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Critiques de Josh Reynolds (12)
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Malédictions

6 mois.

Il m’aura fallu 6 longs mois pour venir à bout de ce recueil... inutile de dire que j’en garderai un souvenir plutôt négatif...

Détails





Un long pensum arraché aux forceps, piquant du nez toute les 5 minutes, perdant l’intérêt pour ce recueil mais voulant toutefois arriver jusqu’au bout.

La seule lueur d’espoir viendra finalement en dernier recours, alors que je ne l’attendais plus, alors que je pensais la place conclusive dévolue à un énième récit sans intérêt, voilà que la dernière nouvelle m’accroche dès les premières lignes. Le style est là, Graham McNeill aux manettes dans ce petit bijou (certes mal dégrossi encore, et enchâssé dans une traduction défectueuse) de récit Lovecraftien. Univers de 40K mais ambiance Cthulhuesque au rendez-vous dans ce « journal de la colonelle » annoncé (je ne l’ai vu qu’après) dès la quatrième de couverture.



À mes yeux, le recueil aurait pu s’en contenter... :)
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L'Âge des Légendes - Sigmar - Les Huit Lamenta..

Alors qu'il est en train de forger, Grungni le Seigneur de toutes les Forges est agressé par un démon sorti des flammes. Tuant le démon de feu, il voit dans les flammes qui dansent des guerres à venir où dansent les Huit Lamentations, des armes forgées par la Gueule des Armes, les forgerons-guerriers de Khorne le Dieu du Sang. Pour s'emparer de l'une d'elle Grungni le Démiurge va, lors de l'attaque d'Excelsis par les Skavens, sauver d'une mort certaine Volker un humain Maître de la Poudre qui va rejoindre un groupe déjà formé d'un Nain Cherche-Mort, d'un chevalier du Bois de Ghyr et d'une mystérieuse aventurière amie des Nains Kharadron. Mais ils ne seront pas les seuls sur les traces de l'arme maléfique car les dieux du chaos ont envoyé leurs Champions tout comme la Reine Neferrata.



Rien de bien original pour l'intrigue qui avec la quête d'une arme magique est des plus basique. Malgré de nombreux rebondissements la conduite de l'histoire s'avère assez linéaire, construite à la manière d'un scénario de jeu de rôle.



L'univers est intéressant à découvrir avec des particularités bien propres à l'atmosphère très glauque de Warhammer. On découvre plus particulièrement les navires étheriques Kharadron , une ville construite sur le dos d'un ver géant, une forêt pleines d'araignées géantes,... On se fait une idée plus précise de la pugnacité des Skavens et de leur hiérarchie et de la manière très particulière pour y gravir les échelons.



Les personnages centraux tout comme les personnages de second plan sont dépeints de belle manière. Pour certains leurs traits de caractères sont poussés à leur maximum et l'on pourrait reprocher qu'ils sont caricaturaux mais ils sont en parfait accord avec l'esprit du JDR.



Les descriptions sont précises, fourmillent de détails ont sent ce dégager l'atmosphère particulière de l'univers très particulier et l'on découvre aussi plus en avant la technologie développée dans le jeu. L 'aventure permet nous permet de rencontrer une grande diversité d'adversaires et les méchants ne sont pas là uniquement pour se faire étriller par les gentils ils permettent aussi de découvrir le vaste univers.



Malgré des descriptions précises la dynamique de lecture se révèle bonne car les combats sont nombreux et très bien décrits. Dans les combats de masse sont également inclus ceux des personnages.



Le présent ouvrage est un élément important pour toute personne désireuse de découvrir plus précisément l'univers particulier de Warhammer m ais ne pourrais guère intéresser les fans de fantasy qui n'évoluent pas dans le jeu.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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Horreur à Arkham, tome 1 : La colère de N'Kaï

L'histoire se déroule dans les années 20.



La célèbre voleuse Alessandra a une nouvelle mission , celle de dérober une momie découverte en Oklahoma.



La partie sera dure car elle sera devancée et devra tout mettre en oeuvre pour récupérer cette momie avant que la police ne le fasse.



Cette mission se fera avec l'aide de Pepper, le chauffeur de taxi.



