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Citations de Jon Lee Anderson (31)


- Ernesto, un camarade du Parti du Travail t’a trouvé un poste de médecin à l’Institut du Développement. Il dit qu’il faut simplement que tu t’inscrives au Parti.
- Écoute, tu diras à ton ami que le jour où je viendrai m’y inscrire, je le ferai de moi-même et pas pour me placer.
(page 55)
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Je ne sais pas si la révolution survivra. Mais je suis prêt à monter aux barricades… mitraillette à la main.
(page 250)
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La situation est intenable : partout de la corruption, des pots-de-vin. Batista a fait de Cuba le bordel des Caraïbes. Les Yankees se sont infiltrés partout. Le seul moyen d’avancer est de leur donner la même leçon qu’à la Moncada. Nous devons prendre le pouvoir directement par la lutte. Il n’y a rien à attendre des élections. C’est une mascarade. Si nous ne faisons rien de concret, nous aurons encore Batista pendant quarante ans !
(page 78)
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L'image de Che Guevara - et notamment ce visage implacable photographié par Korda - est l'une des plus connues au monde, plus que celle d'Elvis, de Lionel Messi, de Lady Gaga, de Mao Zedong ou de tout autre personnage culte ayant fait l'objet ou non d'un portrait sérigraphié d'Andy Warhol.
(page 5)
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C’est un mouvement révolutionnaire qui se veut socialiste. Il est également national, ce qui, en Amérique latine, veut généralement dire anti-Yankee… Sa grande force est de se battre contre la dictature militaire du président Batista.
(page 180)
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Le lendemain de ce discours de Fidel Castro, Jean-Paul Sartre et moi avons parcouru les rues de La Havane… Des vedettes dansaient ou chantaient sur les places et récoltaient de l’argent
« C’est la lune de miel de la révolution, me disait Sartre…
- Ça ne durerait pas toujours mais c’était réconfortant. Pour la première fois de notre vie, nous étions témoins d’un bonheur qui avait été conquis par la violence. » (Simone de Beauvoir)
(page 246)
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- J’aurais pu aller à Paris vivre la vie de bohème. Et me voilà. Dans quelques jours je pars à Cuba faire la révolution.
- Je n’arrive pas à me sortir de la tête ce que Fidel a dit : « En cas de décès ».
- Calixto, dans une vraie révolution, on triomphe ou on meurt.
- Et qu’est-ce que tu en penses, mon vieux ? On va triompher ou mourir ?
- L’avenir appartient au peuple, Calixto. Mais avant cela, il y aura des erreurs et des innocents devront mourir.
(pages 110 – 111)
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Ma vie était un océan de résolutions contradictoires jusqu’à ce que j’abandonne courageusement mes bagages et que je me lance, le sac sur le dos, sur le chemin tortueux qui m’a mené ici. En route, j’ai eu l’occasion de traverser les domaines de la United Fruit, ce qui m’a une fois de plus convaincu de la terreur exercée par ces pieuvres capitalistes.
(page 45)
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Si mes dernières heures ont lieu sous d’autres cieux, mes dernières pensées seront pour ce peuple, et surtout pour toi, Fidel… L’idée de ne laisser aucune possession matérielle à ma femme et à mes enfants ne me préoccupe pas. Je suis heureux qu’il en soit ainsi. Je ne demande rien pour eux puisque l’État pourvoira à leurs besoins et à leur éducation…
(page 334)
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Il (Che Guevara) est immortel parce que certains veulent qu’il soit l’exemple unique de cet homme nouveau, qui a vécu et qui a mis les autres au défi de le suivre.
(page 429)
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- Quand ce sera le moment, je partirai.
- Et ta famille ?
- Il n’y a pas de vie sans la révolution, maman. C’est le prix à payer pour avoir le droit de dire que nous somme la nation qui mène la lutte en Amérique.
(page 266)
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On ne fait pas la révolution avec des saints, Ernesto, mais avec des êtres humains.
(page 185)
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- Qu’est-ce qui lui prend de risquer sa vie pour un pays qui n’est même pas le sien ?
- Ernesto fait ce qu’il a toujours voulu faire. Il a toujours dit qu’en Amérique latine aucun parti ne peut se prétendre révolutionnaire s’il participe aux élections, parce qu’il devra forcément faire des compromis avec la droite et qu’au Guatemala, si Jacobo Arbenz avait ordonné quelques exécutions quand c’était le moment, il aurait eu l’occasion de se battre. Ernesto avait la conviction que la révolution armée était le seul moyen de changer les choses. Et il a rencontré Fidel Castro.
(page 164)
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- Au Nicaragua, la CIA entraîne des exilés guatémaltèques dans un des ranchs de Somoza. Ils ont trouvé leur fantoche, un certain Castillo Armas, un ancien colonel reconverti dans la vente de meubles.
- Quel pays, mon pote. La ville est inondée de tracts de ce genre :
« Vive le Guatemala ! À bas le Communisme ! Le Guatemala aux Guatémaltèques ! »
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Il faut le dire en toute sincérité. Quand on se voue entièrement à une véritable révolution, sans espérer aucune récompense matérielle, la tâche du révolutionnaire d’avant-garde est à la fois magnifique et déchirante… Le vrai révolutionnaire est guidé par de grands sentiments amoureux. On ne peut imaginer un révolutionnaire authentique qui soit dénué de cette qualité…
(pages 302-303)
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Pour une génération plus habituée à se révolter en tapotant sur un iPhone qu’en jetant des pavés, la vie de Che Guevara, un jeune Argentin de bonne famille ayant étudié la médecine avant de s’engager dans le combat armé pour sauver le monde qu’il trouvait injuste, peut s’avérer étonnamment révélatrice.
(page 7)
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Avant toute chose tâchez de ressentir profondément toute injustice commise contre qui que ce soit dans le monde… C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire…
(page 424)
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- Che, ils ont débarqué à Playa Girón.
- Les fils de pute ! Ils ont fini par nous attaquer ! Je pars à Pinar del Río.
- Fidel, ils ont déjà pris le marais de Zapata !
- Raúl, sur le front est. Almeida au centre, et Che à l’ouest. Il ne faut pas les laisser établir une tête de pont.
(page 255)
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Quant à la médecine, tout ce que je peux te dire, c’est que je suis passé à autre chose. Je suis un combattant qui cherche à constituer un gouvernement. Même moi, je ne sais pas dans quel pays je laisserai ma peau.
(pages 218-219)
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- Pourquoi vous battez-vous pour un pays qui n’est pas le vôtre ?...
- Je considère que mon pays n’est pas seulement l’Argentine mais l’Amérique tout entière… Je ne comprends pas pourquoi on juge comme de l’ingérence le fait que je sois prêt à verser mon sang pour une cause, à aider un peuple à se libérer d’un tyran qui laisse une puissance étrangère se mêler de ses affaires, et qui reçoit d’elle des armes, des avions, de l’argent… Aucun pays n’a encore dénoncé l’ingérence des États-Unis à Cuba, mais ils se prononcent tous contre moi. À les entendre, ceux qui fournissent des armes pour la guerre civile ne font pas d’ingérence, mais moi si.
(pages 195-196)
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