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Citations de Joséphine Tassy (41)


"Je pleure parce que il y a cent raisons de crever et une seul de vivre. Le désir."
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Autant de monde que ce matin au Père-Lachaise. Indescriptible parce qu'incroyable, cette foule. Tous ces gens. Des dizaines. Comment ? Comment tous ces gens ont pu l'aimer? Je suis pas jalouse, sidérée seulement. Je ne comprends pas qu'elle ait su se faire aimer de tant de gens, et qu'elle n'ait jamais essayé de se faire aimer de moi.
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Plus on vieillit, plus on connaît le monde, plus on le craint et plus on se ment, à combattre nos erreurs par des certitudes.
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Faut se méfier des désirs ignorés. Ils reviennent te foutre des claques déguisés en rancœur.
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Je souris de réapprendre en regardant ces deux couillons qu’ être enfant, être parent, ce n'est pas une histoire de goûters en rentrant de l'école, de souvenirs à la plage en été, de mots d'amour, ce n'est même pas une histoire de claques qui échappent, de devoirs pas finis, de déjeuners trop longs où tout le monde s'ennuie. Je souris d'eux qui m'apprennent par accident qu'aimer c'est s'en vouloir, et encore en vouloir
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On se souvient des bons moments en images, des idées générales, un sentiment diffus de joie, mais seuls les mauvais moments gardent la précision des paroles dites, des gestes donnés.
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Ce matin, je me suis réveillée, et j'ai vu mes vêtements éparpillés, au bout de mon lit, la fenêtre où hier le téléphone a sonné, c'était en pleine nuit, je regardais les lampadaires et je ne les voyais pas, j'étais nue, mais les voisins ne le savaient pas, j'avais éteint la lumière.

J'avais la peau chaude et moite d'avoir dansé, j'ai répondu au téléphone et Jeanne m'a dit Maman est morte.
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Dans le microclimat de nos sentiments post-
mortem, il fait un temps d'après l'orage.
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Les blessures d'enfants ne cicatrisent pas, mais le corps grandit et la blessure ne grandit pas.
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Je crois qu’il est plus simple d’aimer une femme aujourd’hui. Je ne crois pas qu’il soit plus simple d’aimer être seule.
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C est pas l envie qui est partie, pas exactement. C'est le désir .Elle a perdu le désir . Et sans le désir, on n’est plus rien .
Mais le désir de quoi?
Le désir tout court. C'est une force re qui nous projette au-delà de nous-mêmes .Une chose irrésistible qui donne des rêves. C’est ce truc qui nous fait pleurer de rage parce qu’ on n’est pas encore ce qu’ on aimerait être .C’est le désir.Le désir tout court.Il inspire tout.Il inspire nos déceptions de l’avoir trahi, nos douleurs, de l’avoir oublié, et surtout, le désir qu’on écoute,il inspire notre amour.De l’autre, et de soi.
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"C'est un beau Samedi d'été. Je suis avec un beau garçon. Moi aussi, je pourrais être gaie, si je me laissais oublier qu'elle est morte..."
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On a pas ce qu’on mérite dans ce monde on a ce qu’on arrache.
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Trop de monde. C'est le plaisir de la boîte, ce trop. Trop chaud, trop petit, trop noir, trop fort. La boîte te prend le corps et te le secoue, jusqu'à ce que tu te résignes à ne pas être bien, à ne pas être toi. Tu n'as plus que le choix de devenir quelqu'un d'autre.
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Constance envie à ma mère l'enfant qu'elle aurait su aimer, et son pouvoir sur les hommes, sur les femmes aussi. Elle lui envie des choses qu'elle aurait pu avoir, si elle avait voulu. Constance, t'avais qu'à m'aimer, moi, et t'avais qu'à séduire, c'est pas bien compliqué. Tu es jalouse d'une vie que tu aurais pu avoir, si tu l'avais choisie. Faut se méfier des désirs ignorés. Ils reviennent te foutre des claques déguisées en rancoeur.
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Et si les mots d’un autre, dans la vraie vie ou dans un film, une chanson ou un livre, prétendent avoir fissuré le cocon, je sais que ce n’est pas vrai. La pensée d’un autre qui nous frappe ne surprend pas. Au contraire, elle se reconnaît et entend, derrière la paroi, notre chrysalide murmurer les mêmes mots.
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Par lâcheté, par peur d'échouer à réaliser mon désir, j'ai préféré la facilité d'une existence qui perdure à l'éclosion de mon être. IL n'y a qu'un désir, le désir, et il n'y a qu'un feu, du fond du cœur au bout des yeux. Il n'y a qu'un feu.
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Comment on déteste sa mère ? Comment on déteste une morte ? Comment on déteste une suicidée ? On ne peut pas, et pourtant je ne baisse pas les yeux.
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Sur la photo choisie, elle rit, assise à la terrasse d’un café, une petite table de bistrot noire, une chaise rouge. Elle lève son verre à la gloire de quelque chose. On voit toutes ses dents.

pourquoi les gens qui rient se tuent-ils aussi ?
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Les lecteurs oublieux d’existence, à chaque fin de chapitre ils ressuscitent, lèvent la tête pour s’assurer que la réalité continue de tourner.
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