Le troisième pilier d'une bonne santé est, selon la philosophie taoïste, la nourriture. Les anciens Chinois avançaient en matière de nutrition les mêmes arguments que les diététiciens occidentaux modernes. Soen Sse-mo, cet éminent médecin taoïste du VIIe siècle dont nous avons souvent parlé, écrivait : « Un bon médecin cherche d'abord la cause de la maladie, puis l'ayant trouvée il essaie de la guérir par les aliments. Ce n'est que lorsque cela ne suffit plus qu'il prescrit des médicaments. » Ce qui ressemble beaucoup à ce que disait Tom Spies, doyen des diététiciens américains : « Si seulement nos connaissances étaient suffisantes, toutes les maladies pourraient être évitées et guéries par une alimentation convenable. »
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Si tu es conscient, tu réaliseras que la sexualité n'est pas seulement le sexe.
Le sexe est la couche extérieure; plus à l'intérieur, il y a l'amour…
Encore plus à l'intérieur, il y a la prière…
Et toujours plus à l'intérieur, il y a le divin.
Le sexe peut devenir une expérience cosmique. Alors on l'appelle Tantra.
Feu et eau,ciel et terre,soleil et lune,inspiration et expiration,poussée et recul,etc...
Et chacune de ces forces contraires appartient à une énergie sexuelle (Yin ou Yang).
Jusqu’à maintenant, la plupart des êtres humains sont restés dans l’ignorance de leur potentiel d’amour. Nous, les êtres humains, sommes capables de faire l’amour plus souvent et de manière plus sensuelle que tout autre animal, bien que nous soyons souvent déçus après l’acte sexuel. Pourquoi ? Parce que la plupart sont comme des propriétaires d’un Stradivarius de grand prix qu’ils n’ont jamais appris à faire chanter.
C'est probablement à cette attitude mentale (les chinois considéraient l'acte sexuel comme une partie de l'ordre de la nature....aussi ne l'associa-t-on jamais à un sentiment de péché ou de culpabilité morale),ainsi qu'à l’absence à peu près totale de répression,que la vie sexuelle des anciens chinois devait d'être à tout prendre une vie saine,remarquablement exempte des anomalies pathologiques et des aberrations que l'on rencontre si souvent dans d'autres grandes cultures anciennes.
....ni médicament ni nourriture ni salut spirituel ne sauraient prolonger la vie d'un homme s'il ne comprend le Tao de l'Art d'aimer et ne le pratique.
Un mari capable de rapports sexuels fréquents et prolongés était plus hautement prisé que celui qui se contentait d’être jeune et beau.
Pour les médecins taoïstes,faire l'amour appartenait à l'ordre naturel des choses.
Non seulement les contacts sexuels étaient plaisants et délectables,mais on les considérait comme sains et gage de longévité.
Pour gouverner les hommes et servir le ciel,rien ne vaut la modération,car celui qui pratique la modération obtiendra de bonne heure le Tao.
Qui obtient de bonne heure le Tao acquerra double réserve de vertu ; qui acquiert double réserve de vertu triomphera en tout ; qui triomphe en tout ne connaîtra pas de limites à son pouvoir.
Il y a deux mille ans sinon plus,les médecins taoïstes chinois écrivaient des livres francs et explicites sur l'amour et la sexualité.
Non par lascivité ou complaisance , mais simplement parce qu'ils estimaient les rapports sexuels nécessaires à la santé physique et mentale des hommes et des femmes ainsi qu'à leur bien-être.
Le feu appartient au Yang et bien qu'il soit prompt à s'embraser,il est vaincu par l'eau,qui est une force Yin.
Pour la philosophie taoïste,toutes les forces se manifestent par couples complémentaires.