Un très beau roman thriller paranormal, cette lecture est facile et entrainante , avec une plume très fluide.



On veut savoir qui c'est emparé de cette momie et où se trouve- t elle.

Beaucoup de suspense avec la jolie Alessandra qui nous donne envie de découvrir ce livre.



Une très belle couverture qui nous pousse à lire de roman.



Un très bon moment passé à lire ce thriller surnaturel, j'ai fortement apprécié ma lecture et je conseille cette aventure à qui veut du suspense.



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L'Âge des Légendes - Sigmar H.S. - Shadespire ..

C'est le premier roman de l'univers Age of Sigmar que je lis, et je n'en attendais pas grand chose car j'ai malheureusement lu les livres du jeu décrivant le background, et ils sont archi-nuls. Mal écrits, brouillons, incompréhensibles, pompeux, risibles... le fluff du jeu est globalement du niveau d'un mauvais roman jeunesse de Fantasy.



Shadespire : La Cité Miroir suit deux héros. D'un côté, Reynar, ex-soldat et pillard, venu dans la cité maudite pour trouver suffisamment de trésors et s'assurer un avenir peinard les doigts de pied en éventail. De l'autre, Ysengrin, un rageux de Khorne qui a reçu en rêve l'ordre divin de tuer ce Reynar qu'il ne connait pas. Comme il a le Q.I. d'une enclume et qu'il a de gros problèmes d'anger management, Ysengrin accepte sans se poser de questions.

Chacun va découvrir la cité de son côté, et chacun va rejoindre un des camps opposés qui s'affrontent au cœur de la ville maudite. Manipulation, bagarre et trahisons sont au programme !



La première moitié du bouquin est très agréable à suivre. Reynolds décrit avec efficacité l'étrangeté et la morosité qui règnent dans la ville maudite. Reynar est un personnage intéressant, son cynisme et son humour contrastent bien avec la rigidité "balai dans le cul" des Stormcasts.

Ysengrin est drôle aussi, un peu involontairement, par son envie de résoudre toutes les situations ou les dialogues par la violence ("Nagash ? Je le tuerais de mes mains s'il était devant moi !", "Les Katophranes ? Je les tuerais de mes mains s'ils étaient devant moi !", "Le Veilleur ? Je le tuerais de mes mains s'il était devant moi !"...).

C'est fun, intrigant et avec une chouette ambiance, tous les voyants sont au vert pour passer un bon moment.



Et puis tout s'écroule malheureusement dans la seconde moitié. le fan service s'invite pour faire du remplissage au cours de quelques chapitres bien inutiles (chapitre "bagarre contre les orruks", chapitre "bagarre contre les skavens"...). On comprend vite que tous les mystères exposés ne trouveront aucune réponse dans ce livre. Les dernières pages sont bâclées et brouillonnes, à l'image de l'arc narratif d'Ysengrin qui fini en queue de poisson. L'auteur reste très très très évasif sur les vraies révélations scénaristiques qu'on attendait (tout ce qui tourne autour de l'énigmatique Zuvass), histoire de te vendre un éventuel tome 2.



Ça tombe à plat malgré un bon départ. C'est donc une semi-réussite, ou un semi-foirage selon le point de vue. Ni bon, ni mauvais, mérite tout de même d'y jeter un oeil.
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Fabius Bile : The Omnibus

Un omnibus plutôt garni, avec trois romans (Primogéniteur, Le Seigneur des Clones, et Manflayer, jamais traduit en français), et trois nouvelles (Prodigal, A Memory of Tharsis, et Light of a Cristal Sun).



Cette critique va se découper en plusieurs parties, la première se consacrant à Manflayer (je vous renvoie à mes critiques de Primogéniteur et Le Seigneur des Clones sur leurs pages respectives), puis aux nouvelles, puis pour conclure à l'ensemble de l'omnibus.



Manflayer:

Troisième et dernière partie de la trilogie consacrée à Fabius Bile, on s'attend à découvrir ses aventures à Commoragh, ainsi que le suggère le final du tome précédent. On déchante vite en se rendant compte qu'en réalité, on n'aura pas le plaisir de découvrir la ville Drukhari, mais qu'on assistera dans ce roman aux conséquences de cette "visite". Fabius Bile a réussi à tromper les Drukhari, tout en leur extorquant des secrets, et ses anciens partenaires ne sont pas contents et veulent le lui faire payer.

