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Critiques de John Russell Fearn (12)
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Métal de mort

Première lecture de cet auteur, et si ce ne fut pas ce qui se fait de mieux, elle fut quand même agréable.



L'histoire est assez simple mais bien racontée, malgré quelques passages peu crédibles. On ne croit pas à tout ce qui nous est raconté, et certaines situations font bien ressentir l'âge de l'oeuvre, mais malgré cela ça passe.

Les protagonistes, un couple d'explorateurs spatial, ne sont pas très développée et eux aussi sont bien encrés dans leur époque, mais ça aussi ça passe.

L'écriture est moyenne, mais ça se laisse lire.

Il y a pas mal de science avec son vocabulaire riche. Par contre, il n'y a pas beaucoup de création, de technologie, imaginé, innovante, ce qui manque quand même un peu.

La fin est assez haletante pour un livre sans trop d'action, et même si elle n'est pas très originale, elle tient bien la route.



En conclusion, un livre agréable à lire, mais un peu vieillot, et manquant par moment de profondeur. Je ne le conseillerai pas forcément, sauf pour avoir une idée de ce qui se faisait en la matière à l'époque.



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Course vers Pluton

Il y a quelques années de cela, un jour à la campagne, j'ai expliqué à mon neveu de cinq ans que, s'il attrapait des orties à pleines mains tout en retenant sa respiration, il ne serait pas piqué. Il m'a cru... Bah... Tous les tontons qui se respectent font ça. Enfin, je crois... Non ?



J'ignore si Vargo Statten a un neveu ou s'il pense qu'il suffit de retenir sa respiration pour ne pas se faire piquer par les orties mais, d'après lui, cette technique fonctionne pour survivre au vide sidéral. Une bonne bouffée d’oxygène, on se bouche le nez, et hop, le tour est joué ! Entre cette conception très personnelle de la survie dans l'espace et la description, sur le modèle des trains à vapeur, de vaisseaux spatiaux alimentés à grandes pelletées de combustible, autant dire que la rigueur scientifique n'a pas réellement sa place dans ce roman qui vous emmène en expédition vers Pluton.



Le capitaine Rapier, un baroudeur sévère, est chargé de filer vers la planète naine pour déjouer un danger qui menace la Terre et tout le Système solaire. Disposant de très peu de temps, il est contraint de recruter un équipage au pied levé. S'il veut sauver le monde, il va devoir se battre contre la montre, pousser ses machines et, surtout, composer avec les caprices de ceux qui l'accompagnent dans cette aventure...



À l'image de la majorité des titres de cette collection, il convient évidemment de pas prendre trop au sérieux les délires de l'auteur. Le scénario n'est pas cohérent un seconde, les personnages n'ont aucune crédibilité et vous avez compris ce qu'il en était du fond scientifique. Bref, mettons tout cela sur le compte de la licence poétique et prenons ce roman pour ce qu'il est : du pur divertissement dont la seule prétention est récréative.



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La planète pétrifiée

Si, en règle générale, les titres de cette collection se cantonnent à leur dimension romanesque et en décollent rarement, en voici un qui, même s'il ne la pousse pas très loin, a le mérite de proposer une piste de réflexion en parallèle d'une intrigue correctement ficelée. Qu'est-ce que le temps ? Quelle est sa nature et quelle est son empreinte ? Comment le perçoit-on et comment le mesure-t-on ? Nos héros, afin de trouver une solution, doivent d'abord cerner le problème et tentent donc de comprendre le phénomène. Bien que moyennement cohérente, l'idée est intéressante et elle trouve sa chute dans un final pour le moins inattendu.



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Les fabricants de Soleil

Heureusement que les scientifiques de notre monde ne ressemblent pas à ceux de ce roman ! Vargo Statten laisse librement agir les savants fous qui peuplent ses pages et comble sans doute une grande frustration en mettant à leur disposition d'énormes crédits, en accédant à toutes leurs demandes et en leur offrant les pleins pouvoirs. Autant dire que son livre, s'il est plutôt plaisant et assez débridé, cherche moins à divertir qu'à coller à une quelconque réalité scientifique… Ce qui n'a pas été pour me déplaire…

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Hommes en double

Le roman, qui s'ouvrait alors comme une étrange variation vaudevillesque, tourne au huis-clos oppressant. Et si ce n'est sa chute bouclée - pour ne pas dire bâclée - en quelques pages, ce livre de Vargo Statten est plutôt un bon cru. Il met en scène de bons personnages (masculins uniquement, le roman ne brille pas par son féminisme), à commencer par le majordome, Peters, et offre surtout une histoire et un ton bien différents de ce à quoi les FNA avaient habitué leurs lecteurs, plus léger, proche de la comédie et fonctionnant sur des ressorts humoristiques. Voilà qui change et ne fait pas de mal.

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A travers les âges

Pur produit des années 50, ce roman arrivé tout droit du Royaume Uni nous plonge dans la vie de Jeffrey Collins, petit agent commercial sans envergure, qui va révolutionner l'avenir de la Grande-Bretagne, et même du monde pour les 5 000 ans à venir...



Si on voit les choses sous cette angle, ça a l'air trépidant. La réalisation de l'objectif est plus compliquée à obtenir.

