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Critiques de José Rodrigues dos Santos (1148)
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Le magicien d'Auschwitz

L'horreur épouvantable des camps de concentration.



C'est mon premier livre de José Rodrigues dos Santos.

Je ne vais pas vous le cacher j'ai lu les premières 90 pages puis j'ai sauté le milieu pour reprendre ma lecture à la page 274.



La première partie m'a beaucoup ennuyé, une lectrice dans son avis avait précisé que le livre était happant à partir du dernier chapitre.



Et c'est une réalité en ce que me concerne, nous rentrons dans la folies des camps à partir du du dernier chapitre.



Et la fin qui n'est pas une fin vous laisse sur votre faim....



J'ai donc hâte de lire le livre 2.
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La formule de Dieu

Albert Einstein en couverture ... le ton est donné d'emblée!

Ce thriller scientifique nous entraine au Portugal, en Égypte et en Iran dans une quête plus que mystérieuse. Au départ, il ne s'agissait, pour le cryptologue Tomas Noronha, que d'apporter son aide pour décrypter un manuscrit inédit d'Albert Einstein. Mais bien vite, ce travail de recherche devient mission d'espionnage et enquête internationale avec morts intrigantes, enlèvements, hold-up, ...

L'auteur nous fait une remise à niveau rapide sur les principes de la physique et pour une novice comme moi, ce ne fut même pas indigeste :)

Passionnant, instructif ET divertissant, une lecture que je vous recommande.
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La formule de Dieu

Dans cet ouvrage d'une grande érudition scientifique J.R. dos SANTOS pose les bases d'une intrigue policière pouvant un peu être tirée par le cheveux mais qui n'en reste pas moins passionnante de par l'approche intellectuelle adoptée pour approcher la notion de Dieu. A mon modeste avis de catholique conservateur pratiquant, cette oeuvre doit être lue sans à priori. Avec une grande ouverture d'esprit permettant d'accepter la différence de vue relative au concept de divinité. Je n'y ait pas trouvé de quoi m'enrichir spirituellement mais scientifiquement dans le cadre de démonstration qui me paraissent insuffisantes mais qui reflètent l'approche de certains. A défaut de pouvoir m'élever sur le plan spirituel, j'ai trouvé beaucoup de plaisir à suivre des raisonnements matérialistes même si ceux-ci ne me correspondent pas.



Cet ouvrage est très bien écrit mais surtout fluide et compréhensible lors de démonstrations pouvant parfois sembler complexes et nécessiter plusieurs relectures. J'en lirai la suite sans aucune hésitation.
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La femme au dragon rouge

C'est plus qu'un thriller, c'est un roman géopolitique qui, au travers d'un récit haletant, mêle l'histoire de la Chine à ses objectifs actuels, plus exactement ceux du Parti communiste chinois. Deux intrigues se croisent dans ce livre: le récit du héros historien portugais Tomas Noronha qui va tout tenter pour retrouver sa fiancée enlevée en même temps qu'une inconnue qui est une Chinoise de la minorité ouïghoure, minorité durement opprimée par le régime chinois.



C'est une course contre la montre et qui va mener nos héros à travers l'Inde, le Sri Lanka et le Japon...



La clé sera de trouver un dossier qui retrace la stratégie secrète de la Chine.



La jeune femme Ouïghoure dont il est question ici a une vie particulièrement difficile. Bien que membre du Parti communiste chinois, elle va subir des vexations, des discriminations et des violences, surtout à l'occasion de son emprisonnement dans un camp spécial, où elle va séjourner deux ans, à l'instar de près de 3 millions de personnes de cette minorité ethnique qui vont être également emprisonnées et amenées à faire des travaux non rémunérés après leur emprisonnement.



