AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jonathan Hickman (457)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Black Monday Murders, tome 1

Un de mes amis a attiré mon attention sur un article de Douglas Rushkoff dans Medium, « Survival of the Richest. The wealthy are plotting to leave us behind ».* D'une certaine façon, le premier tome du diptyque Black Monday Murders est un peu dans l'esprit de l'article de Douglas Rushkoff sur la survie des plus riches.



S'associant avec Tomm Coker pour le dessin - entre autres, à son actif, Undying love - et Michael Garland pour les couleurs, Jonathan Hickman revient dans une histoire mêlant finance, fantastique et noir pour traiter son sujet de prédilection : la conspiration - un thème déjà présent dans Pax Romana et Nightly News.



Cette fois-ci, la conspiration est d'ordre économique et financier : un groupe d'individus vénérant Mammon** - c'est l'incarnation de la richesse matérielle personnifiée en divinité dans le Nouveau Testament et à laquelle les hommes peuvent vouer leur vie ; « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l'un et aimera l'autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24) - manipule la finance - en provoquant notamment les krachs boursiers, essentiellement en octobre pour ceux de l'économie nord-américaine - avec comme finalité de régenter la destinée des humains. Pour autant, ces individus et les différentes familles et écoles détenant les « cordons de la bourse » ne sont pas unis et des lignes de fracture et de pouvoir existent entre eux. Aidé d'un professeur d'économie, un flic adepte du vaudou va enquêter dans ce monde-là après avoir été appelé suite à une mort plus que troublante dans ce milieu.



Comme à son habitude, le scénario de Jonathan Hickman est très solidement ficelé - il utilise d'ailleurs différentes techniques de narration (journal intime, rapport d'interrogatoire dont des parties sont manquantes, chronologie, …). le tout est superbement dessiné et coloré - on retrouve en partie l'esprit de Pax Romana et Nigjthly News, et notamment ces pages à dominante de blanc. J'aurai préféré que Urban Comics conserve la couverture originale - certes reproduite dans les bonus - plus impressionnante. Au titre des critiques légères, disposer de la documentation dont s'est servi l'auteur aurait été appréciable.



À lire en écoutant le black metal du groupe de Detroit, Mammon***, pour se mettre un peu plus dans l'ambiance d'une histoire déjà très captivante - à moins que vous ne préfériez le Blue Monday**** au Black Monday.



* À lire ici : https://medium.com/s/futurehuman/survival-of-the-richest-9ef6cddd0cc1

** C'est également le titre d'une série norvégienne dans laquelle un journaliste de la presse écrite se bat pour dévoiler la fraude d'une multinationale au risque de se mettre en danger ainsi que sa famille.

*** À écouter ici : https://mammon.bandcamp.com

**** https://www.youtube.com/watch?v=FYH8DsU2WCk
Commenter  J’apprécie          104
Black Monday Murders, tome 1

Spécial.



A ce stade de la série, çà peut potentiellement devenir un polar exceptionnel, ou un sacré bide.

En attendant, savourons le dessin et les effets graphiques, excellentissimes. C'est déjà çà de pris.



Un thriller fantastique qui nous embarque dans le monde de la finance, où la principale banque d'investissement de wall street, Caïna, est dirigée par des familles prestigieuses tel les Rotschild.



Un établissement qui s'avère extrêmement opaque.

Du crash boursier de 1929 à nos jours, y sont perpétrés des rituels mortuaires pour le moins énigmatiques, sauf peut-être pour l'inspecteur Théo Dumas...

