AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.97/5 (sur 28 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Berlin , le 12/05/1912
Mort(e) à : New-York , le 02/02/1994
Biographie :

Historien de l'art américain, John Rewald est né Gustav Rewald, à Berlin dans une famille juive allemande. Il était spécialiste de l'impressionnisme.
Il a étudié dans plusieurs universités allemandes, puis à Paris, en 1932, où il a préparé une thèse sur l'amitié entre Zola et Cézanne. En 1939, à la déclaration de guerre, il a été interné par la France comme ennemi. Il a réussi à partir aux Etat-Unis en 1941. Il a travaillé au New York Museum of Modern Art, organisant des expositions et préparant son oeuvre majeure sur l'impressionnisme qu'il a publiée en 1946. Il a enseigné dans plusieurs universités américaines : Princeton University (1961-1964), University of Chicago 1964 -1971 City University of New York (1971-1984)
Il portait un intérêt particulier à Cézanne. Il a permis de sauvegarder son atelier, plus tard transformé en musée. La ville d'Aix-e-Provence a donné le nom de Rewald à l'une de ses rues.
+ Voir plus
Source : http://en.wikipedia.org
Ajouter des informations
Bibliographie de John Rewald   (19)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Construisant ses élèves dans ce qu'il pensait être la tradition de Raphaël, Ingres leur avait conseillé de copier leurs modèles bêtement et de ne jamais oublier qu'un objet bien dessiné est toujours assez bien peint. Il ne se lassait pas de proclamer la supériorité de la ligne sur la couleur, affirmation qui amenait ses disciples à considérer leurs peintures comme des dessins coloriés et à trouver «mal dessinés» les paysages de Corot ou les compositions de Delacroix, parce que chaque objet n'y était pas cerné d'un contour minutieux. Pour les élèves d' Ingres, la correction du dessin devenait une fin en soi, un «noble contour» pouvait justifier le défaut d'inspiration, une exécution sèche, un coloris terne. En l'absence de tout rapport personnel avec l'idéal classique que leur maître admirait, ils se contentaient d'agrémenter la tradition classique d'une conception anecdotique des plus médiocres. C'est ce mélange d'habilité creuse et de platitude qui aux Salons ravissait un public avide d'histoires. Aucune vibration devant la nature, aucune observation de la vie ne guidaient ces artistes. C'est seulement après avoir choisi leur sujet qu'ils faisaient poser des modèles pour les figures et s'adonnaient a des recherches savantes, afin d'être scrupuleusement lisibles et «vrai» dans le moindre détail. Cependant, comme l'a dit Delacroix, leurs oeuvres ne contenaient pas une parcelle de cette vérité qui vient de l'âme.
Commenter  J’apprécie          31
Dans les différents ateliers que fréquentait Pissarro, l'esprit d'Ingres régnait sans conteste, bien qu'on commencât à attaquer de plus en plus violemment ses théories. « Que fait-on lorsqu'on enseigne le dessin suivant la méthode classique ? demanda l'un des adversaires de l'École des Beaux-Arts. On commence par présenter aux élèves des silhouettes, ce qu'on appelle des dessins au trait, et on les leur fait copier machinalement. L'oeil...commence d'abord par prendre une mauvaise habitude, qui est de ne pas se rendre compte des plans et de ne voir dans l'objet à traduire qu'une surface plate bordé d'un contour... En quoi consiste ensuite l'enseignement à l'école des Beaux-Arts ? Il se borne à faire copier aux jeunes gens ce qu'on appelle vulgairement des académies, c'est-à-dire un homme nu, éclairé par le même jour, dans le même local, et soumis à une pause qui peut passer généralement pour une torture payée à l'heure.»
C'est seulement après plusieurs années d'études semblables que les élèves avaient le droit de peindre, et les sujets historiques qu'ils devaient alors traiter n'avaient aucun rapport avec leurs propres expériences visuelles, avec la vie qui les entourait. « On leur enseigne le beau comme on enseigne l'algèbre », disait Delacroix avec mépris.
Commenter  J’apprécie          37
La présente étude suit l'évolution des peintres impressionnistes depuis leurs débuts jusqu'à l'aboutissement de leurs efforts en 1874, puis à travers les huit expositions communes organisées par eux. Elle se termine virtuellement avec l'année 1886 où la dernière exposition du groupe coïncide avec la dispersion définitive des amis et leur abandon plus ou moins complet de l'impressionnisme. Il est prévu de consacrer, par la suite, aux vingt années suivantes, de 1886 jusqu'à la mort de Cézanne, une histoire pareillement détaillée au post-impressionnisme.
[...]
Il existe déjà un grand nombre d'ouvrages consacrés à l'impressionnisme, mais la plupart sont divisés en chapitres consacrés individuellement aux différents membres du groupe et ne content pas l'histoire du groupe même.
Commenter  J’apprécie          30
Ingres lui-même déplorait cet état de chose et ne s'en cachait pas. "Le Salon étouffe, disait-il et corrompt le sentiment du grand, du beau; les artistes sont poussés à y exposer par l'appât du gain, par le désir de se faire remarquer à tout prix, par la prétendue bonne fortune d'un sujet excentrique propre à produire de l'effet et à amener une vente avantageuse. Aussi le Salon n'est-t-il plus, à la lettre, qu'un magasin de tableaux à vendre, un bazar où le nombre énormément des objets assomme et où l'industrie règne à la place de l'art."
Commenter  J’apprécie          30
John Rewald
Quelqu'un imagina de dire que la méthode de ces peintres consistait à charger un pitolet de plusieurs tubes de couleur,de tirer sur la toile ,puis de finir par une signature.Les critiques ou bien furent très sévères ou bien se refusèrent simplement à prendre l'exposition au sérieux.
Commenter  J’apprécie          20
Premier volume de la monumentale "Histoire de l'impressionnisme" de John Rewald parue en 1946 et plusieurs fois remaniée ensuite. . Il fut le premier à traiter ce sujet dans une perspective réllement historique et non celle d'un critique.Ce premier tome va de la période 1855 -1859 avec l'Exposition universelle de Paris et un panorama de l'art français jusqu'à la période 1872-1874 avec la première exposition du groupe impressionniste.Travail de grande qualité et passionnant.
Commenter  J’apprécie          10
Traiter un sujet pour les tons et non pour le sujet lui-même,voilà ce qui distingue les impressionnistes des utres peintres."
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Rewald (38)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Fourberies De Scapin.

Qui est Octave pour Hyacinte ?

Son frere
Son pere
Son amant
Son valet

8 questions
464 lecteurs ont répondu
Thème : Les fourberies de Scapin de MolièreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}