Au départ Madina avait tout pour réussir: intelligente et travailleuse, elle arrive à avoir un bon poste. Mais c'est alors que la présence des Hans (majorité ethnique du pays) dans sa région du Xin-Jiang (autrefois appelé Turkestan oriental) va devenir particulièrement oppressante: les élèves ouïghours n'ont plus le droit de parler dans leur langue à l'école, les adultes subissent quantités de mesures discriminatoires: files d'attente dans les administrations alors que les Hans chinois n'ont aucune queue à faire, retrait des passeports, mise sur écoute, non accès aux postes de l'administration ..



Elle va connaître l'horreur des camps de concentration, les laogai de sinistre réputation, où les prisonniers et prisonnières sont maltraités et affamés, et où des horreurs sont courantes: stérilisations forcées, trafic d'organes humains...De nombreuses personnes de cette minorité sont enfermées, pour un oui ou pour un non: ceux qui téléchargent l'appli Whatsapp par exemple, ou ceux qui ont communiqué avec des membres de leur famille partis en Turquie ou au Kazakhstan afin de fuir les discriminations...De manière générale, tous les "fengjiang" sont suspects, tous ceux qui n'appartiennent pas à l'ethnie dominante han.



L'histoire est très mouvementée et je n'en dirai pas plus.. Encore une fois l'auteur-journaliste portugais dos Santos nous impressionne par son talent et toute la documentation qu'il a utilisée, tant dans le domaine historique que technologique et social.



Le livre donne un aperçu de la stratégie chinoise actuelle qui se base sur des faits historiques anciens, stratégie inspirée entre autres par l'épopée historique ancienne des Royaumes combattants. La Chine aurait perdu le "ba" (sorte de suprématie) du fait de l'essor de l'Occident dans le passé. Elle chercherait à retrouver cette position de dominante du monde autour de plusieurs axes:

- utiliser la campagne pour encercler la ville = vassaliser les pays en voie de développement par le biais des nouvelles routes de la soie et ceci pour assiéger les pays développés;

- avancer "caché", se dissimuler afin de mieux obtenir des transferts de technologie vers la Chine et ceci en adoptant l'attitude "wan yuan nei fang" = rond à l'extérieur, carré à l'intérieur.. tout un programme, souple et gentil à l'extérieur mais dur et implacable à l'intérieur...

- être patient et attendre son heure (le shi)..

- encourager l'espionnage, entre autres en faisant pression sur les Chinois résidant en Occident,

- rendre la dénonciation de tout fait suspect obligatoire.



Tout cela est bien inquiétant et dépasse de loin le cadre de la fiction.. à tel point que la postface de l'auteur est très éclairante: il nous montre toute l'étendue de ce régime totalitaire: on a ici la plus grande détention de masse d'une minorité depuis l'Holocauste. D'autre part la Chine exporte ses technologies de "surveillance de la population" dans d'autres pays pas particulièrement démocratiques.. Le Parti sait également, d'après l'auteur, tirer toutes les ficelles du lobbying, en matière culturelle par exemple, afin de "soigner" l'image de la Chine à l'étranger..

Dernière question évoquée par le livre: expansionnisme pour se maintenir au pouvoir? vaste question... l'expansionnisme serait une arme pour imposer une vision totalitaire des choses et empêcher les récits contradictoires à l'étranger... hypothèse largement suggérée dans le livre... de quoi frémir..



Bref un excellent livre du très talentueux dos Santos.. à lire surtout pour la documentation historique et géopolitique.

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La formule de Dieu

Très déçue par ce livre. Déjà que je n'avais sans doute pas bien compris de quoi il traitait, vu que j'étais en train de le chercher au rayon Spiritualité / Vie dans l'Au-Delà quand la libraire est allée le récupérer au rayon Polars ...



Quand on s'intéresse depuis longtemps, comme moi, à la fois aux origines de l'univers ET à la vie après la mort (à travers les livres de Patricia Darré et d'autres auteurs traitant du même sujet), La formule de Dieu n'apporte rien de nouveau.



Mais je comprends que pour des personnes découvrant, ou quasiment, ces deux thématiques, cette lecture ait pu être une révélation et un éblouissement.