(plus d'avis sur PP)
Commenter  J’apprécie          10
Black Monday Murders, tome 1

Un comics signé J.Hickman au scenario et T.Cocker au dessin sublimé par la colorisation de M.Garland , Black Monday Murders nous offre dans une ambiance noir une vision d'un monde boursiers inconnu , proie au conspiration . Un premier tome à la vitesse effrénée qui présage de bonne suite et vous donne envie de saisir le tome deux quand vous le fermer . Black Monday Murders se fait don d'un scénario solide et compréhensible avec concentration. En d'autre terme un très bon comics indies .
Commenter  J’apprécie          20
Black Monday Murders, tome 1

Le récit démarre très fort. Espérons que le train garde sa vitesse hallucinante dans cette ambiance moite et sombre retranscrite à merveille par Tomm Coker, habile portraitiste qui signe ici quelques vignettes de haut vol.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
Commenter  J’apprécie          00
Black Monday Murders, tome 1

Quelle lecture ! Je crois n'avoir jamais lu de Jonathan Hickman avant, donc j'avais un œil relativement neuf et neutre avant de débuter ma lecture. J'avais simplement entendu "ses intrigues peuvent être alambiquées et en général soit tu adores, soit tu détestes"... Autant dire que j'avais hâte de me plonger dans cet univers.

D'entrée, la couverture à la fois classe et macabre met dans l'ambiance. Vous l'aurez compris, ce titre est une proposition sur l'histoire de la finance, dont les flux sont gérés par une élite mystérieuse et riche qui a toujours été source de fantasmes pour le reste de la population. Partant de cette idée, Hickman pousse son scénario dans une orientation ésotérique, tendance occulte avec sacrifices humains pour apaiser Mammon, dieu invisible mais omniprésent.

Une lecture complexe dont le point de départ est le meurtre d'un membre de cette élite. Le lecteur découvre aux côtés de l'enquêteur chargé du dossier les dessous d'un milieu géré par quelques familles hyper puissantes, richissimes et se faisant la guerre en permanence. Enquêteur qui, soit dit en passant, est un adepte de vaudou et semble cacher lui aussi quelques secrets... Mais ce meurtre va dévoiler une intrigue gigantesque, courant sur des générations entières, à travers laquelle Hickman nous balade et se joue de nous.

En plus des pages classiques dessinées (magnifiques et réalistes), on nous soumet des symboles remontant à une langue antique et démoniaque, des poèmes ou encore des extraits de procès-verbaux dont les auteurs auront soigneusement noirci certains passages. J'ai beaucoup apprécié cet aspect enrichi, qui malgré le ton ésotérique du récit, permet de l'ancrer dans le réel.

Pour conclure, ce premier tome représente un défi : ce n'est pas une lecture facile. Au contraire, il faudra parfois vous accrocher, voire revenir en arrière pour être sûrs d'avoir capté toutes les subtilités. C'est une lecture exigeante. Donnez-lui une chance et j'espère que comme moi, vous serez séduits. Très ambitieux et rempli de promesses, il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que la suite soit tout aussi brillante. Barrée, déconstruite, mais brillante.
Commenter  J’apprécie          70
Black Monday Murders, tome 1

Ce Gloire à Mammon pourrait apparaître, pour certains, comme une fumeuse théorie du complot de plus mais ceux qui accepteront de plonger dans les méandres de l'imagination des auteurs, éprouveront un plaisir jubilatoire et trépigneront d'impatience de découvrir la suite.




Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
Black Monday Murders, tome 1

Dense, tentaculaire, complexe, foisonnant, passionnant, autant de qualificatifs qui peuvent définir cette histoire imaginée par le scénariste Jonathan Hickman. Attention, ce scénario complexe demande au lecteur d’être pleinement éveillé et concentré pour pouvoir l’apprécier à sa juste valeur.
Lien : http://www.bdencre.com/2018/..
Commenter  J’apprécie          00
Black Monday Murders, tome 1

