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Critiques de John Harwood (49)
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La séance

Quand j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai eu immédiatement envie de le lire. Pourtant je ne suis pas trop adepte des romans fantastiques et étant plutôt terre à terre, j'ai toujours une peu de mal avec les fantômes, les esprits et autres créatures. En tout cas, j'ai eu raison de ne pas repousser ma lecture et de le commencer sitôt arriver dans ma boite aux lettres car c'est une très bonne surprise.



Il faut dire que l'auteur combine avec brio tout les bons éléments au départ pour que "la séance" soit un bon roman : l'époque victorienne, la campagne anglaise, un manoir ,avec dans son histoire, beaucoup d'événements mystérieux. Le décor est donc planté et tout au long des pages une ambiance inquiétante et une tension permanente ne nous quittera plus.



Pour tenir en haleine ses lecteurs, John Harwood alterne les narrateurs et ainsi donc se succède Constance, John et Eleanor et avec chacun d'eux nous changeons aussi d'époque ce qui m'a pas mal dérouté au début du roman. Chaque fois que nous pensons apprendre un nouvel élément de l'intrigue on change de personnage. Maintenant après lecture, je me rends compte que ce procédé est drôlement habile car le suspense est à son comble et puis cela permet de nous donner que les révélations par bride quand les pièces du puzzle s'assemblent les unes aux autres. Ces trois personnages se confient a nous sous la forme de journal ce qui fait que l'on s'y attache très vite et chacun mène sa propre enquête pour lever le voile sur les secrets qui entoure Wraxfort Hall. J'ai aimé que parfois l'on puisse revive une scène plusieurs fois mais toujours d'un point de vue différent.



L'écriture de l'auteur épouse parfaitement le roman : fluide et pas trop moderne au point qu'on pourrait croire qu'il a été écrit a l'époque ou se déroule l'action.

C'est pour moi une première rencontre avec l'auteur et je me suis empressée d'aller emprunter a la bibliothèque un autre de ses romans pour découvrir un peu plus son univers que j'ai beaucoup aimé avec "la séance".



En tout cas, ce roman est magistral et envoutant et je le recommande vivement.
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La séance



Un roman contemporain situé au 19ème siècle par l'auteur.

Gothique à souhait : vieux manoir hanté dans la campagne anglaise, expériences de spiritisme, mesmérisme, vieille armure maléfique, passages secrets, tonnerres, éclairs, sarcophage dans la cheminée et disparitions et/ou morts à gogo ...



L'histoire est contée par plusieurs narrateurs et à des époques différentes mais toutes les versions convergent vers la peur et le mystère.



Ce qui est surtout un mystère pour moi, c'est que je n'ai pas trop apprécié sans savoir pourquoi. Je n'ai pas vraiment réussi à "entrer dans l'histoire" qui m'a parue assez longue.



Bref, un roman qui avait tout pour me plaire et qui m'a déçue sans que je sache m'expliquer pourquoi. Curieux !!!

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La séance

Ce roman nous emmène au coeur d'un manoir dans une ambiance gothique à souhait. Tous les éléments habituels de ce type de roman y figurent : un manoir lugubre, des disparitions mystérieuses, des personnages emblématiques qui s'intéressent à des domaines comme le spiritisme, le mesmérisme, l'alchimie etc....Plusieurs femmes tiennent la vedette de cette histoire qui s'étale sur des années, et bien que fortes et intelligentes, elles ont toutefois les défauts caractéristiques des femmes du 19e siècle : elles s'évanouissent au moindre bruit, ce qui m'a quelque peu agacée, je le reconnais.