Années 50 oblige, le style est caricatural. Les scientifiques sont géniaux, mais stupides, les femmes sont soit fortes, soit belles, soit dévouées, mais pas les trois non non non, et puis quoi encore ? Et le héros est bien souvent - c'est le cas ici - un moins que rien qui peut subitement tout réaliser.



Le constat de ce livre c'est "quel dommage". Il y a là une somme folle de bonnes idées, mais aucune n'est exploitée suffisamment pour qu'on aille vraiment quelque part. Les atlantes, le virus, les 5 000 années à venir, l'immortalité, le voyage dans le temps, tout est bien combiné, mais reste un énorme arrière-goût de "mais c'est tout ??"



La faute en est peut-être à Fleuve Noir Anticipation qui imposait un certain nombre de signets à ne pas dépasser pour paraître dans la collection, obligeant certains auteurs à "tronquer" leur texte, quitte à le republier plus tard, et complet, pour les plus chanceux. (Je pense notamment à Gilles d'Argyre / Gérard Klein)



Bref : A travers les âges n'est pas un pilier de la SF, son auteur Vargo Statten peut-être un peu plus. De son vrai nom John Russell Fearn, il a publié 20 livres chez FNA dans les années 50 et a eu même sa propre revue ("Vargo Statten Science Fiction Magazine") Bon, ok, c'est lui qui l'éditait...

Il en reste que ce livre est une lecture agréable, trop courte (on aurait pu faire un cycle de 10 tomes avec cette histoire !) mais reste un "bouquin de plage" très convenable.
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La Flamme cosmique

Je crains que, du bouc émissaire au politicien mégalomane, du plan de conquête du monde à la menace extraterrestre, il n'y ait pas grand chose à dire de ce roman, pas grand chose non plus à en retenir. Quoique... on peut noter le caractère résolument misanthrope du méchant de l'histoire, totalement fou et aussi aigri que déterminé.



"Je n'éprouve aucun remord à détruire un si grand nombre d'hommes, car l'humanité est lamentable et le monde est surpeuplé. La Terre a besoin d'être purifiée."



Si, tant que j'y pense, il y a bien autre chose : pour détruire des cibles de la taille d'une grande métropole, la flamme cosmique emploie un moyen à ce point grotesque qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer, j'ai nommé une loupe géante - une énorme lentille manœuvrée depuis l'espace qui concentre les rayons du soleil jusqu'à brûler des villes entières, de la même manière que vous avez exterminé des fourmis quand vous étiez enfant. Oui, il suffisait d'y penser.



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Le maître de Saturne

Malheureusement, la tournure des évènements finit par nous rappeler que l'auteur s'évertue à toujours dégainer la carte du happy end, après avoir ici joué celle de l'invraisemblable : égarés dans l'espace, condamnés à dériver jusqu'à ce que mort s'ensuive à cause d'un habile sabotage, Dick et May sont finalement secourus par les habitants de Saturne. Nos héros découvrent à cette occasion que les saturniens sont les descendants des Atlantes et que, depuis leur exil, ils sont parvenus à maîtriser les dimensions, le temps, l'espace, l'énergie atomique, la télépathie et la vie perpétuelle. C'est sûr qu'avec l'aide de tels alliés, le petit couple avait tous les atouts pour gagner la partie.

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Heure zéro

A cause de l'invention du Docteur Royd, Fryer va découvrir, non seulement qu'il va mourir dans 13 ans, mais aussi quelques "clichés" pris de sa vie futur.



Loin d'imaginer une course contre la mort, c'est en ces qualités d'ingénieur que Fryer va puiser la force de surpasser sa peur de la mort.



Attention, fourre-tout.

Vargo Statten foisonne d'idées intéressantes, mais il tient absolument à toutes les utiliser.

Dans ce livre, l'auteur nous présentera en vrac, un oeil bionique révolutionnaire, un "scruteur" de futur, une montre sans piles, un élixir de jouvence et un nouveau carburant révolutionnaire.

Il convient de reconnaître que toutes ses idées ne sont pas vraiment originales en 2017, mais qu'elles l'étaient peut-être (ou pas) en 1955, date de la parution de ce livre en France.

Il en ressort néanmoins que Vargo Statten balance tout et laisse le lecteur se dépatouiller. Par exemple, l'histoire de l'oeil bionique et du conflit avec son créateur est sans doute un point très important du récit, mais il est complètement survolé, et j'en viens même à me demander si le récit présenté par Fleuve Noir Anticipation n'aurait pas été amputé de quelques sections.



Ceci dit, le livre rejoint tout à fait les rangs de la collection FNA, à savoir un livre de SF rétro, sans prétentions et qui reste avant tout une lecture récréative bien trop courte.

A réserver aux fans du genre.
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Transmission Z

Trois ingénieurs de formation sur la télévision, ont mis au point un dispositif visuel et sonore capable d'épier n'importe quel endroit de la planète.



L'un d'entre-eux voit le profit que l'on peut en tirer si on a peu de scrupules. Les autres sont plus altruistes, ils pensent que l’invention doit être profitable pour la recherche des délits en tous genres. Ils dénoncent donc à la police un crime en cours.



Et la police s'en mêle.
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Infernale menace

Prélude au roman éponyme de B Werbert "Les Fourmis"
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