La structure est absolument la même que les deux romans précédents, mais cette fois-ci, on s'ennuie ferme. La recette ne prend plus, les "guest stars" comme Eidolon ne sont plus là pour le fan service... Si certes Fulgrim (sous sa forme démoniaque) apparaît le temps d'un petit chapitre, ce n'est clairement que parce qu'il était inconcevable de le laisser de côté après avoir sorti toute la palanquée Slaaneshi et Emperor's Children dans les deux précédents tomes. Franchement, Fulgrim peut être remplacé par n'importe quel démon basique, et ça ne change rien à son intervention: il n'y a pas la "magie" qui accompagne le personnage dans les quelques lignes où il apparaît. Pire, il semble que les événements de Clonelord passent totalement à la trappe, alors que les démons semblent omniscients tout au long du cycle. On imagine mal comment Fulgrim pourrait passer l'éponge sur les événements du second tome...

Côté intrigue, on a à nouveau trois parties, avec une résolution "express" en moins du dixième du bouquin à la fin. Les Drukhari sont ratés, beaucoup trop "humains", et l'antagoniste principal, Hexachires, est honnêtement peu crédible, voire ridicule. En fait, c'est simple, le roman aurait très bien pu se résoudre à la fin de la première partie, qui occupe les 2/3 du livre. Mais terminer un roman Black Library en moins de 300 pages était inconcevable, donc on a 200 pages de plus qui sont ennuyeuses à mourir. La première partie elle-même n'était guère passionnante. L'intrigue est plate, entendue, peu intéressante. Même la conclusion n'apporte aucune satisfaction.

Au sortir de ce livre, rien n'a changé, rien n'a progressé, hormis la mort de quelques personnages secondaires sans importance. Fabius évolue finalement peu, même si la confrontation de son sécularisme face aux "dieux du chaos" aurait pu apporter quelque chose d'intéressant. Ses New Men ont littéralement disparu, alors que c'était son oeuvre centrale au cours des trois tomes. Même l'épilogue n'apporte pas de réponse, et se contente de raccorder l'univers post-Indomitus à Fabius pour éventuellement ouvrir sur quelque chose à venir. Mouais. Lecture plutôt frustrante, avec des Drukhari franchement nuls.



Les nouvelles:

- La première, Prodigal, introduit le personnage de Mélusine, qui deviendra central dans Manflayer. Fabius "retrouve" sa première création, faite à partir de son propre ADN, Mélusine, devenue une Neverborn Slaaneshi. Elle cherche à l'avertir de terribles événements, mais son propos est si confus qu'il est incompréhensible...

Nouvelle intéressante, même si chronologiquement elle se déroule avant tout le reste, alors qu'elle est placée juste après Primogéniteur.



- La deuxième, A Memory of Tharsis, est elle aussi hors-cycle, et même hors-thème, puisqu'ici, Fabius rend visite à une Magos du Dark Mechanicum pour obtenir du matériel. Mais la dame est particulièrement exigeante et réclame une offrande exceptionnelle pour ses services...

Là aussi, nouvelle intéressante même si elle n'apporte rien à la trilogie. Son placement entre Clonelord et Manflayer n'est pas un choix chronologique.



- La troisième, A Light of a Cristal Sun, révèle ENFIN ce qu'il est advenu du cristal mémoriel que Fabius Bile a obtenu à la fin de Primogéniteur, des événements totalement oubliés dans Clonelord. Il m'est incompréhensible que cette nouvelle ait été placée après le deuxième roman, alors qu'elle intervient clairement avant lui... Voire, même, aurait dû être intégrée à Primogéniteur en tant qu'épilogue. Au moins, elle est présente dans l'omnibus... ce qui n'était pas le cas si on achetait les romans au détail.