L'histoire nous est livrée par le biais de plusieurs témoignages, cela a donc entraîné quelques répétitions mais j'ai toutefois beaucoup aimé ce roman où l'atmosphère de secrets flirte avec le monde des esprits.
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La séance

Après un début de lecture (les deux premieres parties) répondant à mes attentes (époque, atmosphère, mystère), d'où mes appréciations à certaines critiques élogieuses, mon enthousiasme s'est peu à peu délité pour finalement faire place à un certain désintérêt quant au dénouement ; celui-ci survient avec tant d'infos tant d'explications en rafale que le mystère s'en est presque épaissi par moments. Pas complètement décevant mais inégal à mes yeux ; je referme ce livre avec une petite frustration.
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La séance

Après deux lectures magnifiques mais d'un réalisme brut, âpre, j'ai eu envie de changer de cap et de me tourner vers un roman qui m'apporterait son lot d'évasion, de romanesque... Sans trop savoir pourquoi, j'avais des désirs dix-neuvièmistes et victoriens, des envies de manoirs hantés et de siècles passés. "Le Séance" m'attendant depuis quelques temps dans la pile de livre qui orne (et désordonne) le plancher de ma chambre, c'est sur elle que j'ai -naturellement- jeté mon dévolu.



Et tudieu, quel plaisir que ce roman! Dévoré en moins de deux soirées, je ne suis pas parvenue à lâcher, au prix de ma vie sociale (qui me pardonnera) et de mon sommeil (qui se rattrapera!) cet merveille de roman dans lequel l'auteur, John Harwood, reprend patiemment et avec brio tous les codes du roman gothique voire du roman victorien pour les faire siens.

C'est ainsi que ce roman contemporain (paru, je crois, en 2010) m'a fait voyager au cœur du XIX° siècle en parvenant me faire croire qu'il avait été écrit à cette même époque et ce, grâce à des procédés narratifs caractéristiques et que n'auraient pas dédaigné un Wilkie Collins, un Dickens voire une Brontë. Je pense notamment aux narrateurs multiples, aux nombreux récits enchâssés qui émaillent le texte ainsi qu'à l'usage de journaux intimes ou de confessions. Un régal de maîtrise et d'imagination, tout comme la langue que j'ai trouvé très écrite, très soignée et élégante, parfois délicieusement (et volontairement sans doute) désuète.



Outre la manière qu'a John Harwood de conduire sa narration, il y a également l'histoire, l'intrigue qu'il nous conte. Elle est diabolique, haletante , très intelligemment menée et fleure bon le roman noir, voire gothique puisqu'il y est question d'un vieux manoir Tudor enclot dans une forêt ténébreuse et des fantômes qui s'y épanouissent à l'ombre d'un domaine laissé à l'abandon; de spiritisme et de mesmérisme; de la disparition mystérieuse d'une jeune femme à la santé mentale vacillante; d'alchimie et d'orages foudroyants; d'amours contrariées; de perversion et de secrets enfouis; d'une orpheline...



Pour Constance Langton, l'hiver 1889 est bien cruel. Outre son froid qui enserre tout Londres de son étreinte glaciale, elle se retrouve orpheline (ou c'est tout comme...) et ne peut compter que sur la générosité d'un oncle inconnu pour l'héberger. C'est alors qu'elle est contacté par un avocat qui semble l'avoir longtemps cherché et qui lui annonce au coin du feu que des parents éloignés lui ont légué un héritage inattendu: le manoir de Wraxford Hall, de sinistre mémoire puisqu'on le dit hanté, puisqu'on raconte qu'il porte malheur à tous ses occupants. L'homme de loi lui-même enjoint la jeune fille de ne pas accepter ce leg...

Constance, pourtant, ne s'en laisse pas conter et va lever le voile de mystères qui nimbe Wraxton Hall au fil de ses rencontres et des nombreuses lectures qu'elle fera.