Black Monday Murders est scénarisé par Jonathan Hickman (Avengers, East of West, Fantastic Four), et illustrer par Tomm Coker (Daredevil Noir, Near Death). Aux État-Unis la série est éditée chez Images Comics dès 2016, et fraîchement débarquée en cette année 2018 dans la collection Indies d’Urban Comics. Le récit débute en octobre 1929 dans la ville de New York au quartier de la bourse qui est en ébullition. Au même moment, Daniel Rothschild se fait assassiner dans son bureau. En partant d’un acte utilisé dans le genre polar et thriller, Hickman invite le lecteur à plonger tête la première dans la complexité du système lié à l’argent et son fonctionnement dans le milieu fiscal… et à l’occulte. En effet, un groupe d’individus ne cesse de sacrifier des personnes pour montrer leur dévouement au dieu Mammon, nullement visible. Parler de Black Monday Murders c’est comme essayer de parler d’un puzzle incomplet avec un millier de pièces autour de vous. Comment parvenir à le reconstituer ? Quelle pièce va où, pourquoi celle-ci ne donne rien ? Eh bien, c’est ainsi que je perçois ce récit d’un Hickman en grande forme, et ne se gênant pas pour nous lancer des informations véridiques mêlées au fictionnel de sa mythologie. Krach boursiers, guerre froide, occulte, meurtre, enquête, l’auteur nous sert le tout sur un plateau et attend patiemment qu’on arrive à le suivre. Parce que pour lire ce comic book il faut s’accrocher. Même si on a l’impression que le monsieur nous emmène un peu dans toutes les directions, au final on se retrouve au centre du fil rouge. C’est intelligent, riche, et les personnages ont tous un rôle bien précis dans la construction narrative de Hickman. Le challenge de pouvoir le suivre aisément et de comprendre ce qui se trame. L’auteur instaure un rythme lent mais pas ronronnant, et ne précipite aucune chose inutilement. Le trait de Tomm Coker est précis et très réaliste, servant précisément le dessein de Hickman. Les planches sont sublimes et appuient encore plus sur l’ambiance sombre. La colorisation de Michael Garland (All-New Wolverine, Deathmatch) renforce le tout et donne lieu à de belles cases. En conclusion, n’étant pas une grande lectrice de Jonathan Hickman, ce premier tome de Black Monday Murders montre toutes les facettes du scénariste, qui ne se gêne pas pour ballade le lecteur à son rythme. Et comme le veut la légende autour de lui, soit on adhère soit on passe son chemin. À suivre…
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Black Monday Murders, tome 2

Un polar surnaturel dans le monde de la finance passionnant.
Lien : http://www.bdencre.com/2019/..
Commenter  J’apprécie          00
Black Monday Murders, tome 2

BMM revient dans un tome 2 plus vivant que le premier ,plus rapide et surtout plus sombre. Les rencontres de ce tome ne nous donnent qu'une seule envie savoir la suite de cet intrigue maîtrisé par le talent de Hickman ( qui retourne chez marvel en juillet 2019 ) et toujours illustré par des dessins magnifiques. Black Monday Murders se trouvent désormais dans la catégorie à ne pas louper.
Commenter  J’apprécie          40
Black Monday Murders, tome 2

Çà se précise.



Exceptionnel, ou bof, ce thriller fantastique qui nous emmène chez les nantis de la finance ? Un peu entre les deux, en fait.



Un peu plus de positif, quand même. Notamment grâce aux dessins, et au design graphique très séduisant.



Pour l'énigme, çà tombe un peu à plat.

En fait, il n'y en a plus, d'énigme. Plus de tueur à chercher.



Reste le suspense, ce rapport entre tous ces personnages, dans cet environnement assez complexe à déchiffrer.

Mais l'histoire commence à se fluidifier, ce profilant vers un surnaturel bien plus présent que dans le Tome 1.

Plaisant, mais plus exceptionnel.

(plus d'avis sur PP)
Commenter  J’apprécie          10
Black Monday Murders, tome 2

Le tome 1 avait fait partie de mes coups de cœur de l'an dernier, véritable choc proposant une revisitation originale de la cabale fantastique en prenant pour objet l'argent et les banques d'investissement qui organisent le capitalisme financier mondial. La grande réussite du premier volume reposait dans son aspect visuel (où la maquette importe autant que les dessins très forts de Cocker), sur l'insertion de documents textuels développant largement le background de cet univers et sur l'effort de concentration demandé pour attraper des bribes de liens, au sein d'une histoire somme toutes assez linéaire. Je dirais que le volume deux perds un peu de cette nouveauté, de ce mystère en dévoilant un peu trop à mon goût la réalité fantastique de la Caïna-Kankrin. Avec quelques facilités scénaristiques qui raccourcissent fortement l'intrigue on perds un peu du charme pour revenir à une excellente BD mais qui se démarque du coup moins des séries proches. La richesse de cet univers reste néanmoins très grande et le talent des auteurs respire de chaque page. Ayant lu dernièrement Lazarus, dont le traitement hyper-réaliste et mystérieux à la fois est assez proche, je place clairement Black Monday murders au dessus, en espérant que le dernier volume (qui aura un peu de retard car sa parution n'a pas commencé aux Etats-Unis) retrouve le charme noir des débuts.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          50
Black Monday Murders, tome 2