Côté polar proprement dit, j'ai trouvé l'intrigue absolument pas crédible et les parties relatives aux services secrets iraniens complètement invraisemblables. Sans ces chapitres, j'aurais peut-être mis une meilleure note à La formule de Dieu.



Ceci dit, ce livre a ses fans, qui disent l'avoir adoré. C'est bien d'avoir des avis et des ressentis différents, ça permet les échanges !

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La formule de Dieu

Si la science ou plutôt les sciences vous rebutent, passez votre chemin ! En revanche si vous êtes passionné ou tout simplement curieux, je ne peux que vous conseiller de dévorer ce livre. J. R. Dos Santos réussit la performance de rendre abordable un thème extrêmement complexe : l’univers, Qui ? Quand ? Pourquoi ? Comment ? Etc. Dieu a-t-il créé notre monde ? et si oui, quel Dieu ? Plus qu’un roman à suspense, il s’agit d’un véritable ouvrage de vulgarisation scientifique voire théologique. De l’Europe en Iran, du Tibet au Portugal, consultant de nombreuses éminences grises dont son père mourant, un cryptologue du nom de Tomás tente d’y apporter une réponse. Roman à multiples facettes qui démarre comme un roman d’espionnage, puis tout en déroulant un fil rouge à la Da Vinci code premium, nous immerge dans la plus grande interrogation non résolue de l’homme à ce jour. Un pavé dense de plus de 700 pages qui se justifient. Évidemment, certains passages sont ardus mais toujours captivants. Un seul petit reproche qui le prive d’un 1/2 point : l’idylle nouée avec l’Iranienne Ariana est un peu superflue et surtout improbable pour qui connaît la condition des femmes au sein du régime iranien. Après avoir refermé ce livre, on en ressort un peu plus érudit et c’est aussi une des vocations de la lecture. Avec la formule de Dieu, je viens de découvrir cet auteur. Je ne manquerai pas de parcourir sa bibliographie.
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La clé de Salomon

Lectrices, lecteurs, bonjour !

📗📘📙

#lectureterminée: "La Clé de Salomon" (A Chave de Salomão), de J.R. Dos Santos.



Troisième roman (en édition française) de la série des Tomás Noronha, de l'auteur portugais José Rodrigues Dos Santos (le septième en VO), "La Clé de Salomon" est présenté comme la suite de "La Formule de Dieu".

La lecture est plutôt agréable, mais il faut bien admettre que l'on ne retrouve ni l'intrigue haletante, ni l'immersion scientifique, ni le dépaysement, ni la rigueur narrative, ni le twist final des précédents. Il s'agirait plutôt, à la rigueur, d'une tentative maladroite et rébarbative de vulgarisation de la mécanique quantique, agrémentée d'extrapolations et de conjectures, et l'on cherchera encore, même à la fin du livre, le rapport avec une Clé de Salomon ou une quelconque franc-maçonnerie…

Bref, un techno-thriller survendu qui porte bien mal cette appellation.

Cela ne m'empêchera pas de lire les 'Tomás Noronha' suivants, mais celui-là ne restera pas dans ma mémoire, hélas…



-Edouard Jhil-

"Lisez ce que vous voulez, mais lisez, c'est important."

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Vaticanum

Nec Habemus Papam...



Dans les entrailles du Vatican, Tomas Noronha, que l'on ne présente plus, organise des fouilles archéologiques dans le but de découvrir les ossements De Saint Pierre. Quand il apprend que lors de précédentes recherches, ceux-ci ont été balancés direction poubelle par un cardinal de la curie qui les avait pris pour de vulgaires détritus, il a le sentiment que le Saint-Siège conserve beaucoup de secrets pour un petit territoire de moins de 50 hectares. Bientôt, un cambriolage est perpétré dans les bureaux du Vatican, suivi par le kidnapping de Sa Sainteté en personne. le monde entier sombre dans le chaos, et seul Tomas peut tenter de remettre de l'ordre dans tout ça...