Même si "La Séance" n'est pas exempt des défauts qu'on peut habituellement reprocher aux ouvrages de ce genre (ainsi les jeunes femmes qui hantent le récit sont toutes sujettes aux évanouissements dès lors que la situation implique un frisson, comme toutes héroïnes qui, supposément, se respectent, surtout au XIX°siècle, alors qu'elles sont toutes par ailleurs fortes, indépendantes et diablement malines!) et qu'il aligne les clichés (la jeune héroïne, donc, et orpheline de surcroît; le personnage masculin aussi séduisant qu'inquiétant avec son charme irrésistible et franchement méphistophélique voire sardonique; les orages et le manoirs aux mille tours...), il n'en demeure pas moins que c'est une lecture délicieuse, qui fonctionne et qui fait mouche, justement parce qu'elle assume les clichés, que -soyons honnêtes- on attend tous, et qu'elle les traite avec intelligence, les dosant savamment, parce qu'elle est très bien écrite aussi. Ainsi, l'atmosphère qui nimbe le roman est une réussite: oppressante, ténébreuse, angoissante et le suspense, la tension distillés au fil des différents récits enchâssés sont presque intenables. De leur côté, la plupart des personnages sont bien construits et attachants (de mon côté, j'ai eu un faible pour John Montague). Quant à l'intrigue, enfin, elle se révèle extrêmement bien ficelée et je m'y suis laissée prendre comme une débutante.



Thriller, roman gothique, pastiche... "La Séance " est un ensorcelant moment de lecture qui abolit le temps et le sommeil et qui, en creux, dit aussi tout le pouvoir de l'écrit et de ses jeux, une subtilité qui le rend plus profond qu'il ne pourrait en avoir l'air.

Un délice.
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La séance

1889. Constance Langton apprend qu’elle vient d’hériter d’un manoir dans la campagne anglaise. Ce manoir, désormais à l’abandon, a une histoire bien étrange, ce que Constance va découvrir au fil de ses rencontres (réelles ou par la lecture de récits à son sujet) et de ses visites du manoir…



Ce roman nous mène dans les sphères du roman gothique ou roman noir anglais du XIXème siècle avec délices : l’intrigue est bien ficelée, avec une constante hésitation entre surnaturel et réalité, même si l’on se doute rapidement de la tournure que vont prendre les évènements à la fin du récit. Bien qu’assez simple, elle n’en est pas moins passionnante, autant grâce à l’atmosphère de la fin du XIXème siècle respectée (on a l’impression de plonger à nouveau dans cette époque, comme si l’auteur y avait lui-même vécu) que grâce au sujet qui est choisi (la place des sciences occultes dans une société ancrée vers le réalisme). Le style d’écriture du roman, bien que moderne, est lui aussi un bel hommage aux romans anglais du XIXème siècle, autant par le choix d’un vocabulaire et d’une écriture respectant au maximum l’esprit de ce siècle (sans pour autant n’en être qu’une pâle copie) que par le choix de composer le roman en différents extraits de lettres ou de journaux intimes, à la manière de Mary Shelley ou de Bram Stoker. On entre de plus assez bien dans l’esprit des différents personnages qui s’expriment, notamment par la mise en avant assez fine de leurs pensées et de leurs questionnements quant à l’affaire de cette famille et de ce manoir très étranges.



Etant une lectrice assidue des romans anglais du XIXème siècle, je dois dire que je me suis vraiment fait plaisir à la lecture de ce roman, autant par l’hommage rendu que par la touche originale et personnelle que donne John Harwood à son récit. On a beaucoup de mal à s’arrêter de lire, et même si le roman se termine avec une réponse à toutes les questions qu’il posait, on aimerait qu’il dure encore plus longtemps…
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La séance

Roman gothique, "La Séance" met en scène une intrigue sombre dans un cadre glauque, interprétée par des personnages étranges... Tout pour me plaire!

Pourtant, si le début m'a captivée, j'ai ralenti le rythme au milieu du roman. J'ai trouvé que le rythme s'essoufflait: moins d'aventures, l'impression de tourner en rond, je me suis demandée à plusieurs reprises où tout cela allait mener...

Puis finalement, heureuse surprise, la dernière partie m'a à nouveau envoûtée, les explications arrivent enfin et tout fait sens...

Un bon roman au final, gothique à souhait!
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The ghost writer

Après avoir adoré "la séance", je me suis empressée d'emprunter un autre roman de John Harwood à la bibliothèque. Mon bilan est plutôt partagé et je suis loin du coup de cœur.



Dans ce roman, on découvre Gérard, un jeune garçon qui grandit en Australie au milieu d'un père absent et d'une mère autoritaire et sans cesse sur le dos de son fils. Le jeune garçon n'a bien sur pas d'ami mais va vite se lier d'amitié avec une jeune anglais avec qui il échangera des lettres pendant de nombreuses années.