Renouant avec brio les ficelles d’un genre qui, au-delà de la surenchère macabre, peine à se renouveler, Black Monday Murder semble vouloir aller plus loin… Reste à savoir jusqu’où ?
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
Black Monday Murders, tome 2

Je dois dire que j’attendais ce 2e tome, Une livre de chair, avec impatiente tant l’univers métaphorique de Black Monday Murders m’a séduit. Une livre de chair retrouve une narration plus lisible que le 1er tome et il conserve toute la noirceur démoniaque et la beauté graphique du tome 1, Gloire à Mammon.



Le côté fantastique prend le dessus dans ce tome là et c’est pas pour me déplaire car ce tome gagne en clarté narrative. Faut dire que je suis un lecteur peu concentré quand il s’agit des détails, et de plus, j’ai le tort de ne pas relire le ou les tomes précédents avant la lecture d’une dernière sortie. Pour Black Monday Murders, j’avais un souvenir assez précis.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/black-m..
Commenter  J’apprécie          20
Black Monday Murders, tome 2

malsain et vertigineux



Après le fascinant et dérangeant Gloire à Mammon, les auteurs de Black Monday Murders poursuivent leur surprenant thriller ésotérique et financier de façon vertigineuse et envoûtante…



Au fil de la progression de l’enquête menée par l’inspecteur Théodore James Dumas, éclairé par les lumières du professeur Gaddis, Jonathan Hickman continue d’étoffer sa mythologie sulfureuse, entraînant le lecteur dans un univers d’inspiration lovecraftienne où la mondialisation et le capitalisme outrancier s’incarnent dans des entités démoniaques alors que leurs adorateurs se livrent à une guerre ésotérique sans pitié pour le pouvoir… Entrecoupant son récit choral alambiqué et déstructuré de coupures de presses, de textes sibyllins et de documents caviardés, le scénariste distille une ambiance délicieusement malsaine, sublimée par le travail graphique tout juste bluffant de Tomm Coker…



A l’instar du premier, ce second tome hantera durablement le lecteur une fois l’album refermé et c’est peu dire qu’il nous tarde de lire le troisième et dernier acte de ce chef d’œuvre du neuvième art…


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
Commenter  J’apprécie          30
Black Monday Murders, tome 2

Black Monday Murders est un comics alternatif de haute volée, flirtant intelligemment avec le polar et l’horreur. Il est écrit de mains de maître et ne provoque aucun ennui, que du respect. Vivement le troisième et dernier tome.
Lien : http://bdzoom.com/140473/com..
Commenter  J’apprécie          00
Dark Reign : Fantastic Four

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie du même nom. Pour les puristes de la continuité, il peut être lu après The Masters of Doom de Mark Millar & Bryan Hitch

.

En 2009, Norman Osborn est devenu le chef de plusieurs agences responsables de la sécurité nationale des États Unis. Marvel a baptisé cet état de fait Dark Reign. Susan Richards a organisé le réaménagement du Baxter Building après la destruction d'une partie des étages d'habitation. Johnny Storm et Ben Grimm ont été réquisitionnés pour ranger et ils n'ont pas hésité un seul instant à s'installer dans un canapé pour papoter pendant qu'ils surveillent d'un oeil distrait les robots en train de faire tout le boulot. Red Richards a bien commencé à terminer l'installation des systèmes de sécurité, mais il lui est venu une idée en cours de route et il a préféré bricoler. Bref, Reed s'en va folâtrer entre les dimensions pour trouver des solutions à l'état chaotique du monde suite à Civil War et Secret Invasion. Suite à l'intrusion d'un escadron de HAMMER (l'organisation qui a remplacé le SHIELD) dans le Baxter Building, il se produit une coupure d'énergie dans le bâtiment qui projette Sue, Johnny et Ben dans des réalités alternatives inattendues. Heureusement Valeria et Franklin Richards sont rentrés à la maison et ils veillent au grain pour éviter que Norman Osborn ne s'empare des secrets du Baxter Building.



