Asadal est un modeste tailleur de pierre désigné pour construire deux pagodes au temple de Bulguksa. Mais voilà trois ans qu'il est parti de chez lui laissant sa femme et son maitre dans son village et l'inspiration pour la seconde pagode, Seokgatap lui manque. Sa rencontre avec Juman, jeune noble ressemblant à sa femme, le jour de Chopail relance son inspiration tandis que la jeune fille tombe éperdument amoureuse de lui.





Je remercie Babelio et l'Atelier des cahiers pour m'avoir permis de lire La pagode sans ombre dans le cadre de l'opération masse critique.

Ce roman a été l'occasion de découvrir la légende d'Asadal de Baekje et de découvrir certaines des fêtes et coutumes de l'époque. Très belle histoire poétique, imagée qui nous donne envie de nous rendre dans ces magnifiques décors, de découvrir le temple de Bulguksa et l'étang des ombres.



Sur fond d'histoire d'amour, Hyun Jin-Geong livre une ode à la liberté d'un pays sous domination étrangère où la population est partagée entre respect pour cette puissance extérieure et indépendance. L'auteur à travers son récit et ses descriptions nous présente très clairement son point de vue. En effet, les personnages politiques sont décrits de manière manichéenne tant sur le plan physique que moral. Ainsi, les défenseurs de l'indépendance de Silla sont décrits de manière positive, bienveillante, parés de toutes les qualités morales et physiques et empreints de noblesse tandis que les partisans de la puissance étrangère, ici chinoise, sont pleins de malveillance, perfides et d'apparence physique laide. Malgré tout, cet aspect est bien traité et fait inévitablement pencher le lecteur en faveur des défenseurs de l'indépendance.



Sur ce fond politique, l'histoire ou plutôt les histoires d'amour d'amour sont bien écrites. Avec une passion dévorante de la part de Juman pour Asadal, d'un dévouement et attachement sans faille d'Asanyeo, femme d'Asadal, envers ce dernier et une ambivalence des sentiments d'Asadal envers Juman qui m'a un peu déçue, un amour égoïste et dénué de sentiment de la part de Seong Geum envers Juman et un attachement et un respect de la part de Gyeongsin pour Juman. Là encore, j'ai trouvé que certains des personnages des histoires d'amour sont évoqués de manière trop manichéenne selon la ligne politique à laquelle ils appartiennent. Je n'ai également pas trop apprécié l'amour que porte Juman à Asadal qui ne peut que provoquer des drames.





C'est donc un livre que j'ai beaucoup apprécié pour la qualité de l'écriture, des descriptions, qui m'a étonné au début lorsque l'auteur a mis de manière écrite les rires des personnages sous la forme de "ho ho" ou de "ha ha" mais qui ressemblent par ce style assez aux mangas. Cependant, je l'ai trouvé un peu trop manichéen mais correspondant à l'époque d'écriture de ce roman où l'on sent que l'auteur cherche à exalter le sentiment patriotique de ces concitoyens coréens contre l'occupation japonaise en reprenant pour ce faire la légende d'Asada de Baekje.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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La pagode sans ombre