La première scène dans le livre , Gérard fouille la chambre de sa mère et y découvre le portrait d'une femme. On n'en sait très peu sur la mère du garçon mais on devine très vite qu'elle nous cache des choses, notamment pourquoi elle a précipitamment quitté l’Angleterre pour venir vivre en Australie.



Ce roman est l'exemple même du roman qui commence bien, avec une famille paisible et puis au fil des pages tout tourne mal et l'on va de révélations en révélations. Tout comme dans la séance, quelques pages donnent des frissons et nous font froid dans le dos mais de manière générale "the ghost writer" est moins abouti que la séance. Le rythme de la narration est très lent et la fin est décevante et prévisible.



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La séance

Ce livre est assez inégal.

Tout d'abord un réel plaisir de retrouver une ambiance victorienne, sombre et classique, quelques attitudes féminines dignes d'Oscar Wilde.

Puis une intrigue étonnante où le fantastique gratte à la porte de ses doigts blafards, ou , en tous les cas, le mystère semble suffisamment épais pour que l'on n'y voie goutte.



Se suivent ensuite 4 témoignages, soit 5 récits indépendants si ce n'est qu'ils sont tous en rapport avec cette histoire. Ce sont des protagonistes différents, parfois des époques différentes.



Et là arrive une certaine lassitude. Chacun de ces récits est autonome, et l'on a un peu l'impression de relire 5 fois la même nouvelle. Les dates se mélangent, les personnages se ressemblent, les situations se confondent.



Une pause s'impose donc ( j'ai tenu jusqu'à la 4ième version avant que de reposer l'ouvrage une semaine).



A la lecture de la dernière partie , tout s'éclaire (s'obscurcit en fait mais ce n'est que pour mieux vous surprendre mon enfant). Les morceaux finissent par appartenir au même puzzle et même pour certains à s'assembler.



Et là, tout le chemin parcouru avec ses différents points de vue, s'éclaire des petites bougies , vacillantes, semées tout au long du roman.



Un roman bien écrit, avec des phrases construites, un rythme assez lent et bien mesuré, des personnages fugaces mais intéressants, et un final à la mesure de l'attente.



Un réel plaisir donc mais à ne pas gâcher par une lecture trop rapide ou d'une seule traite.
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La séance

Le roman débute à la la fin du XIX e siècle par le récit de Constance Langton. Cette jeune fille est confrontée au décès d'Alma, sa petite soeur, et à la dépression de sa mère. Pour lui redonner courage, elle l'amène dans des sociétés spiritualistes afin de convoquer la présence d'Alma. Débute alors pour Constance un premier contact avec l'étrange et le surnaturel qui se développera au cours du roman. Après le décès d'un parent éloigné, Constance hérite de Wraxford Hall, un manoir maudit dans le Suffolk. John Montague, un avocat, la contacte pour cet héritage inattendu et la met en garde: si elle veut rester en vie, elle ne doit jamais habiter dans ce manoir.



John Montague est le premier à remonter le temps pour raconter à Constance et aux lecteurs le passé inquiétant de ce manoir et de ses habitants. Son récit sera complété par celui d'Eleanor Unwin, disparue après une nuit d'orage dans ce manoir. De nombreux événements marquants se sont déroulés dans ce manoir au fil des générations: morts violentes, disparitions mystérieuses, fantômes rôdant dans les bois alentours... Constance prendra alors des risques pour percer les mystères de ce manoir et connaître la vérité sur ses ancêtres.





Les 150 premières pages ont été difficiles à lire, je n'accrochais pas vraiment et j'avais l'impression de survoler les événements avec ces nombreux personnages sans me plonger complètement dans l'histoire. Mais ensuite je n'ai plus lâché ce roman. John Harwood force son lecteur à être actif pendant sa lecture : les événements sont énigmatiques mais les personnages aussi, on doute de la véracité de leur témoignage et on reste attentif à chaque détail. On est happé par l'intrigue et l'ambiance gothique, on frissonne à certains moments avec les personnages et on reconstitue cet immense puzzle avec plaisir. Ce roman est parfait pour la période d'Halloween pour son ambiance gothique ou simplement si on veut passer un bon moment de lecture.
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..
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La séance

L'Angleterre victorienne, un manoir qui paraît hanté, une femme et sa fille disparaissent. Rien de tel pour vous mettre la chair de poule et vous plonger dans ce roman à la fois thriller et fantastique.