Sacrée claque que ce bouquin, une sorte de thriller apocalyptico-historico-ésotérico-financier très épais. Les phrases sont simples et tentent du mieux qu'elles peuvent d'aller à l'essentiel. Même si je suis parfois un peu agacé de voir une cruche aux côtés de Tomas chargée de répéter tout ce qu'il dit au cas où le lecteur n'aurait pas compris, ladite cruche ayant ici pour nom Catherine, les paragraphes sont concis, l'action est usée avec parcimonie, le rebondissement final est (presque) inattendu... Malheureusement, par moments, j'avais quelque peu l'impression de lire du Dan Brown bas de gamme.



Néanmoins une lecture qui demeure excellente !
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La formule de Dieu

Intrigant !

Je ne reparlerai pas de l'histoire qui est largement développée déjà... Je dois dire qu'avec ce livre je suis passée par plusieurs phases.

Parfois j'avais envie de laisser tomber tant la romance laissait présumer la fin dès la 100e page, et puis l'écriture n'était pas captivante, mais c'est une traduction... Les démonstrations de physique ou de mathématiques sont parfois un peu longues et rébarbatives, c'est pas ce que j'attendais en lisant un roman !

Pour autant ce livre m'a fait profondément réfléchir, et me fait encore me questionner. Il interroge sur la suite de l'évolution en apportant un éclairage argumenté et soutenu... La thèse développée intrigue. Tout au long du roman, il y a cette intrigue.

J'avoue, j'aime ce que ce livre suscite comme envie de me documenter plus encore.

L'intelligence artificielle étant, une fois encore , au coeur.
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La formule de Dieu

Souvenir mitigé de ce livre à énigme tournant autour des recherches d'Einstein. J'y ai trouvé un intérêt certain dans les théories souvent assez bien vulgarisées. L'intrigue elle parfois se prélasse, parfois tombe dans la facilité mais somme toute une lecture plaisante qui m'a donné l'envie de lire un ou deux livres d'astrophysique (pour les nuls je vous rassure).



J'aime à repenser à ce livre-ci quelques jours après la disparition de Stephen Hawking dont j'avais relu une brève histoire du temps juste après Dos Santos.
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La clé de Salomon

Ce roman porte donc sur la réalité, l’univers et la conscience. L’ambition de ce livre est de faire connaître les déconcertantes découvertes réalisées depuis 1900 par les physiciens sur la nature profonde du réel.

Annoncé comme un thriller, décrit comme un polar, amateurs du genre, fuyez ! Le héros cryptologue règle ses déplacements à l’aide de sa carte de crédit afin de fuir devant les tueurs psychopathes de la CIA aidés des Marines défouraillant pour un oui ou un non. N’écoutez pas la presse ou l’éditeur, ce livre n’est ni un thriller, ni un roman.



Une splendide vulgarisation scientifique

Cet ouvrage écrit dans un style journalistique efficace est une excellente, pour ne pas dire extraordinaire, vulgarisation de concepts animant la communauté scientifique depuis le début du siècle dernier. José Rodrigues dos Santos, magnifiquement secondé par ses traducteurs, Adelino Pereira et Cécile Gassan, organise entre le héros, Thomas Noronha, et ses deux interlocuteurs, Maria Flor et Peter Bellamy, un dialogue entre le savant et les candides comme ceux de Platon. Et par la puissance de la plume, le vulgum pecus se découvre capable de comprendre la physique quantique avec ses bosons, ses ondes et particules afin d’envisager que le réel crée la conscience, et la conscience crée le réel. Le monde est un !



Attention il ne s’agit pas d’un essai. Il s’agit bien d’une vulgarisation où toutes les informations scientifiques et techniques sont authentiques mais où les théories et les hypothèses exposées, elles, bien que défendues par des scientifiques reconnus représentent une conviction de l’auteur : La communauté scientifique, dans son ensemble, se refuse à assumer les conséquences philosophiques ou ontologique de la réalité de la théorie quantique.


Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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L'ultime secret du Christ

Emballé par son précédent roman "La formule de Dieu" pour laquelle José Rodrigues Dos Santos expose une vision du monde développée par quelques scientifiques et finalement peu répandue, j'etais curieux de voir ce que l'auteur pourrait nous proposer au sujet d'un element fondateur la bible et le Christianisme.



Pour rendre ce passage en revu de la bible et de certaines incohérences, l'auteur s'appuie une nouvelle fois sur son héros favori Tomas Noronha, l'historien qui va une nouvelle fois décrypter les symboles mystérieux pour faire avancer l'enquête.



Mais là n'est pas l'intérêt majeur du livre. Non, ce qui rend excitant ce roman c'est de vous faire toucher du doigt que la Bible n'est pas un livre accompli et indiscutable.

Vous comprenez aussi que ce livre a évolué au fil du temps et de son éloignement avec la période du Christ.



De fait ce livre ouvre la voie que notre vision du Christ a été idéalisée et distordue avec le temps.



Et la fin du livre est particulièrement exaltante, notamment au sujet des dernières découvertes archéologiques en Israël.



Je ne suis pas expert en théologie pour valider l'ensemble des point soulevés par ce livre mais une nouvelle fois l'auteur avec son écriture fluide et plutôt claire arrive à vous faire poser des questions ... En bref a réveiller votre esprit critique ... Et votre envie de creuser pour vous faire votre avis .
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La femme au dragon rouge

« Big brother is watching you » avec des yeux bridés…



A travers ce volumineux roman ( 600 pages), José-Rodrigues Dos Santos nous plonge dans l’enfer que subissent le peuple Ouïghours, mais aussi les Kazakhs et les Kirghizes dans la province du Xinjiang à l’ouest de la Chine, près de la frontière tibétaine. On suit le parcours de Madina, jeune fille ouïghours que sa famille, de confession musulmane, a choisi, pour la protéger elle et sa famille, de faire entrer dès son plus jeune âge dans le système du parti communiste chinois.

Mais malgré son travail acharné, son adhésion aux idées du parti, son formatage intellectuel, elle reste et sera toujours considérée comme une autochtone, une « chinoise » de seconde zone. Malgré sa carte du parti, elle va endurer tous les tourments, toutes les atrocités que le parti communiste chinois a fait, continue de faire et fera encore subir à cette population que ce même parti trouve réfractaire à sa pensée unique.



Parallèlement à l’histoire de Madina, nous suivons les pérégrinations de l’historien Tomàs Noronha, personnage récurant de J-R Dos Santos, sorte d’Indiana Jones portugais, qui part secourir son épouse Maria-Flor, enlevée en même temps qu’une femme voilée, à la frontière du Tibet par des militaires chinois.



Par l’alternance des chapitres, l’auteur nous fait vivre tantôt les difficultés de Madina, tantôt les recherches de Tomàs pour retrouver son épouse.



Il y a donc bien deux livres dans ce roman. Deux ouvrages bien différents.

Le premier nous raconte la vie ou plutôt la non-vie de Madina qui ne comprend pas tous les obstacles placés sur son chemin malgré tous ses efforts. Cette partie, très documentés, nous fait entrer dans les coulisses du fonctionnement du parti communiste chinois et de la mainmise de ce dernier sur toute la population, ainsi que l’acharnement mis en place pour lutter contre toutes les formes de contre-pouvoir. Ce récit, bien que parfois un peu répétitif, nous interpelle, nous glace et ne peut nous laisser indifférent.



Le second de prime abord, n’apporte rien à l’histoire de Madina. Mais il permet surtout de mettre en évidence et d’expliquer les objectifs mis en place par le parti communiste chinois à travers la création des « Nouvelles Routes de la Soie ». Tomàs est aidé dans sa quête par Chang un agent de la CIA, chinois d’origine (on se croirait plonger dans Tintin au Tibet ).



Cette histoire « parallèle » permet à l’auteur de mettre en évidence les trois principes de base de l’actuel parti communiste chinois :

1-« Utiliser la campagne pour encercler la ville » ;

2- « Être rond à l’extérieur et carré à l’intérieur » ;

3- Cacher son jeu et attendre son heure ».