Sous ce titre énigmatique, se cache un roman choral situé dans le royaume de Silla, dans l’actuelle Corée du Sud, au VIIIème siècle. Les pagodes de pierre Dabotap et Seokgatap, du temple de Bulguksa, en sont le théâtre, théâtre qui met en scène un triangle amoureux, ou plutôt un carré, ou non, même un hexagone amoureux (même si certains amours s’apparentent plutôt à du désir). Asadal est le tailleur de pierre responsable de l’élaboration de ces pagodes. Cela fait bientôt trois ans qu’il s’y consacre, nuit et jour, guidé par sa seule fièvre créatrice. Mais le monde continue de tourner autour de lui : sa belle et jeune femme restée au village et qui, sans soutien masculin, est l’objet de nombreuses convoitises ; une jeune noble exaltée qui tombe amoureuse de cet artisan si solitaire ; un père qui veut la marier ; et surtout un pays qui est en train de perdre son âme. Car ce roman a été écrit alors que la Corée était alors occupé par le Japon. Elle y perdait son indépendance et sa culture, chose contre laquelle Hyun Jin-Geon souhaitait lutter. Avec ce livre, il s’empare d’une légende coréenne connue (d’après ce qu’en dit l’éditeur sur la quatrième de couverture, sans hélas donner de détails, et je n’en ai pas trouvé trace lors de mes rapides recherches sur internet) et il situe l’intrigue à un moment de l’histoire où la Corée était sous l’influence de la dynastie chinoise des Tang et, selon Hyun Jin-Geon perdait son âme et sa grandeur (les moines ne sont plus guère de saints hommes, les guerriers ne sont plus bien valeureux…). Seule une poignée d’hommes tentent de résister et d’affirmer l’indépendance politique et culturelle de leur pays. Le parallèle avec la situation de la Corée au début du XXème siècle est assez évident.

Si j’avais beaucoup aimé les nouvelles de Hyun Jin-Geon que j’avais découvertes un peu par hasard grâce à un envoi de l’éditeur, j’ai un peu moins aimé ce texte, plus classique et faisant preuve de moins de tendresse envers ses personnages. Mais j’ai tout de même trouvé cette lecture très intéressante pour la fenêtre qu’elle ouvre sur une période historique dont je ne connaissais rien et sur une culture dont on perçoit très vite que l’on n’a pas tous les codes. La fin du roman, et là où il se rapproche probablement le plus de la légende est à ce titre très troublant, célébrant un amour que l’on ne trouve pas dans nos mythes occidentaux.

Un livre que je ne recommanderais probablement pour ses qualités littéraires et stylistiques, il est peut-être un peu trop classique et un peu trop didactique pour cela, mais il s’agit d’une belle découverte, dépaysante et instructive (mes incursions récentes et répétées dans la littérature coréenne au cours de ces dernières semaines vont d’ailleurs assez unanimement dans ce sens), mais aussi un moment de lecture plaisant, dans un livre édité avec soin par les Ateliers du Cahier, avec une belle couverture épaisse dans un papier beige aux allures de vieux papier agréable autant à la vie qu’au toucher. Un bel écrin pour un classique contemporain de la littérature coréenne, dont nous avons la chance qu’il ait été traduit en français.
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La pagode sans ombre

Merci à Babelio de m’avoir permis de découvrir ce livre envoûtant, tragique, mystérieux, dont l’intrigue se déroule dans la Corée du VIIIe siècle.

Un sculpteur de pierre, Asadal, marié à Asanyeo, est appelé dans une ville lointaine pour construire deux pagodes sacrées. Lors de son travail il rencontre Juman, qui tombe amoureuse de lui, mais lui n’oublie pas sa femme adorée, sans pour autant rester insensible à Juman. Les intrigues vont se nouer autour de ces trois personnages, et leur entourage ne leur facilitera pas forcément la tâche.

L’objet livre, tout d’abord, est une réussite : son format carré est inhabituel, et la couverture est faite d’un papier non uni, qui ressemble à du papier recyclé. Un bel objet donc, agréable à tenir en main.

L’histoire ensuite nous plonge dans un univers qui nous déroute : la Corée du VIIIe siècle, ses dieux, ses rites et coutumes… Les rebondissements sont nombreux, et contrairement à ce qu’on pense tout ne se finira pas forcément bien pour tout le monde. Les histoires d’amour sont profondes, et bien creusées. On ne pourrait résumer les personnages à de simples amoureux, ou de simples méchants, … ils ont tous leur complexité, leurs failles, leur richesse, etc.