Ce tome correspond au galop d'essai du scénariste Jonathan Hickman sur les personnages avant de s'installer sur la série mensuelle à partir du tome Fantastic Four 1. Il s'agit donc pour lui de démontrer qu'il comprend les personnages et la dynamique de cette famille extraordinaire. Le lecteur retrouve donc un Reed Richards qui est plus génial que jamais avec comme objectif d'améliorer le sort de l'humanité. Son objectif est de tout résoudre en approchant les malheurs du monde comme des problèmes mathématiques. De ce coté là, sa nouvelle invention le place dans une position où il peut comparer le déroulement de l'histoire de la terre Marvel, à celui de terres parallèles. Hickamn trouve là une utilisation originale de ce concept. Afin de conserver un minimum d'action dans son récit, il envoie par là même les autres membres de la famille dans des situations conflictuelles aussi variées que brèves et sans conséquences : la préhistoire (ça fait toujours plaisir de croiser un dinosaure ou deux), un moyen âge de pacotille avec un embryon de lutte des classes, des flibustiers, le far-ouest, la seconde guerre mondiale et la guerre des Krees et des Skrulls. Enfin il prouve qu'il peut rendre crédible Valeria et Franklin dans une situation humoristique.



C'est Sean Chen qui se charge des illustrations dans un style un peu simplifié par rapport à d'habitude. Ses dessins sont très clairs, et il apporte un soin remarquable aux visages qui sont expressifs sans être exagérés. Pendant les 3 premiers épisodes, il dispose du temps nécessaire pour s'appliquer à créer des décors aboutis qui provoquent le degré d'immersion nécessaire pour croire à toutes ces réalités parallèles et toutes ces époques différentes. Dans les 2 derniers épisodes, il semble plus pressé et les décors en pâtissent, se réduisant parfois à de simples traits. Le résultat est plaisant à l'oeil et se lit très rapidement.



Le tome se termine avec 8 pages extraites du numéro spécial "Dark reign : the cabal" consacrées à Victor von Doom et Namor. Le scénario est également de Jonathan Hickman. Il réussit avec brio à expliquer de manière crédible pourquoi ces 2 monarques ont accepté de participer à la cabale de Norman Osborn. Les illustrations sont réalisées par Adi Granov (également dessinateur de Iron Man : Extremis). Il utilise toujours l'outil informatique pour réaliser des planches très séduisantes dans lesquelles les textures ressortent très bien (ainsi que l'absence de décors).



Pour un coup d'essai de Janathan Hickman, le résultat est agréable, même si le lecteur comprend bien qu'il s'agit d'une histoire sans grande conséquence servant de prologue à la suite.
Commenter  J’apprécie          20
Dark Reign N°15 : L'Equipée sauvage

La frustration du numéro précédent est un peu atténuée car les épisodes du mois sont prenants et denses et annoncent le meilleur pour la fin. Un bon cru.
Lien : http://journal-de-vance.over..
Commenter  J’apprécie          00
Dawn of X, tome 1

Dawn o f X est une nouvelle aube pour l'univers mutant et c'est une très bonne chose.




Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
Dawn of X, tome 1

Ce tome est le premier rassemblant un épisode de chacune des 6 séries avec des mutants Marvel, lancées après House of X/Powers of X (2019, en abrégé HOX/POX) de Jonathan Hickman, Pepe Larraz et R.B. Silva, qu'il faut avoir lu avant. Ladite histoire raconte de nombreux événements aboutissant à un changement significatif pour toute la population de mutants de l'univers partagé Marvel. Le présent tome comprend 38 couvertures variantes réalisées, entre autres, par Stanley Lau (Artgerm), Chris Bacchalo, Marco Checchetto, Russell Dauterman, Tom Muller, Whilce Portacio, Aaron Kuder, Rick Leonardi, Todd Nauck, Philip Tan, Alan Davis, Kris Anka, Mike del Mundo, Art Adams, Nick Bradshaw, Bob McLeodAdi Granov, Greg Land, Rob Liefeld. À noter 3 couvertures réalisées par Mark Bagley, chacune pour X-Men 1, Excalibur 1, New Mutants, chacune avec plus d'une centaine de mutants représentés.



Uncanny X-Men 1 : scénario de Jonathan Hickman, dessins de Leinil Francis Yu, encrage de Gerry Alanguilan, couleurs de Sunny Gho. Scott Summers a été admis peu de temps auparavant à l'école de Westchester. Charles Xavier lui dit d'ouvrir les yeux : ça marche, les lunettes en rubis retiennent ses rayons oculaires. Xavier lui promet de lui montrer bien d'autres choses encore. Au temps présent, Storm, Cyclops, Magneto, Polaris ont investi une base du groupe Orchis. Ils neutralisent les commandos Orchis et finissent par libérer les mutants retenus prisonniers.



Après la lecture de House f X / Power of X, le lecteur est impatient de découvrir la suite. Les responsables éditoriaux ont choisi de lancer 6 nouvelles séries avec un numéro 1, dont 1 écrite par Hickman, une autre écrite en alternance par lui et Ed Brisson, et l'ensemble coordonné par lui. L'idée est bien sûr d'inciter le lecteur à lire toutes ces 6 séries, un événement important pouvant survenir dans l'une ou l'autre et pas que dans Uncanny X-Men. En fonction de sa sensibilité, le lecteur s'est déjà fait une idée sur les changements apportés par le scénariste : une trahison sans âme, ou un nouvel élan inspiré. Dans les deux cas, il sait que Hickman et les autres scénaristes disposent d'un terrain de jeu bien changé, qui appelle une exploration, avec assez de place et de potentiel pour supporter plusieurs séries. Pour ce premier épisode de la série mère, le scénariste continue de consolider les bases : l'ennemi est l'organisation Orchis dont la raison d'être est de préserver l'humanité normale tant qu'elle le pourra, sans être changée par les mutants. Ces derniers ont créé une nation sur le territoire de Krakoa, un paradis pour les mutants. Hickman montre comment les différents membres de la famille Summers se retrouve : Christopher, Scott, Gabriel. Il est bien sûr question de relation entre père et fils. Les responsables éditoriaux ont choisi d'embaucher Leinil Francis Yu pour cette série. Là encore en fonction de sa sensibilité, le lecteur est plus ou moins enthousiaste. Pour cet épisode double, il semble qu'il ait disposé d'un temps suffisant pour soigner ses pages, et le résultat est agréable à lire, même si le nombre de gros plans sur un visage est assez élevé. Il fait honneur aux visuels créés par Larraz & Silva dans HOX/POX, sans non plus en inventer d'autres. Ce premier épisode est satisfaisant montrant le potentiel de la nouvelle situation des mutants sur Terre, faisant apparaître les nombreux risques qui menacent cette situation jugée paradisiaque par Scott Summers.



Marauders 1 : scénario de Gerry Duggan, dessins et encrage de Matteo Lolli, couleurs de Federico Blee. Il y a quelques temps de cela, Nightcrawler (Kurt Wagner), Storm (Ororo Munroe) et Kitty Pryde sont allés prendre en charge quatre enfants mutants à Central Park. En voulant repasser par le portail pour retourner sur Krakoa, Kitty s'est littéralement cassé le nez dessus : elle ne peut plus accéder à Krakoa par les portails. Du coup, elle décide de rallier l'île en bateau, et elle n'oublie pas de ramener les fûts de bibine demandés par Logan. Après un peu de réflexion, elle finit par accepter la proposition d'Emma Frost : constituer une équipe de mutants pour aller chercher ceux qui par le monde n'ont pas accès à un portail.



