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Citations de John Cleese (11)


Dés le départ, je sentis que quelque chose clochait. Le public ne riait pas aux endroits habituels, puis gloussait alors que nous ne nous y attendions pas ; ou bien il s'esclaffait pendant le préambule d'une blague et restait parfaitement silencieux lors de sa chute. Nous étions perdus. Dés le tomber de rideau, tout le monde se mit à en discuter pour essayer de comprendre ce qui venait de se passer. Michael ne tarda pas à nous fournir l'explication: l'ensemble des billets avaient été acheté par les organisateurs d'un congrès qui se tenait à Londres...un congrès de psychiatres. La salle était pleine de psys.
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Quand James Thurber a décrit l'humour comme " Un chaos émotionnel qu'on se remémore lors de moments tranquilles", il voulait souligner qu'il est important de relativiser : ce n'est pas grave de rire des malheurs temporaires, surtout quand il s'agit des nôtres. Il est même plutôt sain de savoir rire de soi-même, et personne n'apprécie les gens qui se prennent trop au sérieux. Un bon sens de l'humour dénote une bonne santé mentale, ce qui explique que les personnes qui en sont dépourvues soient ou bien pompeuses (imbues d'elles mêmes), ou bien névrosées (trop sensibles).
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La définition la plus perspicace du lâche a été donnée par Ambrose Bierce : "Quelqu'un qui en cas de danger réfléchit avec ses jambes ."
Cette réaction fort sage est selon moi la raison pour laquelle les généraux veulent toujours exécuter les lâches ; s'ils les laissaient en vie, la tactique de la fuite se répandrait si vite dans les rangs de l'armée que les chefs se retrouveraient au chômage du jour au lendemain - ou alors, ils seraient obligés d'aller eux-mêmes au combat, ce qui ne fait pas partie de leur attributions.
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L'humour était-il par essence cruel? Il est vrai qu'il repose souvent sur un fond de critique.
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Si les membres des familles malsaines ont à ce point besoin les uns des autres, c'est parce qu'aucun ne fonctionne tout à fait.
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(...) La vraie colère appartient à la vraie vie, pas à la comédie. Pour être drôle, la colère doit être impuissante.
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Certaines personnes sont plus à l'aise avec les insultes et les invectives : elles peuvent se mettre à distance et considérer que la critique était "impolie". Cela leur permet de rejeter la critique au lieu de se demander si elle touche juste.
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Pour aider un obsessionnel à se débarrasser de ces symptômes, il faut le soutenir très fermement pendant qu'il prend contact avec ses sentiments et les accepte pour ce qu'ils sont. Ces symptômes seraient le resultat d'un manque de sévérité des parents. Les parents doivent se montrer plus fermes, ne pas refuser la confrontation.
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Si l'enfant doit apprendre à vivre en société, il ne pourra repérer les limites que si elles sont clairement dessinées et souvent réaffirmées.

Un gamin assis sur une chaise dans le noir au milieu d'une pièce inconnue.
Il doit avoir le courage de quitter sa chaise pour explorer la pièce. Mais il fait sombre, et l'enfant ne saitpas où se trouvent les murs. Pourtant, il va falloir qu'il parte à l'aventure, qu'il se cogne contre les murs pour les situer de façon claire et précise. Ensuite, il pourra exploiter toute la pièce sans crainte, tout à sa curiosité. Mais si les murs ne sont pas là, il aura peur : comment savoir jusqu'où il peut aller. S'il va troploin, il va peut-être basculer dans le vide ! Ou bien il ne saura pas revenir vers sa base quand il le voudra.
En lui donnant des murs contre lesquels se cogner, les parents lui donnent le courage d'explorer.
Quand il aura trouvé le mur, il devra être capable de cogner dessus ! Il ressentira assez de rage ou de frustration à ce moment-là.
Avant d'être sûr de soi, il faut apprendre à vivre ses émotions jusqu'aubout, pour être en mesure d'affronter les plus extrêmes. Une fois qu'on a atteint et situé les limites sans provoquer de catastrophe ni pour soi-même ni pour ceux qu'on aime, on se sent rassuré et on peut accepter sa colère. On se sait capable de la gérer.
Mais bien sûr tu ne peux faire ce genre d'expérience quelqu'un est là pour te protéger et pour se protéger lui-même des sentiments violents, meurtris ou autres que tu risques de ressentir.
Une éducation stricte ne pose pas trop de problèmes tant que l'enfant reçoit aussi beaucoup d'amour. Cela donne des adultes moins ouverts, plus conformiste - des conservateurs qui acceptent la hiérarchie et l'autorité plus docilement - mais qui vont s'insérer plus aisément dans les organismes, tels l'armée, la police, l'administration, la justice...
Les enfants ont besoin de limitent clairement définies pour :
- apprendre à vivre en société
- échapper à l'angoisse de ne pas savoir où ils sont
- quand ils sont tout petits, se sentir assez soutenus pour pouvoir exprimer leurs émotions les plus extrêmes, les découvrir, s'y habituer et apprendre à les maîtriser.

Les craintifs, les timides ont également été contraints et forcés de se conformer aux désirs de leurs parents. Mais cette pression n'a pas été exercée par la fermeté, elle l'a été par la culpabilisation : si tu fais ça, je serai très peiné(e) ; si l'enfant n'est pas sage, ils vont l'abandonner. C'est mettre l'enfant dans une camisole de force ou l'amener à s'y mettre lui-même. En le rendant responsable du bonheur des parents, de leur vie, de la situation familiale, qui représente pour l'enfant la garantie de sa propre vie. Ces gens ont alors peur des dégâts que cela entraînerait. Ils n'ont jamais pu cogner contre le mur parce qu'on les a persuadés que cela ferait écrouler la maison. Du coup ils sont terrifiés à l'idée de s'affirmer.
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La dépression aiguë

Nous avons tous une constitution chimique, tout ce qui se produit en nous implique des changements chimiques. Les médicaments sont donc utiles comme une mesure temporaire pour défaire le cercle vicieux de changements chimiques qui se produit lors d'une dépression aiguë et qui interfère avec la capacité du patient de coopérer et de réfléchir en toute lucidité, jusqu'au point où la psychothérapie s'avère inutile (...)
Ces schémas obligent continuellement le corps à produire ces constituants chimiques que les médicaments sont censés contrer. Si tu peux changer le schéma automatique de réaction, la personne ne sera plus déprimé de la même façon, ou elle pourra se passer entièrement de médicaments.
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Lorsque les patients ont presque terminé leur thérapie, lorsqu'ils ont compris que, sans s'en rendre compte, ils créaient eux-mêmes leurs difficultés, ils me demandent presque toujours pourquoi je ne leur ai pas dit ça plus tôt. Bien entendu, je n'ai pas arrêté de le leur dire, à chaque séance ou presque, depuis le début, mais ça les mettait en rage.
S'ils sont alors capables de se moquer d'eux-mêmes, s'ils éclatent de rire à leur tour, conscients du ridicule de toutes ces histoires, leur thérapie est vraiment terminée.
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