L'Omnibus, avis global:

Le cycle Fabius Bile me fait le même effet que le cycle Word Bearers: l'impression d'une course poursuite à travers des mondes créés exprès pour le scénario, où interviennent des "guest stars" pour du pur fan-service, avec des batailles "forcées" sans grand intérêt au point qu'elles sont résolues systématiquement en moins de pages qu'il n'en a fallu pour rédiger le premier chapitre, et à la fin du cycle, on est au même point sans que les personnages n'aient évolué ni que les événements qu'ils ont vécu n'apportent grand chose à l'univers où ils s'inscrivent.

La construction scénaristique est franchement horripilante, comme je l'ai déjà abordé dans les critiques des trois romans. On s'ennuie, et finalement les histoires auraient été bien plus dynamiques si elles avaient été condensées sur 250 pages. Les personnages secondaires n'apportent rien, même si on les apprécie. Arrian, Savona, Saqqara, Igori, Mélusine, sont de bons personnages, mais ils sont noyés dans les personnages tertiaires et finalement n'ont même pas leur "finest hour", leur moment de gloire. C'est vraiment dommage, d'autant qu'on peut être sûr qu'on ne les reverra jamais nulle part.



Au final, je referme cet omnibus avec une douce amertume. En tant que fan, j'ai été plutôt bien servi par l'écriture de la IIIe Légion, mais en tant que lecteur, je me suis vraiment ennuyé.

J'étais déjà sorti très mitigé du roman que Josh Reynolds avait consacré à Fulgrim dans la série "The Primarchs", et force est de constater que c'est encore le cas ici...
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Warhammer 40.000 - Fabius Bile 02 - Le Seig..

Lecture à la fois frustrante et intéressante.



Frustrante, à cause de sa construction, dont franchement l'architecture scénaristique est copiée collée et semble constituer le squelette de base à la Black Library: le personnage principal lance l'aventure avec un objectif vers A, se détourne vers B, avant de se diriger vers C et le dénouement expédié en quelques pages.

C'était déjà le plan général de Primogéniteur, c'est à nouveau le plan général de ce deuxième tome, avec un dénouement expédié en une trentaine de pages alors qu'il en a fallu presque 400 pour arriver jusque là. Le final est littéralement expédié en un demi chapitre. Comme pour Primogéniteur, la fin n'en est pas une, puisqu'elle annonce le 3e tome, sans pour autant fournir de conclusion au second.

Sauf que le premier tome n'a jamais été conclu: "plusieurs siècles" séparent les deux romans, sans qu'on sache bien ce qu'a fait Bile de ce qu'il a obtenu à la fin du premier tome. En fait, d'ailleurs, on ne sait même pas ce qu'il a obtenu exactement. Ce deuxième tome ne l'explique pas, se bornant à mentionner deux-trois choses servant de clé scénaristique dont on n'entendra plus vraiment parler par la suite.



Il y a cependant de bonnes idées dans ce second tome des aventures de Fabius Bile: le temps a passé, et on voit une Igori vieillie, toujours forte. A l'inverse, Bile est introduit dans un nouveau corps, après que le précédent ait finalement cédé sous la corruption et l'âge. Savona et les restes de la bande qui formait une partie des antagonistes du tome précédent sont toujours là, même s'ils ne servent que de chair à canon dans des combats meublant l'histoire. Sont également introduits de nouveau antagonistes, et pas des moindres: Eidolon, qui cherche à reconstituer la IIIe Légion. Les harlequins déjà croisés à Lugganath sont également de la partie, même s'ils servent surtout de Deus Ex scénaristique...

Mais c'est peut être surtout la découverte d'un clone de Fulgrim dans les anciens laboratoires de Fabius qui va intéresser les lecteurs de ce tome-ci, même si clairement ce Fulgrim ne servira pas à grand chose au final. L'intervention de Trazyn est également divertissante.



J'ai trouvé le rythme de ce roman-ci vraiment lent, souvent rébarbatif, surtout dans la première moitié du scénario, qui est finalement sans aucun intérêt: l'histoire ne commence réellement qu'une fois que Fabius est confronté à Eidolon. Tout ce qui se passe avant est gratuit et n'apporte rien, à part du remplissage. J'aurais préféré que le premier chapitre commence à partir de là, et que la suite, surtout le final, soit mieux exploité que ça. Mais bon, on ne refera pas la Black Library.

