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Critiques de John Corey Whaley (62)
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Phobie douce

Solomon vit depuis trois ans chez lui, depuis que suite à une crise de panique il a terminé en sous vêtements dans la fontaine de son collège. Ceci dit même avant d’être la proie d’une anxiété généralisée il n’avait jamais été très sociable avec ses camarades ni eu de véritable ami. Ses parents, tout comme lui, ont l’air de se satisfaire plus ou moins de cette situation, même si elle est plus ou moins confortable. Lisa Praytor, elle, n’a pas oublié le jeune homme et, au moment de rédiger un mémoire pour rentrer à la faculté de Woodlawn en cursus de psychologie, elle tente de se rapprocher de lui par la ruse afin d’en faire son sujet d’étude. Elle ambitionne rien moins que le guérir et de décrocher ainsi une bourse intégrale pour ses études. Elle aussi a une personnalité à part dans son genre et ne manque pas de confiance en elle. On pourrait croire que cela en fait quelqu’un de suffisant et d’agaçant, mais contre toute attente elle est attachante, elle a de l’énergie et de l’ambition, mais sa détermination n’en fait pas quelqu’un de méprisant. Clark son petit ami et le troisième personnage important, elle va le tenir au courant de ce qu’elle a prévu et lui fera rencontrer Solomon quand il sera prêt. Ils deviennent tous les trois très copains, Clark et Solomon sont particulièrement complices, mais ce dernier ignore toujours les motivations premières qu’ils ont eu pour le rencontrer. Malgré tout ils ressentent une sincère amitié les uns pour les autres, et même un peu plus pour certains.

L’histoire nous est narrée à travers les voix de Solomon et de Lisa en alternance, un chapitre sur deux. Un ton léger, du moins au départ et beaucoup d’humour. Je trouve la citation de Neal Shusterman, qui se trouve sur la 4e de couverture, très juste : « Les personnages de John C. Whaley sont des êtres qu’on aimerait connaître, qu’on a l’impression de connaître, ou qu’on a un tout petit peur de connaître, mais par lesquels on est attiré quoi qu’il arrive.». La tournure des événements à la moitié du roman, bien que prévisible, m’a un peu refroidie, mais la fin me fait à nouveau hésiter... BM 7* je pense ou pépite 8* ? Belle histoire. Même sujet qu’Audrey retrouvée, traité un peu différemment, mais on retrouve un peu le même ton.

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Where Things Come Back

Lorsque j'avais terminé en début de semaine Highly Illogical Behavior j'avais déjà envie de découvrir les autres romans de l'écrivain américain John Corey Whaley. Il ne m'a fallu que quelques jours et la lecture d'un roman très différent de Christophe Donner pour accomplir mon souhait. Il s'agit cette fois du premier roman de John Corey Whaley, intitulé Where Things Comme Back au résumé assez intriguant :



In the remarkable, bizarre, and heart-wrenching summer before Cullen Witter’s senior year of high school, he is forced to examine everything he thinks he understands about his small and painfully dull Arkansas town. His cousin overdoses; his town becomes absurdly obsessed with the alleged reappearance of an extinct woodpecker; and most troubling of all, his sensitive, gifted fifteen-year-old brother, Gabriel, suddenly and inexplicably disappears.



Meanwhile, the crisis of faith spawned by a young missionary’s disillusion in Africa prompts a frantic search for meaning that has far-reaching consequences. As distant as the two stories initially seem, they are woven together through masterful plotting and merge in a surprising and harrowing climax.



This extraordinary tale from a rare literary voice finds wonder in the ordinary and illuminates the hope of second chances.



Le roman nous plonge tout d'abord dans une petite ville de l'Arkansas, où l'événement de l'été est la présumée réapparition d'un oiseau dont l'espèce a pourtant disparu depuis plusieurs décennies. Cullen Witter est un adolescent que cet engouement agace, d'autant que son petit frère âgé de quinze ans a disparu depuis peu.



It was easier for me to hate everyone in town than hate myself for being afraid I’d be just like them.



Dans un second arc narratif, l'auteur nous présente un jeune missionnaire chrétien qui est envoyé en Afrique où sa foi et ses convictions vont être mises à mal. J'ai eu du mal à comprendre le lien entre ces deux récits, jusqu'au dernier quart du livre où cela finit enfin par trouver une explication. Entre temps, le récit du jeune missionnaire se perd en détours, passe d'un personnage à un autre sans qu'on comprendre où l'auteur veut en venir. A la fin, tout finit par s'éclaircir mais le chemin pour y parvenir m'a semblé bien tortueux.



My cynicism had been known, from time to time, to get me into accidental trouble. I was especially cynical in groups, perhaps feeling that a witty cut-down about a stranger would earn me the respect and admiration of friends. This rarely worked. You can only act like a jerk so many times before people stop listening to you. Gabriel broke me of this habit one night after I made fun of a couple leaving a movie theater. “You act like you hate everyone. It must be exhausting.” And, having no response, I decided that he was right.



J'ai du mal à me faire un avis définitif sur ce livre qui m'a touché par moments et m'a ennuyé à d'autres moments. C'est un peu embêtant d'alterner le bon et le moins bon en lisant un roman.



Dans le bon, il y a le personnage de Cullen, sa relation avec son meilleur ami Lucas, et surtout celle avec son frère Gabriel, un personnage attachant même si on ne le voit quasiment qu'à travers les souvenirs et l'imagination de son frère aîné.



Dans le moins bon, il y a toute l'histoire autour de l'oiseau présumé disparu, dont j'ai saisi la symbolique mais qui m'a profondément ennuyé, ainsi que le récit secondaire sur le missionnaire et les personnages qui gravitent plus ou moins directement autour de lui, avant que l'explication du lien avec le récit principal ne soit enfin fournie. C'est seulement à ce moment-là que tout prend forme et que le roman devient passionnant pour son épilogue.



Dr. Webb says that losing a sibling is oftentimes much harder for a person than losing any other member of the family. “A sibling represents a person’s past, present, and future,” he says. “Spouses have each other, and even when one eventually dies, they have memories of a time when they existed before that other person and can more readily imagine a life without them. Likewise, parents may have other children to be concerned with—a future to protect for them. To lose a sibling is to lose the one person with whom one shares a lifelong bond that is meant to continue on into the future.”



Pour un premier roman, je dois reconnaître que c'est une réussite. Par contre, je suis content d'avoir lu Highly Illogical Behavior avant celui-ci, car je ne suis pas certain que j'aurais eu envie de suivre cet auteur prometteur uniquement en lisant son premier roman. Il est tout de même rassurant de voir qu'un auteur perfectionne son écriture au fil de ses romans. C'est en tout cas le cas de John Corey Whaley, dont je surveillerai sans doute les prochains romans avec attention.
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