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3.63/5 (sur 874 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Amélie Cordonnier est journaliste littéraire.

Source : Biographie fournie par l'autrice
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C'est une histoire bouleversante que raconte Amélie Cordonnier dans son nouveau livre En garde, paru aux éditions Flammarion en août 2023. Il raconte l'histoire de parents qui vont tout faire pour prouver à la justice qu'ils aiment leurs enfants. Mais pour quelles raisons ? Tout commence lorsqu'ils reçoivent un courrier, ils pensent d'abord à une mauvaise blague.  Alertée par un appel pour maltraitance, la protection de l'enfance la convoquait en famille à un rendez-vous visant à s'assurer que son fils et sa fille étaient bien en sécurité dans leur foyer. Un simple coup de fil, de surcroît anonyme, pouvait donc provoquer l'envoi d'une lettre officielle vous mettant en demeure de démontrer que vous êtes de bons parents ? Oui. La machine était lancée, et rien ne semblait devoir l'arrêter. Car comment prouver qu'on aime ses enfants ? Dans En garde, Amélie Cordonnier continue d'explorer ce qui se passe - et se cache - dans l'intimité familiale. Elle met en scène l'étau qui se resserre autour d'une famille sous surveillance, dans une course aussi effrayante qu'haletante. Un roman qui ne laissera personne indifférent car ce sujet est absolument universel et il est quasi impossible de ne pas se mettre à la place de cette famille une seule seconde.

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Citations et extraits (191) Voir plus Ajouter une citation
Tu t’es traînée ton mal de vivre en bandoulière, comme un sac à main. Tu l’avais choisi grand, alors autant le remplir un max. Il était plein à craquer de ses insultes, de ton chagrin, de tes peurs, et pire encore de mille regrets. Tu te sentais misérable et malheureuse comme les pierres. C’était les « larmes aux paupières, au jour qui meurt, au jour qui vient ». Et tu avais souvent envie que le jour ne revienne pas.
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« Quand papa se marre en déclarant que tu pisses comme une grosse vache degueulasse, c’est péjoratif ça ? - Oui, c’est péjoratif. « La version laudative, ça pourrait être quoi ? » Tu réfléchis deux minutes : « Votre Altesse, de l’or coule entre vos fesses! ». Il rit. Toi aussi. La formule le réjouit, alors il se redresse et prend un air théâtral pour la déclamer. « Votre Altesse, de l’or coule entre vos fesses! »
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Et les auteurs jeunesse savent-ils que ce n'est pas le parent mais l'enfant planqué en lui qui lit le récit à ses petits?
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Amélie Cordonnier
Josette avait engrangé un nombre incalculable de figurines en tous genres, recouvertes de poussière. La collection de bateaux, celle de chats en porcelaine, de cœurs, de canards en bois, de poupées anciennes et de boules de neige. Il a fallu des litres d’huile de coude et près de quatre-vingts sacs-poubelles pour faire place nette. Un vrai crève-cœur de devoir se séparer de tout ça. Tu avais suggéré à Aurélien de garder un exemplaire, mais pas plus, de chacune des collec’ de Josette. Pour la famille des nains de jardin, vous avez toléré une entorse à la règle. Trois d’entre eux trônent aujourd’hui encore dans la cuisine ouverte sur le salon. C’est sous leur œil goguenard et leur mine renfrognée que tout a éclaté.
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Ce que tu as préféré, c’est toutes les fois, comme celle-là, où vous n’avez pas pu baiser. Pas de porche, pas de banc, aucun renfoncement sur le trottoir où vous cacher. Tu dis que c’est ce que tu as préféré, pas parce que le plaisir de ne rien faire était supérieur à celui de t’envoyer en l’air, non, rien ne vaudra jamais cette jouissance-là. Si tu as adoré toutes ces fois où rien n’a pu se passer, c’est parce que jamais auparavant tu n’avais senti le désir cogner en toi avec une telle intensité.
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Je finis tout de même par trouver le courage de lui demander la raison de sa visite. Passent quelques secondes. Il suspend sa réponse et bien sûr je flippe. Je suis la bille, lui le joueur. Beaucoup de choses se jouent déjà dans ce petit blanc de rien du tout, ce silence entre nous qu'il laisse planer assez longtemps pour me faire croire qu'il hésite. Aujourd'hui, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'à ce moment-là il s'amuse, que cette latence lui permet d'affirmer sa toute puissance, de me signifier que c'est lui, et lui seul, qui mène la danse.
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C'est comme si en retirant le tapis, la table de nuit, ses livres et tous ses habits, Isabelle avait fait sauter une digue, comme si plus rien ne retenait sa souffrance longtemps diluée dans la nonchalance de la routine et qu'elle s'écoulait maintenant dans un torrent déchaîné. La douleur irradie en lui, se propage à une vitesse fulgurante dans tout son corps. Ce qui le crible à ce moment-là, ce n'est ni la désolation ni le manque, mais le sentiment abyssal de la perte. Une perte abominable, dont il n'est pas sûr de pouvoir se remettre. Ni même de le vouloir. Peut-être qu'elle finira par avoir sa peau et alors il mourra, comme ça. La bouche bêtement ouverte et la main sur la poitrine. Tranquille enfin. Il prend tout à coup conscience qu'une partie de lui a disparu en même temps que tous les gestes qu'Isabelle ne fait plus. En s'éteignant, le sexe a tué bien plus de choses entre eux qu'il ne l'avait imaginé, et sûrement bien plus encore qu'il n'accepte de l'admettre. Son histoire avec Isa hoquette, leur vie à deux crève sans bruit. Et cette agonie l’anéantit. p. 99-100
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Pas question de passer ton tour. La garde alternée, tu ne pourrais pas. Ça ferait combien d’histoires du soir de perdues ? Bien sûr, tu n’as pas le droit de dire ça, comme t’a répliqué Anna l’autre jour. Parce que quand on n’a pas le choix, on prend sur soi. On fait avec et on finit par s’habituer. On s’habitue à tout. À perdre, à souffrir, à manquer. Tu le sais.
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Ne surtout pas écouter les horreurs qu'il dégueule tout doucement pour ne pas réveiller les enfants. Ne plus bouger, faire la morte et prier pour ne pas le devenir quand l'air commence vraiment à manquer. La phrase de Despentes, en boucle dans ta tête : " La colère est une pute qui n'a pas froid aux yeux."
Aurélien finit par te libérer. Cela se termine aussi subitement que ça a commencé. Tu récupères ton roman en silence. Les lignes dansent sous tes yeux secs. C'est ta façon discrète de trembler.
( p 83)
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Sept ans, c’est beaucoup. Mais ce n’est pas assez. Et toi qui croyais qu’il était guéri pour toujours ! C’est vraiment trop bête. Tellement dommage, surtout. Soudain la déception te coupe le souffle. Tu as le cœur lourd de tous ces rêves piétinés. Est-ce qu’il n’aurait pas mieux valu savoir que tout allait s’arrêter ? Et que sept ans plus tard tout recommencerait. Savoir d’entrée de jeu que ça ne durerait pas. Que le chagrin ne fait finalement toujours que se reposer ?
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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