Les fans de la IIIe Légion et de Fabius Bile ne seront pas déçus (pas trop), et ce roman n'a pas pour ambition d'être un grand roman d'aventure. C'est divertissant, et là dessus, la mission est accomplie, même si c'est péniblement. Quelques bonnes idées (beaucoup de fan service) sauvent ce roman autrement médiocre, qui n'a plus l'excuse d'introduire le personnage comme Primogéniteur.

Il restera intéressant à lire, si vous appréciez les romans alternatives aux classiques bouquins de Space Marines, mais attention: le troisième tome n'a jamais été publié en français.
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Warhammer 40.000 - Fabius Bile 01 - Primoge..

Primogenitor est le premier tome de la trilogie consacrée à Fabius Bile, le chirurgeon de la IIIe Légion, les Emperor's Children.



Fabius Bile est ici devenu la sombre légende qui marque de son empreinte sanglante l'histoire du 40e millénaire, et si vous avez suivi ses débuts dans l'Hérésie d'Horus, vous ne serez pas forcément dépaysés par le personnage, toujours en recherche de la "perfection". La différence est ici qu'il a un projet bien plus vaste pour l'Humanité, et qu'il est usé par son existence. Il est littéralement mourant, la dégénérescence de son corps accentuée par le mal qui ronge les Emperor's Children depuis leurs origines.



L'histoire est relativement simple: un ex partenaire de Bile vient le voir pour lui faire une proposition d'association. L'objectif? L'assaut sur un vaisseau monde Eldar, Lugganath. Mais bien entendu, on est dans l'Oeil de la Terreur, et les chaotiques ont des motivations sous-jacentes bien plus complexes. Fabius Bile lui-même a autre chose en tête...



Le scénario est classique pour la Black Library, avec cette construction lente au début puis l'accélération et la résolution du tout en une cinquantaine de pages. C'est un peu agaçant une fois qu'on l'a remarquée, mais on fait avec... Primogenitor a pour lui de vraiment donner un aperçu de la IIIe Legion et de son destin dans l'Oeil de la Terreur, ce qui ne peut que ravir les fans. Il donne également de beaux aperçus sur la décadence de cette légion, et sur Slaanesh. Les personnages donnent tous à voir un aspect des emperor's Children, depuis le simple légionnaire jusqu'aux Kakophoni, ou noise marines. Plusieurs moments cocasses ponctuent le récit, même si l'humour n'est pas le but de ceux-ci. Il est assez drôle de voir un Fabius Bile toujours obstinément accroché à la vérité impériale et séculariste de la grande croisade en face d'un Gardien des Secrets, par exemple.



Dans l'ensemble, c'est un bon récit où Fabius Bile brille aux côtés de ses créations. Mon seul reproche tient à certaines lenteurs avec de longs passages qui ne font que rajouter de la longueur sans réellement contribuer à l'histoire, et qui cassent la dynamique du récit, alors qu'à l'inverse, la résolution sur Lugganath se plie en quelques dizaines de pages avec des descriptions succinctes qui ne permettent pas vraiment de se représenter ni les lieux, ni les personnages et leurs actions. Ça donne un sentiment de fin bâclée. La fin est abrupte, mais comme on sait qu'il y a une suite...
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L'Âge des Légendes - Sigmar H.S. - La Guerre d..

ce roman a été pour moi une porte d’entrer dans l’univers de Age of Sigmar, pendant médiéval fantastique de Warhammer. A la clôture de ce roman mon impression première s’est confirmée : l’univers de Age of sigmar est radicalement opposé à celui de 40 000.

Là où 40k propose un univers de science-fiction extrêmement sombre, manichéen, xénophobe et extrêmement désespéré ; Age of Sigmar, propose un univers médiéval-fantastique certes en proie à de nombreuses guerres mais pourtant loin d’être dénué d’espoir ou de bonté.



J’ai particulièrement aimé l’univers présenté et ses contrastes frappants, on passe rapidement de la beauté céleste de la cité d’Azyr aux morbides caveaux de Nagashizar en passant par la crasseuse citée humaine de Glimsforge.