Deux mots qui ne vont certes pas ensemble je vais donc préciser ma pensée : fantastique car il est fait état d'un manoir hantée par un moine fantôme pourquoi un moine je ne peux vous le révéler ; et thriller car il s'agit de suivre des indices donnés par différents personnages pour comprendre où cela va nous mener et essayer de savoir ce qui a bien pu arriver à toute cette famille Wraxford.



On rencontre d'abord Constance Langton, sa vie dans une famille anéantie par la mort de sa sœur, Alma, il y a plusieurs années déjà à l'âge de deux ans. Puis on a à faire avec John Montague, commissaire assermenté auprès de la famille Wraxford. Et on rencontre enfin Eleanor Unwin, on connaîtra sa vie et son désespoir avant de comprendre qui est Nell Wraxford.

Roman ésotérique et gothique où l'amour d'une femme va contrecarrer les desseins d'un être infect : Magnus Wraxford. Des disparitions et des meurtres, un suspense extraordinaire où la fin justifie les moyens : des mystères qui en révèlent d'autres, des personnages ambigües, une jeune fille perdue dans le tourbillon qu'est devenue sa vie, et un lourd secret !



Le titre fait référence à une séance qui finalement n'aura jamais lieu mais qui va révéler bien des mystères, un roman où l'intrigue est bien menée nous baladant en 6 chapitres d'un personnage à un autre pour nous en révéler les clés.

Surprenant car chaque personnage a sa version des faits et on se transforme un peu en inspecteur à essayer de recouper chacune d'elles pour former un récit véridique. Réellement prenant de bout en bout, difficile de laisser ce livre de côté. Je me suis laissée prendre par cette atmosphère et j'avais l'impression de rôder dans ce manoir, de connaître cette galerie où le destin d'une jeune femme a été troublé !!!


Lien : http://www.stemilou.over-blo..
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La séance

Une vraie découverte, une ambiance gothique au 19ème siècle, un roman plein d'énigme et de suspense qui finalement aborde beaucoup de sujets comme le désir de liberté de ses deux personnages principaux féminins, de certains hommes perdus ou machiavéliques, de mystères et boules de gomme :)
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La séance

Ce genre ne figure pas parmi mes préférés mais la quatrième de couverture m’a alléchée. Certains commentaires en ligne établissaient également un parallèle entre ce livre et les romans gothiques auxquels Jane Austen fait allusion dans Northanger Abbey. Cela a suffi pour inscrire La Séance dans ma PAL de cet été.

Que dire : le style basé, entre autres, sur l'alternance des points de vues et des époques de chaque personnage principal est, à mon sens, un plus agréable. Cependant les enchaînements entre ces différentes parties me laissent dubitative. L'ensemble du récit est cohérent mais les articulations ou plutôt l'absence d'articulation nuit un peu à l'ensemble. Dommage.

L'époque victorienne ainsi que l'engouement du mesmérisme, alors en vogue, sont vraiment bien décrits. L'auteur a également parfaitement su distiller une atmosphère pesante et sombre, très présente et très prenante tout au long du roman. Les caractères bien dessinés des différents protagonistes participent, eux aussi, à la mise en place de ce climat glauque.

Le tout est agréable à lire mais autant les deux premiers tiers du livre sont prenants et addictifs, autant la fin est beaucoup plus décevante. L'écriture ne me semble pas du même tonneau que dans les parties précédentes, moins de punch, moins de style pour arriver à une conclusion qui, à défaut d'être efficace, est expéditive et me laisse un peu sur ma faim.

