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Citations de John Woods (54)


- Au fait, elle pèse combien notre dette nationale ? 19 billions de dollars ? C'est notre dette à nous, la mienne, la tienne, celle de tes gamins. Qui remboursera ça ? Et puis d'abord, qui doit-on rembourser ? Qu'est-ce qui arrivera quand nos créanciers viendront récupérer leur argent ? C'est un véritable désastre, tellement colossal qu'on ne sait même pas comment on pourrait y remédier.
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S’il est vrai que j’ai une âme, celle-ci est noire. Et si le diable existe bien, alors qu’il m’emporte.
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C’est un homme grand et noueux, avec zéro cul et une épaisse tignasse de cheveux châtains en bataille. Il ne porte que des vêtements achetés à l’Armée du Salut. Pantalon de velours côtelé, élimé, qui glisse sur ses hanches maigres, chemise cintrée et tachée qui donne à sa poitrine étroite un aspect encore plus étriqué. On croirait un manche à balai à l’envers que des gamins auraient déguisé, mais à trente-sept ans il conserve un charme brut.
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Il a en lui tant de mots, mais aucun n’est assez lourd de sens. Il a des raisons, si jamais quelqu’un l’interroge. Mais personne ne le fera. Personne ne saura. Randy Melvin dealait de la méthamphétamine, empoisonnait la ville, battait une gamine dont il faisait semblant d’être le beau-papa uniquement pour se taper sa mère, une femme que Hastings avait un jour cru aimer. Mais pour Hastings, rien de tout cela ne représente une raison, un pourquoi.
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Mon enfance m’a endurcie, a fait de moi une louve solitaire. Dix-huit ans, et je n’ai jamais eu de petit copain. Aucun mec ne m’a jamais proposé de sortir avec lui. Zéro lettre d’amour. Je me suis toujours sentie moche et indigne d’être aimée. Mais je n’éprouve plus le moindre ressentiment envers aucun d’entre eux, même quand en souriant, d’un ton amical, chaleureux, ils m’appellent Chevy.
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En un rien de temps notre feu crépite et feule contre la pierre, transforme la baie vitrée en miroir d’obsidienne. Lawrence installe son smartphone sur le manteau de la cheminée, lance un mix qui commence par une grosse batterie et des cordes hurlantes.
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« Je ne veux pas être un ange. Ce monde est trop brutal pour les anges. Ces mecs… ils se prennent tellement pour des durs. Mais ils s’imaginent même pas. Ceux qui dévorent finissent aussi par se faire dévorer. »
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Encouragée là-dessus par sa mère, Sadie veut attendre d’être mariée pour avoir des relations sexuelles. C’est le plus puissant levier dont dispose une femme, nous a-t-elle expliqué un jour. Sadie m’a toujours dit qu’elle resterait vierge jusqu’à sa nuit de noces.
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À côté d’elle, j’ai l’impression d’être une créature hideuse qui ne sort des profondeurs de la terre qu’à la nuit tombée.
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Quand on était petits, chaque fois que Paul me voyait, il me serrait contre lui : il se précipitait vers moi et passait ses bras autour de ma taille, pressait son petit corps tout en os contre ma chair douce. Il disait toujours avec un sourire qu’il adorait cette sensation molle et tendre . C’était le seul garçon qui avait envie de s’approcher de moi. On a la peau très claire dans ma famille, mais celle de Paul est quasiment translucide.
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On m’appelle Chevy parce que j’ai le derrière très large, comme une Chevrolet. Ce surnom remonte au début du collège. Les garçons de la campagne sont très intelligents et délicats.
« Carrément. J’adore arracher la peau avec les dents et recracher les bouts de cartilage. »
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Nous devons laisser la crise suivre son cours, puis nous l’entourons tous de mots doux et réconfortants, lui promettons que tout va bien. Mais c’est faux. Je me mets toujours tout près de lui, je le serre contre moi et je caresse sa tête douce et blonde comme le ventre d’un écureuil. Il pleure, incapable de comprendre sa douleur, incapable de nous comprendre.
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Les mots bon et mauvais sont intimement liés à un curieux trope sémantique. Un trope très simple. On peut dire qu’un marteau est le bon outil pour planter un clou et le mauvais outil pour visser un boulon. Les sens de bon et mauvais changent quand on emploie ces mots sous un angle moral, afin d’encenser ou de blâmer, en opposant le bien et le mal. Pourtant, on fait comme si leur signification ne changeait pas.
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Ce sont nos différences qui nous définissent, qui nous séparent à jamais, malgré tous nos grands discours sur l’égalité.
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