John Coyne

Romancier spécialisé dans l'horreur, John Coyne a été peu traduit chez nous (quatre romans dont la novélisation de "Psychose Phase 3") mais L'ENFANT QUI GROGNAIT démontre une imagination assez délirante. L'intrigue se situe dans une typique petite ville de banlieue américaine dans laquelle, normalement, il ne se passe jamais rien. Or des meurtres d'enfants surviennent et une séduisante médecin célibataire, Sara, mène l'enquête. Par la suite, elle est attaquée par une force surnaturelle qui lui donne des orgasmes dévastateurs (!), lesquels deviennent de plus en plus violent au point de menacer de la tuer. Sara se rend compte que la plupart des femmes de la ville connaissent de semblables…expériences. Se pourrait-il que tout soit lié à la présence d'une jeune fille autiste qui "grogne" de manière menaçante?

John Coyne mêle ici plusieurs thématiques assez originales: outre les "orgasmes tueurs venus d'ailleurs", nous avons une autiste transformée en ordinateur vivant par des extra-terrestres, un temple druidique enterré et des théories pseudoscientifiques où intervient la télékinésie et les Anciens Astronautes. Le tout se montre plutôt plaisant et souvent divertissant. Bien sûr, l'auteur part dans tous les sens, ne semble pas toujours sûr de la manière dont il va retomber sur ses pattes (et parfois n'y arrive pas vraiment) mais avance tout de même sans se démonter, adoptant parfois une attitude "plus c'est gros plus ça passe" pour faire clopiner son récit, bon gré mal gré. Pressé par le temps (et les 250 pages reglementaires), il accélère pied au plancher dans les 50 dernières pages et fonce vers sa conclusion science-fictionnelle quasi apocalyptique. Pratiquement du X-Files avant l'heure et une classique fin ouverte sous forme de "watch the skies! Watch the skies!".

Avec L'ENFANT QUI GROGNAIT, Coyne ne cherche pas à pondre un chef d'œuvre mais simplement à livrer un divertissement rondement mené entre épouvante, science-fiction et thriller, sans oublier l'inévitable romance. Très agréable.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..

J'ai lu ce livre lorsque j'avais 17 ans et j'en garde un souvenir poignant.

Scott est un jeune rôliste de 16 ans, suite à la mort soudaine de son père, sa mère doit impérativement trouver un emploi qui leur permette de survivre.

Elle parvient à trouver un job et si je me souviens bien elle doit effectuer des rechercher sur ce qui s'avère être un ancien manoir irlandais. A cette occasion, la mère et le fils déménagent.

Le changement de vie est éprouvant, et Scott a du mal à trouver ses repères dans cette ville qui lui est plutôt hostile. N'étant pas très fan de sport, Scott atterrit dans un lycée américain "typique" (pom-pom girl, course à la popularité, clivage entre les groupes ...) La perte de son père étant encore douloureuse, Scott se plonge tout entier dans ce jeu de rôle nommé Hobgobelin. Mais que faire lorsqu'on a l'impression que la fiction s'empare de la réalité ?



Entre folklore irlandais, horreur et tranche de vie, ce livre est un petit bijou du suspens. J'ai apprécié le fait d'en connaitre un peu plus sur l'histoire de l'immigration irlandaise en Amérique. En tant que rôliste, je pense que ça a été plus facile encore pour moi de ressentir de l'empathie pour ce jeune garçon. Je pense que le thème de ces enfants qui ne font plus la distinction entre réalité et fiction est tout à fait d'actualité et peu être transposable que ce soit pour les jeux, la télé, les livres... Et ce livre montre qu'il peut être dangereux de ne pas savoir dissocier ces deux réalités.

Pour faire bref, c'est un livre que je conseille vivement aux amateurs du genre.

Il s'agit encore d'un livre que j'ai acheté au hasard et parce que la jaquette me promettait de "l'épouvante". Grand bien m'en a fait !