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La séance

un beau coup de cœur pour ce roman, qui, bien que fort différent, m'a rappelé à plusieurs reprises "les hauts de Hurlevent" pour son ambiance gothique, ses amours impossibles et torturés, ses personnages solitaires, parfois fous ou terribles, cette femme perdue,... Les pages s'enchainent et on ne peut lâcher cette intrigue qui nous est révélée, bouchée par bouchée, au fil des pages et des différents narrateurs qui se confient, un vrai régal. Coup de cœur supplémentaire pour la superbe couverture, recherchée et gothique-romantique à souhait
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La séance

Très bonne surprise. On croirait lire un roman du XIX°, quoique les pures jeunes filles -qui s'évanouissent souvent- y prennent beaucoup d'initiatives, et des plus hardies. L'entremêlement des voix narratives est très bien fait et le dévoilement intervient en plusieurs étapes ce qui évite l'écueil du pavé explicatif. La science permet à l'histoire de se dénouer sans intervention surnaturelle; ne reste plus alors que le mystère de l'amour, exclusif et névrotique, qui rend les épouses frigides et les mères cruelles.
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La séance

La Séance est un titre que j'ai découvert sur le catalogue des éditions Pocket et dont je n'avais pas du tout entendu parler auparavant. J'ai trouvé la couverture hypnotique et fascinante, elle est tellement détaillée que l'on ne sait même plus dans quel direction regarder, et c'est exactement ce qui s'est passé avec le récit, vous découvrirez pourquoi dans la suite de ma critique.



De quoi parle ce mystérieux roman qui frôle de près le thriller ? C'est l'histoire de Constance Langton, une jeune femme à l'histoire dramatique qui sera contactée par un avocat, lui informant qu'elle est l'héritière du manoir de Wraxford. C'est un lieu lugubre, en pleine forêt et où il s'est déroulé bien des tragédies. Je vous déconseille de lire le résumé cependant, je trouve qu'il en dévoile trop.



Le livre est découpé en plusieurs parties, assez conséquentes. Chacune est le point de vue d'un personnage clé de l'histoire. Au départ, on ne sait pas bien où l'auteur veut nous mener car chacun raconte son histoire. Evidemment, tous sont liés les uns aux autres et une intrigue se mettra progressivement en place. Le mystère ne se met vraiment en place qu'au dernier tiers du livre, où tout le suspense et les révélations sont concentrés. Cela ne m'a pas du tout posé de problème, car j'ai trouvé le récit captivant.



Que dire de plus si ce n'est que j'ai dévoré ce roman avec avidité ? Les décors font frémir, l'ambiance nous angoisse de plus en plus et cela est juste délectable ! L'époque victorienne constitue un très bon fond. La séance, dont le titre prendra sa signification au fil des pages, est un roman qui mérite d'être connu car il est très bien écrit, bien ficelé et ô combien mystérieux !
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La séance

Une ambiance à l'anglaise: manoir elisabethain regorgeant de secrets et cachettes, entouré de mystères.

Des disparitions sur deux générations, dont les personnages se croisent et donnent à tour de rôles, dans chaque chapitre, leur vision des faits.

Constance et Eleonor, qu'une vingtaine d'années séparent, ont toutes vécues au manoir. Constance en tant qu'héritière, Eleonor en tant qu'épouse du mystérieux Magnus Wraxford, personnage au centre des secrets du manoir.

L'auteur nous transporte au coeur de secrets de famille, avec en décor un sombre manoir, une armure aux allures de passage secret, des personnages qui se dévoilent au fur et à mesure de la lecture.

La fin est une réussite. Rien ne reste sans réponse, les secrets et les vérités sont dévoilés. Tous les bons ingrédients sont réunis dans ce livre: un brin de spiritisme inquiétant, des disparitions , des complots, des mensonges, des rencontres, des personnages et des émotions subtilement décrits et à lapsychologie travaillée. Un bon moment passé avec ce roman. Je le recommande
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La séance

Les éditions du Cherche-Midi rendent hommage aux romans gothiques victoriens avec “La séance” de John Harwood et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette oeuvre.