Si les deux premiers sont de Mao Tsé Toung, le troisième remonte à l’antiquité chinoise. Par contre, l’entrée en scène de la toute puissance américaine et à la fin de l’ouvrage, les effets spéciaux dignes d’un film de l’univers Marvel nuisent à la qualité du récit de l’histoire de Madina. C’est dommage.



En conclusion, ce roman très documenté et édifiant nous informe sur les visées mondialistes du parti communiste chinois, avec comme objectif de devenir la première puissance mondiale à l’horizon 2049, soit pour le centenaire de sa création, en rappelant la formule de Sun Tzu présente au début de l’ouvrage : « Tout l’art de la guerre est basé sur la duperie » !

Une belle découverte, que je conseille.



Chronique en collaboration avec poesidées.

Blog : http://gerardpipa.blogspot.com/



Merci aux Editions Hervé Chopin de m’avoir permis de découvrir cet auteur

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La femme au dragon rouge

Passionnant… et révoltant. C’est le premier livre de cet auteur que je lis et certainement pas le dernier. Avant d’être écrivain, José Rodriguez dos Santos est un journaliste, et le présentateur vedette du 20h au Portugal. Et ça se ressent dans son roman.



Très documenté et s’appuyant sur des faits vérifiés, c’est une plongée sans concessions dans la Chine d’aujourd’hui. Système quasi totalitaire, surveillance massive et totale des citoyens, oppression, persécution, torture et exécution des minorités ethniques ou de tous ceux qui s’opposent à la ligne imposée par le Parti.



On a bien sûr tous entendu parler des Ouighours et le monde s’est à plusieurs reprises ému de l’existence de ces centres appelés « camps de rééducation » par la Chine. Je savais que cette minorité ethnique vivait sous une menace constante de répression. Je ne me doutais pas que c’était à ce point.

Les faits décrits dans le roman, et confirmés dans les notes de l’auteur à la fin, sont terrifiants, et stupéfiants. Des millions de personnes sont enfermées de façon arbitraire dans des conditions qui rappellent les camps de la mort de l’Allemagne nazie. Pour les hommes et femmes qui y survivent, c’est le travail forcé, l’esclavage qui permet à la Chine d’inonder le marché international avec des produits à très bas coût. Pour ceux qui auront le droit un jour de rentrer chez eux, ce sera avec l’obligation de se soumettre entièrement à la doctrine du Parti. Une vie sous surveillance totale dans laquelle le moindre écart, télécharger l’application WhatsApp par exemple, peut valoir un retour direct dans ces camps infernaux.



Au delà des révélations sur les persécutions et le génocide en cours, ce sont également les perspectives de la Chine communiste et sa stratégie à long terme qui sont dévoilées. Comment le Parti place ses pions sur le plan international, année après année, décennie après décennie, en caressant l’espoir d’arriver à soumettre le monde à son idéologie un jour. Inquiétant.



Ceux qui ont déjà lu cet auteur retrouveront son personnage récurrent, Tomàs Noronha, qui fait équipe avec la CIA pour retrouver sa compagne ainsi qu’une autre femme au nom de code Dragon Rouge, enlevée par le pouvoir chinois car détenant des informations susceptibles de le déstabiliser

En parallèle nous suivons le parcours de Madina, une jeune femme ouïghoure qui va subir de plein fouet la violence du régime chinois.



Au niveau purement littéraire ce n’est pas le meilleur roman que j’ai lu. Certains dialogues manquent de justesse et certaines scènes d’action, de crédibilité. Mais qu’importe. Du début à la fin on est emporté dans cette histoire et on découvre, au delà de ce qu’on sait déjà sur la répression des Ouighours, la réalité concrète de la dictature que le Parti communiste chinois a mise en place et ses velléités expansionnistes.



À lire absolument.
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Le manuscrit de Birkenau



Vu le nombre de critiques élogieuses sur ce titre , je m'attendais à mieux . certes l'histoire s'appuie sur des faits incontestables mais l'intrigue est assez plate et traîne en longueurs .