Malgré certains passages « prévisibles » et quelques petites fulgurances dignes de Walking dead, le récit ne tombe pas dans l’habituelle lutte du bien contre le mal en alternant a pratiquement chaque chapitre entre le point de vue des Eternels de l’orage et le point de vue des armées de la mort de Nagash le Roi éternel.



Tout cela bien sûr sans oublier les traditionnelles batailles dantesques et autres moments épiques habituels de ce type de romans.
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Horreur à Arkham, tome 1 : La colère de N'Kaï

Une petite pépite ce livre. Je suis tombé dessus par hasard. Adepte de jeux de rôles et fan de Lovecraft je me suis laissé emporter dans l Amérique des années 20 et de la prohibition. Un magnifique scénario.. Et j'ai de lire la suite.. Et pourquoi pas un film 😉
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Malédictions

Malédictions - le concept



C’est un recueil de 11 nouvelles basé sur les univers de Warhammer 40k/ AoS/ Battle, dans un registre horrifique. Il y a également un roman court, traduit en français pour l’occasion, en fin d’anthologie. Ces textes sont écrits par des plumes différentes, aux styles et influences variées.



En quoi c'est bien ?



Si vous êtes un fan de l’univers, vous y trouverez votre compte. Les nouvelles touchent à différentes époques, problématiques, peuples et mythologies. Certaines histoires sont de véritables pépites. Je retiens notamment la première « Le Népenthès » et la troisième « Le Mieux est l’Ennemi du Bien » qui termine sur un retournement de situation absolument délicieux.



En quoi c'est moins bien ?



Évidemment, comme il y a plus d’une dizaine d’auteurs, il est difficile de donner une unité au recueil. De plus, en terme d’intérêt c’est également varié. Comme je le disais plus haut, certaines nouvelles sont excellentes, d’autres sont simplement bien et les dernières… ont au moins le mérite d’exister. Il n’y a rien de mauvais ou de franchement révoltant, mais disons que parfois… Beh, on se fait chier, ni plus ni moins.



Autre élément négatif, mais qui n’en sera peut-être pas un pour d’autres, c’est l’inaccessibilité des récits. Comprenez que si vous ne connaissez pas un minimum l’univers, vous allez en baver pour comprendre de quoi parlent les personnages.

Rien que dans la première nouvelle, nous retrouvons des termes comme « Adeptus Mechanicus », « Technaugure », « Genetor » ou « Heretek ». Cela ne vous évoque absolument rien ? Et bien bon courage...



Cependant, pour relativiser ce point, je pense que c’était l’objectif de proposer un recueil de nouvelles horrifiques POUR les fans et pas forcément pour des néophytes. Encore une fois, si vous aimez Warhammer, foncez. L'anthologie est magnifique et certains récits valent le détour.



Pour me suivre sur mon blog.
Lien : https://cornelialioneli.over..
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Black Library Celebration 2019

Une bonne lecture qui peut se faire en plusieurs fois puisqu'il s'agit de nouvelles. Parfois courtes ou plus longues, elles permettent de nous immerger dans des univers différents de la licence Warhammer. J'ai eu du mal avec quelques unes pour lesquelles l'univers m'attirait moins mais j'ai dans l'ensemble apprécié cette lecture simple et rapide. Elle nous donne envie d'approfondir nos connaissances des univers et c'est assez plaisant.
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Les Primarques, tome 6 : Fulgrim, le Phoeni..

Une aventure de Fulgrim à ses débuts en tant que Primarque des Emperor's Children.

Si l'histoire est plutôt sympa à lire, j'avoue mon désarroi, car je n'attendais pas du tout ça, après Fulgrim (HH5) et L'Ange Exterminatus. Car ici, point n'est question de la jeunesse de Fulgrim ou de son histoire ou de celle de sa Légion.

On suit Fulgrim et une poignée de Marines à la conquête d'un monde par le biais de manœuvres politiques, et si le tout termine en grosse bataille, on a l'impression que tout est convenu, sur des rails, et qu'il n'y a pas de place pour l'imprévu.



L'histoire est agréable à lire et honnête, mais trop conventionnelle pour être inoubliable.
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