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Citations de Joan G. Robinson (32)


Si elle apprenait réellement à les connaitre, et inversement, tout serait gåché. Ils se comporteraient comme les autres - de façon amicale, mais à moitié seulement. Bien au chaud dedans, ils regarderaient avec curiosité cette fille restée dehors - et s'attendraient à ce qu'elle aime ce qu ils aimaient, à ce qu'elle possède ce qu'ils possédaient, à ce qu elle fasse ce qu' ils faisaient. Et en découvrant qu elle n aimait pas, ne possédait pas, ne faisait pas comme eux- ou n'importe qu'elle autre raison qui finissait par séparer inéluctablement Anna des autres- ils perdraient tout intérêt pour elle. Il aurait encore mieux valu qu'ils la détestent. Or, ça n'arrivait jamais les gens perdaient juste poliment l'intérêt qu'ils vous portaient.
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L'OUVRAGE
compte 256 pages et mesure I 3o mm
de largeur sur 195 mm de hauteur,
néanmoins soufflent en lui des vents infinis,
de ceux qui nous font nous sentir si seuls
mais en paix avec la vie.
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Après leur départ, l'endroit redevint paisible. Je suis contente, se dit-elle. Je suis contente qu'ils soient partis. J'ai vu assez de nouvelles têtes pour la journée. Mais son sentiment de liberte s'etait imperceptible mué en solitude.
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Sauf qu'Anna n'était pas intéressée. Plus maintenant. Elle savait parfaitement - même si elle n'aurait jamais pu l'expliquer à Madame Preston - que les goûters, les fêtes et les amis, c'était bon pour les autres, parce que les autres étaient « dedans » , à l'intérieur d'un genre de cercle Invisible et magique. Anna, quant à elle, restait « dehors ». Si bien qu'elle n'avait rien à voir avec ces choses. C'était aussi simple que ça.
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C'était le fait de ne pas vraiment avoir de meilleure amie comme tout le monde, de ne pas Vraiment vouloir inviter des camarades à goûter et de ne pas Vraiment tenir à être invitée non plus.
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Si seulement on pouvait vous laisser pleurer de temps en temps sans aucune raison, ou rien qu'une petite ! Mais on aurait dit qu'il existait un complot contre ça.
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Elle avait le sentiment d’être venue rendre visite à une amie qu’elle aurait trouvée endormie.
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Il y avait un cadre au-dessus du lit, une broderie au point de croix avec une ancre bleue et en rouge, une phrase : « Retenez ce qui est bon »

(Monsieur Toussaint L’Ouverture, p.15)
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L’OUVRAGE 

compte 256 pages et mesure 130 mm 

de largeur sur 195 mm de hauteur,

néanmoins soufflent en lui des vents infinis,

de ceux qui nous font nous sentir si seuls,

mais en paix avec la vie
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C’est facile d’avoir du courage quand on est pas concerné.
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Avec un peu de chance, si elle se contentait de rester la plus « neutre » possible, personne ne lui adresserait la parole. Elle pourrait lire et admirer le paysage en ne pensant à rien.
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La mère de Gossdetro - la vieille West - , elle en avait déjà dix quand il est né. " Comment tu vas l'appeler ? " Ils lui ont tous demandé ça, alors la pauvre, elle a répondu : " Pas la moindre idée ! Ce qui est certain, c'est que c'est le gosse de trop." Et c'est resté ! (...) Et depuis, on l'appelle Gossdetro."
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Je crois que d'une certaine façon, elle m'aime... en quelque sorte, répliqua Anna par souci d'honnêteté.Mais tu saisis la différence, non ? Ça te plairait, toi,d'avoir des gens PAYES pour t'aimer ?
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La vérité, c'est qu'il m'a toujours donné la frousse.
C'est pour ça que j'ai refusé d'accompagner Edward.
-Tu lui s dit pourquoi ?
Marnie haussa les épaules, feignant l'indifférence.
J'ai essayé mais il ne comprends pas. Il a commencé par se moquer, ensuite il a dit que si j'avais vraiment si peur de ce moulin, je devais l'affronter... il a dit que je ne pouvais pas passer ma vie à fuir.
-C'est facile d'avoir le courage quand on n'est pas concerné.
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Il semblait y avoir tant d'eau et de ciel, et si peu d'elle même.
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Tu sais, ce n'est pas qu'elle soit froide ou un truc dans le genre. Ne va pas penser ça. C'est seulement quelle aime bien rester seule, à rêvasser.
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La marée était basse, il n’y avait qu’un filet d’eau. Elle jeta un regard vers la Villa en pensant qu’elle aurait peut-être la chance d’entrevoir la fille de la veille au soir, mais il n’y avait personne. La maison semblait endormie. Elle traversa la crique, puis le marais, retrouva le rivage de l’autre côté et atteignit enfin la plage. Et là, avec des oiseaux pour seule compagnie, elle resta allongée dans le creux d’une dune tout le long de cette chaude après-midi, et ne pensa à rien.
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S’il y avait bien un lieu où elle était sûre de ne croiser personne, c’était là. En admettant que par le plus grand des hasards, il y avait un promeneur sur la plage, elle pourrait le repérer alors même qu’il ne serait qu’une silhouette à l’horizon et se cacher jusqu’à ne plus le voir. Elle avait déjà passé de nombreuses après-midi couchée dans le sable, à écouter le bruit du vent dans les herbes hautes, la clameur des goélands et le doux murmure de la mer. C’était un peu comme être à la bordure du monde.
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Pourtant, il semblait presque à Anna que la maison l’épiait, la guettait, et avait patiemment attendu qu’elle se retourne et la reconnaisse.
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Elle avait déjà passé de nombreuses après-midi couchée dans le sable, à écouter le bruit du vent dans les herbes hautes, la clameur des goélands et le doux murmure de la mer. C’était un peu comme être à la bordure du monde. Parfois, les goélands se rapprochaient et se disputaient bruyamment un poisson, d’autres fois, ils poussaient des cris mélancoliques dans le lointain, ce qui aurait presque fait pleurer Anna aussi, pas réellement, mais en silence, à l’intérieur. Leur complainte était si triste, si belle et ancestrale, qu’elle lui évoquait une chose agréable qu’elle aurait connue un jour, puis perdue et jamais retrouvée.
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