Le style est intéressant et contribue à cette immersion : c’est léger, c’est frais…

Donc pour résumer, l’impression qui demeure une fois fini ce roman, c’est de sortir d’un rêve qui m’a entraînée vers un univers étrange, un peu magique, avec des jeunes filles belles et envoûtantes, des jeux de pouvoir, … Belle immersion !

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La pagode sans ombre

Roman historique et d'amour qui narre l'histoire d'un tailleur de pierre dans l'un des trois royaumes de Corée, La Pagode sans ombre est mystique, plein de bon sens, facile à lire et avec une touche de pureté et de justesse dans la description de la manière dont se crée l'Art et les conséquences que cela peut avoir.
Lien : http://www.atelierdescahiers..
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Un jour de chance

Un jour de chance est un recueil de nouvelles dont les histoires sont implantées dans la Corée des années 1920-1930, alors colonisé par le Japon. Hyun Jin-geon nous dresse un portrait d'un peuple qui survit comme il peut, en prise avec la misère et leurs propres faiblesses humaines.

Pas une seule de ces nouvelles n'est en dessous des autres, et le recueil se lit facilement d'une seule traite. Une très belle découverte !
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Un jour de chance

Hyun Jin-Geon est un écrivain majeur en Corée au début du XXe siècle. Ses nouvelles sont un moyen de pénétrer dans la vie quotidienne des Coréens dans les années 20. Mais il ne faut pas être dépressif pour affronter la dureté de la vie dépeinte : enfant qui meurt de faim, femme qui vend ses vêtements pour pouvoir manger, conducteur de pousse-pousse qui sue sang et eau, jeune femme maintenue en esclavage par sa belle-famille... Malgré tout, Hyun Jin-Geon raconte cela dans une langue vivante, malicieuse, et même parfois crue. C’est un livre intéressant pour son aspect ethnographique et exotique (dans le temps et dans l’espace).

Pour l’anecdote, les amateurs de mots-croisés et de scrabble pourront voir les mots « li » et « won » évoluer dans leur milieu naturel 

Je tenais à parler enfin de l'objet livre, très agréable, léger, imprimé sur un papier jaune à grains.

J'ai eu la chance de recevoir ce livre suite à une opération "Masse critique", merci !

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La pagode sans ombre

Tout d'abord un grand merci à Babelio pour m'avoir permis d'accéder à ce livre grâce à Masse Critique.

Après avoir lu la remontrance du tigre, je m attendais à une lecture assez difficile, mais c'était oublier la différence d époque des auteurs: 18ème contre 20ème. C'est donc avec plaisir que j'ai découvert la plume de Jin Geon Hyun, qui était aussi journaliste. (Le roman est d'ailleurs paru sous forme de petits épisodes dans un journal.) Son écriture simple mais efficace, nous entraîne facilement dans une des légendes coréennes: celle d'Asadal de Baekje.

Je commence à bien m'y connaître en culture coréenne et cette légende correspond en tout point à ce que l'on peut attendre d'elle : sacrifice, pureté, amour interdit, consensus social et une sorte de cruauté assumée.

Sans surprise donc, mais fait avec excellence. Une plume à découvrir! Jin Geon Hyun étant décédé en 1943, sa bibliographie ne s'allongera pas, mais le site de l'éditeur en cite 4. Il me reste donc encore 3 bons livres à découvrir :)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La pagode sans ombre

Dans le royaume de Silla, un tailleur de pierre, loin de sa famille, est sommé de construire deux pagodes. Asadal, sa femme et Juman, une jeune noble du pays, sont éperdument amoureux de lui, tandis que son cœur à lui balance.

Histoire tragique d'un triangle amoureux au cœur de la Corée du VIIIe siècle, ce livre est avant tout un hymne à la liberté, au combat nécessaire des opprimés contre les oppresseurs. Histoire quelque peu manichéenne en faveur des indépendantistes du royaume de Silla, ce récit de la légende d’Asadal de Baekje est une petite perle pleine de poésie.
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