C'est parti : première série dérivée, enfin non pas vraiment dérivée, enfin si… Le lecteur sait bien que l'éditeur Marvel va faire fructifier sa franchise mutante tant et plus pour qu'elle rapporte le maximum. C'était déjà le cas avant HOX/POX. Ici, le principe est simple : libérer des mutants qui ne peuvent pas accéder par eux-mêmes à Krakoa. Le résultat est un peu surprenant : Kitty Pryde constitue une équipe qui se déplace en bateau, parce qu'elle-même ne peut plus franchir les portails. Gerry Duggan est un scénariste aguerri et il raconte ça avec conviction, emportant l'adhésion du lecteur, malgré le principe de base un peu bancal (Pourquoi pas un avion de type Blackbird ?). À la fin du premier épisode, l'équipe est constituée : Kitty Pryde et 3 autres mutants, sans oublier Lockheed. La narration est focalisée sur Kitty et sur l'accomplissement de la première mission. Les dessins sont agréables à regarder, sans grande personnalité graphique, mais détaillés et traversés par un bel entrain. Le coloriste fait bien son travail, avec quelques touches de couleurs plus vives, parfois un peu surprenantes dans les tons roses. Cet épisode se lit tout seul et il remplit sa fonction : exposer clairement la dynamique de la série, et offrir une séquence d'action.



Excalibur 1 : scénario de Tini Howard, dessins et encrage de Marcus To, couleurs d'Erick Arciniega. Sur Otherworld (une dimension magique), Morgan Le Fay assure la défense de la forteresse de Camelot avec son armée. Elle n'est pas très satisfaite de son commandant Sir Gaheris, et elle exige de lui de savoir pourquoi les eaux d'Avalon de son puits magique sont envahies par une mauvaise herbe. À l'académie Braddock à Maldon en Angleterre, Betsy Braddock dit au revoir à son frère Brian et sa femme Meggan. Ils évoquent ensemble leur frère défunt Jamie. Betsy franchit le portail et se retrouve à une fête sur Krakoa. Apocalypse observe cette même fête depuis ses appartements, en compagnie de Trinary. Cette dernière le conduit devant le mystère qui leur pose problème : un portail infranchissable.



Alors que l'utilisation du nom Marauders pouvait laisser le lecteur songeur (à l'origine un groupe d'ennemi des X-Men, ayant tué les morlocks), celui d'Excalibur fait sens, ainsi que le lien avec Otherworld et la famille Braddock, Captain Britain ayant été un membre originel d'Excalibur, et étant le protecteur d'Otherworld. Le lecteur pousse rapidement un soupir : il a du mal à croire que l'écriture de Tini Howard puisse à se point manquer de naturel et de rythme. Dans le même temps, il retrouve, avec plaisir ou avec dégoût, la mythologie associée à Otherworld, et la magie correspondante. Le scénario s'avère intriguant et les dessins de Marcus To sont un registre similaire à ceux de Matteo Lolli, mais avec plus de naturel, plus de fluidité et plus de plaisir esthétique. Malgré la narration un peu poussive de Tini Howard, cet épisode s'avère prometteur pour les amateurs de la mythologie associée à Captain Britain, vraisemblablement assez abscons pour les autres.



New Mutants 1 : scénario de Jonathan Hickman & Ed Brisson, dessins, encrage et couleurs de Rod Reis. Rahne Sinclair se plait bien sur Krakoa et en apprécie le calme. Elle a retrouvé Shan McCoy et papote avec elle. Plusieurs autres jeunes mutants sont également présents : Danielle Moonstar, Roberto da Costa, Douglas Ramsey, Illyana Rasputin, Mondo, Jonothon Evan Starsmore. Une partie d'entre eux décident de se joindre aux Starjammers pour rejoindre l'empire des Shi'Ar à la recherche de Sam Guthrie.