Pas une lecture inoubliable donc mais quand même trois étoiles .

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La formule de Dieu

Un rythme de chasse au trésor qui ne s'arrête jamais jusqu'à la dernière page. Une vulgarisation scientifique passionnante pour qui dormait ( ou séchait) en classe de physique-chimie au collège et lycée.

Bon, un versant policier qui n'est pas le plus développé mais c'est surtout pour l'aspect science du dimanche qu'on lit Dos Santos. Et bravo à lui qui nous permet d'apprendre en s'amusant.

Ici, le point de départ est un parallélisme entre création du monde Big-Bang et création du monde " Dieu en 7 jours" et Einstein pour faire le lien. Et bah juste avec ça. On découvre, revoit des notions qu'on avait écouté d'une oreille ou à la lecture d'un manuel ou bien dans un doc à la télé.

Comme quoi des bonnes petites vulgarisations sous forme de romans c'est sympa.
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Vaticanum

Il est très rare que des romans respectent les codes du théâtre classiques définis par Boileau en 1674 : «Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli»



Mais c’est pourtant l’exploit qu’a réussi José Rodrigues dos Santos avec ce roman,



Un seul lieu : la basilique Saint Pierre de Rome, la place et le Palais des Congrégations se tiennent dans un même tout petit périmètre au sein de la Cité du Vatican



Un seul jour : le roman commence dans la matinée d’un jour funeste, et s’achève à minuit modulo une toute petite conclusion un tout petit peu plus tard ,



Un seul fait : un cambriolage, un enlèvement et les enquêtes associées



Un roman bien prenant qui remet en mémoire quelques événements qui ont fait trembler les murs du Vatican et l’Italie tout entière avec les scandales financiers et politiques qui ont mis en cause l’IOR, la loge P2, l’opération Mani Pulite ,,,



Une écriture toujours aussi vive, avec cette fois le cryptogrphe Tomas Noronha surtout utilisé pour ses talents d’historien que pour son habileté à craquer les codes.



Bref un pavé que j’ai dévoré en deux jours …



Il me reste d’autres livres de l’auteur dans ma liseuse ,,, je ne vais pas tarder à m’y plonger !


Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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La formule de Dieu

Wow. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit en refermant ce livre.



Très bonne vulgarisation scientifique, me faisant penser à "Le Monde de Sophie" de Jostein Gaardner pour la philosophie. Le rapprochement des grandes théories de physique fondamentale avec la spiritualité orientale et la Kabbale est stupéfiante (bien que l'on reste sur sa faim pour la théorie des cordes) !



En ce qui concerne la conclusion, on adhère ou on n'adhère pas, mais la théorie est réellement intéressante, et étayée par la bibliographie de la note finale.



Ce n'est pas de la grande littérature (le style est un peu plat), mais ce n'est pas ce que l'on vient chercher dans un tel ouvrage.
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La formule de Dieu

Le fond : de nos jours, un cryptologue portugais se voit proposer par le régime iranien de décrypter un manuscrit inconnu d'Albert Einstein. Ce document, la formule de Dieu, renfermerait le secret pour fabriquer aisément des bombes atomiques d'une nouvelle forme. D'abord réticent, le cryptologue finit par accepter la proposition, plongeant bien malgré lui dans un engrenage et des intérêts qui le dépassent.

La forme : une écriture simple et directe. Les dialogues où l'instruit explique au profane des concepts de physique importants pour la progression de l'intrigue sont un modèle de vulgarisation scientifique.

Pour conclure, un thriller scientifique brillant qui oscille entre physique et métaphysique.

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Spinoza : L'homme qui a tué Dieu

Le problème est que Spinoza n'était pas athée, qu'il n'est pas le philosophe de la joie, mais celui de l'amour intellectuel de la Nature, et qu'il croit en l'éternité de l'esprit.



Bref, ce livre est bourré de contre-vérités, de coupables approximations. Dommage.
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