ce roman a été pour moi une porte d'entrer dans l'univers de Age of Sigmar, pendant médiéval fantastique de Warhammer. A la clôture de ce roman mon impression première s'est confirmée : l'univers de Age of sigmar est radicalement opposé à celui de 40 000.
Là où 40k propose un univers de science-fiction extrêmement sombre, manichéen, xénophobe et extrêmement désespéré ; Age of Sigmar, propose un univers médiéval-fantastique certes en proie à de nombreuses guerres mais pourtant loin d'être dénué d'espoir ou de bonté.
J'ai particulièrement aimé l'univers présenté et ses contrastes frappants, on passe rapidement de la beauté céleste de la cité d'Azyr aux morbides caveaux de Nagashizar en passant par la crasseuse citée humaine de Glimsforge.
Malgré certains passages « prévisibles » et quelques petites fulgurances dignes de Walking dead, le récit ne tombe pas dans l'habituelle lutte du bien contre le mal en alternant a pratiquement chaque chapitre entre le point de vue des Eternels de l'orage et le point de vue des armées de la mort de Nagash le Roi éternel.
Tout cela bien sûr sans oublier les traditionnelles batailles dantesques et autres moments épiques habituels de ce type de romans.
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Etre métamorphosé sur l'Enclume de l’apothéose était une expérience aussi traumatisante que transcendante.
L´opération qui décomposait l’âme puis la refaçonnait pouvait causer une perte spirituelle.
Parfois, il ne sagissait que d'une parcelle; un souvenir, un nom. Dans d'autres cas, le sacrifice savérait plus radical. Les
guerriers en revenaient... changés. Toujours loyaux, toujours puisants, mais indubitablement privés de quelque chose de leur vie humaine.
La mort, comme toute chose, a bien sa place. Elle participe à l'équilibre
cosmique, aussi sûrement que les étoiles brillent dans les cieux, la mort attend chaque chose.