Comme d'habitude, je n'ai pas lu le résumé au dos du livre et je me suis plongé directement dedans.



La première réaction que j'ai eu en le lisant était que ça faisait très horreur des années 90 ( bon il est sorti en 89 aux USA ). Au niveau de l'écriture on est un peu entre du James Herbert et du Dean Koontz ( donc c'est très bon ).

Je dois avouer que le sujet des médium channels m'était totalement inconnu avant cette lecture et que j'ai eu quelques doutes tout le long du livre.

L'auteur arrive a bien jouer des doutes du lecteur d'ailleurs et on est baloté en permanence entre le questionnement sur la réalité de tout cela et le questionnement sur les différents personnages. J'ai trouvé ce climat de psychose tout du long plus qu'intéressant.

A bien des moments je me suis sérieusement demandé si l'auteur cherchait à décrire des situations, montrer le côté sombre de certaines sectes ou juste à raconter une histoire.

La fin m'a pas mal surpris dans le genre sans concession, je ne vais pas spoiler mais il y a une scène qui était plutôt inattendue.



Au final ce fut un très bon livre pour moi. Il y a des aspects inachevés qui font que je ne lui ai mis que 4 étoiles ( le comportement de Kathy, la provenance du chien ou comment la serrure de chez Jennifer a été ouverte ) mais dans l'ensemble c'est vraiment très très bien. Je recommanderais ce livre sans aucun doute.



Comme je ne connaissais pas cet auteur, je me suis mis d'autres livres de côté afin de voir ce que ça donnait. Encore plus de livres à lire en perspective ...

La première moitié du livre a été une excellente surprise. L’auteur introduit 6 protagonistes « hauts en couleur » de façon intéressante et plutôt fouillée. On se régale d’avance à imaginer les futures « confrontations ».



Et la suite ne déçoit pas. L’arrivée au manoir de tout ce bon monde continue à nous mettre l’eau à la bouche, et on se délecte des premières rencontres en sentant la tension monter petit à petit.



Malheureusement le dernier quart du livre retombe comme un soufflet. On se retrouve rapidement dans un classicisme sans surprise et on se sent presque soulagé de voir arriver enfin les dernières pages.



Dans l’ensemble, une lecture bien agréable mais qui s’oubliera certainement très vite.

Adaptation d'une nouvelle de Jimmy Sangster ayant donné un film mémorable (The Legacy) avec Charles Gray, Sam Elliott et Margareth Tyzack ... Un de mes livres préférés ... avec le film bien sur ... une histoire un peu complexe, très gothique et rocambolesque, des crimes à la pelle, une ambiance dingue et écervelée, des moments de folie furieuse, une perte totale de réalisme et une finale grand-guignolesque ...

Une histoire d'épouvante, je n'en suis pas certaine, j'aurai plus pensé à une histoire policière. Dans un nouveau village, des enfants meurent et des femmes ont des orgasmes spontanés qui deviennent de plus en plus violents au point de les tuer.

Ce village est rempli de personne travaillant à Washington, est-ce que la source du mal qui terrasse ses femmes est là ou est-ce cette petite fille autiste qui en est la cause ?



Une partie de l'histoire est intéressante, mais je n'aime pas du tout le style d'écriture, avec des parenthèses dans les dialogues pour faire passer des sentiments. Parfois on ne voit pas les personnages se déplacer, ils sont dans une salle souterraine et le paragraphe suivant on se retrouve dans une des maisons des femmes victimes de ses orgasmes.



Deux petites histoires d'amour viennent se greffer sur tout celà

Trop long, il ne se passe rien de vraiment intéressant, la fin est quelque peu prévisible. Je m’attendais à du surnaturel, voire de l’horreur puisque nous sommes dans la collection « ténèbres »… que nenni. À peine une enquête, somme toute assez intéressante, mais encore une fois c’est plat. Je ne suis pas parvenue à entrer dans l’univers de l’auteur.