Même constat que pour les 2 séries précédentes : la dynamique de celle-ci est claire, à savoir partir dans l'espace pour retrouver un coéquipier et lui annoncer la bonne nouvelle de Krakoa. Il s'agit du fil narratif écrit par Jonathan Hickman dans les épisodes suivants. Il faut attendre l'épisode 3 pour découvrir celui écrit par Ed Brisson. Les dessins de Rod Reis sont toujours aussi agréables (il avait par exemple illustré une partie de Secret Empire) : avec des réminiscences de Bill Sienkiewicz en surface, et une dimension descriptive solide en-dessous. L'aventure dans l'espace est divertissante et facile à suivre.



X-Force 1 : scénario de Benjamin Percy, dessins et encrage de Joshua Cassara, couleurs de Dean White. Domino est en mission d'infiltration dans le comité de direction d'une société secrète anti-mutants et elle se fait repérer. Beast et Wolverine se retrouvent face à un prédateur animal sur Krakoa. Black Tom Cassidy a pris en charge le réseau de surveillance sur Krakoa pour prévenir toute attaque et toute intrusion.



Le lecteur retrouve l'équipe de mutants, chargée des sales besognes : infiltration, mission secrète guère avouables. Benjamin Percy raconte son histoire de manière simple, et beaucoup plus intéressante que Tini Howard. La composition de l'équipe surprend le lecteur, à commencer par le rôle de Black Tom Cassidy sur Krakoa. Il apparaît des concepts qui n'avaient pas été évoqués dans HOX/POX. Dean White nourrit de manière très impressionnante les des traits encrés de Joshua Cassara, au point de souvent les supplanter, ce qui donne une narration visuelle très consistante, bien que parfois un peu sombre. Le lecteur est pris par surprise par la mort d'un mutant de premier plan à la fin de l'épisode, confirmant la complémentarité des différentes séries, car ce décès a des répercussions dans les autres séries.



Fallen Angels 1 : scénario de Bryan Hill, dessins et encrage de Szymon Kudranski, couleurs de Frank d'Armata. Psylocke est maintenant séparée de Betsy Braddock. Elle subit des visions macabres alors qu'elle est en pleine séance de méditation. Elle décide d'aller en chercher la cause au Japon, malgré l'interdiction du gouvernement mutant de Krakoa de se rendre dans ce pays, et elle en parle à deux autres jeunes mutants.



Première surprise : l'auteur utilise le titre d'une minisérie datant de 1987, de Jo Duffy & Kerry Gammill. Deuxième surprise : Betsy Braddock ayant retrouvé son corps d'origine, le mystère de Psylocke redevient entier. Troisième surprise : un récit d'infiltration et d'enquête bien noir, baignant dans un mystère très intrigant qui fonctionne bien. Frank d'Armata abuse encore plus des couleurs sombres que Dean White. Kudranski en profite pour s'économiser de manière significative sur les dessins, mais la narration visuelle remplit son office et le lecteur se retrouve happé par le mystère entourant Psylocke.



Bilan : les 6 équipes créatrices réussissent le pari de donner une identité et une tonalité propre à chacune des 6 séries, sans impression de redite ou de déclinaison en plus fade. L'écriture de certains scénaristes est plus maîtrisée que d'autres, et il en va de même pour les dessins. Pour autant, il n'y a pas d'épisode avec un niveau insuffisant. En fonction de ses inclinations, le lecteur est plus attiré par une série que par une autre, fait le tri entre celles qu'il souhaite suivre et les autres. Il perçoit la coordination entre les séries, assez lâche pour pouvoir n'en suivre qu'une ou deux, assez palpable pour que le présent recueil présente un intérêt, ainsi que les suivants, car l'éditeur Marvel a choisi de publier les 2 formes de recueil : par série comme d'habitude, ou par tranche de numéros (ici tous les numéros 1, dans le suivant le numéro 2 des 6 séries).
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jonathan Hickman (474)Voir plus

Quiz Voir plus

Les couples dans "Le pays des contes" !

La jument de Boucle d'Or est amoureuse d'un cheval : qui ?

Étalon
Noireaude
Sanglon
Jade

16 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : Chris ColferCréer un quiz sur cet auteur

{* *}