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Citations de Jose Cabanis (14)


Je serais un autre, si je n’avais pas tant aimé la Comtesse de Ségur. On est assuré de n’être jamais complètement malheureux, quand on a découvert très tôt le bonheur de lire.
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Jose Cabanis
... il n'existe de modèle pour rien,
et chaque être vous aime comme il sait et comme il peut.
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Il faudrait toujours toujours traiter ceux que l'on aime comme si, à la minute qui suit, on allait les perdre.
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Tu m'as regardé en me tenant la tête des deux mains :
- Je ne veux pas que vous vous serviez de moi dans vos livres. Je ne veux pas être dans vos livres. Promettez le moi.
J'ai promis, je promets toujours. Nous descendions l'escalier dont la grande baie montrait la campagne et, au milieu d'un champ où il n'y avait pas la moindre tache verte, un troupeau de moutons et son berger. J'essayais de les entendre, et n'entendait rien : c'était une image muette.
Et pourtant ils étaient nombreux, et ondulaient soudain d'une seule masse, l'un d'eux se détachait, et un chien courait après lui. Je m'étais arrêté et tu m'as demandé pourquoi je les regardais si longtemps. Je ne l'avais pas encore compris, je m'interrogeais. Je ne l'ai su qu'au retour en voiture, quand j'ai été seul. Le petit chemin de Bagnères qui allait vers la ville longeait l'abattoir. Au-delà d'une cour, enfermés par une barrière de bois, il m'arrivait de voir un ou deux moutons, pressés l'un contre l'autre, ou des agneaux, la tête levée, qui appelaient. Ai-je perdu, ai-je gagné, en vieillissant ? Alors, tout me blessait, et le cri de ces bêtes qu'on allait tuer me serrait le coeur. Je suis devenu plus avare de ma tendresse, je me reprends plus vite et ne pardonne plus à qui me déçoit.
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Il n'est personne de plus égoïste, peut-être, que ceux qui pensent ne l'être pas, comme moi. On se croit très sensible parce qu'on est très attentif à la douleur qu'on éprouve, et on devine assez bien celle des autres. Mais on mesure avec exactitude la sienne, on la sonde, on ne se lasse pas de s'en repaître et de s'en saouler. De la douleur des autres, on se tient quitte très vite, un rien vous en console et on passe.
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On se souvient de la date et du lieu d'une lecture, quand elle a été une grande joie.
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On n'écrit rien qui vaille, tant qu'on n'a pas vidé son sac, quoi qu'il en coûte. Voir se détourner de vous les honnêtes gens, c'est un plaisir; il ne faut pas craindre davantage de passer pour un sot. Rien ne mérite d'être écrit, que ce qu'on n'oserait dire à personne, face à face, et qui brave l'honnêteté et toutes les convenances, bien entendu, mais aussi le ridicule. C'est à ce seuil que la plupart s'arrêtent, et se perdent.
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Amer savoir, dit Baudelaire, celui qu'on tire des voyages. J'aurais pu parcourir toute la terre, et n'en rapporter rien. C'est en ne quittant guère cet étroit univers, que je n'en finis pas d'apprendre, et de m'etonner.
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Je ne médirai pas de la vraie littérature : elle exprime sans doute ce qui nous échappe sur l'instant, mais dont soudain l'évidence, parce qu'elle nous est enfin révélée, nous frappe en plein coeur.
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Je me dis que je quitterais d'un Coeur léger un monde où je n'avais pas su me faire aimer
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Certains arbres furent envahis par les palombes, qu'on ne chasse plus, et des lièvres couraient dans les prairies. "J'ai feuilleté dans la bibliothèque, m'écrivit mon père, un livre sur un peintre que j'ignorais : Breughel de Velours. J'y ai découvert un Paradis terrestre tout regorgeant d'animaux en liberté et de fleurs : c'est Nollet en ce moment. Mais il n'y a pas de paradis sans toi."
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Ce bois touffu était son domaine, où il se promenait à loisir, solitaire et un peu triste, comme tous les dieux.
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On a perdu son enfance, quand tous les jours se ressemblent, même Noël.
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Il est vrai que s’ils revenaient tous ici, tels qu’ils étaient jadis, ayant échappé à la mort, à l’âge, ou aux distances qui nous séparent, je sais bien ce que je ferais : je remonterais vite dans ma chambre, pour être seul. Je n’aime que ce que j’ai perdu, je ne désire que l’impossible, je suis un songe-creux, et un peu fou, si je ne me trompe.
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