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3.5/5 (sur 1036 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Woburn, Massachusetts , le 26/06/1955
Biographie :

Stephen McCauley (né le 26 juin 1955) est un écrivain américain.

D'origine irlandaise par son père et italienne par sa mère, Stephen McCauley a suivi des études de lettres dans le Vermont, puis à New York avant de séjourner un an en France à l'université de Nice.

Après son diplôme, il a eu différents emplois : il a travaillé dans des hôtels, des jardins d'enfants, des magasins diététiques, et dans une agence de voyage pendant quelques années. Ces expériences très diversifiées (il a même enseigné le yoga et a tenu un stand de glaces) ont largement nourri le contexte de ses romans.

Dans les années 1980, après son installation à Brooklyn, il a suivi des études d'écriture à l'université Columbia, et à la suite de la suggestion de l'écrivain Stephen Koch, a entrepris l'écriture de son premier roman.

Actuellement, il enseigne l'écriture à l'université Brandeis de Cambridge, dans le Massachusetts. Il est l'auteur de six romans : L'objet de mon affection (1989, porté à l'écran par Nicolas Hytner en 1998 avec Jennifer Aniston), L'art de la fugue, Et qui va promener le chien ? , La Vérité, ou presque, Sexe et dépendances et L'(autre)homme de ma vie.
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Source : 10/18
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Il existe une frontière ténue entre le luxe admirable de ne rendre compte de son temps à personne et la solitude de savoir que personne ne se soucie de ce qu'on peut bien en faire. (p.10)
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D'un autre côté, si tout le monde s'adonnait librement aux plaisirs de la chair en suivant quelques règles hygiéniques de base, en évitant l'autoflagellation et tout sentiment de culpabilité, la violence au volant serait inconnue et personne n'aurait voté pour George Bush. La vie, d'une manière générale, n'en serait que meilleure.
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C'est toujours la même chose quand on présente des amis : comme ils n'ont pas de sujet de discussions communs à part vous, ils s'amusent à échanger des commentaires piquants sur vos défauts et finissent par faire équipe.
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J'avais une vision de la situation, il en avait une autre. L'amour, ça ne marche que lorsque les deux entretiennent la même illusion.
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Cinq ans plus tôt, le mari d'Agnès, un individu grotesque nommé Davis, l'avait quittée, proclamant qu'il avait besoin de "se trouver". C'étaient ses propres termes. Comme il me l'avait expliqué, "je suis passé du fils parfait à l'étudiant parfait au mari et père de famille parfait. Maintenant, il faut que je me trouve, que je découvre qui je suis réellement". Je l'avais écouté avec stupeur, partagé entre la colère et la gêne devant cette récupération inversée du jargon M.L.F. de la première heure. Sa tirade puait la psychothérapie à la petite semaine. D'abord, ses prétentions à la perfection étaient parfaitement gratuites. Quant à découvrir qui il était réellement, cela se concrétisa fort rapidement par quelque chose d'aussi profond, en termes de quête du moi, que d'aller s'installer dans un abominable immeuble de studios rattaché à un club de mise en forme, skier tous les week-ends à Montréal et ignorer royalement les charges de sa précédente et parfaite incarnation sur cette terre-sa femme et sa fille, par exemple.
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Si l'on élimine toute trace de désir et de passion de l'acte sexuel, cela finit tragiquement par ressembler à une machine à sous: insérez la pièce, abaissez la manette, et espérez, paralysé par l'attente, que vous allez toucher le jackpot.
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Lire c'est comme suivre un cours de yoga : on pénètre dans un autre monde, où l'on rencontre des personnages chaque fois différents, aux prises avec leurs propres problèmes, leurs propres défis ; observer leurs tribulations nous tient â l'écart de nos soucis quotidiens et, lorsqu'on émerge de ce monde parallèle, on se trouve en possession de nouvelles informations - ou de bribes d'informations, plutôt- que l'on a collectionnées à notre insu, mais qui commencent à nourrir notre réflexion.
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Et puis, aussi, je semblais congénitalement inapte à me fondre dans n'importe quel groupe : soit j'avais peur d'être rejeté, soit je craignais de me perdre dans leur chaleur étouffante. Les premiers mois que je passai là-bas, c'est des matchs de football que je tirai mon plus grand réconfort. Je me fichais complètement des sports d'équipe mais ça me permettait d'être assis parmi des milliers de supporters vociférants et de me sentir à la fois entouré et profondément solitaire.
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Quand elle raccrocha, Amira lui demanda si c’était son joueur de clarinette.
« De saxophone, répliqua Julie. Non, c’était mon ex-mari.
Ça date de quand ?
- On a été mariés il y a presque trente ans. Mais pas longtemps.
- Je suis tellement jalouse de tous tes ex, s’exclama Amira. C’est horriblement gênant d’avoir un mariage qui tient la route, même si je l’ai épousé pour son argent. Tu l’aimes toujours ?
- C’est presque un étranger pour moi maintenant. Il est homo.
- Oh, mais c’est merveilleux. Les homos sont fous de moi. Je ne sais absolument pas pourquoi. J’organiserai une fête en votre honneur. Il pourra t’aider à acheter la maison et à gérer Mandy. Ce sera ton sauveur. »
De manière lugubrement synchrone, les lumières papillotèrent, puis s’allumèrent au moment où Amira prononçait ce dernier mot. Julie avait envie de répliquer qu’elle n’avait pas besoin de sauveur, mais elle savait que c’était faux.
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Depuis que j'habitais cette maison, une demi-douzaine d'occupants s'y étaient succédé - pour l'essentiel, autant qu'il m'en souvienne, des matheux géniaux à cheveux gras du genre qui, ayant décroché leur diplôme avec mention très bien, est promis à la plus grand réussite mais se tape une dépression quelconque et finit collectionneur de B.D., avec un emploi dans un centre de photocopie.
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