Constance Langton vit à Londres et nous sommes en 1889 lorsque débute son récit. La vie de Constance n'est pas très rose : sa mère ne se remet pas de la mort de sa fille Alma une dizaine d'années auparavant et son père décide de quitter son foyer pour se consacrer à son travail. Constance tente d'aider sa mère à travers des séances de spiritisme où Alma reviendrait réconforter sa mère. Malheureusement ces apparitions venues de l'au-delà ne provoquent pas l'effet escompté et la mère de Constance se suicide afin de retrouver sa fille cadette. Notre héroïne va alors habiter chez son oncle et c'est chez lui que son destin prend un tournant inattendu. Elle y reçoit la visite d'un avocat, John Montague, qui lui annonce qu'elle hérite d'un manoir de famille dans le Suffolk : Wraxford Hall. Montague lui conseille de vendre la propriété mais c'est sans compter sur la curiosité de Constance. Elle découvrira rapidement que Wraxford Hall possède de sinistres secrets.



John Harwood recrée avec brio l'ambiance des romans gothiques de l'époque victorienne. Wraxford Hall est le lieu idéal pour les mystères, son aspect est des plus effrayant ainsi que nous le montre le témoignage de John Montague : “Je reportai mon attention sur l'habitation principale. Même à cette distance, les signes d'un abandon de longue date étaient évidents ; les fissures irrégulières dans la maçonnerie, une profusion de ronces et de rejets poussant par endroits contre le mur. Toutes les fenêtres étaient fermées par des volets, sauf une rangée au premier étage (…). Les volets au deuxième étage étaient beaucoup plus petits, avec, en surplomb, les greniers, chacun avec son propre pignon et tous à des niveaux différents. Une douzaine de cheminées en ruine se découpaient sur le ciel lumineux, dont jaillissaient des sortes de lances braquées vers les cieux. Ces paratonnerres auguraient bien des étranges obsessions de la famille Wraxford.” Et en effet, il se passe de bien étranges évènements dans cette famille. Wraxford Hall est le cadre de disparitions mystérieuses de membres de la famille Wraxford, d'apparitions fantômatiques de moines, d'alchimie et de meurtres. John Harwood utilise tous les éléments classiques du roman gothique et réussit à nous plonger dans cette ambiance inquiétante.



La forme du roman fait également référence au roman gothique ou à mystères. L'histoire s'offre à nous sous forme de différents témoignages nous donnant des points de vue variés sur l'histoire des Wraxford. Ce procédé était déjà utilisé par Mathurin pour son cultissime “Melmoth” mais aussi par Wilkie Collins dans “Pierre de lune”. Cette technique a deux avantages : distiller les révélations petit à petit au fil des témoignages et du coup lancer le lecteur sur de fausses pistes. L'atmosphère de mystère est alors conservée jusqu'au bout pour le plus grand plaisir du lecteur.
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La séance

J'ai été assez déçue par ce récit décrit comme "victorien". On est bien loin ici d'Emily Bronte ou de mouvances romantiques ou même fémoinistes. C'est un récit peu cohérent, mal documenté (en particulier sur le spiritisme à cette époque) et terriblement long. L'intrigue est décousue, en particulier le dernier tiers du livre.
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La séance

C’est véritablement à un exercice de style que s’est livré John Harwood en écrivant à la manière victorienne une histoire de château-hanté-dans-la-brume (le manoir de Wraxford Hall), d’héroïnes tristes (la mère de Constance, Constance elle-même, Eleanor etc), et d’inquiétants personnages (le propriétaire du manoir au début du livre : Cornélius, alchimiste, son terrible neveu Magnus).



À la toute fin du XIXème siècle, Constance est une jeune fille perturbée. Elle tente de réconforter une mère abrutie par le deuil de son autre fille, insensible à la vie de celle qui lui reste. Constance finit par se demander si elle ne serait donc pas de ces enfants trouvés, comme ceux de l’orphelinat près de chez elle. Son père ne se soucie pas plus de son existence et finit même par abandonner pour de bon le domicile conjugal afin de pouvoir terminer ses recherches universitaires. Constance peut alors emmener sa mère à des séances de spiritisme…
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